L’Oxford English Dictionary définit l’intérêt comme suit : « Argent payé par le débiteur au créancier pour l’usage de l’argent prêté, ou pour l’attente du remboursement d’une dette, selon un taux fixe. »[1]
La majorité des gens, de par le monde, connaissent fort bien le fardeau que représente l’intérêt. Quiconque vit dans une société capitaliste connaît le principe de l’intérêt. Il est devenu si institutionnalisé et accepté au sein de l’économie moderne qu’il est difficile, voire impossible, pour beaucoup de gens, de concevoir que certaines personnes s’y opposent totalement et refusent toute transaction dans laquelle on retrouve de l’intérêt, sous quelque forme que ce soit. Il existe pourtant de nombreux musulmans qui refusent de participer à ce système.
La raison pour laquelle ces musulmans refusent les transactions à intérêt est que l’intérêt est interdit par l’islam. Les musulmans croient que les règles de Dieu sont basées sur Son savoir infini, de même que sur Sa sagesse et Sa justice. En d’autres termes, Dieu n’impose pas d’interdictions aux hommes sans qu’elles ne soient pleinement justifiées. Il existe donc de sérieux motifs pour lesquels Dieu a interdit cette pratique.
Le nombre important d’opinions et d’arguments divers cherchant à expliquer la permissivité par rapport à l’intérêt et à justifier ce dernier – de même que les critiques de ces opinions par des économistes connus et respectés[1] – devrait être le signe, pour quiconque ouvre les yeux, qu’il y a quelque chose qui cloche. Dans l’histoire de la pensée économique, on retrouve, entre autres, les théories suivantes pour justifier l’intérêt :
(1) Les théories « sans couleur » (comme les appelle Boehm-Bawerk) : elles furent mises de l’avant par Adam Smith, Ricardo et d’autres économistes de la première heure. Ces théories contiennent plusieurs failles, comme le fait de confondre l’intérêt avec le bénéfice brut sur le capital. De plus, Ricardo fait remonter l’origine de toute la valeur du capital au travail, mais oublie de souligner que jamais ce ne fut le travail qui reçut de paiement pour cette valeur.
(2) Les théories de l’abstinence : ces théories sont apparues à intervalles réguliers. Les économistes comprirent qu’« abstinence » n’est peut-être pas le meilleur terme à utiliser et l’on souvent remplacé par d’autres termes, dont « attente ». Essentiellement, l’intérêt serait le salaire reçu pour avoir « attendu » ou s’être « abstenu » de consommer immédiatement. Cette théorie ne tient pas la route car elle semble dire que les économies ne seraient qu’une fonction de l’intérêt, ce qui est évidemment faux.
(3) Les théories de la productivité : les partisans de cette théorie voient la productivité comme inhérente au capital et l’intérêt comme le simple paiement pour cette productivité. Cette théorie, telle qu’avancée par Say, présume que le capital produit une plus-value, mais il n’existe aucune preuve pour étayer cette affirmation. Tout au plus peut-on concéder qu’une certaine valeur a été créée, qui est un paiement sur capital, mais nul ne peut démontrer qu’une valeur additionnelle a été créée, idée qu’ils utilisent pour justifier l’intérêt. Évidemment, ces théories font totalement abstraction des facteurs monétaires.
(4) Les théories de l’utilisation : « Boehm rejette la validité de l’hypothèse selon laquelle il y aurait, parallèlement à chaque bien de production, une « utilisation » qui serait un bien économique indépendant possédant une valeur indépendante. Il souligne également que « en premier lieu, une utilisation indépendante du capital, cela n’existe tout simplement pas. Par conséquent, elle ne peut avoir de valeur indépendante ni faire naître de surplus. Prétendre qu’une telle utilisation existe revient à créer une fiction injustifiable qui va à l’encontre de tous les faits. »[2]
(5) Les théories de la rémunération : les économistes qui croient à ces théories voient l’intérêt comme une rémunération pour un « travail accompli » par le capitaliste. Soutenue par des économistes anglais, français et allemands, cette façon de voir se passe probablement de commentaire.
