LA BONTE ENVERS LES PARENTS
Nous demandons protection à Allah contre l’avilissement et l’ignominie
dans cette vie et dans l’au-delà. Ô Allah mets-nous à l’abri du mal de nos
âmes et de celui du diable, accorde-nous le remerciement de Ta grâce, fais
que nous oeuvrions selon ce qui Te satisfait et bonifie notre descendance.
Ô Allah fais de nous des gens de bien envers nos parents. Ô Allah fais de
nous une cause de soulagement et de réjouissance.
Ô toi qui t’es montré ingrat envers tes parents ou envers l’un d’eux et qui leur
a fait goûter l’amertume du tourment, ne vas-tu donc pas craindre Allah ?
Imagine que quelqu’un t’ait rendu un service sans que tu en aies besoin, ne
vois-tu pas qu’il t’a accablé d’un bienfait dont tu te sentiras redevable, pour
lequel tu le remercieras et pour lequel tu essaieras de lui rendre la pareille ?
Alors qu’en serait-il si tu étais dans le besoin le plus absolu de recevoir
son service et qu’il te l’ait rendu avec plaisir, n’aurait-il pas conquis ton
coeur de par son bienfait sur toi et son aide, ne serait-ce que pour un seul
bienfait ? Et il se peut qu’au fond de lui-même, il n’ait pas eu envie de
t’aider, mais malgré cela, tu n’as pas d’autre choix que de reconnaître son
bienfait sur toi et de le remercier chaleureusement.
Comme ton cas est surprenant, toi l’ingrat envers tes parents ! Pour un
seul service, tu remercies matin et soir celui qui te l’a rendu, et pour une
montagne de services venant de tes parents, tu renies et te montres ingrat !
Ô vous les enfants… Parmi les faits qui sont désagréables à entendre et
durs à prononcer, on retrouve tout ce que l’on constate, entend ou lit à
propos de ces indociles qui ont renié leurs parents et ont fait semblant
de ne plus les connaître. Cela est d’autant plus abominable et détestable
lorsque certains d’entre eux font partie de ceux qui accomplissent la prière
du vendredi et celle en congrégation.
Aussi, toi qui accomplis ta prière ! Ne crains-tu pas Allah au sujet de
tes parents ? N’as-tu pas réfléchi à leur cas ? Ta prière ne t’a-t-elle pas
détourné du mal que tu commets à leur encontre? Leurs cheveux ont
blanchi et leurs visages ont pali lorsqu’ils ont constaté ton déni de leur
droit et ton ingratitude du bien qu’ils ont accompli.
23
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
Les parents déplorent la perte de leur bonheur, consolent leurs âmes et
goûtent à une ingratitude bien plus amère encore que la coloquinte !
Qu’Allah soit bienfaisant envers vous dans votre consolation, ô vous les parents,
et qu’Il augmente votre récompense face à l’immensité de votre calamité.
Et quant à toi ingrat que tu es, ton cas est remis à plus tard mais n’est pas
oublié ! Et la roue tourne entre les gens.
Malheureux que tu es ! Dupé en réalité ! Tu dors tranquillement sur tes deux
oreilles alors que tu as laissé tes parents affaiblis en train d’avaler à petites doses
leurs tourments à cause de [ton] ingratitude. Nous cherchons refuge auprès
d’Allah contre l’ignominie de cette vie et contre le châtiment de l’au-delà.
Ô Allah, met nous à l’abri du mal de la passion et du diable, et donne nous
la constance dans la droiture et le succès dans notre oeuvre.
LES FORMES D’INGRATITUDE ENVERS
LES PARENTS
LA PREMIÈRE FORME
Parmi les formes d’ingratitude envers les parents, on retrouve que certains
enfants donnent priorité à leurs épouses par rapport à leurs parents. Ainsi,
[l’un d’entre eux] obéira en priorité à sa femme et donnera préférence au
bien-être de cette dernière au désavantage de celui de ses parents. Il arrive
même qu’il provoque la colère de ceux-ci en cherchant à satisfaire son
épouse. Et l’affaire peut prendre une tournure pire si l’épouse est faible
d’esprit et aide le diable contre son mari.
Et comme il est fréquent d’entendre parler d’une mauvaise épouse qui a
séparé une personne de ses parents ou de l’un d’entre eux. Dans la vie de
tous les jours, ces personnes peuvent sortir avec leurs épouses, arpenter
avec elles de nombreux sentiers et parcourir divers endroits pleins de joie
et de bonheur sans éprouver la moindre lassitude ou ennui. Tandis que si
24
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
leurs parents ou l’un d’entre eux venaient à leur demander de satisfaire un
de leurs besoins – qu‘il s‘agisse de voyager avec eux ou d’aller se divertir
– ils ne cesseraient de changer d’avis et de se défiler, en prétextant toutes
sortes d’excuses. Ce qui est encore plus terrible et amer est que certains
détestent leur tenir compagnie et que cela leur pèse au fond d’eux-mêmes.
