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Il est important de comprendre ce qu’est le naturalisme.  Il s’agit de la croyance selon laquelle seules les explications naturelles (par opposition aux explications surnaturelles) doivent être considérées.  Parce qu’un designer/Créateur est surnaturel par définition, le naturalisme exclut cette explication, sans égard aux preuves qui l’appuient.





Parce qu’aucune explication naturelle n’a été trouvée pour l’ajustement fin, certains physiciens ont recours à l’idée du multivers (univers multiples) – une explication naturaliste.





L’idée est que s’il existe un vaste multivers, les ressources probabilistes disponibles pour expliquer notre univers finement ajusté par le plus pur des hasards augmentent.  Ainsi, plusieurs scientifiques athées sont parvenus à la conclusion que l’ajustement fin a besoin d’une explication à moins que l’existence de plusieurs mondes soit prise en compte.





Selon cette idée, il existerait un très grand nombre d’univers avec différentes conditions initiales, valeurs de constantes et lois physiques.  Notre univers ne serait qu’un membre de ce multivers, parmi une infinité d’univers aléatoires.  Si tous ces autres univers existaient vraiment, on pourrait espérer qu’ils permettent eux aussi la vie et que les gens qui les habitent aient eux aussi remarqué que leur univers est finement ajusté.





Par conséquent, il ne serait plus nécessaire d’affirmer que notre univers a été finement ajusté pour permettre la vie par le plus grand des hasards, car d’autres univers auraient eux aussi reçu la « combinaison gagnante ».  C’est comme une loterie, finalement.  Même s’il n’y a qu’une chance sur 10 millions, le numéro gagnant finira par sortir.  Selon cette idée, les êtres humains seraient les gagnants d’une « loterie cosmique ».  Lorsque leur numéro est tiré, les humains évoluent, jusqu’au jour où, avec du recul, ils peuvent dire « nous avons été chanceux! ».





Quelques observations sur les univers multiples (hypothèse du multivers)


Première considération: Il n’y a pas la moindre preuve démontrant l’existence de ces univers multiples.  Par principe, il n’est pas même possible de les observer.[1]  C’est la raison pour laquelle cette idée fut très critiquée par la plupart des scientifiques.





John Polkinghorne, de Cambridge, ancien professeur de physique mathématique, a appelé cette idée « pseudoscience » et « une devinette métaphysique ».[2]





Il a également dit : « L’idée des univers multiples est parfois présentée comme purement scientifique alors qu’en réalité, un portfolio suffisant de différents univers ne peut être produit que par un processus spéculatif qui va bien au-delà de ce que la science sérieuse peut honnêtement soutenir. »[3]





Arno Penzias, un physicien américain et gagnant du prix Nobel qui a co-découvert le rayonnement de fond diffus cosmologique et qui a aidé à établir la théorie du Big Bang, parle ainsi de cette hypothèse du multivers : « Certaines personnes sont inconfortables avec un monde créé à dessein.  Pour parvenir à un argument contredisant ce dessein, ils ont tendance à spéculer sur des choses qu’ils n’ont jamais vues. »[4]





Martin Rees est un cosmologiste et astrophysicien de Cambridge et ancien président de la Royal Society.  Au cours d’une entrevue menée en 2000 par un journaliste scientifique, il a admis que les calculs étaient « hautement arbitraires » et que la théorie elle-même « dépend entièrement d’hypothèses », demeure spéculative et ne peut être soumise à une étude directe.  « Ces autres univers nous sont inaccessibles, tout comme l’intérieur d’un trou noir est inaccessible », a-t-il dit.  Il a ajouté que nous ne sommes même pas en mesure de savoir si ces univers sont finis ou infinis en nombre.[5]





Richard Swisburne, un éminent philosophe, écrit : « Poser comme principe qu’il existe des milliards de milliards d’autres univers, plutôt qu’un seul Dieu, pour expliquer l’ordre parfait de notre univers m’apparaît comme le sommet de l’irrationalité. »[6]





Deuxième considération: Cette théorie viole le principe du rasoir d’Ockham, selon lequel les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables.[7]





Troisième considération : Toutes les théories connues sur le multivers incluent l’idée de l’ajustement fin.  Par conséquent, même l’ajustement fin d’un multivers nécessite une explication.  Pour être crédible, un mécanisme plausible doit être suggéré pour les univers multiples.  D’où provient le « générateur de multivers »?  Un « générateur de multivers » exige un « design ».  Il doit être « bien construit », avec des lois précises et posséder les bons « ingrédients » (conditions initiales) pour fonctionner et produire des univers capables de soutenir la vie.  Par exemple, si on examine le multivers inflationniste, on voit qu’il exige au moins cinq lois ou mécanismes spéciaux.  Qui ou « quoi » a bien pu créer ce générateur hypothétique demeure un mystère.





