Au nom d'Allah,
Le Miséricordieux par essence,
Celui qui fait largesse de Sa miséricorde
Louange à Allah, que les éloges et le salut soient sur le Messager d'Allah,
ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ceux qui le soutiennent. Ceci
étant dit :
Selon houzayfa ibn al-yamân : Les gens interrogeaient le Messager d'Allah
-A lui les éloges et le salut- sur le bien et quant à moi, je l'interrogeais sur
le mal de peur qu'il ne me touche. J'ai dit : "Ô Messager d'Allah ! Nous
étions dans une période d'ignorance (antéislamique) et un mal; Allah est
alors venu à nous avec ce bien; Y-aura-t-il un mal après ce bien ?". Il dit
: "Oui !". Je dis : "Y-aura-t-il un bien après ce mal ?". Il dit : "Oui, avec
une corruption en lui !". Je dis : "En quoi consistera sa corruption ?". Il
dit : "Des gens qui cherchent à guider avec autre chose que ma conduite;
Tu reconnaitras (certains de leurs actes) et tu (en) réprouveras
(d'autres)". Je dis : "Y-aura-t-il un mal après ce bien ?". Il dit : "Oui !
Des prêcheurs invitant aux portes de la Géhenne; Ils y précipiteront celui
qui leur répond !". Je dis : "Ô Messager d'Allah ! Fais-nous leur
description !". Il dit : "Ils sont de notre race (ou de notre religion) et ils
parlent notre langue !". Je dis : "Si cela me trouve, que me commandes-
tu ?". Il dit : "Tu t'attaches au groupe des musulmans et à leur chef
suprême". Je dis : "Et s'ils n'ont ni groupe, ni chef suprême ?". Il dit :
"Ecarte-toi de tous ces groupuscules, même si tu dois mordre à la racine
d'un arbre, jusqu'à ce que la mort te trouve dans cet état !"1.
On retient de cette narration qu'il convient au musulman de prendre
connaissance du mal et de savoir où il siège, afin de s'en préserver. Cela
s'applique aux sectes qui s'affilient mensongèrement à l'Islam. Parmi les
1 Rapporté par al-boukhârî (3606) et mouslim (1847).
5
plus dangereuses de ces sectes, il y a "al-qâdiyâniyya" qui est apparue en
Inde au dix-neuvième siècle à travers l'œuvre de Mirza Ghulam Ahmed
Qadiyani, sur indication du colon Britannique et ce, en vue d'égarer les
musulmans, de les faire douter de leurs croyances et d'abolir le devoir du
Djihad qui les appelle à la résistance contre l'envahisseur et son expulsion
des terres musulmanes.
La "qâdiyâniyya" s'est fait connaitre par ses doctrines erronées qui
s'opposent aux fondements de l'Islam et à ce qui fait l'unanimité chez les
musulmans ; Parmi les plus dangereux messages véhiculés par cette secte,
il y a l'anéantissement du dogme de la "Scellée de la Prophétie par le
Prophète Mohammed, à lui les éloges et le salut", étant donné que Mirza
Ghulam a prétendu être un Prophète et recevoir une révélation. Il a soutenu
que l'Islam d'un individu n'est parachevé qu'avec la confirmation de sa
Prophétie et l'engagement pris à suivre son groupuscule égaré qui sort en
réalité de l'Islam.
La "qâdiyâniyya" s'est répandue dans un certain nombre de pays où elle a
établie des antennes. Son activisme se manifeste en Europe, en Asie, en
Amérique et en Afrique.
Considérant le danger que représente ce groupe pour l'Islam et les
musulmans, ainsi que ses activités secrètes dans les pays musulmans, nous
avons souhaité faire rapidement la lumière sur son histoire, sa doctrine, son
fondateur, ses étrangetés et ceux qui les soutiennent dans l'ombre, afin que
le cher lecteur se fasse une idée générale de cette secte déviante et perçoive
son égarement, son danger et son grand éloignement de la religion de
l'Islam.
Qu'Allah prie sur notre Prophète Mohammed, sur sa Famille et tous ses
Compagnons.
Le comité scientifique de la maison d'éditions "al-mountaqâ".
6
Question 1 : Qu'est-ce que la secte "qâdiyâniyya" ?
La "qâdiyâniyya" est une nouvelle doctrine apparue au début du
quatorzième siècle de l'Hégire (correspondant à) la fin du dix-neuvième
siècle de l'ère Grégorienne, dans un lieu appelé "qâdiyân" (un des villages
Indiens du Pendjab2); Elle fut choyée par le Colon Britannique et reçue
toute son attention.
Ils furent nommés ainsi en référence à cette zone géographique dans
laquelle naquit le leader de ce groupuscule ; Ils sont encore désignés par le
nom de "ahmadiyya" en référence au fondateur : Mirza Ghulam Ahmed.3
Question 2 : Qui est le fondateur de la
"qâdiyâniyya"?
Il s'agit de ghoulâm ahmad al-qâdiyânî, né en 1839 dans la bourgade de
qâdiyân, un des villages du Pendjab Indien4.
al-qâdiyânî est affilié à une famille qui s'est fait connaitre pour sa trahison
contre la religion et la patrie, et pour sa collaboration avec l'envahisseur
Britannique. ghoulâm ahmad a ainsi grandi, fidèle à la cause du colon et il
fut élu pour incarner le rôle du "Prophète", afin que les musulmans
l'entourent et s'intéressent à lui plutôt que de mener le Djihad contre le
2 Le "Pendjab indien" est un état du Nord de l'Inde qui constitue la
majeure partie de la région du Pendjab, bordé à l'est par l'Himachal
Pradesh, au sud par l'Haryana, le territoire de Chandigarh, au sud-ouest par
le Rajasthan et à l'ouest par la province pakistanaise du Pendjab. La
capitale de l'État est Chandigarh.