Mais ils auraient du, en premier lieu, donner préséance à leurs parents sur
leurs épouses et leur offrir ce qui les aurait rempli de joie, sans toutefois
porter préjudice à leur épouse.
Etre proche des parents est un acte de piété et s’en éloigner engendre la
colère d’Allah. On sait aussi que la piété filiale est une cause indispensable
pour obtenir la bénédiction dans toutes ses affaires: au niveau financier, de
la santé physique ou de l’équilibre psychologique. Et combien de familles
ont vu leur condition s’améliorer et ont reçu la bénédiction grâce à la
bonté de leurs membres envers leurs pères et leurs mères ? Et combien se
sont divisés et désunis à cause de l’ingratitude ?
Ô Allah, accorde nous la bonté envers nos pères et nos mères, et bénisnous
dans nos vies et nos enfants. Ô Allah, fais que nous remercions Ton
bienfait. Ô Allah, apaise nos poitrines et facilite nos affaires.
LA DEUXIÈME FORME
La deuxième forme d’ingratitude [envers les parents] consiste à manifester
de la mauvaise humeur [ou à froncer les sourcils] lorsqu’on les rencontre. Or
ces mêmes enfants, lorsqu’ils rencontrent leurs amis, s’empressent de leur
sourire et de leur manifester de la joie, et font tout ce qu’ils peuvent pour être
les premiers à le faire. Et voilà que cette bonne mine disparaît totalement ou
en grande partie lorsqu’ils rencontrent leurs parents ou l’un d’entre eux.
Le prophète a dit: « Que tu rencontres ton frère avec un visage radieux
est une bonne action ».
Et il a également dit: « Ton sourire envers ton frère est une aumône ».
Et si le fait de sourire aux musulmans est une aumône, alors en faire de même
avec les parents est une aumône, un acte de piété et de bonté envers eux.
25
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
En outre, il est incompréhensible de voir que certains simulent et exagèrent
leur sourire aux autres lorsqu’ils les rencontrent, alors que cela leur pèse
lorsqu’il s’agit de leurs parents. Or ils auraient du s’appliquer à les rendre
heureux par quelque moyen que ce soit. Et il est probable que le sourire et
la bonne humeur soient parmi les facteurs les plus enclins à susciter la joie
dans l’esprit des parents.
LA TROISIÈME FORME
La troisième forme d’ingratitude [envers les parents] consiste à élever
la voix sur eux, ou à leur couper la parole en les réprimandant, ou à
leur imposer un point de vue. Ceci indique bien qu’une personne qui
se comporte ainsi est humiliée et délaissée [par Allah]. Et c’est auprès
d’Allah que se trouve le refuge !
De fait, la grandeur d’esprit d’un individu et son intégrité l’empêchent et
lui interdisent d’élever la voix sur quiconque se trouve en sa compagnie,
et à fortiori de les interrompre avant même qu’ils n’aient fini de parler.
Et de tels traits caractères – élever sa voix et couper la parole – sont
blâmables et désapprouvés par toute personne raisonnable. Alors qu’en
est-il lorsque ceux-ci sont dirigés envers les parents ?! Il n’y a pas de
doute que l’affaire n’en est que plus abominable et atroce, et que cela ne
fait qu’augmenter le péché et la transgression de leurs auteurs.
LA QUATRIÈME FORME
La quatrième forme d’ingratitude [envers les parents] consiste à les regarder
de travers en les fixant de manière appuyée. Et une telle caractéristique est
le reflet et l’incarnation même d’une rage bouillonnante au fond de soi.
Et comme est étonnante la situation d’une telle personne ! La miséricorde
a-t-elle été retirée de son coeur ?
Mujâhid a dit: « Celui qui fixe du regard ses parents n’a pas été bon envers eux ».
Et d’autre ont même dit: « Il n’est pas convenable pour l’enfant de
repousser son père s’il le frappe ».
26
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
Qu’Allah soit glorifié et purifié d’un tel individu qui a retiré le vêtement
de la pudeur de son visage et a mis de côté le droit de ses parents. De plus,
ceux-ci ne se contentent pas d’une telle attitude, ils échangent le meilleur
pour le moins bon en haussant le ton et en appuyant leur regard. Il est à
craindre pour ce type d’individu que le châtiment de cette vie les atteigne
avant celui de l’au-delà.