(6) Les théories éclectiques (fusion de théories antérieures, telles celles de la productivité et de l’abstinence). Afzal-our-Rahman écrit :
Ce mode de pensée révèle un symptôme d’insatisfaction par rapport à la doctrine de l’intérêt telle que présentée et discutée par les économistes passés et présents. Et, comme il n’y a aucune théorie, sur le sujet, qui soit considérée comme satisfaisante, les gens ont tenté de trouver une combinaison d’éléments tirés de diverses théories afin d’arriver à une solution acceptable au problème.[3]
(7) La théorie moderne de la fructification : c’est Henry George qui développa cette théorie, mais elle n’eut jamais suffisamment d’impact pour que quiconque s’en fasse le défenseur.
(8) Théorie de l’abstinence revue : une autre théorie unique, proposée par Schellwien, qui n’eut aucun impact.
(9) La théorie autrichienne (l’Agio, ou théorie du temps) : c’est celle que Boehm-Bawerk lui-même appuie. Selon cette théorie, l’intérêt naît « d’une différence de valeur entre les biens présents et les biens futurs ». Cassel a critiqué cette théorie en détail, qui se résume à être une théorie fantaisiste de « l’attente ».
(10) Les théories monétaires (celles des fonds empruntables, de la préférence pour la liquidité, la théorie du flux-stock, l’approche de la préférence pour les actifs) : Plus récemment, des économistes ont tenté de souligner l’influence de certains facteurs monétaires sur l’intérêt. Mais en réalité, ils font subtilement passer la question de « pourquoi de l’intérêt doit-il être payé » à « quel devrait être le taux en vigueur ». « Selon Robertson, dans la théorie de la préférence pour la liquidité, l’intérêt est réduit à une simple prime de risque contre les fluctuations incertaines. Cela laisse l’intérêt en suspens, comme dans un vide, où il n’y a de l’intérêt que parce qu’il y a de l’intérêt. »[4] Des critiques similaires ont été faites au sujet des autres théories de ce groupe.(11) La théorie de l’exploitation : Les économistes socialistes ont toujours considéré l’intérêt comme rien d’autre que de l’exploitation. Rappelons-nous que les pères fondateurs de la théorie capitaliste, Adam Smith et Ricardo, croyaient que la source de toute valeur de capital n’est autre que le labeur. Si cela est vrai, alors tous les paiements devraient être faits au labeur et l’intérêt n’est rien d’autre que de l’exploitation.
Afzar-our-Rahman apporte d’excellentes conclusions sur ces différentes théories de l’intérêt. Il écrit :
Une étude critique du développement historique du phénomène de l’intérêt a démontré que l’intérêt est payé à un facteur de production indépendant, appelé soit « attente », « renvoi à plus tard », « abstinence », « utilisation », etc. Mais toutes ces théories ont échoué à répondre à la question à savoir pourquoi on doit payer de l’intérêt ou à démontrer la pertinence d’un tel système. Certains parlent de la nécessité d’attendre ; d’autres de la nécessité de l’abstinence ou du renvoi à plus tard; mais aucune de ces tentatives d’explication ne répond à la question. Ni la nécessité d’attendre ni le renvoi à plus tard ni l’abstinence, pas plus que l’utilisation ou la productivité du capital ne suffisent à démontrer que l’intérêt est un paiement nécessaire pour l’utilisation du capital dans la production. De plus, ces théories n’expliquent pas non plus de quelle façon un facteur variable peut déterminer un facteur fixe comme le taux d’intérêt. Comment une telle théorie peut-elle être considérée comme valide ou défendable?[5]
Il écrit également :