3 Voir : "al-moûjaz fîl adyân wal mazâhibil mou'âSira" des docteurs nâSir
al'aql et nâSir al-qaffârî, p.144.
4 Voir : "al-qâdiyâniyya" du Cheikh ihsân ilâhî Zahîr, p.22.
7
colonialisme de sa majesté ! ghoulâm ahmad était connu de ses disciples
comme un homme déséquilibré, constamment malade et dépendant des
produits stupéfiants !5
Question 3 : Comment Ghulam Ahmed Al-
Qadiyani a-t-il débuté son prêche et où l'a-t-il
conduit ?
Le dénommé ghoulâm ahmad al-qâdiyânî s'est d'abord activé comme un
prédicateur islamiste qui défend la religion et réfute les ambiguïtés
soulevées contre elle. Il a poursuivi sur cette lancée le temps de se faire une
renommée et de voir grandir le nombre de ses soutiens et de ses
admirateurs. Ensuite, il a prétendu recevoir l'inspiration d'Allah et être le
rénovateur de la religion pour ce début de siècle ; Son égarement s'est fait
grandissant au point de prétendre être le "Mahdi" tant attendu par les
Chiites !
al-qâdiyânî ne s'est pas arrêté là, il s'est encore enfoncé sur ce sentier qu'il
s'est tracé pour lui-même ou qui lui fut dessiné par le colon Britannique…
Il prétendit alors que l'âme du Messie -A lui la paix- est entrée en lui,
suivie par l'âme du Prophète Mohammed -A lui les éloges et le salut-6.
5 Voir : "harakât haddâma" de ahmad 'abdourrahîm, p.199; "al-maosoû'a
al-mouyassara fîl adyân wal mazâhib wal ahzâbil mou'âSira" de mâni' ibn
hammâd al-jouhanî, 1/416.
6 Voir : "islâm bilâ mazâhib" de mouStafâ ach-chak'a, 386.
8
Question 4 : Quelles sont les plus éminentes
personnalités de la "qâdiyâniyya" ?
noûrouddîn al-bahrîrî : Il s'agit du personnage qui occupe le plus de
place dans le paysage après al-ghoulâm, de son successeur direct. Il est né
en 1258 de l'Hégire; Il a appris le Farsi et les rudiments de la langue Arabe.
mahmoûd ahmad ibn ghoulâm ahmad : Le second "Calife" de la
"qâdiyâniyya". Il a occupé ce poste après la mort de al-hakîm noûrouddîn
et a déclaré être un Calife pour tous les habitants de la terre. Il a dit : "Je ne
suis pas seulement le Calife de la qâdiyâniyya, pas plus que le Calife de la
seule Inde, je suis plutôt le successeur du Messie promis et par conséquent,
le Calife de l'Afghanistan, du monde Arabe, de l'Iran, de la Chine, du
Japon, de l'Europe, de l'Amérique, de l'Afrique, de Sumatra et de Java; Je
suis même le Calife de l'Angleterre et mon autorité s'étend à tous les
continents du globe !"7.
khawaja kamâlouddîn : Il prétendait être comparable à ghoulâm ahmad
en termes de rénovation et de réforme. Il a rassemblé une grande somme
d'argent et s'est rendu en Angleterre pour y prêcher son école
confessionnelle ; Mais il a eu un penchant marqué pour les plaisirs
éphémères de ce monde et la construction de demeures luxueuses.8
al-mirzâ masroûr ahmad : Il est l'actuel représentant du groupe et le
cinquième successeur à ghoulâm ahmad. Elu en 2003 pour occuper cette
fonction, al-mirzâ choisit l'Angleterre pour y diriger le mouvement. Il fait
le sermon du vendredi à Londres dans la mosquée "bayt al-foutoûh" qui est
comptée parmi les plus grandes mosquées d'Europe.
7 Voir : "al-qâdiyâniyya dirâsa wa tahlîl" du Cheikh ihsân ilâhî Zahîr,
p.174-175.
8 Voir : "al-qâdiyâniyya dirâsa wa tahlîl" du Cheikh ihsân ilâhî Zahîr,
p.163-184m et "islâm bilâ mazâhib", p.388. .
9
Question 5 : Où la "qâdiyâniyya " est-elle répandue ?
La plupart des adeptes de la "qâdiyâniyya" vivent actuellement en Inde, au
Pakistan, et dans une moindre mesure en Israël et dans le monde arabe.
Avec l'aide des forces coloniales, ils s'évertuent à obtenir des centres
stratégiques dans chaque pays où ils s'installent.
Ils possèdent effectivement des complexes en Amérique, en Europe et en
Afrique, de même qu'ils ont des complexes dans quelques pays arabes
comme ceux du Koweït, de Bahreïn, de Mascate (capitale d'Oman), de
l'Egypte, de Dubaï, de Charjah (aux Emirats arabes unis), de Jordanie et de
Syrie. Leur principal complexe considéré comme le centre "mère" est au
Pakistan dans une région nommée Rabwah. Les "qâdyânis" ont usé de
toutes les voies et moyens possibles pour diffuser leur pensée et leurs
croyances infondées. Il existe même en Grande-Bretagne une chaine
satellitaire intitulée "La télévision islamique" qui est dirigée par la
"qâdiyâniyya". Le gouvernement britannique a autorisé la création de cette
chaine privée en signe de reconnaissance et de considération pour le rôle
joué par cette secte dans le soutien au colonialisme des Anglais en Inde et
son appel à abolir le devoir de la "Guerre Sainte". Cette chaine est diffusée
dans plus de quinze langues partout autour du globe, et parmi elles il y a la
langue arabe ; Elle couvre donc le monde entier avec ses programmes de
propagande pour inviter à cette école étrangère à l'Islam.
En Afrique, on leur dénombre plus de cinq milles prédicateurs qui
appellent à leur religion contrefaite. Ils ont traduit le sens approximatif du
Coran dans de nombreuses langues et dialectes africains, tout en respectant
leur doctrine infondée9.