LA CINQUIÈME FORME
La cinquième forme d’ingratitude [envers les parents] consiste à « trainer
les pieds » lorsqu’il s’agit d’assouvir leur besoins. Ce qui est réprimable
dans cela est de voir le père ou la mère demander à leur enfant pour
un besoin dont ils l’ont chargé [et de voir] qu’il cherche toutes sortes
d’excuses puis remet à plus tard l’exécution de cet ordre…Et cela se répète
continuellement jusqu’à ce qu’ils se lassent de lui demander son aide.
On trouve même que certains ingrats ne se contentent pas seulement de ne
manifester aucun égard pour l’accomplissement du besoin de leurs parents.
Ceux-ci s’irritent même de ce qu’on leur impose. Ceci est d’autant plus
observable lorsqu’ils ont d’autres frères et soeurs. L’un d’entre eux s’irrite de
l’ordre que lui ont donné ses parents à l’exclusion de ses frères et il se peut
même qu’il cherche à négocier avec eux en disant: « Pourquoi est-ce que tu
n’as pas chargé mon frère untel de faire cela ? Et pourquoi est-ce que mon frère
untel n’y va pas à ma place ? Et pourquoi est-ce que c’est toujours moi qui
doit faire des allers-retours et pas eux ? »...ou d’autres paroles similaires que la
religion et la noblesse de caractère n’autorisent nullement envers les parents.
Or à cause de cela, il se prive d’un très grand bien et commet un immense
péché. Il aurait dû se montrer satisfait de ce dont ses parents l’ont chargé
et se mettre à leur disposition en faisant don de soi, de son temps et de son
argent pour les servir et prendre soin de leurs affaires. Et ceci est certes
d’une meilleure et plus grande récompense.
LA SIXIÈME FORME
La sixième forme d’ingratitude consiste, lorsque le père ou la mère appelle
son enfant de vive voix ou au téléphone, à ne pas leur répondre, de manière
27
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
délibérée. Or, se comporter de la sorte avec une personne quelconque est
en soi considéré comme étant un acte honteux et ignoble. Qu’en est-il
alors lorsqu’il s’agit des parents ? Qu’Allah nous en protège !
Certains jurisconsultes ont opté pour l’avis que même lorsqu’une personne
accomplit une prière surérogatoire et que son père ou sa mère l’appelle, il
doit lui répondre par respect et considération pour le rang des parents. La
preuve de cela réside selon eux dans le hadith qui rapporte l’histoire de
Jurayj, qui se trouve dans Sahîh de Muslim.
Et cet avis, bien qu’il soit rejeté par certains gens de science du fait qu’il
est interdit de parler pendant la prière, a tout de même le mérite de clarifier
l’importance de l’appel des parents à leur enfant.
LA SEPTIÈME FORME
La septième forme d’ingratitude consiste à insulter ses [propres] parents.
Ceci est causé par le fait qu’une personne insulte les parents d’une autre
– ce qui fait partie des péchés majeurs – et qu’en conséquence, ce dernier
insulte à son tour les parents de cet individu.
Ceci fait partie de l’impiété envers les parents car l’enfant qui a proféré
des insultes a été une cause pour que ses propres parents se soient fait
insulter et maudire. Comme l’a dit le prophète :
- « Parmi les péchés majeurs, on compte le fait d’insulter ses parents ».
- On lui dit alors: « Est-il possible qu’un homme insulte ses propres parents ?! »
- Il dit: « Oui. Il insulte le père d’un homme, qui insulte son père [à son
tour]. Ou bien il insulte sa mère et celui-ci insulte sa mère [à son tour]19 ».
Ô génération d’enfants…Le discours à propos des formes d’ingratitude
envers les parents et leur énumération est particulièrement long, tant elles
sont nombreuses et variées, qu’elles soient verbales, physiques ou bien les
deux en même temps.
Pour résumer, on peut affirmer que tout ce qui peut causer du tort aux
parents ou les rendre tristes est une sorte d’ingratitude [à leur encontre] – à
19 Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
28
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
moins qu’ils n’ordonnent de désobéir à Allah. Et le péché qui en résulte
pour son auteur est proportionnel au degré de nuisance et de préjudice qui
est causé aux parents.
Ô génération d’enfants… Dû à l’immensité du crime que représente
l’ingratitude envers les parents, beaucoup de textes sont venus mettre en
garde contre l’issue d’une telle affaire. Par exemple, Al-Mughîrah Ibn
Shucbah a rapporté que « Le messager d’Allah avait dit:
« Allah vous a certes interdit l’ingratitude envers vos mères20 » ».
Aussi, Abû Bakrah a dit: « Le Messager d’Allah a dit à trois reprises:
- « Ne vous informerai-je à propos des plus grands péchés ? »
- Nous avons alors répondu: « Oui, ô messager d’Allah ».
- Il dit: « Donner un associé à Allah, désobéir aux parents…21».