Les théories monétaires, comme les théories de productivité marginale, n’ont aucunement tenté de répondre à la question : pourquoi devrait-on payer de l’intérêt? Ou pourquoi les gens paient-ils de l’intérêt? Elles ont toutes ignoré cette question et se sont réfugiées dans la théorie de la valeur. Elles avancent que, comme pour le reste, le coût du capital est déterminé par la demande et les réserves d’argent. Mais elles semblent oublier la différence essentielle entre les deux problèmes : la théorie de la valeur est un problème d’échange, tandis que la théorie de l’intérêt est une problème de distribution. Les théories des fonds empruntables et de la préférence pour la liquidité sont des théories de réserves et de demande et elles s’expliquent avec des références aux réserves de fonds empruntables et aux demandes d’argent. Mais elles n’apportent aucune justification à l’intérêt. Même si le capital a droit à une compensation pour sa contribution à la création de richesse, « il ne peut tirer sa part de l’augmentation de la richesse nationale qu’à un degré ne dépassant pas sa contribution. »
Il ne lui est pas permis de partir avec son dû, déterminé d’avance et sans lien avec la réalité de la production. »[6] Selon Boehm Bawerk, l’étude de toutes ces théories « montre le développement de trois types de compréhensions essentiellement divergentes du problème de l’intérêt. » Un groupe, représentant la théorie de la productivité, traite le problème de l’intérêt comme un problème de production. Les défenseurs socialistes des théories de l’exploitation traitent le problème de l’intérêt comme un simple problème de distribution. Enfin, le troisième groupe, composé des défenseurs des théories monétaires, voit dans la théorie de l’intérêt un problème de valeur. Il ne fait aucun doute que tous ces théoriciens, ayant été aveuglés par la magnanimité et l’omniprésence du phénomène de l’intérêt, ont évité de se risquer à répondre à la question – à savoir pourquoi doit-on payer de l’intérêt? Ils ont dépensé toute leur énergie à parler soit de l’attente, soit de l’abstinence, ou encore de la productivité, de la valeur du travail ou de la
De nos jours, les musulmans sont souvent bombardés d’arguments en faveur de l’intérêt. Et nombreux sont ceux qui ont déjà succombé à cette pression et à ces soi-disant arguments logiques, jusqu’à accepter le concept même de l’intérêt.
Cette série d’articles décrira le point de vue islamique sur l’intérêt, basé sur les textes fondamentaux de l’islam, et évaluera de façon rationnelle les différents arguments en faveur de l’intérêt.
Dieu, guide de l’humanité
L’islam enseigne que Dieu, dans Sa miséricorde, a guidé les hommes dans toutes les sphères de leur vie, qui comprennent, entre autres, le spirituel, l’économie, l’éthique des affaires, la vie conjugale, les relations internationales et l’éthique de la guerre. Un des traits qui, de nos jours, distinguent les musulmans du commun des mortels est qu’ils croient toujours à ces règles établies par Dieu, tandis que la majorité des gens ont depuis longtemps rejeté les enseignements de leur religion qui entrent en conflit avec les questions « laïques ».
Plusieurs raisons expliquent qu’un grand nombre de musulmans ait refusé de suivre la même voie que beaucoup de juifs et de chrétiens, entre autres. L’une des raisons principales est que les musulmans ne doutent pas un instant que la révélation qui forme le fondement de l’islam n’a jamais été modifiée d’aucune manière depuis l’époque où elle fut transmise à l’humanité. Autrement dit, il n’y a eu aucune intervention humaine dans cette révélation. Les musulmans n’ont donc pas besoin, aujourd’hui, de tenter de corriger des erreurs commises par des personnes du passé, comme aiment à le suggérer les sécularistes juifs et chrétiens. Le seul résultat auquel arriveraient les musulmans en cherchant à « réparer des erreurs du passé » [qui, de toute façon, n’existent pas] serait de déformer la révélation de Dieu.