Par conséquent, l’hypothèse du générateur d’univers ne vient nullement miner l’argument de l’ajustement fin; il le fait plutôt s’élever d’un niveau.





Quatrième considération :  Puisqu’un multivers ne peut être observé, comment savoir si les autres univers sont moins ordonnés ou plus chaotiques que le nôtre?  Si le seul monde que nous connaissons et que nous pouvons utiliser comme référence est celui dans lequel nous vivons et qui est si finement ajusté, alors, par analogie, les autres mondes doivent avoir été au moins aussi bien conçus que le nôtre.  Cela nécessiterait la présence d’un Créateur encore plus puissant.[8]





Cinquième considération :  Même si, en ce moment, il n’existe pas de preuve scientifique appuyant la théorie du multivers, il ne semble pas être nécessaire de nier sa possibilité.[9]  Tout comme il y a de nombreuses planètes « mortes », au sein de notre univers, il n’est pas impossible qu’il existe également des univers « morts ».  Il est intéressant de souligner qu’il existe un important théorème[10] affirmant que même si un multivers ayant produit notre univers existait, il devrait, lui aussi, avoir un commencement!  Par conséquent, il est plus facile de l’expliquer par l’œuvre d’un créateur puissant que par le plus pur des hasards.





Pour résumer, l’hypothèse du multivers est purement spéculative.  Et en supposant qu’on lui accorde un certain mérite scientifique, il demeure qu’elle est parfaitement compatible avec l’existence d’un Dieu.





Univers ou multivers, peu importe, l’ajustement fin en fait partie.  Pile ou face, le Créateur gagne.





Pour beaucoup de gens, l’ajustement fin suggère une création divine.  Même certains athées reconnaissent la valeur de cette interprétation.  Le physicien théoricien et populaire auteur scientifique Paul Davies écrit : « L’impression d’un design voulu est bouleversante. »[1]  Après avoir découvert un des premiers cas d’ajustement fin, le défunt astrophysicien Fred Hoyle a déclaré : « Une interprétation raisonnable des faits suggère qu’une intelligence supérieure a imité la physique, de même que la chimie et la biologie, et qu’il n’y a pas de forces aveugles dignes de mention dans la nature.  Les nombres que l’on calcule à partir des faits semblent si imposants qu’ils forcent à cette conclusion de façon quasi incontestable. »[2]





Néanmoins, pour épuiser toutes les explications, nous allons d’abord établir la distinction entre l’ajustement fin et le design. 





L’ajustement fin est un terme neutre signifiant que l’éventail de valeurs des constantes et des conditions initiales de l’univers à l’époque du Big Bang était extrêmement étroit et que les lois physiques sont établies de manière très précise.  Si la valeur ne serait-ce que d’une de ces constantes ou conditions initiales était très légèrement modifiée, la vie ne pourrait exister au sein de l’univers et cet équilibre très délicat serait totalement perturbé.





Étudions maintenant tous les arguments possibles (autres que la création divine) pouvant expliquer l’ajustement fin.





L’univers est une évidence qui se passe d’explication


      Certains affirment que l’univers est sa propre explication.[3]





Ne vous en faites pas si vous ne comprenez pas ce que cela signifie, car l’idée se contredit elle-même.  Il est logiquement impossible qu’une cause produise un effet sans exister elle-même.  John Lennox souligne : « Les tentatives de soutenir que l’univers est une évidence sont aussi contradictoires que l’acceptation d’un début comme un fait brut est insatisfaisant. »[4]





La nécessité


La « nécessité » signifie que les constantes et les quantités doivent avoir les valeurs qu’elles ont.  Mais pourquoi l’univers doit-il permettre la vie?  Pourquoi les constantes et les conditions initiales doivent-elles être ce qu’elles sont?





