Articles




La glorification du mois de Mouharram


et le mérite du jeûne de 'Âchoûrâ


Toutes les louanges appartiennent à Allah. Nous Le louons, Lui demandons Son aide et Son pardon. Nous cherchons refuge auprès d’Allah contre le mal qui est en nous-mêmes et contre celui de nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide nul ne peut l’égarer, quant à celui qu’Il égare nul ne peut le guider. J’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah, l’Unique, Celui qui n’a aucun associé. Et j’atteste que Mouhammad est le serviteur d’Allah et Son messager.


﴿يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ ٱتَّقُواْ ٱللَّهَ حَقَّ تُقَاتِهِۦ وَلَا تَمُوتُنَّ إِلَّا


وَأَنتُم مُّسۡلِمُونَ ١٠٢﴾


{Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah comme il convient de Le craindre, et ne mourez qu’entièrement soumis.}  [Âlou ‘Imrân, v.102].


﴿يَٰٓأَيُّهَا ٱلنَّاسُ ٱتَّقُواْ رَبَّكُمُ ٱلَّذِي خَلَقَكُم مِّن نَّفۡسٖ وَٰحِدَةٖ وَخَلَقَ مِنۡهَا زَوۡجَهَا وَبَثَّ مِنۡهُمَا رِجَالٗا كَثِيرٗا وَنِسَآءٗۚ وَٱتَّقُواْ ٱللَّهَ ٱلَّذِي تَسَآءَلُونَ بِهِۦ وَٱلۡأَرۡحَامَۚ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ عَلَيۡكُمۡ رَقِيبٗا ١﴾


{Ô hommes ! Craignez votre Seigneur Qui vous créa d’un seul être et Qui, de cet être, créa son épouse, puis des deux, fit se répandre hommes et femmes en très grand nombre. Et craignez Allah au nom de Qui vous vous implorez mutuellement, et craignez de rompre les liens de parenté, car Allah vous observe en permanence.} [An-Nisâ, v.1].


﴿يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ ٱتَّقُواْ ٱللَّهَ وَقُولُواْ قَوۡلٗا سَدِيدٗا ٧٠ يُصۡلِحۡ لَكُمۡ أَعۡمَٰلَكُمۡ وَيَغۡفِرۡ لَكُمۡ ذُنُوبَكُمۡۗ وَمَن يُطِعِ ٱللَّهَ وَرَسُولَهُۥ فَقَدۡ فَازَ فَوۡزًا عَظِيمًا ٧١﴾


{Ô vous qui croyez ! Craignez Allah ! Tenez des propos justes ! Il rendra vos œuvres meilleures et vous pardonnera vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son Messager jouira d’une immense félicité.} [Al-Ahzâb, v.70 – 71].


Ceci dit.


Ô musulmans ! Craignez Allah le Très-Haut et soyez conscients qu’Il vous observe constamment. Obéissez-Lui et abstenez-vous d’enfreindre Ses ordres. Sachez aussi que l’une des manifestations de la seigneurie d’Allah sur Sa création est qu’Il choisit des périodes qu’Il glorifie plus que d’autres. Parmi elles se trouve le mois d’Allah : Mouharram. Il s’agit d’un mois grandiose et béni ; c’est le premier mois de l’année hégirienne et l’un des mois sacrés au sujet desquels Allah dit :


﴿إِنَّ عِدَّةَ ٱلشُّهُورِ عِندَ ٱللَّهِ ٱثۡنَا عَشَرَ شَهۡرٗا فِي كِتَٰبِ ٱللَّهِ يَوۡمَ خَلَقَ ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَٱلۡأَرۡضَ مِنۡهَآ أَرۡبَعَةٌ حُرُمٞۚ ذَٰلِكَ ٱلدِّينُ ٱلۡقَيِّمُۚ فَلَا تَظۡلِمُواْ فِيهِنَّ أَنفُسَكُمۡۚ﴾


{Allah a décrété, le jour où Il a créé les cieux et la terre, que l’année se composerait de douze mois, dont quatre sont sacrés. Tel est l’ordre établi par Allah. Que nul ne se montre injuste durant ces mois.} [At-Tawbah, v.36].


Sa parole : {Que nul ne se montre injuste durant ces mois} désigne les mois sacrés, car y commettre une injustice ou un péché est plus grave que dans les autres mois.


