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Termes arabes





·       Nafl - un acte d'adoration volontaire.





·       Muharram, Cha’ban, Ramadan, Chawwal, Dhul-Hijjah - ce sont les noms de certains des plus importants mois musulmans. Muharram est le 1er mois du calendrier musulman, Cha’ban est le 8ème, Ramadan le 9ème, Chawwal le 10ème et Dhul-Hijjah le 12ème. 





·       Yawmu 'Arafah – Le Jour de 'Arafah où les pèlerins se rassemblent dans un lieu appelé 'Arafah.





·       Achura - le 13ème jour du mois musulman de Muharram.





·       Aïd - fête ou célébration. Les musulmans célèbrent deux grandes fêtes religieuses, appelées Aïd-ul-Fitr (qui a lieu après Ramadan) et Aïd-ul-Adha (qui a lieu lors du Hajj).





·       Fard - un devoir obligatoire.





·       Fajr - la prière du matin.





·       Hadith -  (pluriel – ahadith) une nouvelle ou une histoire. Dans l'Islam, il s'agit d'un récit narratif des paroles et des actes du Prophète Muhammad et de ses compagnons.





·       Hajj - Le pèlerinage à la Mecque où les pèlerins accomplissent un ensemble de rites. Le Hajj est l'un des cinq piliers de l'Islam que chaque adulte musulman doit entreprendre au moins une fois au cours de sa vie s'il en a les moyens financiers et physiques.





·       Rakah - une unité de prière.





·       Ramadan - Le neuvième mois du calendrier lunaire islamique. C'est le mois durant lequel le jeûne obligatoire a été prescrit.





VoluntaryFasts.jpgLa première chose à comprendre est la différence entre ce qu'on appelle fard et ce qu'on appelle nafl. Le fard est obligatoire: c'est ce qu'Allah nous impose d'accomplir, et délaisser cet acte est un péché pour lequel nous rendrons des comptes. Un exemple de cela est les deux rak'ahs de la prière du fajr et le jeûne du Ramadan.





Nafl signifie littéralement supplément. Une adoration nafl n'est pas exigée du musulman, c'est à l'individu de choisir de l'accomplir. Elle est donc facultative et volontaire. Le musulman ne commet pas de péché en négligeant le nafl, mais il est rétribué lorsqu'il l'accomplit. Par conséquent, l'adoration nafl est recommandée. Des exemples de jeûne nafl seront abordés dans cette leçon.





Le nouveau musulman éprouve souvent de l'appréhension à jeûner tout le mois de Ramadan (9ème mois musulman). Le jeûne surérogatoire constitue donc une excellente occasion de pratiquer le jeûne tout en obtenant des récompenses avant Ramadan. En même temps, il faut prendre garde à ne pas s'épuiser, mais à évoluer progressivement sans être négligent.





Les jeûnes nafl les plus importants


1.       Les six jours du mois de Chawwal (le mois qui suit Ramadan, soit le 10ème mois musulman)


Le Prophète dit:





“Celui qui jeûne tout le mois de Ramadan et le fait suivre de six jours de Chawwal sera (récompensé) comme s'il avait jeûné toute l'année.”[1]





Il est interdit de jeûner le jour de l'Aïd ou de l'Aïd-ul-Fitr plus précisément. Tu peux répartir ces six jeûnes à tout moment après le jour de l'Aïd et ils ne doivent pas être jeûnés consécutivement. Si tu le souhaites en effet, tu peux les jeûner séparément, à condition qu'ils soient complétés durant le mois de Chawwal.





2.       Le jeûne du neuvième jour de Dhul-Hijjah (12ème mois musulman)


Le mois musulman durant lequel le Hajj est accompli est appelé Dhul-Hijjah. Yawmu 'Arafah le “Jour de 'Arafah” est le neuvième jour de ce mois. 