Il n’y a pas de réponses parfaites à ces questions; par conséquent, la nécessité physique n’est pas plausible puisqu’il n’y a pas de preuve démontrant que les univers au sein desquels la vie peut se développer soient nécessaires.





En fait, les univers au sein desquels la vie ne peut se développer sont plus susceptibles d’exister que leur contraire.  Comme l’écrit Paul Davies : « Il semble, donc, que l’univers physique n’a pas à être tel qu’il est : il aurait pu être autrement. »[5]





Soit l’univers a été créé par les lois physiques, soit il s’est créé lui-même





Si un gâteau ne peut se créer lui-même, que penser de l’univers?  C’est difficile à croire, mais certains athées suggèrent que l’univers s’est créé de lui-même, à partir des lois physiques ou mathématiques.[6]





D’abord, attribuer une intelligence à des lois mathématiques et croire qu’elles puissent agir de façon intelligente est insensé.





Ensuite, les explications de phénomènes physiques, comme le lever du soleil à l’Est, à l’aide des lois de la physique, sont descriptives, mais non créatrices.  Qui a créé ces lois?  La loi de la gravité de Newton ne crée pas la gravité ni n’amène quoi que ce soit à se produire.  Remplacez l’univers par un avion.  Dirons-nous que quelqu’un l’a fabriqué dans un but précis ou ignorerons-nous ceux qui l’ont fabriqué pour affirmer que l’avion s’est créé lui-même à partir des lois de la physique?  Ce serait absurde.  Les lois de la physique peuvent expliquer comment l’avion fonctionne, mais pas comment il est apparu.[7]  Lennox dit, avec raison : « Une absurdité demeure une absurdité, même si elle est discutée par de grands scientifiques. »





Hasard ou force brute?


L’ajustement fin peut-il être dû au hasard?  Peut-on parler de hasard quand toutes les constantes et conditions initiales se trouvent exactement dans l’éventail permettant le développement de la vie?  La réalité est que les chances pour qu’un tel univers existe par lui-même sont si improbables que cette alternative devient déraisonnable.  Aucun physicien respectable (incluant ceux qui sont athées) ne croit que l’ajustement fin puisse être expliqué par le pur hasard.





Certains pourraient demander : « À quel moment une chose improbable devient-elle impossible? ».  William Dembski, un mathématicien, a tenté de répondre à cette question dans son ouvrage intitulé The Design Inference (L’inférence du design).  Vous considérez le nombre de particules dans l’univers et vous considérez également le nombre de secondes dans l’univers, qu’il estime à 1025.  Puis, il multiplie cela par 1045, qui représente le nombre d’événements, ou réactions, qui peuvent se produire par seconde.  Sur cette base, il arrive à une probabilité d’une fois et demie sur 10150.  Tout ce qui tombe en dehors de cette probabilité équivaut, selon lui, à une impossibilité.





De plus, l’objection est réfutée à l’aide d’une illustration produite par John Leslie.[8] Supposez que l’on vous traîne devant un peloton d’exécution composé de cent soldats et que vous entendez : « Prêts! Visez! Tirez! »  Vous entendez les balles siffler autour de vous mais, étonnamment, vous êtes toujours vivant et non touché!  Les cent tireurs vous ont-ils tous raté?  Quelle conclusion tirerez-vous de cela?





Penserez-vous : « Je ne devrais pas être surpris qu’ils m’aient raté!  Après tout, s’ils ne m’avaient pas raté, je ne serais plus ici.  Il n’y a rien d’autre à expliquer! ».





Aucune personne intelligente n’accepterait cette explication.  Devant la grande improbabilité que tous les tireurs aient raté leur cible, une conclusion raisonnable serait qu’ils l’aient ratée sciemment.





1.     Certains disent : « Si les constantes et les valeurs initiales avaient été différentes, peut-être que différentes formes de vie seraient apparues. »





Par « vie », les scientifiques font référence à la propriété d’organismes à absorber de la nourriture, à la convertir en énergie, à croître, à s’adapter à leur environnement et à se reproduire.  Pour que la vie puisse exister, les constantes et les conditions initiales doivent être finement ajustées, sinon même les précurseurs de la vie – les planètes, les galaxies, la chimie – n’existeraient pas.  Mais là encore, la question est purement spéculative.