Ibn cUmar a dit: « Le messager d’Allah a dit: « Il y a trois personnes
qu’Allah ne regardera pas le jour du Jugement: celui qui désobéit à ses
parents, celui qui s’adonne continuellement à la boisson, celui qui énumère
ses bienfaits aux gens […]22 » ».
Ô génération d’enfants… [Et dû à l’immensité du crime que représente
l’ingratitude envers les parents], le châtiment réservé à celui qui leur
désobéit ne se fait pas attendre ici-bas. En effet le prophète a dit: « Il
n’y a pas de péché plus susceptible de faire qu’Allah hâte le châtiment de
son auteur dans la vie d’ici-bas – en plus de ce qu’Il lui réserve dans l’audelà
– que la transgression et la rupture des liens de parenté23 ».
Puisqu’il en est ainsi, [beaucoup de] gens ont pu constater cela d’euxmêmes.
Et certains individus désobéissants envers leurs parents ont ainsi
20 Rapporté par Al-Bukhârî.
21 Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
22 Rapporté par An-Nassâ’î, Al-Bazzâr et Al-Hâkim, qui l’a considéré comme authentique. Al-
Mundhirî a considéré sa chaine de transmission comme bonne.
23 Rapporté par l’imam Ahmad.
29
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
su et ont été forcés d’admettre que dans la majeure partie des cas, cette
calamité qui les avait atteints n’était autre qu’une rétribution de ce qu’ils
avaient commis en bafouant le droit de leurs parents ou de l’un d’entre eux.
Un fils qui expulse son père ! Un autre qui frappe le sien ! Et un troisième
qui le maltraite verbalement et physiquement ! Un quatrième qui élève la
voix contre sa mère !
Or, tu seras traité de la même manière que tu te comportes avec autrui, et
ton Seigneur n’est injuste envers personne.
Aussi, parmi les choses étonnantes qui ont été rapportées à propos de la
punition de celui qui désobéit à ses parents, on retrouve ce qu’a mentionné
Ibn Abî Ad-Dunyâ dans « Kitâb al-Qubûr » et qu‘a repris Ibn Al-Qayyim
dans « Kitâb ar-Rûh ».
Abû Qazcah le rapporte en ces termes: « Nous étions en train de passer par un
point d’eau sur notre chemin vers Al-Basrâ [en Iraq] lorsque nous entendîmes
le braiement d’un âne. Nous dîmes alors aux gens [qui s’y trouvaient]:
- « Qu’est-ce que ce braiement ? »
- Ils répondirent: « C’est le [bruit] d’un homme qui était parmi nous et qui,
lorsque sa mère s’adressait à lui, lui répondait: « Braies ! » Plus tard, lorsque
cet homme mourut, on entendit un braiement de sa tombe toutes les nuits24 ».
Nous demandons protection à Allah contre l’avilissement et l’ignominie !
Ainsi, vous, communauté d’enfants … Ce qui précède n’est qu’un court
extrait à propos des parents, du danger que représente le fait de leur
désobéir, de l’immensité du crime de quiconque agit ainsi envers eux et du
châtiment qui est susceptible de s’abattre sur eux dans cette vie avant l’audelà.
Aussi, il existe un nombre abondant de textes tirés du Livre et de la
24 Et Al-Mundhirî a mentionné cette histoire dans « At-targhîb wa at-tarhîb » dans des termes
proches puis a dit: « Al-Asbahânî et d’autres que lui l’ont rapporté ». Et Al-Asbahânî a dit:
« Abû Al-cAbbâs le malentendant l’a rapporté et dicté [dans la ville de] Naysâbûr en présence de
plusieurs savants ayant mémorisé beaucoup de hadiths et ils ne lui ont rien reproché.
30
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
Sunnah qui ordonnent de donner leur droit aux parents, et qui interdisent
de ne pas leur accorder l’intérêt qu’ils méritent et de violer leur statut.
D’autre part, comme vu précédemment, beaucoup de textes sont venus
pour montrer le mérite de la bonté envers les père et mère. Et toute cette
multiplication de preuves sous leurs formes les plus diverses et variées, qui
mettent soit en garde contre la désobéissance aux parents, ordonnent de
bien les traiter, de maintenir les liens avec eux, ou qui mettent en évidence
leur rang élevé démontrent clairement l’importance des parents.
Et comment en serait-il autrement alors que les prophètes d’Allah et Ses messagers
– que la paix et les bénédictions soient sur eux – ainsi que les réformateurs et les
bienfaisants étaient parmi les premiers à se préoccuper de leurs parents ?
Ô génération d’enfants… Les formes sous lesquelles se manifeste la piété
filiale sont certes très nombreuses. De manière générale, il s’agit de leur
obéir dans ce qui n’est pas un acte de rébellion envers Allah. Al-Hasan al
Basrî a dit à ce propos: « La bonté envers les parents consiste à ce que tu
obéisses dans tout ce qu’ils t’ordonnent tant qu’il ne s’agit pas d’un acte
de désobéissance à Allah » - fin de citation.
