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Un autre aspect qui a retenu mon attention – et, encore une fois, c’était une chose que des non-musulmans mentionnaient dans leurs ouvrages – est l’effet qu’a produit le Coran sur la génération du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) et les générations suivantes.





Les Arabes, à l’époque du Prophète, avaient l’habitude de boire, de s’amuser et de s’engager dans des batailles tribales.  Ils étaient aussi connus pour tuer, parfois, leurs nouveau-nés de sexe féminin.  Et pourtant, en l’espace d’à peine vingt ans, un mouvement ayant commencé avec un seul homme a réussi, par la grâce de Dieu conjuguée à l’effet miraculeux du Coran, à métamorphoser presque tous les Arabes et non-Arabes de la Péninsule Arabe et à les unir en une fraternité fondée sur la foi et la compassion, une fraternité si forte que si l’un de ses membres se trouvait en détresse, c’était tout le groupe qui s’en trouvait affecté négativement.  Désormais, il n’était pas rare que deux hommes, qui faisaient auparavant partie de deux tribus ennemies, partagent leurs biens et soient prêts à donner leur vie l’un pour l’autre.  Et même, certains n’hésitaient pas à diviser toute leur fortune en deux parts égales et à divorcer l’une de leurs épouses pour les offrir à un nouveau frère en islam qui provenait d’une tribu « étrangère ».





Peut-être qu’un des meilleurs exemples du changement s’étant opéré parmi les musulmans de l’époque est celui où le négus d’Abyssinie questionna Jafar ibn Abou Talib, un des compagnons du Prophète, au sujet de la mission de ce dernier.  Jafar lui répondit :





« Ô roi!  Nous étions un peuple ignorant qui adorait des idoles, qui mangeait des charognes et qui s’adonnait aux plaisirs sexuels illicites.  Nous nous moquions de nos voisins, nous opprimions nos frères, et les plus forts d’entre nous dévoraient les plus faibles.  C’est à ce moment qu’un homme s’est levé, parmi nous, un homme que nous connaissions tous comme véridique, noble et honnête.  Il nous a appelés vers l’islam, il nous a amenés à abandonner l’adoration des pierres, à dire la vérité, à ne plus provoquer d’effusions de sang, et à ne plus voler les biens des orphelins.  Il nous a enseigné à prier régulièrement, à jeûner et à donner en charité.  Nous l’avons suivi, nous avons abandonné le polythéisme et l’idolâtrie, et sommes restés à l’écart de toute mauvaise action.  C’est à cause de ce nouveau mode de vie que notre peuple est devenu hostile envers nous et qu’il nous appelle à retourner à notre ancienne vie d’égarés. ».[1]





Cette génération a transmis le message au reste du monde.  Il s’agissait clairement d’un peuple sorti des ténèbres puis guidé vers la lumière et sur le droit chemin de Dieu.  Lorsque l’empereur de Perse demanda à deux différents compagnons ce qui amenait les musulmans chez lui, ils répondirent : « Dieu nous a envoyés pour libérer quiconque le souhaite de sa servitude envers les hommes afin qu’il ne soit plus qu’au service de Dieu, de l’étroitesse de ce monde afin qu’il en découvre l’étendue, et de l’injustice des modes de vie [d’ici-bas] afin qu’il connaisse la justice de l’islam. »[2]





On constate donc que du vivant du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), ce peuple s’est transformé en une génération de gens pieux, craignant Dieu et espérant recevoir Sa récompense.  Et même lorsqu’il leur arrivait, en tant qu’humains, de commettre un péché, ils s’en repentaient aussitôt et se tournaient vers Dieu, implorant Son pardon.  Et ils auraient préféré recevoir un sévère châtiment en ce monde – même la mort – plutôt que de se présenter devant Dieu avec des péchés à leur actif.  Nous en avons un exemple en les personnes de Maaiz ibn Maalik al-Aslami et une femme nommée al-Ghaamidiyah.  Ils vinrent tous deux voir le Prophète afin de lui avouer leur péché (l’adultère) et demander à recevoir le châtiment terrestre prévu pour ce genre de crime, dans l’espoir de voir leur faute effacée.  Le Prophète dit à la femme, qui était enceinte, de retourner chez elle et de revenir le voir après avoir accouché.  Elle revint le voir avec son enfant dans les bras et lui demanda d’être purifiée de ses péchés.  Ce dernier la renvoya à nouveau chez elle et lui dit de revenir lorsqu’elle aurait sevré le nourrisson.  Elle revint après quelque temps et dit au Prophète que son enfant était sevré.  Et elle demanda à nouveau d’être châtiée comme il se devait pour le péché qu’elle avait commis.  Alors le Prophète lui appliqua le châtiment prévu contre l’adultère, comme expiation de son péché.  Puis, il loua son acte de repentir.[3]