2.     Une autre objection courante est celle-ci : « Que dire des univers gouvernés par des lois naturelles différentes, qui permettent des formes de vie radicalement différentes de celles de notre univers?  Peut-être que les constantes et conditions initiales de ces univers ne sont pas finement ajustées? » 





La réponse à cette objection n’est pas pertinente pour expliquer l’ajustement fin de notreunivers.  Nous ne comprenons pas notre univers suffisamment bien pour que nous puissions nous permettre d’occuper notre esprit avec de telles spéculations au sujet d’autres univers dont nous ne savons même pas s’ils existent.





3.     Une autre objection courante : « Vous ne pouvez modifier un seul paramètre tout en conservant les autres constantes.  Modifier un paramètre peut compenser pour les effets empêchant la vie d’une modification de paramètre particulière. »





La réponse est que vous ne pouvez pas compenser pour ces modifications apportées à un paramètre.[2]  Par exemple, réduire la force faible peut être compensé en réduisant la différence de masse entre le proton et le neutron dans l’univers primitif.  Cependant, modifier un paramètre provoque des effets multiples.  Réduire la force faible affecte l’explosion des supernovae et la désintégration radioactive.





Pourquoi l’ajustement fin a-t-il besoin d’explication?


      Certains disent : « L’univers est tel qu’il est; pourquoi l’ajustement fin a-t-il besoin d’être expliqué? »[3]





      Comme le dit Keith Ward : « Comment croire qu’il y ait une raison pour chaque chose, sauf pour la plus importante de toutes, c’est-à-dire l’existence de l’univers lui-même. »[4]





Imaginez une machine pouvant créer un univers; voyez-la comme un coffre-fort géant avec deux types de cadrans rotatifs.  Certains cadrans maintiennent les paramètres pour les lois de la physique, les constantes et les conditions initiales comme la gravité, l’électromagnétisme et les forces nucléaires.  Il y a également des cadrans pour la constante de Planck, un pour le ratio masse du neutron/masse du proton, un pour la force d’attraction électromagnétique, etc.  Au départ, tous les cadrans ont été ajustés sur des nombres particuliers.  Ces nombres sont les constantes de la nature et ils font en sorte que la machine produise l’univers dans lequel nous vivons.





Supposons que nous puissions modifier les cadrans de cette machine créatrice d’univers.  Il y a également un écran qui nous montre ce qui arriverait si nous modifions les cadrans, même très légèrement.





Vous modifiez la position d’un cadran et cliquez sur le bouton « aperçu » pour voir le résultat.  Vous affaiblissez les forces électromagnétique et gravitationnelle un tout petit peu.  Vous cliquez sur « aperçu » et constatez le résultat sur l’écran.  Tout à coup, les étoiles, les galaxies et les planètes commencent à se désagréger.  Alors vous augmentez un peu la force électromagnétique et les planètes ne sont plus de la bonne taille et les étoiles explosent rapidement.





Que déduirez-vous sur l’origine de ces cadrans finement ajustés?[5]





La plupart des gens trouvent difficile d’accepter qu’un univers finement ajusté soit simplement un fait qui ne nécessite aucune explication.  L’idée d’un univers commençant à exister du jour au lendemain est aussi scientifique que d’expliquer la raison pour laquelle les pommes tombent des arbres en disant qu’elles tombent et c’est tout.[6]





Accepteriez-vous qu’on vous dise que la photographie d’un visage est simplement le résultat d’un petit accident où une bouteille d’encre fut renversée?  Si vous ne pouvez accepter cette explication, comment pouvez-vous accepter l’ajustement fin de l’univers comme le fruit d’un pur hasard?