Il est recommandé à ceux qui n'effectuent pas le pèlerinage du Hajj de jeûner ce jour-là, conformément aux paroles du Messager d'Allah “Le jeûne le jour de 'Arafah expie les péchés des deux années qui le précèdent et des deux années qui le suivent.”[2]





3.       Le jeûne du dixième jour du mois de Muharram (1er mois musulman)


Muharram est le premier mois du calendrier lunaire musulman. Le dixième jour de ce mois a un nom spécial - "'Achoura". Qu'obtient-on comme récompense pour le jeûner? Le Prophète nous a informés,





“Jeûner le jour de 'Achoura est une expiation des péchés de l'année qui le précède.”[3]





4.       Le jeûne des lundis et des jeudis


Abou Hurayrah, le proche compagnon du Prophète Muhammad, rapporta que le Prophète jeûnait les lundis et les jeudis. Interrogé à ce sujet, le Prophète (Qu’Allah le couvre d’éloges et le protège) répondit: “Les oeuvres sont présentées chaque lundi et jeudi. Allah pardonne à chaque musulman ou à chaque croyant, à l'exception de ceux qui sont fâchés les uns avec les autres. Il dit alors (à leur sujet): 'Laissez-les'.”[4]





Lorsque le Prophète fut interrogé au sujet du jeûne des lundis; il répondit:: “C'est le jour où je suis né et le jour où je reçus la Révélation.”[5]





5.       Le jeûne de la plus grande part du mois de Cha'ban (8ème mois musulman)


Cha’ban est le nom du mois musulman qui précède Ramadan. Le Prophète jeûnait presque tout le mois de Cha’ban. 





‘Aicha, l'épouse du Prophète, a dit: “Je n’ai jamais vu le Messager d’Allah jeûner un mois complet à l’exception de Ramadan, et je ne l’ai jamais vu jeûner plus de jours dans un mois que le mois de Cha’ban.”[6]





Les différences entre le jeûne de Ramadan et le jeûne surérogatoire


1.    L'intention pour un jeûne surérogatoire peut être formulée au cours de la journée.





Disons que tu t'es réveillé et que tu as prié le fajr. Tu n'avais pas l’intention de jeûner ce jour-là et tu n'a pas non plus mangé, bu, eu de rapports sexuels, ni fait quoi que ce soit qui puisse rompre le jeûne d’une personne.





Plus tard dans la journée, tu peux avoir l'intention d'accomplir un jeûne volontaire si tu n'as fait aucune des choses qui rompent le jeûne. Ceci est basé sur un hadith de 'Aichah: “Le prophète vint à nous un jour et dit: "Avez-vous de la nourriture?" Nous répondîmes : "Non". Il dit alors: "Par conséquent, je jeûne.”[7]





Pour le jeûne de Ramadan tu dois avoir l'intention de jeûner la veille.





2.    Il est permis à celui qui pratique le jeûne volontaire de rompre son jeûne





Le Prophète dit: “Celui qui jeûne volontairement décide pour lui-même. Si vous le souhaitez, vous pouvez continuer de jeûner et si vous le souhaitez, vous pouvez rompre votre jeûne.”[8]





Abou Sa’id al-Khudri dit: “J'ai préparé un jour de la nourriture pour le Prophète et il vint chez moi avec certains de ses compagnons. Lorsque la nourriture fut servie, l'un des hommes dit: "Je jeûne." Le Messager d'Allah dit alors: "Votre frère vous a invités et a engagé des dépenses pour vous accueillir." Puis il ordonna à cet homme: "Romps ton jeûne et jeûne un autre jour à sa place si tu le souhaites. “[9]





En revanche, rompre le jeûne d'un jour du mois de Ramadan sans raison légitime est un péché grave, même si la personne rattrape ce jour plus tard.





Ramadan est un mois de jeûne, de lecture du Coran et de prières surérogatoires. C'est également le mois des bonnes oeuvres et de la générosité. Les dix dernières nuits de Ramadan sont particulièrement spéciales. Durant ces nuits, le Prophète Muhammad était encore plus dévot et généreux. La première de ces nuits est la veille du 21ème jour de Ramadan, c'est-à-dire la nuit qui commence après la fin du 20ème jour de jeûne.