Les effets de ce changement, chez les compagnons, ont subsisté longtemps après la mort du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).  Voici quelques comptes-rendus de certains compagnons qui étaient allés propager le message de l’islam au reste du monde :





Le caractère et les qualités remarquables des soldats musulmans furent loués en ces termes par un officier romain : « La nuit, nous les trouvons en prière; le jour, nous les trouvons entrain de jeûner.  Ils remplissent leurs promesses, ordonnent le bien, découragent le mal, et maintiennent en tout temps, entre eux, des rapports basés sur l’égalité. »





Un autre officier témoigna : « Le jour, ce sont des cavaliers et le soir, des ascètes.  Ils paient tout ce qu’ils mangent dans les territoires qu’ils occupent.  Ils sont les premiers à saluer lorsqu’ils arrivent quelque part et ce sont de vaillants combattants, qui anéantissent leurs ennemis, tout simplement. »





Un troisième officier dit : « Durant la nuit, c’est comme s’ils ne faisaient plus partie de ce monde et qu’ils n’avaient rien d’autre à faire que de prier; et durant le jour, lorsqu’on les voit, sur leurs chevaux, on a l’impression qu’ils n’ont jamais rien fait d’autre de toute leur vie.  Ce sont de grands archers et lanciers, tout en étant si dévotement religieux et en ayant si souvent Dieu à l’esprit qu’en leur compagnie, on ne les entend guère parler d’autre chose. »[4]





Les bienfaits qu’ont apportés les enseignements du Coran à la civilisation se sont étendus bien au-delà des contrées musulmanes.  Bien des gens sont au courant de l’influence musulmane sur l’Europe et de la façon dont elle a mené à la Renaissance.  John Draper, auteur de A History of the Intellectual Development of Europe, a écrit : « Quatre ans après la mort de Justinien, soit en l’an 569 de notre ère, est né en Arabie l’homme qui, de tous les hommes, allait avoir la plus grande influence sur la race humaine. »[5]    Cet ouvrage fut toute une révélation pour moi, à l’époque où je me suis converti à l’islam.  Draper, dont les écrits datent du 19e siècle, était constamment déçu et apparemment irrité de constater que jamais les musulmans ne recevaient les honneurs qui leur revenaient pour leur importante contribution à la société européenne et à la civilisation en général.  Par exemple, il écrit : « À ces Sarrasins, nous sommes redevables pour beaucoup de notre confort matériel.  Religieusement propres, il leur était impensable de se vêtir à la mode européenne, avec des vêtements que l’on ne change pas jusqu’à ce qu’ils tombent d’eux-mêmes en lambeaux, amas répugnants de vermine, de puanteur et de haillons…  Ils nous ont appris l’utilisation des sous-vêtements de lin et de coton changés et lavés régulièrement, que les femmes appellent encore de leur ancien nom arabe… ».[6]





De nombreux intellectuels ont reconnu l’importance de l’islam et des enseignements du Coran pour le progrès de l’humanité.  George Bernard Shaw a déjà déclaré :





“J’ai toujours tenu en haute estime la religion de Mohammed à cause de son admirable vitalité.  J’ai prédit à propos de la foi de Mohammed qu’elle serait acceptable à l’Europe de demain, comme elle commence à être acceptable à l’Europe d’aujourd’hui.  Les hommes religieux du moyen-âge, par ignorance et par fanatisme, ont propagé une image obscure de la religion de Mohammed, qu’ils ont considérée comme l’ennemie du christianisme.  Ils étaient en fait formés à détester à la fois Mohammed et sa religion.   Je l’ai étudié, cet homme admirable, et j’en ai conclu que, loin d’être un antéchrist, on doit l’appeler le sauveur de l’humanité. 





En tant que chrétien, à l’époque, j’avais hâte de voir quel genre de prophéties étaient relatées dans le Coran ou avaient été émises par le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).  On m’avait appris que si les prophéties d’un prophète ne se réalisaient pas, c’est qu’il n’était pas un véritable prophète de Dieu.