9 Voir : "aTlas al-firaq wal mazâhib fîttârîkh al-islâmî" de sâmî al-
maghloûth, p.599 et "al-maosoû'a al-mouyassara fîl adiyân wal mazâhib
wal ahzâb al-mou'âSira" par l'Assemblée du Monde Islamique (mâni' al-
jouhanî), 1/419-423.
10
Question 6 : Quels sont les journaux édités par la
"qâdiyâniyya" dans les différents pays du monde ?
Au Nigéria, ils publient un journal hebdomadaire en Anglais.
Au Ghana, ils publient un journal mensuel en Anglais.
En Sierra-Leone, ils ont un journal mensuel en Anglais.
Au Kenya, ils publient un magazine trimestriel en Anglais.
En Afrique de l'Est, ils publient un magazine mensuel en langue Swahili.
Sur l'île Maurice, ils publient un magazine mensuel en Anglais et en
Français.
En Indonésie, ils publient un magazine mensuel en Indonésien.
En Israël, ils publient un mensuel en Hébreu.
En Suisse, ils publient un mensuel en Allemand.
A Londres, ils publient un mensuel en Anglais.
Au Danemark, ils publient un mensuel en Danois.
A tout cela s'ajoutent les nombreux livres et les sommes d'argent colossales
envoyées dans les différents pays pour promulguer la "qâdiyâniyya" et la
diffuser auprès des populations.
11
Question 7 : Quelles sont les plus célèbres écoles et
mosquées bâties par la "qâdiyâniyya" ?
Parmi les principales activités de la "qâdiyâniyya", il y a la construction
d'écoles et de mosquées. Sur le seul continent Africain, le nombre de leurs
écoles est environ de quarante-sept (47).
Le nombre des mosquées qu'ils ont construites dans le monde est
approximativement de quatre cents (400) et elles sont réparties comme suit
: 1 mosquée en Amérique, 1 mosquée en Hollande, 1 mosquée en Suisse, 1
mosquée en Birmanie, 2 mosquées en Allemagne, 2 mosquées à Ceylan
ainsi qu'aux îles Malawi, 3 mosquées aux Etats-Unis d'Amérique, 6
mosquées à Bornéo, 20 mosquées sur l'île Maurice, 40 mosquées en
Afrique du Nord et autant au Nigéria, 60 mosquées en Sierra-Léone, 60
mosquées en Indonésie et 161 mosquées au Ghana10. 11
Question 8 : Quel lien unit la "qâdiyâniyya" aux
Anglais ?
Après que la machine de guerre Britannique eut été incapable d'éteindre le
feu du "Djihad" mené par les musulmans en Inde, les Anglais ont compris
qu'ils ne parviendraient à leurs fins qu'en s'en prenant au dogme des
musulmans, en transformant leur religion en une toute autre qui serait
encadrée et encouragée par le gouvernement Britannique, dans le but
d'étendre son emprise sur la région du Pendjab.
10 Voir : "firaq mou'âSira" de al'awâjî (2/832-835), "al-qâdiyâniyya" de
'âmir annajjâr, p.77-78 et "rasâìl fîl adyân" de al-hamad, p.310.
11 Note du traducteur : Il existe également une mosquée dans la banlieue
Parisienne, en France et une autre en Casamance, dans la région Sud du
Sénégal.
12
En 1869, une mission Britannique composée de chercheurs et de
représentants de l'Eglise se rend dans le Pendjab afin d'étudier la situation
y caractérisant les musulmans et de trouver les voies permettant de les
détourner de leur religion et de leur doctrine. Cette mission fit parvenir un
rapport au gouvernement, dans lequel il était écrit : "La majorité des
musulmans de l'Inde suivent aveuglément leurs leaders religieux ; Si nous
trouvons maintenant une personne prête à croire qu'elle est Prophète, nous
parviendrons à concrétiser les objectifs Britanniques en stimulant son
prêche, sous les auspices de notre gouvernement"12.
Ils ont aisément trouvé ce qu'ils recherchaient à travers la personne de
mîrzâ ghoulâm ahmad, affilié à une famille qui se targue de son alliance
avec le colonisateur.
Question 9 : Que dit aghâ choûrach kachmîrî de la
"qâdiyâniyya" ?
Le dénommé aghâ choûrach kachmîrî13 dit dans son livre "khawanatoul
islâm" (traîtres de l'Islam) : Le choix -c.à.d. le choix des Anglais- s'est
porté sur mîrzâ ghoulâm ahmad al-qâdiyânî afin de réaliser cet objectif. Il
est d'abord apparu sous les traits d'un homme qui débat avec les pères
Chrétiens confrontés à l'Islam. Ensuite, il a regroupé ses partisans et a
prétendu être un "Interpellé" (à qui Allah dévoile des choses). Puis, il a
déclaré être un "Rénovateur" et en l'an 1888, il a révélé qu'Allah lui
ordonne de recevoir l'allégeance des musulmans (qui le désignent ainsi
pour chef suprême). En 1891, il en est venu à dire qu'il est le "Messie dont
12 Voir "khawanatoul islâm" de aghâ choûrach cachmîrî, p.3 et 4.
13 aghâ choûrach kachmîrî est né à Lahore, au Cachemire, en 1917. C'était
un journaliste, un orateur, un poète, un activiste politique, un historien et
un leader du parti "ahrâr al-islâm". C'était une personnalité dans le
mouvement pour la liberté dans l'Inde d'avant le partage et aussi le
rédacteur en chef de l'hebdomadaire "châtân" au Pakistan. Il est mort en
1975.