Ensuite, la majorité des musulmans considèrent que nul ne leur a apporté de preuve convaincante ou irréfutable démontrant que leur religion est déconnectée de la réalité ou impossible à appliquer à notre époque. Nombreux sont ceux qui reconnaissent, par exemple, que l’islam n’a jamais été en conflit avec la science, alors qu’un tel conflit entre la science et la religion a mené, chez les chrétiens, à une perte de confiance généralisée envers l’Église et à une rébellion contre l’autorité de la religion en Occident.[2] De nombreuses personnes, et parmi elles quelques musulmans, ont réclamé des changements dans l’islam; mais les arguments qu’elles ont avancés pour soutenir leur point de vue sont assez peu solides, quand ils ne contiennent pas des informations carrément erronées. Le cas qui nous intéresse, c’est-à-dire le sujet de cet article, est un parfait exemple de cette nature.
Bien que ces derniers temps l’islam ait été cité maintes fois, dans les médias, l’auteur de cet article s’étonne de constater que la majorité des non-musulmans ne connaissent pas le point de vue de l’islam sur l’intérêt. Cet article fait la lumière sur ce sujet important, qui n’est pas un sujet « médiéval » dépassé, mais un sujet très pertinent dans le monde d’aujourd’hui.
Les textes islamiques sur l’intérêt
Lorsqu’on lit les textes islamiques qui traitent de l’intérêt, on est tout de suite frappé par la sévérité des mises en garde contre cette forme de transaction financière. L’islam interdit un certain nombre d’actes immoraux comme la fornication, l’adultère, l’homosexualité, la consommation d’alcool et le meurtre. Mais le nombre de discussions et la sévérité des mises en garde pour ces actes ne sont rien comparativement à celles relatives à l’intérêt. Une telle constatation a d’ailleurs poussé Sayyid Qutb à écrire : « Aucun autre acte n’a été dénoncé et condamné, dans le Coran, aussi rigoureusement que l’intérêt. »[1]
Dans le Coran, par exemple, on retrouve les versets suivants, au sujet de l’intérêt[2]:
« Ô vous qui croyez! Ne dévorez pas d’intérêts usuraires en multipliant (la somme prêtée). Craignez Dieu; peut-être réussirez-vous. Et craignez le Feu préparé pour les mécréants. » (Coran 3:130-131)
Cette mise en garde sévère servie aux croyants laisse entrevoir une conséquence terrible : être jeté dans le feu de l’Enfer, préparé pour les mécréants.
Dans le Coran, Dieu dit également :
« Ceux qui vivent de l’intérêt usuraire seront ressuscités (au Jour dernier) comme des gens que le toucher de Satan a rendus déments. Cela parce qu’ils disent : « Le commerce est comme l’intérêt », alors que Dieu a permis le commerce mais interdit l’intérêt usuraire. Celui qui, ayant reçu une exhortation de son Seigneur, cessera (par obéissance) pourra conserver (les profits) qu’il a acquis par le passé; et son affaire, dorénavant, est entre les mains de Dieu. Quant à celui qui récidivera… les voilà les gens du Feu, dans lequel ils demeureront éternellement. Dieu réduira à néant l’intérêt usuraire et fera fructifier les aumônes. Et Dieu n’aime pas le pécheur qui se complaît dans l’infidélité. » (Coran 2:275-276)
Plusieurs points sont à souligner, dans ces versets. Commentant la première partie du verset ci-dessus, Maudoodi a écrit :
Tout comme une personne folle, non retenue par la raison, a recours à toutes sortes d’actes immodérés, de même celui qui prend de l’intérêt. Il se livre entièrement à sa passion pour l’argent, comme s’il était fou. Peu lui importe que l’intérêt tue les fondements même de l’amour entre les hommes, de la fraternité et de la sympathie pour autrui, qu’il sape le bien-être et le bonheur de la société dans son ensemble ou que son enrichissement se fasse au détriment du bien-être d’autrui. Tel est l’état de sa folie en ce monde. Et comme chacun ressuscitera, dans l’au-delà, dans le même état où il était au moment de sa mort, il sera ressuscité en tant que dément.[3]
Par ailleurs, il ressort clairement de ces versets qu’il y a une différence entre les transactions financières légitimes et l’intérêt. Cette différence est si évidente que le Coran ne prend même pas la peine de l’expliquer. Ensuite, il est clairement mentionné que « Dieu réduira à néant l’intérêt usuraire et fera fructifier les aumônes ». Il s’agit là d’une des lois de Dieu, que les hommes ne comprennent pas toujours. Car les effets négatifs ultimes de l’intérêt usuraire sur les individus, la société et l’humanité, à la fois dans cette vie et dans l’au-delà, ne sont connus que de Dieu. Nous verrons tout de même, plus loin, quelques-uns de ces effets négatifs confirmant la vérité de ces versets. Pour souligner la signification de ces versets, le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit : « L’intérêt – même s’il est d’un montant important – finira par ne rapporter qu’une somme médiocre. »[4] Il ne fait aucun doute que, dans l’au-delà, lorsque les hommes rencontreront leur Seigneur, tout ce qu’ils auront amassé par de tels moyens illégaux sera la source de leur propre destruction.