Le Coran contient plusieurs prophéties qui se sont réalisées, mais je ne soulignerai qu’une seule d’entre elles (en fait, j’en ai déjà mentionné une autre, celle affirmant que le Coran serait préservé jusqu’à la fin des temps.  D’ailleurs, bien que les ennemis du Prophète souhaitant sa mort aient été nombreux, Dieu avait également promis de le protéger jusqu’à la fin de sa mission.  Et en effet, le Prophète n’est mort qu’après la révélation du verset « Aujourd’hui, J’ai parfait votre religion pour vous… (5:3).)





Si je souligne cette prophétie en particulier, c’est qu’elle a trait à un événement qui était totalement hors du contrôle du Prophète et des Arabes de l’époque.





Il y a un verset du Coran qui dit :





« Les Romains ont été vaincus dans le pays voisin; mais après leur défaite, ils seront à leur tour les vainqueurs, dans quelques années. C’est à Dieu qu’appartient le commandement, dans le premier cas comme dans le deuxième – et ce jour-là, les croyants se réjouiront du secours de Dieu.  Il aide qui Il veut [à atteindre la victoire], et Il est le Tout-Puissant, le Tout  Miséricordieux. » (Coran 30:1-5)





Le Prophète a reçu cette révélation durant une période où les musulmans étaient lourdement persécutés à Médine, vers l’époque de la première migration des musulmans de la Mecque vers l’Abyssinie.  Cela se passait en l’an 615.  Au même moment, l’empire byzantin était totalement dominé par les Perses.  Les idolâtres de la Mecque s’identifiaient aux Perses, qui étaient zoroastriens et qui adoraient un dieu de lumière et un dieu des ténèbres, tandis que les musulmans s’identifiaient aux chrétiens byzantins qui eux, croyaient en une révélation provenant de Dieu et aux prophètes.  En fait, la guerre entre l’empire byzantin et les Perses a été décrite comme une croisade car de nombreux lieux saints chrétiens furent détruits.  Les mécréants de la Mecque se réjouissaient donc beaucoup de ce qui arrivait aux Byzantins.  C’est dans ce contexte que le Prophète reçut cette révélation de Dieu.





En fait, même après cette révélation, les Byzantins continuèrent de perdre du terrain face aux Perses.  La situation devint si critique que l’empereur byzantin fut forcé de déménager sa capitale de Constantinople à Tunis, en Afrique du Nord.  Cependant, Dieu avait affirmé qu’ils seraient vainqueurs entre trois et neuf années plus tard.





Bref, comme l’écrit l’historien britannique Gibbon : « Même sept-huit ans après la prédiction du Coran, les conditions étaient telles que nul ne pouvait imaginer que l’empire byzantin puisse prendre le dessus sur l’Iran.  Dans ces circonstances, et sans même parler de gagner la domination sur son ennemi, nul ne croyait voir l’empire ne serait-ce que survivre. »[1]





Mais, à partir de l’Arménie, Héraclius amorça une contre-attaque en 623 et, en 624, ravagea le principal temple du feu d’Iran et vainquit les Perses.  Cela se passa la même année où eut lieu la bataille de Badr.  Après que les musulmans se soient vus forcés de fuir à Médine et que le Prophète lui-même les eût suivi afin d’y établir un état islamique, les mécréants de la Mecque continuèrent de persécuter les musulmans, voulant à tout prix anéantir l’islam.  Le premier conflit militaire entre les deux camps eut lieu lors de la bataille de Badr.  N’étant qu’un tout petit nombre et possédant très peu d’armes, les musulmans réussirent à remporter une étonnante victoire sur les polythéistes de la Mecque.  Maudoodi écrit : « Ibn 'Abbas, Abou Sa'id Khoudri, Soufyan Thaouri, Souddi et d’autres ont raconté que la victoire des Romains contre les Iraniens et celle des musulmans contre les polythéistes, à Badr, eurent lieu au même moment.  Les musulmans furent donc doublement enchantés.  On retrouve les mêmes faits dans les histoires de Byzance et d’Iran.  La bataille de Badr eut lieu en 624, la même année où l’empereur byzantin détruisit le lieu de naissance de Zoroastre et ravagea le principal temple de feu d’Iran. 