Ibn ‘Abbâs L dit à propos de la parole du Très-Haut : {Que nul ne se montre injuste durant ces mois} : « C’est-à-dire durant tous les mois [de l’année]. Puis Allah a spécifié quatre mois qu’Il a rendus sacrés et dont Il a glorifié la sacralité. Ainsi, le péché y est plus grave, et les œuvres pieuses, de même que les récompenses, y sont multipliées. » Fin de citation.


Qatâdah dit au sujet de cette même parole : {Que nul ne se montre injuste durant ces mois} : « L’injustice commise dans les mois sacrés est plus grave et plus lourde que celle commise dans les autres mois, bien que l’injustice demeure un péché majeur en tout temps. Cependant, Allah glorifie ce qu’Il veut de Ses décrets. »


Il dit aussi : « Allah a élu les meilleurs de Sa création. Parmi les anges et les hommes, Allah a choisi des messagers. Parmi les paroles, Il a choisi Son évocation. Parmi les lieux sur terre, Il a choisi les Masâjid. Parmi les mois, Il a choisi le Ramadan et les mois sacrés. Parmi les jours, Il a choisi le vendredi. Et parmi les nuits, Il a choisi la nuit du Décret. Honorez donc ce qu’Allah a honoré, car les choses ne sont honorées qu’en raison de ce qu’Allah leur a attribué comme mérite auprès des gens doués de compréhension et de raison. » Fin de citation. (Résumé de l’exégèse d’Ibn Kathîr, qu’Allah lui fasse miséricorde.)


Aboû Bakrah I rapporte que le Prophète H a dit : « L’année compte douze mois, dont quatre sont sacrés : trois se suivent – Dhoû-l-Qa‘dah, Dhoû-l-Hijjah et Al-Mouharram – et le quatrième est Rajab de Moudar, situé entre le mois de Joumâdâ et celui de Cha‘bân. »


Le mois de Mouharram a été nommé ainsi en raison de son caractère sacré, afin de souligner son inviolabilité et son importance.


Quant à Rajab de Moudar, il a été nommé ainsi parce que la tribu de Moudar ne décalait pas ce mois et respectait sa place dans le calendrier, contrairement aux autres tribus arabes, qui modifiaient l’ordre des mois en fonction de leur état de guerre. Cette pratique est d’ailleurs connue sous le nom d’An-nasî (intercalation).


Il est donc essentiel de respecter la sacralité de ces mois, en raison du rang particulier qu’Allah leur a conféré. Cela implique notamment l’interdiction d’y initier les combats, ainsi que l’importance de veiller à ne pas tomber dans les péchés et les transgressions.


Ô musulmans ! Il est rapporté que multiplier le jeûne surérogatoire durant le mois de Mouharram est particulièrement méritoire. D’après Aboû Hourayrah I, le Messager d’Allah H a dit : « Le meilleur jeûne après celui de Ramadan est le jeûne du mois d’Allah : Al-Mouharram. »


En attribuant le mois de Mouharram à Allah dans sa parole : « du mois d’Allah : Al-Mouharram », le Prophète H souligne son importance.


Ô vous les croyants ! Parmi les manifestations de la seigneurie d’Allah le Très-Haut sur Sa création figure le fait qu’Il choisit des jours pour y valoriser certaines adorations par rapport à d’autres. C’est le cas du jour de ‘Âchoûrâ, le dixième jour du mois de Mouharram dans le calendrier hégirien. Ce jour a été honoré en raison d’un événement marquant : Allah y sauva Son Prophète Moïse S de la noyade, après avoir englouti dans la mer Pharaon et ses armées. Moïse S jeûna donc le dixième jour de Mouharram en signe de gratitude envers Allah pour ce bienfait. Par la suite, les gens du Livre – juifs et chrétiens –jeûnèrent ce jour, puis les Arabes idolâtres de l’époque préislamique – qui ne faisaient pourtant pas partie des gens du Livre – observèrent eux aussi ce jeûne. Ainsi, à La Mecque, la tribu de Qouraych jeûnait ce jour durant l’époque préislamique. Lorsque le Prophète H émigra à Médine, il remarqua que les juifs jeûnaient le jour de ‘Âchoûrâ. Il leur demanda : « Quel est ce jour que vous jeûnez ? » Ils répondirent : « C’est un grand jour. Ce jour-là, Allah sauva Moïse et son peuple, et Il noya Pharaon et les siens. Moïse jeûna donc ce jour-là en guise de remerciement, et c’est pourquoi nous le jeûnons également. » Le Prophète H leur dit alors : « Nous sommes plus en droits de suivre Moïse que vous. » Il jeûna donc ce jour et ordonna aux musulmans de le jeûner également.