L’ajustement fin est un fait scientifique bien établi, admis par des physiciens qui ne sont pas connus pour être croyants.  Pourtant, ils ne peuvent s’empêcher d’admirer cet ajustement fin qu’ils sont à même de constater :





Stephen Hawking: « Il serait très difficile d’expliquer pourquoi l’univers a commencé de cette façon si ce n’est par l’acte d’un Dieu qui avait l’intention de créer des êtres humains comme nous. »[7]





« Un fait remarquable est que les valeurs de ces nombres (i.e. les constantes de la physique) semblent avoir été très finement ajustées pour permettre le développement de la vie. »[8]





Steven Weinberg: « Il est possible qu’il y ait une constante cosmologique dans les équations de champ dont les valeurs annulent les effets du vide de la densité de masse produit par les fluctuations quantiques.  Mais pour éviter un conflit avec l’observation astronomique, cette annulation devrait être précise à au moins 120 décimales près.  Mais pourquoi la constante cosmologique devrait-elle être aussi finement ajustée? »[9]





Dr.  Dennis Sciama: Cet ancien directeur de l’observatoire de l’Université Cambridge dit : « Si l’on avait modifié ne serait-ce qu’un peu les lois de la nature… il est probable que la vie intelligente n’aurait pas été en mesure de se développer. »[10]





Martin Rees: « La possibilité de la vie, telle que nous la connaissons, dépend des valeurs de quelques constantes physiques de base et est, à certains égards, remarquablement dépendante de leurs valeurs numériques.  La nature ne produit pas des coïncidences remarquables. »[11]





Paul Davies« Il existe, à mon sens, des preuves impressionnantes démontrant qu’il y a quelque chose derrière tout cela… C’est comme si quelqu’un avait finement ajusté les nombres de la nature pour créer l’univers… L’impression d’un design voulu est bouleversante. »





Il est important de comprendre ce qu’est le naturalisme.  Il s’agit de la croyance selon laquelle seules les explications naturelles (par opposition aux explications surnaturelles) doivent être considérées.  Parce qu’un designer/Créateur est surnaturel par définition, le naturalisme exclut cette explication, sans égard aux preuves qui l’appuient.





Parce qu’aucune explication naturelle n’a été trouvée pour l’ajustement fin, certains physiciens ont recours à l’idée du multivers (univers multiples) – une explication naturaliste.





L’idée est que s’il existe un vaste multivers, les ressources probabilistes disponibles pour expliquer notre univers finement ajusté par le plus pur des hasards augmentent.  Ainsi, plusieurs scientifiques athées sont parvenus à la conclusion que l’ajustement fin a besoin d’une explication à moins que l’existence de plusieurs mondes soit prise en compte.





Selon cette idée, il existerait un très grand nombre d’univers avec différentes conditions initiales, valeurs de constantes et lois physiques.  Notre univers ne serait qu’un membre de ce multivers, parmi une infinité d’univers aléatoires.  Si tous ces autres univers existaient vraiment, on pourrait espérer qu’ils permettent eux aussi la vie et que les gens qui les habitent aient eux aussi remarqué que leur univers est finement ajusté.





Par conséquent, il ne serait plus nécessaire d’affirmer que notre univers a été finement ajusté pour permettre la vie par le plus grand des hasards, car d’autres univers auraient eux aussi reçu la « combinaison gagnante ».  C’est comme une loterie, finalement.  Même s’il n’y a qu’une chance sur 10 millions, le numéro gagnant finira par sortir.  Selon cette idée, les êtres humains seraient les gagnants d’une « loterie cosmique ».  Lorsque leur numéro est tiré, les humains évoluent, jusqu’au jour où, avec du recul, ils peuvent dire « nous avons été chanceux! ».





Quelques observations sur les univers multiples (hypothèse du multivers)


Première considération: Il n’y a pas la moindre preuve démontrant l’existence de ces univers multiples.  Par principe, il n’est pas même possible de les observer.[1]  C’est la raison pour laquelle cette idée fut très critiquée par la plupart des scientifiques.





John Polkinghorne, de Cambridge, ancien professeur de physique mathématique, a appelé cette idée « pseudoscience » et « une devinette métaphysique ».[2]





Il a également dit : « L’idée des univers multiples est parfois présentée comme purement scientifique alors qu’en réalité, un portfolio suffisant de différents univers ne peut être produit que par un processus spéculatif qui va bien au-delà de ce que la science sérieuse peut honnêtement soutenir. »[3]





Arno Penzias, un physicien américain et gagnant du prix Nobel qui a co-découvert le rayonnement de fond diffus cosmologique et qui a aidé à établir la théorie du Big Bang, parle ainsi de cette hypothèse du multivers : « Certaines personnes sont inconfortables avec un monde créé à dessein.  Pour parvenir à un argument contredisant ce dessein, ils ont tendance à spéculer sur des choses qu’ils n’ont jamais vues. »[4]