Le Prophète Muhammad veillait à accomplir plus que jamais des actes d'adoration au cours des dix derniers jours de Ramadan .[1]  En tant que musulmans, nous devons nous efforcer de ressembler le plus possible au Prophète Muhammad. Il est temps de nous demander ce que nous pouvons faire pour tirer pleinement avantage des nuits spéciales qui nous attendent.





Assister aux Tarawih


Parmi ce qu'il y a de plus beau et de plus spécial lors du mois de Ramadan, il y a l’opportunité d’assister aux prières du Tarawih qui sont accomplies tout au long du mois. Elles donnent l'impression de faire partie de la communauté prospère des musulmans et c'est une chance de vraiment se concentrer sur la récitation du Coran et les paroles d'Allah. Si tu n'es pas allé aux Tarawih ou si tu n’as pas mis tout ton cœur et toute ton âme dans leur accomplissement, les dix dernières nuits de Ramadan sont une occasion pour toi d'intensifier ton adoration. Bien que les prières de Tarawih soient effectuées après la prière de l'Isha dans la plupart des mosquées, tu constateras que certaines t'offrent également la possibilité d'accomplir davantage de prières surérogatoires en groupe plus tard dans la nuit. Si tu as la force d'assister à ces prières surérogatoires accomplies généralement après minuit mais avant la prière de l'aube, tu constateras de nombreux bienfaits, notamment la proximité spéciale avec Allah qui ne peut être expérimentée que vers la fin de la nuit. "Notre Seigneur descend chaque nuit dans le dernier tiers de la nuit et dit: 'Qui M'invoque pour que Je l'exauce? Qui Me demande quelque chose pour que Je le lui donne? Qui implore Mon pardon pour que Je lui pardonne?’” [2]





Un croyant peut également mettre à profit le temps entre les prières pour prononcer un du'â provenant  du plus profond de son cœur. Le Prophète Muhammad a dit: "Quiconque y (le mois de Ramadan) a prié la nuit avec une foi sincère et l'espoir d'être rétribué par Allah verra tous ses péchés antérieurs pardonnés.”[3]





Rechercher Laylat al-Qadr


Les récompenses et les bienfaits associés à cette nuit sont nombreux et il est souvent fait référence à Laylat al-Qadr dans les traditions du Prophète Muhammad. Certaines d'entre elles annoncent que Laylat al-Qadr coïncide avec l'une des dix dernières nuits de Ramadan, tandis que d'autres affirment qu'il s'agit d'une nuit impaire au cours des dix dernières nuits. Dans le Coran, il est dit aux musulmans que la prière durant cette nuit vaut mieux que mille mois de prière. Pour cette seule raison, il est sage qu'une personne recherche cette nuit sainte et bénie en accomplissant très sérieusement ses adorations lors de ces dernières nuits.





Dieu dit dans le Coran: “Nous l’avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la Nuit d’Al-Qadr. Et qui te dira ce qu’est la Nuit d’Al-Qadr? La nuit d’Al-Qadr est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu’à l’apparition de l’aube.” (Quran 97:1-5)





Pratique l'Itikaf


Aicha, l'épouse bienaimée du Prophète Muhammad, rapporta qu'il (le Prophète Muhammad) pratiquait l'Itikaf les dix dernières nuits du Ramadan et qu'il dit: "Cherchez Laylat al-Qadr au cours des dix dernières nuits du mois de Ramadan”[4] L'Itikaf est un type de retraite consistant à ce qu'une personne ne quitte pas la mosquée et le rappel de Dieu, sauf lorsque cela est absolument nécessaire, comme lorsqu'il faut aller aux toilettes.





Le savant musulman renommé Ibnul Qayyim décrit la plus grande finalité de l'itikaf. "Ses pensées (celles de la personne pratiquant l'Itikaf) ne sont que rappel de Dieu et réflexion sur la manière d’obtenir Sa satisfaction et se rapprocher de Lui. Cela le conduit à se contenter de Dieu au lieu d'espérer des gens, ce qui le prépare à être en paix avec lui seul le jour de la solitude dans la tombe, quand il n'y aura personne d'autre que lui-même pour lui prodiguer confort et consolation.”