Les juifs en avaient même fait un jour de fête au cours duquel ils paraient leurs femmes de bijoux et de beaux vêtements.


Ibn ‘Abbâs L a dit : « ‘Âchoûrâ était un jour que les juifs et les chrétiens honoraient. »


‘Âichah J a rapporté que les Qouraysh, à l’époque préislamique, jeûnaient ce jour, y compris le Messager d’Allah H. Lorsque ce dernier émigra à Médine, il continua de jeûner le jour de ‘Âchoûrâ et ordonna aux musulmans de faire de même. Mais après la prescription du jeûne de Ramadan, il dit : « Celui qui souhaite le jeûner peut le faire, et celui qui ne le souhaite pas peut s’en abstenir. »


Elle a aussi rapporté que ce jour-là, la Ka‘bah était recouverte de tentures.  Les Qouraych la couvraient de tissus et d’autres ornements, afin de l’honorer.


Mais après qu’Allah ordonna de jeûner le mois de Ramadan, le Prophète H informa les musulmans que, désormais, ceux qui désiraient jeûner le jour de ‘Âchoûrâ pouvaient le faire, et que ceux qui ne le souhaitaient pas pouvaient s’en abstenir. Autrement dit, le jeûne de ‘Âchoûrâ n’était plus obligatoire, contrairement à celui de Ramadan, mais seulement recommandé. Cependant, celui qui l’observe obtiendra une grande récompense par la permission d’Allah.


Un jour, un homme demanda au Prophète H : « Comment pratiques-tu le jeûne ? » Il répondit : « Le jeûne de trois jours chaque mois et celui du mois de Ramadan, car tous deux équivalent au jeûne d’une année entière. Le jeûne du jour de ‘Arafah, et j’espère en Allah que ce jeûne expie les péchés de l’année précédente et celle d’après. Et le jeûne du jour de ‘Âchoûrâ, et j’espère en Allah qu’il expie les péchés de l’année précédente. »  


Ainsi, les péchés mineurs que l’homme a commis au cours de l’année écoulée, Allah les expie par le jeûne de ‘Âchoûrâ. Et c’est là une immense faveur d’Allah envers nous que d’expier les péchés d’une année entière par un seul jour de jeûne. Quant aux péchés majeurs, Allah ne les expie que par un repentir sincère. Et Allah est le Détenteur d’une grâce infinie.


Ô musulmans ! En raison de la grande récompense liée au jeûne du jour de ‘Âchoûrâ, le Prophète H veillait scrupuleusement à le jeûner. ‘Abdoullâh ibn ‘Abbâs L rapporte : « Je n’ai jamais vu le Prophète H rechercher autant le jeûne d’un jour qu’Allah a privilégié par rapport à d’autres, si ce n’est ce jour-là – le jour de ‘Âchoûrâ – et ce mois – le mois de Ramadan. »


Certains pieux prédécesseurs jeûnaient le jour de ‘Âchoûrâ même en voyage, de peur de manquer cette récompense. Ibn Rajab V a dit : « Une partie des pieux prédécesseurs jeûnaient le jour de ‘Âchoûrâ en voyage. Parmi eux : Ibn ‘Abbâs, Aboû Ishâq As-Sabî‘î et Az-Zouhrî. Ce dernier disait : “Le Ramadan peut être rattrapé par d’autres jours, mais ‘Âchoûrâ, si on le manque, il est perdu.”  L’imam Ahmad a également statué qu’il est permis de jeûner ‘Âchoûrâ en voyage. »  Fin de citation.