13
le retour est promis" et il s'est même attribué une terminologie nouvelle en
disant être "L'ombre du Prophète".14
Quant à son père, al-mîrzâ ghoulâm mourtaDâ, c'était un soutien
inconditionnel du colon Britannique et sa famille était parmi les plus
dévouées à l'envahisseur.
aghâ choûrach kachmîrî dit : "La famille de al-mîrzâ ghoulâm ahmad al-
qâdiyânî est, de toutes les familles de qâdiyân, la plus dévouée aux Anglais
; al-mîrzâ ghoulâm ahmad a personnellement reconnu son alliance sincère
et fraternelle avec les Anglais dans un nombre incalculable de ses livres et
ses épîtres ; Plus encore, il a dévoilé la fierté qu'il tire de cette alliance
!".15
Question 10 : al-qâdiyânî tirait-il vanité de son
alliance avec les Britanniques ?
ghoulâm ahmad était effectivement très fier de l'alliance de sa famille avec
le colon Britannique. Il dit : "Nous n'avons fait preuve d'aucun
manquement en versant notre sang et en sacrifiant nos personnes pour le
pouvoir Britannique". Il dit aussi : "Le gouvernement a admis que ma
famille est en tête de liste des familles connues en Inde pour leur conseil et
leur dévouement sincère à la couronne Britannique. Les archives
historiques indiquent que mon père et ma famille étaient parmi les plus
zélés au service de ce gouvernement, depuis le tout début !".16
Ainsi, la "qâdiyâniyya" est un mouvement créé par les Anglais ; Ce sont
eux qui lui ont donné existence afin de combattre l'Islam qui appelle ses
adeptes à lutter dans le sentier d'Allah et à résister aux colonisateurs. "Le
gouvernement (Britannique) a organisé l'envoi de cet illuminé, al-mîrzâ
14 Voir "khawanatoul islâm" de aghâ choûrach cachmîrî, p.4.
15 Voir "khawanatoul islâm" de aghâ choûrach cachmîrî, p.3.
16 Voir : "al-qâdiyâniyya" de 'âmir annajjâr, p.13-14.
14
ghoulâm ahmad, afin de mortifier par cette voie l'esprit du Djihad dans les
cœurs des musulmans et d'assoir leur autorité dans le Pendjab. Selon leur
prétention, les Anglais avaient la certitude que la région du Pendjab ne se
plierait à eux qu'à travers un homme recevant des révélations ! Et si
jamais ils ne parvenaient pas à les soumettre par son biais, alors, il
servirait au minimum à préoccuper les oulémas ainsi détournés des
questions du Djihad pour d'autres... C'est-à-dire qu'il leur causerait du
tracas avec des questions de divergences et de dialectiques au point qu'ils
finissent par se diviser et détourner leur pensée de la Guerre Sainte contre
le colon Anglais".17
Question 11 : Quelles sont les principales croyances
de la "qâdiyâniyya" ?
La secte "al-qâdiyâniyya" croit en la réincarnation des âmes :
En effet, al-mîrzâ s'est imaginé que Abraham -A lui la paix- est revenu à la
vie après deux-mille cinquante années dans la maison de 'abdoullah ibn
'abdil mouTTalib, sous les traits du Prophète Mohammed -A lui les éloges
et le salut-. Ensuite, le Prophète -A lui les éloges et le salut- a été ressuscité
deux autres fois, la première s'est produite quand la réalité Mahométane
(al-haqîqa al-mouhammadiyya) s'est fondue dans le Suiveur Parfait (et il
voulait parler de lui-même) !
Ils croient qu'Allah jeûne, prie, dort et fait des erreurs… Exempté
soit Allah qui est bien au-dessus de ce qu'ils disent !
al-mîrzâ dit : "Allah m'a dit : Je prie, je jeûne, je me réveille et je dors". Il
dit : "Allah a dit : Je suis avec le Messager (et) je réponds : Je me trompe
et je vois juste, je suis avec le Messager (et) je cerne (tout)".
17 Voir : "al-qâdiyâniyya" de 'âmir annajjâr, p.16-17.
15
Ils croient que la Prophétie n'est pas clôturée par Mohammed -A lui
les éloges et le salut- et elle suit son cours.
Allah envoie un Messager lorsque c'est nécessaire et ghoulâm ahmad est le
meilleur de tous les Prophètes !?! Gabriel -A lui la paix- descendait sur
ghoulâm ahmad avec la révélation et ses "Inspirations" sont comme le
Coran !?!
Ils disent : Il n'y a pas d'autre Coran que celui présenté par le
Messie Promis (c.à.d. ghoulâm) ; Il n'y a de narration (Prophétique)
qu'à la lumière de ses enseignements ; Il n'y a de Prophète que sous
l'autorité souveraine de "ghoulâm ahmad" ; Ils ont aussi la ferme
conviction que leur Livre est révélé, qu'il est nommé "Le Livre
évident" et qu'il est autre chose que le Généreux Coran !?!
Ils ont pour doctrine qu'ils sont les détenteurs d'une religion
nouvelle et d'une législation sans lien avec les autres ; Ils croient
que les disciples de al-ghoulâm sont comparables aux Compagnons
(de Mohammed), comme on le retrouve dans leur journal "al-faDl"
(numéro 92) : "Il n'y a pas de différence entre les Compagnons du
Prophète -A lui les éloges et le salut- et entre les disciples de al-
mirzâ ghoulâm ahmad. Ceux-là sont les hommes de la première
révélation et ceux-ci sont les hommes de la deuxième révélation".
Ils croient que le grand Pèlerinage consiste à se rendre à qâdiyân et
à visiter la tombe de al-qâdiyânî.
Ils ont écrit que les trois lieux saints sont la Mecque, Médine et qâdiyân.
Dans leur journal, nous lisons : "Le Pèlerinage à la Mecque sans le
Pèlerinage à qâdiyân est un Pèlerinage insensible et décharné car le (seul)
Pèlerinage à la Mecque ne s'acquitte pas de sa mission et ne remplit pas
son rôle !".
Ils autorisent les boissons alcoolisées et les drogues.
16
Pour eux, tout musulman est un infidèle jusqu'à ce qu'il adhère à la
"qâdiyâniyya". Aussi, quiconque se marie ou marie (sa fille) à une
personne qui n'est pas de la secte devient un mécréant !