Les « miracles scientifiques » du Coran, voilà un sujet dont on parle beaucoup, de nos jours, tandis que se poursuit la recherche dans plusieurs domaines.  Cela est probablement dû au fait qu’il y a des centaines de versets, dans le Coran, dans lesquels Dieu souligne les différents aspects de la création et invite les hommes à réfléchir, à approfondir leurs connaissances et à tirer des leçons de ce qu’ils observent.





Peu de temps après ma conversion à l’islam, j’entendis parler de l’ouvrage de Maurice Bucaille, La Bible, le Coran et la science.  Par souci de brièveté, je ne partagerai avec vous que les grandes lignes des conclusions auxquelles il est parvenu :





Le Coran est venu à la suite de deux autres révélations, et non seulement son texte est-il dénué de contradictions (qui sont, dans les évangiles, les signes évidents d’interventions humaines), mais il se démarque des autres écritures, ce que constatent  ceux qui l’étudient de façon objective et à la lumière de sa parfaite concordance avec les données scientifiques modernes.  Comme il regorge d’affirmations à caractère scientifique, il est impensable qu’un homme de l’époque de Mohammed ait pu en être l’auteur.  En fait, dans plusieurs cas, ce sont les connaissances scientifiques modernes qui nous ont permis de comprendre le sens de certains versets coraniques que les érudits et les musulmans en général avaient longtemps été incapables d’interpréter.





Compte tenu du niveau de connaissances à l’époque de Mohammed, il est inconcevable que les nombreuses affirmations à caractère scientifique, dans le Coran, aient pu être inventées par un homme.  Il est toutefois légitime non seulement de considérer le Coran comme l’expression de la révélation, mais aussi de lui attribuer une position bien particulière sur la base de sa garantie d’authenticité et de l’existence de ses affirmations scientifiques qui, lorsqu’on les étudie de nos jours, sont difficiles à expliquer en termes purement humains.[1]





Dans son étude du Coran, Maurice Bucaille souligne trois points importants :





a)     Premièrement, il n’y a rien, dans le Coran, qui contredise la science moderne.





b)     Deuxièmement, il n’y est fait aucune mention des croyances erronées qu’entretenaient les gens, à l’époque du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) au sujet de la création, de l’univers et de la science en général.





c)     Troisièmement, le prophète Mohammed n’avait aucun moyen de connaître les nombreuses vérités scientifiques contenues dans le Coran.





Afin d’être bref, cependant, il ne me sera possible d’étudier en détail qu’un seul verset démontrant les « miracles scientifiques » du Coran.[2]





En lisant le Coran, un des sujets qui retient souvent l’attention est celui de la création de l’être humain dans le ventre de sa mère.  Dieu dit, dans le Coran :





« Nous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile.  Puis Nous en avons fait une goutte de sperme dans un réceptacle solidement fixé.  Ensuite, Nous avons fait de cette goutte de sperme un caillot sanguin [alaqah], et Nous avons façonné ce caillot en un amas de chair [moudghah]… » (Coran 23:12-14)





Ce bref passage est remarquable par sa description précise du processus de développement embryonnaire et par le fait qu’il se démarque complètement des théories qui prévalaient à l’époque de Mohammed.  Le mot arabe alaqah a trois sens: une sangsue, une chose suspendue, ou un caillot de sang.  En réalité, tous ces termes font référence à une des caractéristiques de l’embryon.  Dans ses premiers stades de développement, non seulement l’embryon ressemble-t-il à une sangsue[3]  mais « il se nourrit du sang de la mère, comme la sangsue se nourrit du sang de ceux sur qui elle se fixe ».[4]  Le mot alaqah peut aussi signifier une « chose suspendue », ce qui est également vrai pour l’embryon qui, à ce stade, est en suspension dans l’utérus de la mère.[5]  Enfin, alaqah peut aussi signifier « caillot de sang ».  Encore une fois, le lien avec le processus physique relève du miracle.  Ibrahim écrit :





« L'apparence externe de l'embryon et de ses sacs au stade de la alaqah est très similaire à celle d'un caillot de sang.  Cela est dû à la présence de quantités de sang relativement élevées dans l'embryon au cours de ce stade…  Aussi, durant ce stade, le sang contenu dans l'embryon ne commence pas à circuler avant la fin de la troisième semaine.  Donc, l'embryon, à ce stade, est comme un caillot de sang. »[6]





Le verset affirme que le stade suivant est celui de la moudghah qui, en arabe, fait référence à une « substance mâchée ».  C’est là encore une description étonnamment juste.  À ce stade, l’embryon développe des somites sur son dos « qui ressemblent, en quelque sorte, à des traces de dents dans une substance mâchée ».[7]





Ces informations n’ont été « découvertes » par l’homme que depuis l’apparition de puissants microscopes.  Ibrahim fait remarquer que Hamm et Leeuwenhoek ont été les premiers à observer des cellules de sperme humain à l'aide d'un microscope perfectionné en 1677,[8]  (c'est-à-dire plus de 1000 ans après la venue de Mohammed, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).