Les Compagnons M faisaient même jeûner le jour de ‘Âchoûrâ à leurs enfants pour les habituer au jeûne. Ar-Roubayyi‘ bint Mou‘awwidh J relate : « Au matin du jour de ‘Âchoûrâ, le Prophète H envoya un messager aux villages des Ansârs pour leur dire : “Que celui qui a mangé ce matin s’abstienne pour le reste de la journée, et que celui qui s’est réveillé en état de jeûne poursuive son jeûne”. » Elle ajouta : « Depuis, nous jeûnions ce jour et faisions jeûner nos enfants avec nous. Nous leur fabriquions des jouets en coton ; quand l’un d’eux pleurait pour avoir à manger, nous lui donnions ce jouet jusqu’à l’heure de la rupture. »


Serviteurs d’Allah ! Parmi les actes recommandés du jeûne de ‘Âchoûrâ, le fait de jeûner également le neuvième jour. La preuve de cela réside dans la parole du Prophète H : « Si je suis encore en vie l’année prochaine, je ne manquerai pas de jeûner le neuvième jour. »  C’est-à-dire que si je vis jusqu’à l’année suivante, je jeûnerai le neuvième jour en plus du dixième. Mais le Prophète H décéda avant d’atteindre le jour de ‘Âchoûrâ de l’année suivante.


Ô vous les gens ! La raison derrière la recommandation de jeûner le neuvième jour avec le dixième est d’éviter que les musulmans ne ressemblent aux juifs dans leur pratique du jeûne, car les juifs ne jeûnaient que le dixième jour. Or, le Prophète H n’aimait pas leur ressembler dans leurs pratiques cultuelles. C’est pourquoi il recommanda de jeûner aussi le neuvième jour pour éviter toute ressemblance. Et cela illustre l’une des particularités de la Législation islamique : le fait que ses adeptes doivent se distinguer, dans leurs adorations, des adeptes des autres religions.


Et si quelqu’un demande : Est-il permis de jeûner uniquement le jour de ‘Âchoûrâ ?


La réponse est : oui, cela est permis. Néanmoins, il est préférable de jeûner également le jour qui le précède, car c’est une pratique confirmée par la parole du Prophète H : « Si je suis encore en vie l’année prochaine, je ne manquerai pas de jeûner le neuvième jour. »


Qu’Allah me bénisse et vous bénisse à travers le Glorieux Coran ! Qu’Il me fasse tirer profit, ainsi qu’à vous, de ses versets et de ses sages rappels ! Voilà ce à quoi je vous exhorte, et je demande à Allah l’Immense de me pardonner ainsi qu’à vous de nos péchés. Demandez-Lui donc pardon ! Il est certes Pardonneur et Très-Miséricordieux.





2ème sermon


Toutes les louanges reviennent exclusivement à Allah, et que la prière et le salut soient sur celui qui n’est suivi d’aucun prophète. Ô musulmans ! Allah a créé les jours et les nuits pour une immense sagesse, celle d’œuvrer. En effet, Il ne nous a pas créés sans but, ni en vain. Le Très-Haut dit :


﴿وَهُوَ ٱلَّذِي جَعَلَ ٱلَّيۡلَ وَٱلنَّهَارَ خِلۡفَةٗ لِّمَنۡ أَرَادَ أَن يَذَّكَّرَ أَوۡ أَرَادَ شُكُورٗا ٦٢﴾


{C’est Lui qui fait alterner le jour et la nuit pour qui veut méditer et se montrer reconnaissant.} [Al-Fourqân, v.62].


Et Il dit à Son sujet :


﴿ٱلَّذِي خَلَقَ ٱلۡمَوۡتَ وَٱلۡحَيَوٰةَ لِيَبۡلُوَكُمۡ أَيُّكُمۡ أَحۡسَنُ عَمَلٗاۚ﴾


{Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous mettre à l’épreuve et de voir qui de vous accomplira les œuvres les plus méritoires.} [Al-Moulk, v.2].


At-Tirmidhî a rapporté le hadith d’Aboû Barzah Al-Aslamî I, selon lequel le Messager d’Allah H a dit : « Au Jour de la Résurrection, aucun serviteur ne pourra quitter cet endroit avant qu’on ne l’ait interrogé sur quatre choses : au sujet de sa vie, à quoi l’a-t-il consacrée ? Au sujet de son savoir, qu’en a-t-il fait ? Au sujet de ses biens, comment les a-t-il acquis et dépensés ? Et au sujet de son corps, comment l’a-t-il usé ? »  


Ô vous les croyants ! En ces jours, nous faisons nos adieux à une année qui fut témoin de nos actes, et nous accueillons une nouvelle année.