Peu après les versets cités ci-dessus, Dieu ajoute :
« Ô vous qui croyez! Craignez Dieu et laissez tomber ce qui vous est dû de l’intérêt usuraire, si vous êtes (vraiment) croyants. Si vous ne le faites pas, soyez avertis d’une guerre que vous déclareront Dieu et Son messager. Mais si vous vous repentez, il vous restera vos capitaux (sans intérêts). Ne lésez personne et vous ne serez point lésés. » (Coran 2:278-279)
Quelle personne saine d’esprit irait s’exposer de son plein gré à une déclaration de guerre de la part de Dieu et de Son messager? Car on ne peut imaginer de pire menace que celle-là. À la fin du verset, Dieu nous fait comprendre pourquoi l’intérêt est interdit : il s’agit d’un moyen par lequel les gens se causent du tort les uns aux autres. Le terme arabe utilisé dans le verset est dhoulm, qui signifie une personne qui en lèse une autre ou qui l’opprime, ou une personne qui cause du tort à son âme. Ce verset démontre que l’interdiction de l’intérêt n’est pas qu’une simple règle décidée par Dieu sans aucune raison logique. L’intérêt est bel et bien nuisible et c’est pourquoi il a été interdit.
De son côté, le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a fait plusieurs déclarations au sujet de l’intérêt. Dans la déclaration suivante, il exprime clairement la gravité d’un tel péché :
« Évitez les sept péchés qui poussent l’homme à sa destruction : attribuer des associés à Dieu, pratiquer la sorcellerie, tuer une personne que Dieu a interdit de tuer – sauf lorsque permis par la loi – faire affaire avec les intérêts, dévorer les biens de l’orphelin, fuir lorsque deux armées se rencontrent et calomnier des croyantes chastes et innocentes. » (al-Boukhari et Mouslim)
Ces deux autres déclarations du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) devraient suffire à convaincre tout individu craignant Dieu de se tenir éloigné de l’intérêt sous toutes ses formes. Le Prophète, donc, a dit :
« [L’équivalent] d’une seule pièce [d’argent] en intérêt sciemment consommé par une personne est pire, aux yeux de Dieu, que trente-six relations sexuelles illicites. » (at-Tabarani et al-Hakim)
Jaabir a rapporté que le messager de Dieu (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a maudit celui qui reçoit de l’intérêt, celui qui paie de l’intérêt, ceux qui sont témoins [du contrat à intérêts] et ceux qui mettent [ce contrat] par écrit. Puis, il a ajouté : « Ils sont tous pareils. » (Mouslim)
C’est un principe de base, en islam : si une chose est interdite, le musulman ne doit y participer ni l’appuyer d’aucune façon. Comme l’intérêt est interdit, il est également interdit de servir de témoin pour de tels contrats, de les mettre par écrit, etc. Le Prophète a également dit très clairement qu’il n’y a aucune différence entre celui qui paie de l’intérêt et celui qui en reçoit. Cela parce qu’ils sont tous deux impliqués dans un acte méprisable et qu’ils sont donc, par conséquent, tous deux coupables.
Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a également dit :
« Si les relations sexuelles illicites et l’intérêt