QUELQUES FORMES DE BONTÉ
La piété filiale revêt de nombreuses formes:
Abaisser l’aile [de l’humilité] envers eux.
Leur embrasser la tête.
Faire des invocations en leur faveur.
Les évoquer en bien.
S’empresser à satisfaire leurs besoins.
Quant à la piété filiale après leur mort, elle présente de multiples facettes
dont notamment: faire des invocations en leur faveur, régler leur dettes et
maintenir de bonnes relations avec ceux dont ils aimaient la compagnie.
31
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
Et voici quatre situations dans lesquelles la piété filiale est exigée de
manière encore plus marquée:
LE MARIAGE
Lorsque tu te maries ô fils, ô fille, c’est [précisément] là que la piété filiale
doit s’intensifier. En effet, le départ du fils ou de la fille vers son foyer
conjugal laisse un vide au domicile des parents et une tristesse dans leur
coeur. Aussi, il incombe à vous, fils et filles, de multiplier vos invocations
envers vos parents, de les appeler fréquemment, leur rendre visite souvent,
et de ne pas rompre les liens avec eux.
LE VOYAGE
Lorsque l’un des deux parents part en voyage, la bonté envers celui qui
est resté doit être multipliée. En effet, même si les parents s’accommodent
bien de tenir la conversation à leurs enfants, leur discussion lorsqu’ils se
tenaient compagnie mutuellement remplissait leur temps des leçons et
enseignements de la vie. C’est donc pour cela que si l’un d’entre eux part en
voyage, l’autre ressent un vide que la bonté de ses enfants envers lui et leurs
assises prolongées à ses côtés combleront probablement en grande partie.
LA MALADIE
Lorsque l’un d’entre eux tombe malade, il convient de faire preuve de plus
de bonté à son égard et de multiplier les invocations en sa faveur ainsi que
les efforts pour le rendre heureux. Il faut aussi partager avec lui sa douleur
et ne pas se montrer irrité du fait de rester avec lui à l’hôpital ou de lui
rendre des visites à répétition.
LE DÉCÈS
Cette situation est la plus grave: lorsque l’un des deux parents décède,
alors la bonté se dirige exclusivement vers celui des deux qui est resté en
vie. L’enfant doit se soucier de susciter la joie dans son coeur, rester en sa
compagnie, plus particulièrement lorsque des manifestations de tristesse
se font ressentir. Il doit aussi s’empresser d’accomplir ou de prononcer des
paroles susceptibles d’atténuer la peine du parent veuf.
32
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
QUELQUES FRUITS DE LA BONTÉ
ENVERS LES PARENTS
Ô communauté de fils et de filles…
L’acte de bienfaisance accorde un bénéfice ici-bas à celui qui l’accomplit,
et lui fait obtenir une récompense dans l’au-delà. La piété filiale fait partie
des oeuvres pour lesquelles les bénéfices les plus grandioses sont obtenus
dans cette vie. Quant à l’au-delà, ce qui est auprès d’Allah est meilleur et
plus durable encore.
Ô communauté de fils et de filles…
Je vais vous énumérer certains bénéfices que récolte celui qui se montre
bienfaisant envers ses parents. Parmi ceux-ci:
- Le fait qu’il obéisse en cela à Allah.
- Le fait qu’il obéisse en cela au messager .
- Quiconque a été bon envers ses parents trouvera ses enfants bienfaisants
envers lui.
- Cela permet d’obtenir la bénédiction dans la durée de vie et dans la
subsistance.
- Cela permet que les invocations soient exaucées. Ce fut par exemple
le cas dans le récit des trois compagnons sur lesquels la grotte s’est
refermée.
- La réussite et le succès dans les affaires de sa vie.
Ô communauté d’enfants…
L’une des manifestations de la bénédiction engendrée par la bonté envers
les parents se retrouve dans le fait qu’elle permet d’obtenir de nombreux
bénéfices. Et même la réussite dans la religion réside en cela, que ce soit
ici-bas ou dans l’au-delà. Aussi, de très nombreux textes rapportés ont fait
état de bonnes annonces et de récompenses pour quiconque se montre bon
envers ses parents.
33
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
Abû Hurayrah a dit: « Le messager d’Allah a dit: « Que quiconque
souhaite qu’on élargisse pour lui sa subsistance et qu’on lui accorde une
vie plus longue maintienne ses liens de parenté25 » ».
Et il a été rapporté dans « Sahîh Muslim » à propos de Uways Al-Qaranî
qu’il était le meilleur de la génération des Tâbicînes, ceci étant du en partie
à la bonté qu’il manifestait envers sa mère26.