Ils appellent à l'abolition du Djihad, au devoir d'obéir aveuglément
au gouvernement Britannique qui occupait l'Inde à cette époque,
car -toujours selon leur prétention- il exerce une autorité légitime
sur les musulmans.18
Question 12 : Quelle est la croyance de al-qâdiyânî
sur le scellage de la Prophétie ?
Les membres de la "qâdiyâniyya" croient que la porte de la Prophétie n'a
pas été définitivement fermée après le Prophète Mohammed -A lui les
éloges et le salut- ; Ils ont donné une interprétation à sa parole : "Il n'y a
pas de Prophète après moi !" ; Ils disent : Cela signifie "Il n'y a pas de
Prophète avec moi !". Ils ont aussi (faussement) interprété la parole du
Très Haut : (Mais il est le Messager d'Allah et le Sceau des Prophètes)
33/40, disant que son sens est : "Le meilleur des Prophètes mais pas le
dernier", ou bien : "Il a le sens du cachet ; C'est-à-dire : Il appose son
cachet sur les gens permettant à l'un d'eux de devenir un Prophète".19
18 Voir : "firaq mou'âSira" de ghâlib 'awâjî (2/819-821), "al-maosoû'a al-
mouyassara", "al-moûjaz fîl adiyân wal mazâhib al-mou'âSira" de nâSir
al'aql et nâSir al-qaffârî, p.152, et "al-qâdiyâniyya" de 'âmir annajjâr, p.69-
71.
19 Voir : "al-qâdiyâniyya dirâsa wa tahlîl" du Cheikh ihsân ilâhî Zahîr,
p.186.
17
al-mîrzâ ghoulâm ahmad a certes prétendu à la Prophétie qu'il a subdivisée
en trois catégories20 :
1/ La réelle Prophétie pour un Prophète qui vient avec une Loi.
2/ La Prophétie qui n'est pas accompagnée d'une Loi.
3/ La Prophétie dite "de l'ombre" (c.à.d. de la silhouette projetée par la
lumière, comme s'il ne faisait qu'un avec le Prophète), que l'on obtient,
selon la pensée qâdiyâniyya, par le suivisme complet du Prophète.
ghoulâm ahmad dit : "Je suis un Messager et un Prophète, c.à.d. En
considération de la (projection) complète de l'ombre, je suis bel et bien un
miroir dans lequel l'image et la Prophétie Mahométane se reflètent
intégralement"21.
Il s'est imaginé être la personne visée par la parole du Très Haut :
(Mohammed est le Messager d'Allah. Ceux qui sont avec lui sont
intraitables face aux mécréants, pleins de mansuétude les uns envers
les autres) 48/29 ; Il dit : "Allah m'a nommé Mohammed et Messager dans
ce passage ainsi que d'autres".22
Il a prétendu être meilleur que l'ensemble des Prophètes ayant précédé
Mohammed -A lui les éloges et le salut-, étant donné qu'il regroupe toutes
les perfections que l'on retrouve chez le Prophète (Mohammed) au
détriment des autres. Il dit : "Le noble Prophète regroupait toutes les
perfections qui étaient éparpillées chez les autres Prophètes ; Il était même
le meilleur d'entre eux et désormais, nous avons reçu cette plénitude chez
le maître mîrzâ par la voie de la projection de l'ombre. C'est pour cela que
20 Voir : "al-khazâìn addafîna" de al-mîrzâ ghoulâm ahmad, p.175-177, et
"al-ouSoûl azzahabiyya fîrraddi 'alâl qâdiyâniyya" du Cheikh manZoûr
ahmad saniyoûtî, p.459.
21 Voir : "maoqif al-oummatil islâmiyya minal qâdiyâniyya" par un groupe
d'érudits Pakistanais, p.25.
22 Voir : "al-qâdiyâniyya dirâsa wa tahlîl" du Cheikh ihsân ilâhî Zahîr,
p.67.
18
notre nom est (aussi bien) Adam, (que) Abraham, Moïse, Noé, David,
Joseph, Salomon, Jean-Baptiste et Jésus !".23
Question 13 : Les adeptes de la secte donnent-ils la
préférence à Ghulam Ahmed sur le Messager
d'Allah ?
Les adeptes de la "qâdiyâniyya" ont fait preuve d'insolence et ont manqué
de respect au Prophète -A lui les éloges et le salut-, s'imaginant que le
Messager annoncé par Jésus -A lui la paix- dans le verset Coranique n'est
autre que ghoulâm ahmad, et non pas le Prophète Mohammed !?!
bachîr ahmad, le fils de mîrzâ ghoulâm dit : "Celui dont Jésus fit l'heureuse
annonce dans la parole du Très Haut (… Et pour annoncer la venue
d'un Messager qui me succédera, du nom d'Ahmad) 61/6 est ghoulâm
ahmad et il ne s'agit pas du Prophète -A lui les éloges et le salut- car ce
dernier se nommait Mohammed mais pas ahmad. C'est donc
nécessairement une autre personne que Mohammed qui est visée".24
Cette fabulation des qâdiyâniyya est une incroyance explicite et un manque
de respect à l'endroit de tous les Prophètes, Mohammed y compris. C'est
une opposition à la doctrine de l'ensemble des musulmans. Allah le Très
Elevé a choisi l'Islam (ou Soumission) et l'a désigné comme la dernière des
religions ; Il a choisi le généreux Coran comme le dernier des Livres
révélés et Il a élu notre Prophète Mohammed pour clôturer le cycle de la
Prophétie. Allah dit : (Mohammed n'a jamais été le père d'un de vos
hommes, mais le Messager d'Allah et le dernier des Prophètes) 33/40.
23 Voir : "al-qâdiyâniyya dirâsa wa tahlîl" du Cheikh ihsân ilâhî Zahîr,
p.55.