Martin Rees est un cosmologiste et astrophysicien de Cambridge et ancien président de la Royal Society.  Au cours d’une entrevue menée en 2000 par un journaliste scientifique, il a admis que les calculs étaient « hautement arbitraires » et que la théorie elle-même « dépend entièrement d’hypothèses », demeure spéculative et ne peut être soumise à une étude directe.  « Ces autres univers nous sont inaccessibles, tout comme l’intérieur d’un trou noir est inaccessible », a-t-il dit.  Il a ajouté que nous ne sommes même pas en mesure de savoir si ces univers sont finis ou infinis en nombre.[5]





Richard Swisburne, un éminent philosophe, écrit : « Poser comme principe qu’il existe des milliards de milliards d’autres univers, plutôt qu’un seul Dieu, pour expliquer l’ordre parfait de notre univers m’apparaît comme le sommet de l’irrationalité. »[6]





Deuxième considération: Cette théorie viole le principe du rasoir d’Ockham, selon lequel les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables.[7]





Troisième considération : Toutes les théories connues sur le multivers incluent l’idée de l’ajustement fin.  Par conséquent, même l’ajustement fin d’un multivers nécessite une explication.  Pour être crédible, un mécanisme plausible doit être suggéré pour les univers multiples.  D’où provient le « générateur de multivers »?  Un « générateur de multivers » exige un « design ».  Il doit être « bien construit », avec des lois précises et posséder les bons « ingrédients » (conditions initiales) pour fonctionner et produire des univers capables de soutenir la vie.  Par exemple, si on examine le multivers inflationniste, on voit qu’il exige au moins cinq lois ou mécanismes spéciaux.  Qui ou « quoi » a bien pu créer ce générateur hypothétique demeure un mystère.





Par conséquent, l’hypothèse du générateur d’univers ne vient nullement miner l’argument de l’ajustement fin; il le fait plutôt s’élever d’un niveau.





Quatrième considération :  Puisqu’un multivers ne peut être observé, comment savoir si les autres univers sont moins ordonnés ou plus chaotiques que le nôtre?  Si le seul monde que nous connaissons et que nous pouvons utiliser comme référence est celui dans lequel nous vivons et qui est si finement ajusté, alors, par analogie, les autres mondes doivent avoir été au moins aussi bien conçus que le nôtre.  Cela nécessiterait la présence d’un Créateur encore plus puissant.[8]





Cinquième considération :  Même si, en ce moment, il n’existe pas de preuve scientifique appuyant la théorie du multivers, il ne semble pas être nécessaire de nier sa possibilité.[9]  Tout comme il y a de nombreuses planètes « mortes », au sein de notre univers, il n’est pas impossible qu’il existe également des univers « morts ».  Il est intéressant de souligner qu’il existe un important théorème[10] affirmant que même si un multivers ayant produit notre univers existait, il devrait, lui aussi, avoir un commencement!  Par conséquent, il est plus facile de l’expliquer par l’œuvre d’un créateur puissant que par le plus pur des hasards.





Pour résumer, l’hypothèse du multivers est purement spéculative.  Et en supposant qu’on lui accorde un certain mérite scientifique, il demeure qu’elle est parfaitement compatible avec l’existence d’un Dieu.





Univers ou multivers, peu importe, l’ajustement fin en fait partie.  Pile ou face, le Créateur gagne.





1.    Après avoir épuisé toutes les explications mutuellement exhaustives, l’ajustement fin de l’univers s’explique le mieux par le « design » d’un Créateur immensément puissant et omniscient.  La création divine, et non le hasard, est l’explication la plus convaincante et la plus raisonnable de l’ajustement fin de l’univers.





2.    L’hypothèse du multivers est hautement spéculative.  Mais même si elle était vraie, elle ne remettrait nullement en question la croyance en Dieu.