Et dans le même ordre d’idée, on trouve ce qui a été rapporté dans les
deux Sahîhs [Al-Bukhârî et Muslim] à propos des trois compagnons de la
grotte. Dans ce récit, on voit bien comment la bonté de l’un d’entre eux
envers ses parents a permis d’éloigner les calamités.
A la lecture des textes précédents ainsi que d’autres, une image claire des
fruits de la piété filiale apparaît. Parmi les principaux d’entre eux:
- Elle est parmi les oeuvres les plus aimées d’Allah.
- Elle suscite la bénédiction d’Allah envers les bienfaiteurs, qu’elle soit
dans la subsistance ou la durée de vie.
- Elle permet d’avoir ses invocations exaucées.
- Elle permet d’éloigner les calamités.
- Son empreinte se reflète sur les enfants des personnes bienfaisantes,
car leurs enfants les traiteront d’une aussi belle manière que celle avec
laquelle ils auront traité leurs parents.
Tous ces exemples, ainsi que les manifestations évidentes des bénéfices
cités sont mentionnés dans des textes authentiques et explicites. C’est
pourquoi nous demandons à Allah qu’Il fasse de nous tous des individus
ayant traité leurs parents avec bonté et dont les enfants en auront fait de
même avec eux.
25 Rapporté par Al-Bukhârî.
26 NdR: Uways Al-Qaranî a été désigné par le prophète comme le meilleur des tâbicînes (la
génération qui a reçu la science des compagnons). En effet, celui-ci vivait au Yémen au temps du
prophète. Il désirait se rendre à Médine pour venir le rencontrer mais il était occupé par la prise
en charge de sa mère. Aussi, le prophète avait conseillé à cUmar ibn Al-Khattâb de demander à
Uways qu’il invoque Allah en sa faveur si jamais il le rencontrait, ce qu’il fit.
34
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
Ô Allah, conduis-nous vers les meilleurs caractères, nul n’y conduit en
dehors de Toi. Et éloigne-nous des mauvais caractères, nul n’en éloigne
en dehors de Toi.
LE COMPORTEMENT DES SAVANTS
ÉRUDITS ENVERS LEURS PARENTS
Ô communauté d’enfants…
Etant donné que la bonté envers les parents est un acte pieux de très grande
importance, acte pour lequel les serviteurs d’Allah parmi les prophètes,
les messagers et les pieux ont concouru27, il convient de mentionner à ce
stade quelques éléments de description de la bonté des savants très versés
dans la science envers leurs parents. Nous souhaitons que ceci soit un
moyen de stimuler et de décupler la ferveur des jeunes gens vertueux en
particulier, ou bien du grand public de manière plus générale.
Parmi cela, on relate au sujet de l’imam Abû Hanîfah que sa mère lui
ordonnait de l’emmener aux cours de cUmar Ibn Dharr afin qu’elle puisse
l’interroger sur un sujet qui ne lui était pas clair, bien que son fils était
l’imam de son époque. Malgré cela, Abû Yûsuf [son élève] rapporte: « J’ai
vu Abû Hanîfah porter sa mère à dos d’âne jusqu’à l’assise de cUmar Ibn
Dharr, car il lui était détestable de devoir rejeter sa demande ».
Et Al-Hasan Ibn Zyâd a dit: La mère d’Abû Hanîfah fit le voeu de faire
quelque chose puis ne put l’accomplir. Elle demanda à Abû Hanîfah de lui
délivrer un verdict religieux. C’est donc ce qu’il fit mais elle n’en fut point
satisfaite et dit: « Je ne me satisfais que de l’avis de Zurcah Al-Qâss ». Abû
Hanîfah l’emmena auprès de Zurcah. Ce dernier dit alors en s’adressant à
la mère d’Abû Hanîfah: « Dois-je te délivrer un avis religieux alors que tu
es en compagnie de l’érudit d’Al-Kûfah [en Iraq] ?! Abû Hanîfah dit alors:
« Dis-lui ce qu’elle doit faire au sujet de ceci et cela ». C’est-ce qu’il fit et
elle en fut satisfaite.
27 Un aperçu de cela a certes déjà été évoqué dans un passage précédent.
35
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
Par ailleurs, on retrouve le récit de Muhammad Ibn Bishr Al-Aslamî qui
a dit: « Il n’y avait personne de meilleur envers sa mère dans Al-Kûfah
que Mansûr Ibn Al-Muctamir et Abû Hanîfah. Et Mansûr Ibn Al-Muctamir
enlevait les poux de la tête de sa mère. »
Quant à Haywah Ibn Shurayh – qui comptait parmi les très grands savants
– il avait l’habitude de prendre place dans son cercle d’enseignement afin
d’instruire les gens. C’est alors que sa mère venait lui dire: « Lève-toi,
ô Haywah et va donner le grain aux poules ! », sur quoi il se levait et
délaissait l’enseignement.