Faire des du'as surérogatoires


Ramadan est une période de réflexion tranquille et une occasion idéale de faire des du'as surérogatoires. Cela est particulièrement vrai lors les dix dernières nuits et nous devons saisir cette occasion pour adresser des du'as longs et sincères à Allah. Aicha s'efforçait toujours d'accomplir un maximum d'adorations. Afin d'y parvenir, elle demanda au Prophète Muhammad ce qu’elle devait dire lorsqu’elle faisait des du'as dans l’espoir de se retrouver dans Laylat al-Qadr. Aicha dit: "Je demandai: 'O Messager d'Allah, si je sais quelle nuit est Laylat al-Qadr, que dois-je dire cette nuit-là?'. Il répondit: 'Dis: Allaahumma innaka ‘afuwwun tuhibb al-’afwa fa’affu ‘anni’ (Ô Allah, tu es Pardonneur et tu aimes le pardon, alors pardonne-moi).”[5]





Post scriptum pour les femmes en période de menstrues


Ramadan est un mois qui ne ressemble pas aux autres. C'est un mois de réflexion spirituelle et de prière, où les cœurs se détournent des activités de ce monde et se tournent vers Dieu. Comme décrit ci-dessus, les dix dernières nuits sont considérées comme une période d'effort supplémentaire. Les activités à l'intérieur de la mosquée, telles que l'itikaf et le taraweeh, sont souvent mises en valeur et beaucoup de femmes incapables de s'y rendre, en raison de leurs menstrues ou de leurs lochies, sentent qu'elles sont incapables de rentabiliser ce temps au maximum et de remporter des avantages supplémentaires. Or cela n'est pas correct.





Il y a beaucoup de choses que les femmes en période de menstrues peuvent faire pendant ce temps, et quiconque peut essayer de faire pendant tout le mois de Ramadan. Par exemple, les femmes en période de menstrues peuvent utiliser ce temps pour cuisiner et nourrir plus de jeûneurs pendant Ramadan, écouter des conférences islamiques, faire des invocations de plus en plus longues, lire des livres expliquant les significations les plus profondes du Coran, écouter des enregistrements du Coran et réfléchir à Dieu en prononçant des formules de rappel. Toutes ces choses sont d'excellents moyens de fêter les derniers jours de Ramadan. Les actes dont les femmes en période de menstrues sont exclues représentent une petite part des actes d'adorations en rapport avec ce mois béni.





Le jeûne et l'aumône sont deux notions très importantes dans la religion de l'Islam. Les deux font partie des cinq piliers de l'Islam et existent sous forme d'adoration surérogatoire et d'adoration obligatoire. La forme obligatoire du jeûne est le jeûne que les musulmans accomplissent pendant le mois de Ramadan. Quant aux jeûnes surérogatoires, ils peuvent être effectués tout au long de l'année. La forme obligatoire de l'aumône est connue sous le nom de zakat et représente l'acquittement chaque année d'un montant correspondant à une proportion fixe de la richesse d’une personne. L'aumône volontaire est connue quant à elle sous le nom de sadaqah. Le jeûne et la charité sont souvent associés pendant Ramadan où les musulmans cherchent à maximiser leurs récompenses. Les règles du jeûne et de la charité peuvent être trouvées ailleurs, cette leçon porte sur les avantages spirituels gagnés en accomplissant ces oeuvres.





Le jeûne (Sawm)


“Ô les croyants! On vous a prescrit le jeûne comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété.” (Coran 2:183)





Le jeûne est un acte de purification spirituelle. C'est un acte d'adoration important qui a été légiféré afin de rapprocher l'être humain d'Allah et de lui permettre de jouir d'avantages associés à la piété. Tout au long de la journée, chaque fois qu'une personne domine son besoin de manger ou de boire, il se rappelle Allah. S'abstenir de manger et de boire n'est qu'un aspect du jeûne. 