3.    La raison pour laquelle les preuves scientifiques semblent convaincantes et raisonnables, mais non définitives, est que la science est limitée de nature.  Tout effort scientifique est limité par définition.  Ce que nous pouvons apprendre par la science sera toujours limité à un certain degré.  Pour comprendre cette affirmation, nous devons savoir qu’il existe deux types de raisonnement généralement acceptés : induction et déduction.  La science est basée sur l’induction, les mathématiques sont basées sur la déduction.[1]  Par définition, le raisonnement inductif est incertain.  Ce « problème de l’induction » a amené le penseur Charlie Broad à affirmer : « L’induction est la gloire de la science et le scandale de la philosophie. »[2] Par conséquent, la science ne peut démontrer l’existence de Dieu de manière déductive, car il s’agit d’une entreprise empirique basée sur l’induction.  De plus, la science elle-même ne peut être certaine d’avoir considéré toutes les données possibles pour parvenir à une explication exhaustive d’un phénomène particulier et encore moins de l’univers lui-même.





Cependant, la science rend possible de conclure à la haute improbabilité que la vie, dans l’univers, soit due à un hasard.





4.    C’est pourquoi nous disons que les preuves démontrant l’ajustement fin sont convaincantes, même si nous savons que ce ne sont pas absolument tous les gens qui seront convaincus par notre explication.  Elles sont convaincantes et raisonnables en elles-mêmes, mais la façon dont nous les présentons ne peut être correcte et articulée que si nous en saisissons clairement l’essence.





Par ailleurs, si quelqu’un ne veut pas croire en Dieu, aucune quantité ou qualité de preuves n’amènera cette personne à accepter l’existence de Dieu comme un fait.





5.    Enfin, nous n’avons pas à dépendre de la science, la logique complexe ou un haut niveau d’éducation pour « voir » les preuves de la présence d’un Créateur.  La création est elle-même un signe du Créateur.  Cette évidence a toujours été à la portée des êtres humains, peu importe leur niveau d’éducation.  Après tout, un illettré a autant le droit de connaître Dieu que les scientifiques des temps modernes ou les philosophes.  Croire le contraire est le summum de l’arrogance.





Voici, pour conclure, les réflexions d’un poète arabe, d’un théologien moderne et de physiciens connus.  Elles démontrent que la connaissance de l’existence de Dieu a toujours été accessible à ceux qui choisissent de « voir » Dieu dans leur environnement immédiat.





Le poète arabe : « Le crottin de chameau indique la présence du chameau et les traces de pas indiquent une présence humaine.  Alors le ciel, avec ses étoiles, et la terre, avec ses montagnes et ses vallées, doit certainement indiquer la présence de l’Omniscient et de l’Omnipotent (deux noms de Dieu). »[3]





Keith Ward a dit : « Il n’y a peut-être pas de preuve de Dieu dans la physique.  Mais il n’est plus vrai de dire que la physique a rendu Dieu superflu.  Au contraire, c’est l’indicateur le plus fort démontrant que le monde physique est fondé sur des principes universels si beaux et élégants, si ordonnés et intereliés, que cela suggère à l’esprit, de façon irrésistible, que ce qui se trouve à la base de ce monde est un Créateur rationnel et conscient, qui a imprimé, dans les cieux et sur la terre, les marques manifestes de Son œuvre. »[4]





John Polkinghorne a dit : « Quand vous réalisez que les lois de la nature doivent être finement ajustées à l’extrême pour produire l’univers tel que nous le connaissons, vous comprenez que l’univers n’est pas tout simplement apparu de lui-même et qu’il y a très certainement une raison d’être derrière son existence. »[5]





Allan Sandage, qui a déterminé la valeur adéquate pour la constante Hubble, l’âge de l’univers, et qui a découvert le premier quasar, a écrit : « Je trouve très improbable qu’un tel ordre ait surgi du chaos.  Il doit y avoir un principe organisationnel.  Dieu, pour moi, est un mystère, mais aussi l’explication du miracle de l’existence, du pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. »[6]





Vera Kistiakowski, professeure de physique au MIT, a ainsi résumé les implications de la chose :





« L’ordre exquis que nous découvrons lorsque nous comprenons, scientifiquement, le monde physique, mène naturellement au divin. »





1.    Après avoir épuisé toutes les explications mutuellement exhaustives, l’ajustement fin de l’univers s’explique le mieux par le « design » d’un Créateur immensément puissant et omniscient.  La création divine, et non le hasard, est l’explication la plus convaincante et la plus raisonnable de l’ajustement fin de l’univers.





2.    L’hypothèse du multivers est hautement spéculative.  Mais même si elle était vraie, elle ne remettrait nullement en question la croyance en Dieu.