Mais j’aimerais savoir… Quelles œuvres avons-nous laissées derrière nous au cours de l’année qui s’est écoulée ? Et quelles œuvres avons-nous préparées pour celle qui commence ? Les années passent à une vitesse vertigineuse. Voici qu’une année s’achève, comme si elle n’avait duré qu’un jour, voire un instant. Il est donc temps de faire notre introspection ! Combien de temps avons-nous consacré à ce qui nous rapproche du Paradis et nous éloigne de l’Enfer ? Combien de fois nous sommes-nous empressés d’obéir à Allah ? Combien de prières et de jeûnes surérogatoires avons-nous accomplis ? Combien d’aumônes avons-nous faites ? Combien de fois avons-nous évoqué Allah ? Combien de fois sommes-nous arrivés tôt au Masjid ? Nous sommes-nous écartés des péchés et des mauvaises actions ? Avons-nous détourné nos regards des choses illicites ? Avons-nous retenu nos langues de la médisance et des paroles futiles ? Avons-nous purifié nos cœurs de la rancune, de la haine et de l’envie ? Avons-nous amélioré nos relations avec nos voisins, nos proches et nos employés ? Combien de fois avons-nous ordonné à nos épouses et à nos filles de revêtir le voile, de se couvrir, de faire preuve de pudeur et de prendre garde à l’exhibition et à la mixité ?


Ô vous les gens ! La fin d’une année et le début d’une autre exigent de nous trois choses. La première est de remercier Allah de nous avoir accordé un délai de vie supplémentaire. La deuxième est de faire le bilan de nous-mêmes sur ce qui est passé. Et la troisième est de réformer notre âme et la corriger pour ce qui reste à venir. Il est rapporté que ‘Oumar I a dit : « Soyez juges de vous-même avant que l’on vous juge, et préparez-vous pour la grande présentation [devant Allah]. Car, au Jour de la Résurrection, le jugement sera plus léger pour celui qui aura jugé sa propre personne dans ce bas-monde. »  Alors agissez, ô musulmans ! Agissez avant que l’échéance ne survienne !


Sachez – qu’Allah vous fasse miséricorde – qu’Allah vous a ordonnés d’accomplir une grande chose :


﴿إِنَّ ٱللَّهَ وَمَلَٰٓئِكَتَهُۥ يُصَلُّونَ عَلَى ٱلنَّبِيِّۚ يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ


صَلُّواْ عَلَيۡهِ وَسَلِّمُواْ تَسۡلِيمًا﴾


{Allah et Ses anges bénissent le Prophète. Ô vous qui croyez ! Bénissez-le et saluez-le vous aussi !} [Al-Ahzâb, v.56].


Le Prophète H a dit : « Le vendredi est le meilleur jour de la semaine. Veillez donc à me louer fréquemment en ce jour, car vos éloges me seront présentés. »


Ô Allah ! Couvre d’éloges et de salutations Ton serviteur et messager Mouhammad. Sois satisfait de ses Compagnons, des Suiveurs et de tous ceux qui le suivent avec conformité jusqu’au Jour de la Rétribution.


Seigneur ! Accorde-nous une belle part ici-bas et dans l’au-delà, et protège-nous du châtiment de l’Enfer.


Gloire à notre Seigneur Tout-Puissant que leurs blasphèmes ne sauraient atteindre ! Que les mérites des Messagers soient à jamais salués ! Et louange à Allah, Seigneur de l’Univers !


Ô Allah ! Que Ta prière, Tes salutations et Tes bénédictions soient sur Ton serviteur et messager – notre Prophète Mouhammad – ainsi que sur sa famille et l’ensemble de Ses Compagnons.





 



Publications récentes

La glorification du ...

La glorification du mois de Mouharram et le mérite du jeûne de 'Âchoûrâ

Jésus comme vous ne l ...

Jésus comme vous ne l’avez jamais connu auparavant : un prophète monothéiste qui a combattu l’idolâtrie

Mensonges sur le Chri ...

Mensonges sur le Christ Personne n'ose les révéler

Jésus n'a pas dit dan ...

Jésus n'a pas dit dans les Évangiles "Je serai crucifié pour vos péchés"