En fait, les détails et analyses des versets coraniques relatifs à l’embryologie sont si impressionnants que Keith Moore, professeur émérite d'anatomie et de biologie cellulaire à l'Université de Toronto, les a inclus dans l’édition spéciale de son manuel intitulé The Developing Human: Clinically Oriented Embryology.[9]  Il s’agit d’un manuel fort intéressant qui comprend le manuel de base complet (qui est le résultat des recherches menées dans ce domaine au cours des dernières décennies) et des insertions décrivant les mêmes sujets mais du point de vue du Coran et des hadiths du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).  Pouvez-vous imaginer prendre le meilleur ouvrage médical datant, disons, du  dix-neuvième siècle, et faire avec lui la même chose qu’avec le Coran?  Ce serait totalement absurde, car la matière de ce vieil ouvrage serait devenue tout à fait dépassée et inapplicable.  Cependant, ils ont pu le faire avec le Coran, un livre qui ne prétend même pas être un ouvrage médical…  En fait, il affirme être beaucoup plus que cela : il affirme provenir directement de Dieu.





Commentant la miraculeuse concordance entre les affirmations du Coran et le développement historique de l’embryologie, le docteur Moore affirmait, en 1981 : « Ce fut pour moi un grand plaisir que d'aider à clarifier les passages du Coran qui parlent du développement humain.  Il ne fait aucun doute, à mon esprit, que ces passages ont été révélés à Mohammed par Dieu, parce que la presque totalité de ces connaissances n'ont été découvertes que plusieurs siècles après lui.  Pour moi, cela constitue une preuve que Mohammed était un messager de Dieu. ».[10]





En fait, le Coran aborde plusieurs autres domaines scientifiques tels que l’astronomie, la physique, la géographie, la géologie, l’océanographie, la biologie, la botanique, la zoologie, la médecine et la physiologie.[11]  Par conséquent, de nombreux autres scientifiques, œuvrant dans divers domaines, sont arrivés à des conclusions similaires au sujet du Coran.[12]





Comment cet homme illettré ayant vécu il y a mille quatre cents ans, i.e. le prophète Mohammed, aurait-il pu produire un livre de cette nature, un livre contenant autant de détails et d’affirmations scientifiques exactes?  Se pourrait-il qu’il ne s’agisse là que de coïncidences et que le Prophète fût en fait un imposteur?  À mon avis, les réponses à ces questions sont on ne peut plus évidentes.  En fait, l’affirmation selon laquelle le Coran ne serait pas une révélation de Dieu devient de plus en plus difficile à soutenir au fur et à mesure que l’on approfondit notre étude de ce livre.





D’ailleurs, il existe d’autres aspects miraculeux relatifs au Coran, historiques cette fois.  Par exemple, contrairement à la Bible, le Coran fait référence au dirigeant en poste à l’époque de Joseph en l’appelant le « roi »; jamais il ne l’appelle le « pharaon » (c’est plutôt dans l’histoire de Moïse qu’il utilise ce terme).  Pourtant, selon ce que les historiens sont parvenus à déterminer, Joseph a vécu au temps des rois sémitiques hyksos d’Égypte et le dirigeant en poste à son époque n’était donc pas un pharaon.[13]   Par ailleurs, le Coran affirme clairement que le corps du pharaon de l’Exode serait récupéré et préservé.[14]  Par ailleurs, le Coran affirme clairement que le corps du pharaon de l’Exode serait récupéré et préservé.  On sait maintenant que tous les pharaons ont été momifiés et donc préservés, ce que le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) ne pouvait savoir à son époque.  Cela a amené deux chercheurs à déclarer :