Et Muhammad Ibn Al-Munkadir a dit: « Mon frère cUmar a passé la nuit
en prière tandis que j’ai passé la mienne à masser le pied de ma mère. Et je
ne considérais pas que sa nuit était meilleure que la mienne ».
Et Hajar Ibn Al-Adbar touchait le lit de sa mère avec sa main et s’y
retournait dedans afin de s’assurer de son moelleux et de son confort, puis
il y alitait [sa mère].
Et quant à l’imam Ibn cAsâkir, le grand Hâfidh, la référence de la région
du Shâm en matière de hadith, on lui demanda quelle était la cause de son
arrivée tardive dans la région d’Ispahan. Il dit alors: « Car ma mère ne
m’en a pas donné l’autorisation ».
Quant à l’historien de l’Islam, l’imam Adh-Dhahabî, il a dit en retraçant
la vie d’un des imams [de la ville] d’Alexandrie: « Je brûlais d’envie de le
rencontrer et m’attristais de ne pas pouvoir le faire, mais mon père ne m’a
pas donné la possibilité de voyager [pour aller le voir]».
Et il a dit en retraçant la vie d’un des imams de Baghdâd: « Je désirais
ardemment me mettre en route pour aller à sa rencontre mais je ne m’y
risquais pas par crainte de mon père, qui me l’avait interdit ».
Et à une occasion, un imam a voyagé puis a dit: « J’avais promis à mon
père et lui avait juré que je ne me lancerais pas dans cette expédition plus
de quatre mois, et [je suis donc rentré] par crainte de lui désobéir...»
36
LA BONTE ENVERS LES PARENTS
Ô toi qui t’es montré bon à l’égard de tes parents et qui t’es dévoué pour eux
avec compassion et respect, qu’Allah augmente ton profond attachement
[envers eux] ! Attelle-toi à cela et sois-y constant, tu trouveras – de la part
de ton Seigneur – de quoi réjouir tes yeux et libérer ta poitrine.
Ô toi qui a désobéi à tes parents ou à l’un d’eux, crains Allah au plus
profond de ton âme. Ne sais-tu donc pas que la désobéissance envers les
parents est une charge qui te retombera dessus à coup sûr ?
Et qu’as-tu dans le coeur pour avoir laissé tes deux parents ou bien l’un
d’entre eux verser des larmes de tristesse et d’accablement ?! N’astu
pas su qu’à cause de cela, tu courrouces ton Seigneur et que tu
commets du mal envers toi-même ? Aussi, crains Allah et implore le
pardon pour ton péché, rachète ta faute en t’empressant d’être bon
à leur égard et en demandant leur pardon. Il se peut qu’Allah nous
pardonne ainsi qu’à toi.
Ô Allah, met-nous à l’abri du mal de l’âme [incitatrice] et de la passion.
Ô Allah, fais-nous parmi ceux qui, lorsqu’ils entendent une parole, la
suivent de la plus belle façon.
Ô Allah, accorde-nous la bonté envers nos parents, et fais que nos enfants
soient bons envers nous.
Ô Allah, honore-nous d’un bienfait dans ce monde et d’un bienfait dans
l’au-delà et préserve-nous du supplice du feu.
HISTOIRES RÉELLES DE BONTÉ ET DE
DÉSOBÉISSANCE ENVERS LES PARENTS
Avant de conclure cet essai et ce conseil que je vous adresse – ô vous fils et
filles – je tiens à vous faire part de deux histoires réelles que j’ai vues de mes
propres yeux et au travers desquelles plusieurs choses se sont manifestées:
- Le bienfait d’Allah: dans la récompense qu’Il attribue à quiconque s’est
montré bienfaisant envers ses parents,
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LA BONTE ENVERS LES PARENTS
- Sa justice à l’encontre de celui qui s’est mal comporté à leur encontre.
Notre Seigneur déverse Ses bienfaits sur qui Il veut de par Sa grâce, et Il
punit qui Il veut de part Sa justice, et Il n’est injuste envers personne.
La première histoire est un exemple de piété filiale et la seconde de
désobéissance aux parents.
LA PREMIÈRE HISTOIRE
J’ai eu écho du cas d’un homme noble, de bonne famille et d’un haut rang
qui était connu pour son adoration et sa vertu chez beaucoup de gens de
science et de vertu et qui, lorsqu’il parvint au terme de sa vie, fut frappé
par la maladie. Ses enfants le traitèrent avec bonté durant sa vie, mais l’un
d’entre eux se démarquait particulièrement des autres au point où il lavait
même les pieds de son père alors qu’il était cloué dans son lit d’hôpital,
jusqu’à ce qu’Allah reprenne son âme.