S'abstenir de comportements pécheurs est un autre aspect souvent négligé. Le Prophète Muhammad (Qu’Allah le couvre d’éloges et le protège) dit que certaines personnes ne gagnent de leur sawm que la faim et la soif.[1]  Dans un autre hadith, il dit que si une personne ne délaisse pas les fausses paroles et les fausses actions, Allah n'avait pas besoin d'elle qu'elle délaisse la nourriture et la boisson.[2]  Le jeûne purifie l'esprit, aide la personne à dominer son égo et ses désirs essentiels, et lui apprend également à améliorer son comportement et à transformer les mauvaises habitudes en bonnes habitudes. Le sawm enseigne également la compassion et l'empathie à l'égard de ceux qui manquent quotidiennement de nourriture et d'eau. La patience, la gratitude et l'humilité sont autant de qualités que les musulmans s'efforcent de perfectionner et le jeûne est un moyen d'aider à les inclure dans nos vies quotidiennes.





Le jeûne est un acte d'adoration très spécial parce que c'est quelque chose qui a lieu entre le jeûneur et Dieu. Dans un hadith qudsi, Allah dit: ”Le jeûne est pour Moi et Moi seul le récompenserai”.[3]





Le du'a du jeûneur n'est pas refusé.[4]  Il est donc fortement recommandé de faire beaucoup de du'as lorsque tu jeûne et que tu romps ton jeûne, car à la rupture du jeûne, Allah choisit les gens qu'Il sauve des feux de l'Enfer.[5] La fin du jeûne est également l’un des deux moments de joie associés au jeûne. L'autre est quand une personne rencontre son Seigneur et célèbre son jeûne validé.[6]  Le jeûne est également une puissante forteresse qui protège une personne des feux de l'Enfer [7], et en plus de cela, le jeûne intercèdera en faveur du jeûneur le Jour du Jugement.[8]





L'aumône (Zakat)


“Ceux qui ont la foi, ont fait de bonnes œuvres, accompli la salat et acquitté la zakat auront certes leur récompense auprès de leur Seigneur. Pas de crainte pour eux, et ils ne seront point affligés.” (Coran 2:277)





Le mot zakat est mentionné environ 30 fois dans le Coran et il y est quasi systématiquement associé à la salat. C'est un grand acte d'adoration qui, comme le jeûne, offre une chance de purification spirituelle. Toutefois, dans le cas de la zakat, celle-ci purifie à la fois le cœur du donneur et du bénéficiaire et détache la personne de la cupidité et de l'avarice souvent associées à la richesse. Une personne qui s'acquitte promptement de la zakat se sent proche d'Allah et responsable des pauvres et des nécessiteux. Bénéficier de la zakat est aussi un droit accordé par Allah. Ainsi, le bénéficiaire de la zakat trouve son cœur purifié de l'envie et de la haine que les pauvres ont souvent pour les riches et les puissants. Par conséquent, la zakat renforce les liens de fraternité.





Le mot zakat signifie littéralement ce qui purifie et cette adoration a été légiférée par Allah pour un certain nombre de raisons: redistribuer les richesses et encourager la justice sociale et le sens de la responsabilité. Le savant islamique Ibn Taymiyah affirma que l'âme de la personne qui s'acquitte de la zakat est bénie, de même que sa richesse. S'acquitter de la zakat et en bénéficier procure l’avantage spirituel de permettre de ressentir le bonheur associé à la satisfaction d'Allah, Son pardon et Ses bienfaits. Bien que la zakat puisse sembler être une diminution de la richesse ou du capital d’une personne, elle est en réalité une source de bénédiction et, de ce fait, elle conduit à un accroissement de la richesse, sur les plans matériel et spirituel.





“Quiconque prête à Allah de bon prêt, Il le lui rendra multiplié plusieurs fois…” (Coran 2:245)





Ne pas s'acquitter de la zakat est un grand péché pour lequel on encourt la colère d'Allah. Le Prophète Muhammad nous dit que le Jour du Jugement, la richesse d’une personne qui n’a pas été redistribuée équitablement s’enroulera autour de son cou sous la forme d’un serpent venimeux, qui lui mordra les joues en lui disant: Je suis ton trésor et ta richesse.[9] Le Prophète Muhammad nous rappelle également que c'est la zakat qui s'interposera entre nous et les malheurs.[10]



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