3.    La raison pour laquelle les preuves scientifiques semblent convaincantes et raisonnables, mais non définitives, est que la science est limitée de nature.  Tout effort scientifique est limité par définition.  Ce que nous pouvons apprendre par la science sera toujours limité à un certain degré.  Pour comprendre cette affirmation, nous devons savoir qu’il existe deux types de raisonnement généralement acceptés : induction et déduction.  La science est basée sur l’induction, les mathématiques sont basées sur la déduction.[1]  Par définition, le raisonnement inductif est incertain.  Ce « problème de l’induction » a amené le penseur Charlie Broad à affirmer : « L’induction est la gloire de la science et le scandale de la philosophie. »[2] Par conséquent, la science ne peut démontrer l’existence de Dieu de manière déductive, car il s’agit d’une entreprise empirique basée sur l’induction.  De plus, la science elle-même ne peut être certaine d’avoir considéré toutes les données possibles pour parvenir à une explication exhaustive d’un phénomène particulier et encore moins de l’univers lui-même.





Cependant, la science rend possible de conclure à la haute improbabilité que la vie, dans l’univers, soit due à un hasard.





4.    C’est pourquoi nous disons que les preuves démontrant l’ajustement fin sont convaincantes, même si nous savons que ce ne sont pas absolument tous les gens qui seront convaincus par notre explication.  Elles sont convaincantes et raisonnables en elles-mêmes, mais la façon dont nous les présentons ne peut être correcte et articulée que si nous en saisissons clairement l’essence.





Par ailleurs, si quelqu’un ne veut pas croire en Dieu, aucune quantité ou qualité de preuves n’amènera cette personne à accepter l’existence de Dieu comme un fait.





5.    Enfin, nous n’avons pas à dépendre de la science, la logique complexe ou un haut niveau d’éducation pour « voir » les preuves de la présence d’un Créateur.  La création est elle-même un signe du Créateur.  Cette évidence a toujours été à la portée des êtres humains, peu importe leur niveau d’éducation.  Après tout, un illettré a autant le droit de connaître Dieu que les scientifiques des temps modernes ou les philosophes.  Croire le contraire est le summum de l’arrogance.





Voici, pour conclure, les réflexions d’un poète arabe, d’un théologien moderne et de physiciens connus.  Elles démontrent que la connaissance de l’existence de Dieu a toujours été accessible à ceux qui choisissent de « voir » Dieu dans leur environnement immédiat.





Le poète arabe : « Le crottin de chameau indique la présence du chameau et les traces de pas indiquent une présence humaine.  Alors le ciel, avec ses étoiles, et la terre, avec ses montagnes et ses vallées, doit certainement indiquer la présence de l’Omniscient et de l’Omnipotent (deux noms de Dieu). »[3]





Keith Ward a dit : « Il n’y a peut-être pas de preuve de Dieu dans la physique.  Mais il n’est plus vrai de dire que la physique a rendu Dieu superflu.  Au contraire, c’est l’indicateur le plus fort démontrant que le monde physique est fondé sur des principes universels si beaux et élégants, si ordonnés et intereliés, que cela suggère à l’esprit, de façon irrésistible, que ce qui se trouve à la base de ce monde est un Créateur rationnel et conscient, qui a imprimé, dans les cieux et sur la terre, les marques manifestes de Son œuvre. »[4]





John Polkinghorne a dit : « Quand vous réalisez que les lois de la nature doivent être finement ajustées à l’extrême pour produire l’univers tel que nous le connaissons, vous comprenez que l’univers n’est pas tout simplement apparu de lui-même et qu’il y a très certainement une raison d’être derrière son existence. »[5]





Allan Sandage, qui a déterminé la valeur adéquate pour la constante Hubble, l’âge de l’univers, et qui a découvert le premier quasar, a écrit : « Je trouve très improbable qu’un tel ordre ait surgi du chaos.  Il doit y avoir un principe organisationnel.  Dieu, pour moi, est un mystère, mais aussi l’explication du miracle de l’existence, du pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. »[6]





Vera Kistiakowski, professeure de physique au MIT, a ainsi résumé les implications de la chose :





« L’ordre exquis que nous découvrons lorsque nous comprenons, scientifiquement, le monde physique, mène naturellement au divin. »[7]



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