Si le Coran tirait vraiment son origine de la Bible [comme l’affirment erronément certaines personnes], alors ces nombreuses erreurs bibliques s’y seraient retrouvées.  Pourquoi, par exemple, le Coran décrit-il les Israélites comme une petite nation alors que la Bible prétend qu’ils étaient entre deux et trois millions, un nombre incroyablement gonflé qu’aucun érudit ne peut accepter?  Pourquoi le Coran n’a-t-il pas répété les écrits bibliques (et en fait, logiques) voulant que Pharaon ait été submergé par les flots pour affirmer, plutôt, que le corps de Pharaon avait été récupéré?  Et pourquoi le Coran ferait-il une telle affirmation au sujet de Pharaon en particulier, mais pas des autres personnes qui ont aussi été détruites par Dieu? »[15]





Enfin, les érudits musulmans ont remarqué que les miracles avec lesquels a été envoyé chaque prophète avaient trait aux choses qui fascinaient le plus leurs peuples respectifs.  Par exemple, à l’époque de Moïse, la sorcellerie était très répandue : alors un de ses miracles a été d’anéantir la magie des sorciers.  À l’époque de Jésus, la médecine connaissait un certain essor, alors certains des miracles de Jésus ont consisté en la guérison de malades et en la résurrection de personnes mortes.  Les Arabes, à l’époque du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) étaient très fiers de leurs talents littéraires : alors le Coran leur a été envoyé, livre qui est en soit un chef-d’œuvre de langue arabe qu’aucun d’entre eux n’a jamais pu égaler.  Cependant, le Prophète n’a pas été envoyé qu’aux Arabes ni aux seules personnes de son époque.  De nos jours, la science est pratiquement devenue la nouvelle divinité, remplaçant le Dieu traditionnel de la tradition judéo-chrétienne.  Le miracle du prophète Mohammed (que les paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est donc étroitement relié au domaine des sciences qui fascine tant de gens, de nos jours, ce qui indique qu’il était réellement un prophète envoyé à toute l’humanité et que son message demeurera d’actualité  jusqu’au jour du Jugement.





Il y a un autre aspect que les érudits musulmans ont toujours considéré comme un des plus grands miracles du Coran : sa perfection linguistique.  Dans mon cas, cependant, avant de devenir musulman (et même après), je n’avais aucun moyen de vraiment apprécier cet aspect du Coran.  Je ne pouvais que lire ce que certains érudits avaient écrit sur la beauté du langage utilisé dans le Coran.  Par exemple, John Naish a écrit :





« Le Coran, dans sa forme arabe originale, possède une beauté et un charme qui séduisent.  Rédigées dans un style concis et exalté, ses phrases lourdes de sens, souvent rimées, possèdent une grande force d’expression et une énergie explosive qui sont extrêmement difficiles à rendre par une traduction littérale. »[1]





De même, Arberry se souvenait avec nostalgie des premiers temps où il entendait la récitation du Coran durant le mois de ramadan, en Égypte.[2]  De mon côté, avant d’être musulman, je n’ai jamais eu l’occasion d’entendre la récitation du Coran et j’ignorais donc à quel point l’expérience pouvait être émouvante.  De plus, comme je ne connaissais pas l’arabe, l’impression que laissaient sur moi les traductions anglaises ne pouvait être comparable à celle qu’aurait produit la version originale si j’avais pu la comprendre.  Mais je souhaite tout de même parler de cet aspect miraculeux, ici, même brièvement, car il s’agit vraiment d’une chose fascinante.





De tout temps, les érudits musulmans ont considéré la perfection linguistique du Coran comme, peut-être, son aspect le plus miraculeux – et c’est sans aucun doute celui qui a eu le plus d’influence à l’époque du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).  Les Arabes étaient très fiers de leur langue.  Le mot même qu’ils utilisaient pour désigner un étranger, ajami, faisait référence à une personne dont le langage était grossier tout en manquant de clarté.[3]  Et pourtant, ils ne sont jamais arrivés à égaler le Coran.  Avant la révélation, ils organisaient régulièrement des compétitions visant à déterminer lesquels d’entre eux pouvaient produire les plus belles pièces de littérature arabe.  Toutefois, Draz écrit :