24 Voir : "al-qâdiyâniyya dirâsa wa tahlîl" du Cheikh ihsân ilâhî Zahîr,
p.68.
19
Etymologiquement, le "khâtam" (traduit par le dernier ou le sceau) est ce
qui sert à clôturer ce qui le précède.
On a aussi bien lu ce vocable avec le son "a" que le son "i". La majorité en
fit lecture avec le son "i", "khâtim" tandis que 'âSim a lu avec le son "a".
Le sens de la première lecture est qu'il les a clôturés, c.à.d. Il est le dernier
d'entre les Prophètes.
Le sens de la seconde lecture est qu'il est devenu comme la bague avec
laquelle ils se parent, ils sont embellis par sa présence parmi eux. Ou bien,
il a le sens du "sceau" ; C'est donc lui qui conclut la Prophétie et y appose
son cachet de sorte qu'elle ne soit plus ouverte pour personne après lui
jusqu'au dressement de l'Heure Dernière. C'est le même sens que ce qui
sert à cacheter les lettres de sorte qu'on ne puisse rien y ajouter.25
Son sens est que Mohammed -A lui les éloges et le salut- est bien le dernier
des Prophètes envoyés par Allah à la création ; Il n'y aura donc plus de
Prophète après lui jusqu'à ce qu'Allah hérite de la terre et de ce qu'elle
contient.
Le Cheikh mouhammad aTTâhir ibn 'âchoûr -Qu'Allah lui soit clément- dit
: "Le verset indique textuellement que Mohammed est le Sceau des
Prophètes et qu'il n'y a pas de Prophète pour les êtres humains après lui
car les Prophètes est (un terme) général et (Mohammed) est bel et bien
celui qui scelle ce qualificatif de révélation (et le clôture à tout jamais)...
Les Compagnons se sont d'ailleurs accordés sur le fait que Mohammed -A
lui les éloges et le salut- soit bien le dernier des Messagers et des
Prophètes. C'était su et répandu chez eux et chez les générations qui ont
suivies, ce qui explique pourquoi ils n'ont pas hésité à excommunier
mousaylima et al-aswad al'ansî. C'est donc devenu un point de la religion
connu à l'évidence (sans la nécessité d'une recherche) et celui qui le renie
25 Voir : "tafsîr aTTabarî" (20/279), "tafsîr al-qourToubî" (14/178) et
(6/359), et "fat-houl qadîr" de ach-chaokânî (1/1172).
20
est un mécréant exclu de l'Islam, même s'il admet que Mohammed est un
Messager d'Allah pour tous les Hommes".26
Selon aboû hourayra -Qu'Allah l'agrée-, le Messager d'Allah -A lui les
éloges et le salut- dit : "Mon exemple et celui des Prophètes avant moi est
celui d'un homme qui a dressé une construction ; Il s'est appliqué et l'a
rendue très belle à la seule exception de l'emplacement d'une brique
dans un coin. Les gens se sont mis à déambuler autour, s'étonnant et
disant : Pourquoi ne pas avoir posé cette brique ?!? Il dit : Je suis la
brique et je suis le dernier des Prophètes !".27
D'après joubayr ibn mouT'im -Qu'Allah l'agrée-, selon son père : Le
Messager d'Allah -A lui les éloges et le salut- dit : "J'ai des noms : Je suis
Mohammed, je suis Ahmed, je suis al-mâhî (lit. L'effaceur) par lequel
Allah efface l'impiété, je suis al-hâchir (lit. Le rassembleur) aux pieds
duquel les gens sont rassemblés et je suis al'âqib (lit. Le successeur)
après qui il n'y a plus de Prophète !".28
Question 14 : Quelle sentence pour celui qui se
réclame de la "qâdiyâniyya" ?
al-qâdiyâniyya ou al-ahmadiyya n'est rien d'autre qu'un mouvement
destructeur et une manipulation coloniale des plus malsaines, sans lien
avec l'Islam. C'est plutôt une religion autonome et une doctrine erronée
relevant de l'incroyance. Les convictions adoptées par les adeptes de ce
mouvement sont comptées comme une mécréance explicite ; On considère
que le musulman qui les embrasse en connaissance de cause et de son
propre chef a apostasié la religion de l'Islam. C'est ce qui est stipulé par
"l'Académie de la Jurisprudence Islamique" (majma' al-fiqhil islâmî), qui
26 Voir : "attahrîr wattanwîr" (23/45-46).
27 Voir : "Sahîh mouslim", n°2286.
28 Voir : "Sahîh mouslim", n°4469.
21
n'est qu'une émanation de la "Ligue Islamique Mondiale" (râbiTa al'âlam
al-islâmî).29
Question 15 : Quelle est l'opinion des Oulémas de
l'Islam sur la "qâdiyâniyya" ?
Les érudits de l'Islam se sont dressés contre ce mouvement en exposant son
danger et ses desseins. Parmi ceux qui s'y sont attaqués, il y a le Cheikh
aboûl wafâ thanâoullah émir de l'association "ahloul hadîth" (Adeptes de la
Tradition Prophétique) pour l'ensemble de l'Inde. Ce dernier a débattu avec
mîrzâ ghoulâm et l'a acculé et réduit au silence au moyen de preuves
(solides), dévoilant ainsi ce qu'il cache de mal, ainsi que sa mécréance et sa
déviance. Ne s'étant pas rétracté, le Cheikh aboûl wafâ le défia à une
ordalie stipulant que celui des deux qui ment mourrait tandis que le
véridique resterait en vie, et quelques mois après, al-mîrzâ ghoulâm ahmad
al-qâdiyânî trépassa, durant l'année 1908 de l'ère Grégorienne.