Plus tard, j’ai vu de mes propres yeux les enfants de ce fils bienfaisant qui
lavait les pieds de son père. Je les ai vus se concurrencer entre eux pour le
traiter avec bonté malgré le grand nombre de ses domestiques. J’ai même
vu un de ses enfants lui mettre ses chaussures et l’aider à bien mettre sa
Ghutrah et son cIqâl28, tout ceci de bon coeur et avec joie.
Je dis alors à cet homme: « Réjouis toi ! Voici [la récompense du] bien que tu
as fait à ton père. J’ai eu écho de ta bonté envers lui de mes propres oreilles et
j’ai constaté la bonté de tes enfants à ton égard de mes propres yeux.
Et il louait beaucoup Allah, et Le remerciait abondamment.
LA SECONDE HISTOIRE
Elle concerne un cas de désobéissance aux parents. Une nuit, je me trouvais
dans un des centres de la brigade religieuse qui ordonne le convenable
28 NdT: allusion à l’habit traditionnel des habitants du Golfe. Le morceau de tissu qui couvre la tête
et les épaules est appelé « ghutrah » ou « shimâgh » tandis que le bracelet circulaire que l’on pose
par-dessus pour le tenir est appelé « ciqâl ».
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LA BONTE ENVERS LES PARENTS
et interdit le blâmable afin de leur rendre une visite. Durant celle-ci, des
enfants du quartier vinrent voir le directeur afin de l’avertir qu’une femme
était en train de crier dans la rue et que les gens se tenaient autour d’elle en
cercle. C’est alors qu’une équipe sortit du centre de la brigade religieuse, et
que son chef demanda à ce que je l’accompagne dans son véhicule privé.
Je me dirigeai vers les lieux de la scène et j’aperçus alors des gens amassés
autour d’une femme portant un nourrisson contre sa poitrine. Le chef de la
brigade me demanda d’engager la conversation avec elle et je lui demandai
ainsi ce qui se passait. Elle me montra une maison se situant en face et où un
enfant d’une quinzaine d’années environ se tenait assis. Puis elle dit: « Ceci
est ma maison, et mon enfant m’en a expulsé en brandissant un couteau sur
moi jusqu’à ce que je sorte … » jusqu’à la fin de l’histoire.
L’élément à retenir de cette histoire est qu’un soldat qui se trouvait avec
nous durant cette nuit m’a informé qu’il connaissait la mère de cette
femme, et que celle-ci s’était plainte au commissariat de police à l’époque
que cette femme avait expulsé la sienne de la maison !
Or, l’individu se fait traiter de la manière dont il traite les gens.
QUELQUES ERREURS DES PARENTS
Ô vous communauté de mères et de pères…
La bonté à votre égard est un droit qui vous est acquis et qu’Allah et Son
prophète ont rendu obligatoire. Aussi, votre place est primordiale et votre
rang sacré. La mention de votre droit est apparue dans de nombreux versets
et hadiths. Néanmoins, il se peut que certaines mères et que certains pères
soient à l’origine de la perte d’une partie du droit qui est le leur. Et il se peut
même qu’ils obtiennent un péché en plus de cela à cause de certaines choses
qu’ils accomplissent à l’encontre de leurs enfants, comme par exemple:
- Privilégier certains de leurs enfants par rapport à d’autres de manière
injustifiée.
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LA BONTE ENVERS LES PARENTS
- Faire beaucoup d’invocations contre leurs enfants, allant parfois même
jusqu’à l’insulte et à l’injure pour la moindre raison.
- Se mettre en colère et s’irriter lorsque leurs enfants leur demandent
certaines choses dont ils ont besoin.
- Priver ses enfants de choses que les proches et les voisins donnent aux
leurs, alors que celles-ci ne revêtent aucun interdit légal.
- Commettre des actes de désobéissance devant leurs enfants, voire même
au grand jour aux yeux de tous.
- S’absenter constamment du foyer et négliger la situation des enfants et
de sa famille.
- Se montrer avare et restreindre les dépenses pour les membres du foyer.
- Beaucoup critiquer, se moquer, être cynique et tourner en dérision les
enfants avec des sobriquets outrageux.
Aussi, je recommande à ceux parmi les mères et les pères qui sont tombés
dans de telles choses de craindre Allah pour eux-mêmes et leurs enfants.
Car de tels comportements détruisent et ne construisent pas, ils créent le
désordre et n’arrangent pas, et conduisent à la perte. Vous serez privés, ô
vous les parents, de la bonté et du respect qui vous sont dus et vous serez
alors la cause du péché de vos enfants qui vous désobéiront.
Je demande à Allah que ces mères et ces pères obtiennent la réussite et que
leur soit accordée la bonté de leurs enfants.
Et Il (I) est certes Celui qui entend et qui répond [aux invocations].
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