« Mais lorsque débuta la révélation du Coran, toutes ces compétitions furent interrompues et cela mit un terme à ces assemblées littéraires.  Car c’était maintenant le Coran qui retenait l’attention des gens.  Nul ne pouvait chercher à l’égaler ni même suggérer qu’un mot, par exemple, soit remplacé, déplacé, ajouté ou omis dans une phrase en particulier.  Mais le Coran ne ferma pas la porte à la compétition.  Au contraire, il la laissa grande ouverte, les invitant, individuellement et collectivement, à relever le défi de produire quelque chose de similaire.  Il répéta ce défi en des termes différents, les admonestant pour leur incapacité à le relever, et réduisant ses exigences à chaque rappel. »[4]





Les érudits musulmans ont identifié, dans le Coran, de nombreux aspects linguistiques qui le distinguent de toutes les autres œuvres littéraires et qui en font un véritable miracle.  En voici quelques-uns, brièvement[5]:





(1)  Chaque mot utilisé occupe parfaitement sa place et ne peut être déplacé ou remplacé par un synonyme sans que la phrase ne perde de sa beauté ou de son sens.





(2)  Le Coran possède une structure de phrase unique et un rythme qui le distinguent à la fois de la prose et de la poésie, ressemblant parfois à la première, parfois à la seconde, sans jamais être tout à fait l’une ou l’autre.





(3)  Les phrases comportent un nombre minimal de mots sans que le sens n’en souffre.  En d’autres termes, elles sont concises – ce qui ajoute à leur beauté – tout en exprimant tout ce qu’elles doivent exprimer.





(4)  Il y a un équilibre parfait, de même qu’une uniformité de style entre les passages pleins d’émotion et les passages plus intellectuels du Coran.  Draz fait remarquer que cette beauté ne se trouve que dans le Coran :





Deux forces sont perpétuellement actives dans l’être humain : le côté intellectuel et le côté émotif.  Ils jouent des rôles différents et suivent des directions différentes.  Le premier cherche à connaître la vérité et à identifier ce qui est bon et bénéfique afin de l’adopter.  Le second enregistre les sentiments de douleur et de plaisir.  Un style [littéraire] parfait est celui qui satisfait les deux genres de besoins à la fois, apportant une satisfaction intellectuelle et un plaisir émotif… Trouvons-nous une telle perfection dans le style [littéraire] des hommes?  Nous avons lu les écrits des scientifiques et des philosophes, les œuvres des poètes et la belle prose, [et pourtant, rien n’égale ce style]… »[6]





Le défi lancé par le Coran





Les érudits ont trouvé de nombreux autres aspects miraculeux au Coran, tels que l’effet qu’il a sur les gens qui l’écoutent, sa parfaite cohérence et l’absence de toute contradiction malgré le fait qu’il ait été révélé sur une période de vingt-trois ans, etc.[7],[8]  Mais ce dont nous avons discuté, ici, suffit largement, car j’ai d’abord parlé de ce qui m’avait le plus influencé dans mon cheminement personnel vers l’islam.  De plus, je crois que les différents points qui ont été abordés jusqu’ici suffisent à démontrer que le Coran est vraiment un livre miraculeux.





Les musulmans croient que le Coran est la parole de Dieu.  Il n’est donc pas étonnant qu’il soit inimitable.  Et Dieu a fait en sorte que cela soit très clair pour toute l’humanité, afin que les hommes ne puissent argumenter ou douter d’aucune façon, ni tenter de se disculper pour avoir refusé de croire.  Dans le Coran, Dieu met l’humanité au défi de produire un texte similaire au Coran.  En fait, Dieu pousse le défi un peu plus loin en invitant les hommes à produire ne serait-ce qu’un chapitre similaire à ceux du Coran.





Ce défi est toujours en vigueur.  Chacun est libre de tenter d’égaler le Coran en produisant ne serait-ce que quelques lignes similaires à celles du Coran.  Mais en réalité, Dieu nous dit clairement que les hommes n’arriveront jamais à produire quoi que ce soit de comparable au Coran, ce qui constitue en soit une prophétie du Coran.