Au Pakistan, l'assise de la communauté (qui est l'équivalent du Parlement
central) organisa un débat avec un haut représentant de la secte : mîrzâ
nâSir ahmad. Le Cheikh Mufti mahmoûd -Qu'Allah lui soit clément- se
chargea de lui adresser la réplique. Cette confrontation se poursuivit durant
une trentaine d'heures sans que nâSir ahmad ne soit en mesure de
s'expliquer et le voile fut levé sur l'irréligion de ce groupuscule. Le
Parlement fit donc paraitre un décret pour que la qâdiyâniyya soit
considérée comme une "Minorité non-musulmane".
Pendant le mois de rabî' al-awwal de l'année 1394 de l'Hégire,
correspondant au mois d'Avril de l'année grégorienne 1974, un colloque
29 Voir : Les "Résolutions de l'Académie de la Jurisprudence Islamique"
de la "Ligue Islamique Mondiale", depuis le premier mandat de l'année
1398 jusqu'au huitième mandat de l'année 1405 de l'Hégire. Voir
également la fatwa de "dâr al-iftâ al-maSriyya", n°13503 sur le thème de
l'affiliation à la qâdiyâniyya.
22
organisé par la "Ligue Islamique Mondiale" s'est tenu à la Mecque et des
représentants de tous les organismes islamiques venus des quatre coins du
monde y ont pris part. On y déclara la mécréance de cette secte de sorte
qu'elle soit exclue de l'Islam et on y réclama des musulmans qu'ils résistent
contre le danger qu'elle incarne, qu'ils ne collaborent pas avec elle, qu'ils
ne choisissent pas des femmes parmi les qâdiyâniyya et que leurs morts ne
soient pas enterrés dans les cimetières musulmans.
La déclaration faite à l'issue du colloque invita encore les différents
gouvernements des pays musulmans à interdire toute activité aux adeptes
du Prophète auto-proclamé, mîrzâ ghoulâm ahmad sur leurs territoires et à
les considérer comme une minorité "non-musulmane", de telle sorte qu'on
ne leur confie pas de postes sensibles au sein de la machine étatique.
On recommanda également de ne pas permettre la diffusion des
falsifications du Coran par les qâdiyâniyya, en déterminant les traductions
Coraniques qui sont les leurs afin qu'elles ne soient pas distribuées.30
De multiples fatwas ont été émises par un grand nombre d'académies et de
comités dans le monde musulman, jugeant de la mécréance des
qâdiyâniyya. Parmi ces organismes, il y a "l'Académie de la
Jurisprudence" (al-majma' al-fiqhî) qui relève de la "Ligue Islamique
Mondiale" (râbiTa al'âlam al-islâmî), "l'Académie de la Jurisprudence
Islamique" (majma' al-fiqhil islâmî) qui dépend de "L'Organisation de la
Conférence Islamique" (mounaZZama al-moùtamar al-islâmî), le "Comité
des grands savants d'Arabie Saoudite" et c'est sans compter les fatwas
émises par les oulémas d'Egypte, du Cham, du Maghreb, de l'Inde et
d'autres pays encore.31
30 Voir : "al-qâdiyâniyya" de 'âmir annajjâr, p.80-81.
31 Voir : "majallat majma' al-fiqhil islâmî" (n°2, 1/209), "al-maosoû'a al-
mouyassara fîl adiyân wal mazâhib wal ahzâbil mou'âSira" de la nadwa,
"târîkh al-mazâhibil islâmiyya" de mouhammad aboû zouhra, p.232 et
"majallat al-bouhoûth al-islâmiyya" (n°26 au troisième décret sur la
sentence de celui qui s'affilie à la qâdiyâniyya).
23
Un certain nombre d'écrits ont été produits pour exposer la réalité de
la "qâdiyâniyya" et réfuter ses égarements, parmi lesquels :
- "al-qâdiyânî wal qâdiyâniyya" de aboûl hasan 'alî annadwî.
- "al-qâdiyâniyya dirâsa wa tahlîl" du Cheikh ihsân ilâhî Zahîr.
- "mâ hiyya al-qâdiyâniyya ?" de aboûl a'lâ al-maodoûdî.
- "al-qâdiyâniyya" de 'abdoullah Sâlih al-hamawî.
- "al-ouSoûl azzahabiyya fîrraddi 'alâl qâdiyâniyya" du Cheikh
manZoûr ahmad chanyoûtî.
- "al-qâdiyâniyya al-khaTar allazî youhaddidoul islâm" du docteur
ahmad mouhammad 'aof.
- "abâTîl al-qâdiyâniyya fîl mîzân" du docteur mouhammad yoûsouf
annajrâmî.
- "al-moûjaz fîl adiyân wal mazâhib al-mou'âSira" de nâSir al'aql et
nâSir al-qaffârî.
- "islâm bilâ mazâhib" du docteur mouSTafâ ach-chak'a.
- "al-qâdiyâniyya" du docteur 'âmir annajjâr.
- "al-qâdiyâniyya" de ahmad riDâ khân al-hanafî.
- "al-maosoû'a al-mouyassara fîl adiyân wal mazâhib wal ahzâbil
mou'âSira".
- "firaq mou'âSira" du docteur ghâlib 'awajî.
- "rasâìl fîl adiyân" du docteur mouhammad al-hamad.
Question 16 : Quand et comment al-qâdiyânî est-il
mort ?
al-qâdiyânî ayant étalé ces lourdes prétentions qui ne reposent ni sur la
raison ni sur une référence scripturaire, les oulémas jaloux de leur religion
se sont dressés contre lui, avec à leur tête le Cheikh thanâoullah al-
amritsarî (considéré comme) le Polémiste de l'Islam et comme celui qui
plaide en faveur des musulmans sur le continent Indien. Il y eut plusieurs
rencontres et débats entre lui et ghoulâm al-qâdiyânî ayant pour vocation
de corriger (les compréhensions) et de se positionner. C'est toujours le
24
Cheikh thanâoullah qui en sortait triomphant et al-qâdiyânî finit par se
fâcher et en appeler à la malédiction sur celui des deux qui est un
imposteur.