Le défi lancé par Dieu est mentionné en cinq endroits différents, dans le Coran.  Voici les versets, dans l’ordre dans lequel ils ont été révélés :





« Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur (Mohammed), alors essayez donc de produire ne serait-ce qu’une sourate semblable, et appelez vos témoins que vous adorez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques.  Et si vous n’y parvenez pas, et à coup sûr vous n’y parviendrez jamais, prémunissez-vous donc contre le Feu dont les hommes et les pierres seront le combustible, et qui a été préparé pour les mécréants. » (Coran 2:23-24, italiques ajoutés)





« Ou bien ils disent : « Il [Mohammed] l’a inventé. »  Dis : « Composez donc une sourate semblable et appelez, pour vous aider, tous ceux que vous pouvez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques. » (Coran 10:38)





« Ou alors ils disent : « Il l’a forgé, [ce Coran] ».  Dis : « Apportez donc dix sourates semblables à celles-ci, que vous aurez vous-mêmes forgées, et appelez qui vous pourrez, (pour vous aider), hormis Dieu, si vous êtes véridiques. »  (Coran 11:13)





« Dis : « Même si toute l’humanité et les djinns s’unissaient pour produire quelque chose de similaire à ce Coran, ils ne sauraient rien produire de semblable, même s’ils se soutenaient les uns les autres. » (Coran 17:88)





« Ou bien disent-ils: « Il l’a lui-même inventé » ?  Non… en réalité, ils ne croient pas.  Et bien, qu’ils produisent donc un récit pareil à celui-ci, s’ils sont véridiques. » (Coran 52:33-34)





En somme, si quiconque a encore des doutes au sujet du Coran, qu’il relève donc ce défi.





Une importante déclaration du Prophète et ma décision finale





Ce n’est pas des années après sa révélation que les gens se sont tout à coup rendu compte que ce Coran est miraculeux.  Il ne faut pas croire que les érudits qui sont venus après l’époque du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) ont étudié le Coran et ont tout à coup déclaré qu’il constituait un miracle.  Non.  En fait, ce livre a été le miracle même du prophète Mohammed, et la preuve la plus éclatante du caractère véridique de sa mission.  Les mécréants de l’époque du Prophète s’attendaient à un autre genre de miracle – peut-être plus tangible et demandant moins de réflexion – mais Dieu a clairement affirmé que ce Coran devait suffire pour témoigner de la véracité du Prophète.  Il dit :





« Et ils disent : « Pourquoi des signes ne lui sont-ils pas envoyés par son Seigneur? »   Dis : « Ces signes relèvent de Dieu seul.  Moi, je ne suis (chargé) que d’avertir clairement (les gens). »  Ne leur suffit-il donc pas, [comme signe], que Nous t’ayons fait descendre le Livre qui leur est récité?  Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour les gens qui croient. » (Coran 29:50-51)





En fait, ce livre devrait suffire à n’importe quelle personne cherchant sincèrement la vérité.  Il n’est besoin d’aucun autre signe ou miracle en dehors du Coran.  C’est là l’essentiel de ce que Dieu a dit, dans le verset ci-dessus, et c’est ce que mon cœur et ma raison ont aussi conclu lorsque j’ai étudié le Coran parallèlement à tous ces auteurs qui affirmaient haut et fort que le Coran n’était pas la révélation de Dieu.





Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a aussi fait une importante déclaration au sujet de ce miracle que Dieu lui a donné.  Comme il était le dernier de la lignée des prophètes, la nature du miracle avec lequel il était envoyé devait être différente de ceux l’ayant précédé.  Ce miracle devait avoir un effet durable jusqu’au jour du Jugement.  Et c’est effectivement le cas.  C’est aussi un miracle très différent des autres en ce sens que les gens peuvent y réfléchir longuement et être profondément convaincus de son caractère véridique.  Le Prophète a dit : « Il n’y a aucun prophète à qui Dieu n’a pas donné de miracles grâce auxquels des gens ont cru en lui.  J’ai reçu comme miracle la révélation que Dieu m’a transmise.  J’espère donc être celui qui aura le plus grand nombre de fidèles au jour du Jugement. » (recueilli par al-Boukhari)  Compte tenu de la nature du miracle reçu par le Prophète, les gens des générations ultérieures n’ont aucune excuse pour ne pas le suivre.  Il aura donc, si Dieu le veut, le plus grand nombre de fidèles au jour du Jugement.





Le Coran exigeait de moi que je prenne une décision – comme il l’exige de tous ceux qui le lisent.  Les signes démontrant sa nature miraculeuse et le fait qu’il était une véritable révélation de Dieu constituaient pour moi des preuves irréfutables.  Aucune des théories s’opposant au Coran ou mettant en doute la sincérité du Prophète n’était suffisamment solide et logique pour me convaincre du contraire.  C’est ainsi que, par l’intermédiaire du Coran, j’ai finalement embrassé l’islam.  Et Dieu est digne de toutes les louanges.



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