Le 5 Avril de l'année 1907, le faux Prophète prit sa plume et implora Allah
de saisir l'âme du menteur du vivant de l'autre, et de faire en sorte qu'il soit
gagné par un mal comparable à la peste qui causerait son décès !
Sa prière fut exaucée et Allah trancha entre lui et thanâoullah en toute
vérité. Exactement treize mois et dix jours après cela, le décret d'Allah se
réalisa brutalement et ce qu'il s'attendait à voir s'abattre sur le noble Cheikh
thanâoullah l'atteignit, il mourut alors des suites du choléra.
Son fils bachîr ahmad a expliqué cela en disant : "Ma mère m'a informé
que son éminence, c.à.d. al-ghoulâm a ressenti le besoin pressant de se
rendre aux toilettes tout de suite après le repas ; Puis, il a un peu dormi et
a de nouveau ressenti un besoin pressant. Il s'y est donc rendu une ou deux
fois sans que je le sache ; Ensuite, il m'a réveillée et j'ai constaté qu'il était
très affaibli à tel point qu'il ne pouvait plus rejoindre son lit. C'est pour
cette raison qu'il s'est assis sur mon lit. J'ai commencé à le masser et peu
après il a encore ressenti l'envie de se soulager mais cette fois-ci, il n'a pas
pu se rendre jusqu'aux toilettes et il a souillé les draps. Après cela, il s'est
allongé brièvement avant que la faiblesse n'atteigne son paroxysme et qu'il
n'ait de nouveau l'envie de déféquer. Il s'est soulagé et fut alors saisi de
vomissements. Ayant vomi, il s'est effondré sur le dos et sa tête a cogné le
bois du lit, affectant son état !".
Voici donc (pour ce récit des proches parents) et les journaux indiens de
l'époque ont diffusé l'information selon laquelle les impuretés jaillissaient
de la bouche de ghoulâm ahmad al-qâdiyânî tandis qu'il était malade du
choléra et qu'il serait mort dans les toilettes en faisant ses besoins.
C'est donc dans ces circonstances hideuses que la mort est venue à lui vers
10h30, le matin du 26 Mai 1908. Le Cheikh thanâoullah est quant à lui
25
resté en vie près de quarante ans après le décès de al-qâdiyânî, s'employant
à démystifier la qâdiyâniyya et à arracher ses plus profondes racines.
De la sorte, Allah a démenti le grand menteur, après qu'il eut goûté à une
série de supplices !
Sa dépouille fut transportée jusqu'à qâdiyân et il fut enseveli dans le
cimetière qu'il a nommé "Cimetière du Paradis". Comme nous venons de
le dire, thanâoullah vécut quarante ans après lui qu'il consacra à la
réfutation de la qâdiyâniyya. In fine, ghoulâm ahmad fut lui-même
concerné par sa parole : "Si je suis un menteur et un fabulateur comme tu le
laisses entendre dans tous tes écrits, alors, je mourrais avant toi car je sais
que le corrupteur fabulateur ne fait pas long feu et il finit par mourir
humilié tandis que son ennemi le plus farouche est en vie, afin qu'il ne
puisse pas pervertir ses serviteurs…".
Après la mort de al-mîrzâ, c'est son ami intime et associé dans
l'établissement de sa pseudo-Prophétie, al-hakîm noûrouddîn al-bahrîrî qui
lui a succédé à la tête de la qâdiyâniyya.
On notera donc que al-qâdiyânî a confirmé le caractère mensonger de sa
Prophétie jusque dans sa mort car le Messager d'Allah -A lui les éloges et
le salut- dit : "Allah n'a saisi l'âme d'un Prophète qu'à l'endroit où il
aime être enterré" (Rapporté par attirmizî au n°1018 et authentifié par al-
albânî) comme ce fut transmis du Prophète par le noble Compagnon aboû
bakr le Véridique.32
32 Voir : Le site internet dorar.net/firq/3510, troisième recherche sur la
mort de al-qâdiyânî.
26
Conclusion
Il t'est clairement apparu que la qâdiyâniyya est une secte qui n'est pas de
l'Islam, pensée et mise en place par les Anglais dans un but malsain. Ils ont
choisi Mirza Ghulam Ahmed Qadiyani, issu d'une famille célèbre pour sa
totale alliance à l'envahisseur britannique. Les ennemis de l'Islam ont aidé
à la diffusion de cette secte dans de nombreux pays car elle sert leurs
intérêts et leurs politiques coloniales.
Afin de se dresser contre ce groupuscule apostat, il faut suivre les
recommandations suivantes :
- Que les gens de science remplissent leur rôle et mettent en garde
contre ce groupuscule égaré, exposant son danger.
- Organiser des colloques et des congrès pour exposer ce qui les
caractérise véritablement et dévoiler leurs plans d'action, surtout
dans les pays où ils sont très actifs.
- Que les universités protègent leurs étudiants contre les idées de
cette secte égarée.
- Alerter les centres de recherche et les maisons d'éditions de sorte
qu'ils n'impriment pas et ne distribuent pas ce qui fut écrit ou
corrigé par les adeptes de Mirza Ghulam Ahmed Qadiyani.
- Que les spécialistes en la matière traduisent les livres produits pour
répliquer à la qâdiyâniyya et exposer ses déviances dogmatiques
dans les langues les plus courantes comme l'anglais, le français, le
portugais, l'indonésien, le philippin, l'ourdou, le swahili, le haoussa
et toutes les langues parlées par les musulmans, afin que le danger
incarné par cette secte leur soit dévoilé.
27
Qu'Allah fasse les éloges de Son serviteur et Messager Mohammed, qu'Il
lui adresse les salutations de paix et le bénisse, ainsi que sa Famille et tous
ses Compagnons.
Le comité scientifique de la maison d'éditions "al-mountaqâ"
Riyad, le 07 de joumâdâ al-oûlâ 1440 de l'Hégire.