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cruautés et tyrannies exercées par les Espagnols ès Indes Occidentales (1542) Titre qui demeure d’une actualité surprenante en mettant les Américains et les Sionistes à la place des Espagnoles, et évidemment, la Palestine à la place des Indes ! Car la politique américaine a réalisé un record imbattable avec ses horribles insolences actuelles. Ce qui se passe dans cette ignoble rodomontade américano-israélienne, en terre de Palestine, n’a pas d’autre nom. Que ce fût de la part des Espagnols, des anglais, des Français ou de tous ceux qui participèrent à la formation des colonies et ses formes d’invasions, c’était toujours les stratégies les plus ignobles qui ont été utilisés, à ne citer que le vil complot de l’arme bactériologique, auquel Lord Amherst eut recours, en distribuant des couvertures contaminées, en 1759 ou le capitaine John Mason, qui fit brûler vifs hommes, femmes et enfants à Mystic ( Connecticut ) Au Guatemala, le terrorisme des militaires fut plus que sauvage : 3.000 morts en 1971, 13.000 en 1981, 15.000 depuis 1982 selon l’Union révolutionnaire guatémaltèque. À lire les statistiques de tous ces massacres, à partir du Moyen-Age jusqu’à nos jours, on est pris de vertige par le nombre, compté par millions d’êtres humains, liquidés de sang froid, par avidité et par racisme. On est bien loin de l’Islam qui prohibe de tuer femme, enfant ou vieillards en temps de guerre, qui prohibe les conversions forcées, qui précise distinctement : nulle contrainte en la religion ! Il est vrai que le mot racisme date de 1902, et apparaît surtout dans la période de l’entre-deux-guerres. Il s’impose dans le langage des sociétés occidentales d’abord, puis s’étend à travers le monde, mais lui aussi, comme la terminologie passée en revu dans ce chapitre, a été mis en pratique bien avant sa naissance. Cela va sans dire que le racisme, à l’échelle de l’histoire, va de paire avec la colonisation, avec l’oeuvre des missionnaires, avec les mouvements migratoires, avec l’extension du capitalisme et de l’industrialisation.


Le racisme désigne un ensemble de théories et de croyances qui établissent une hiérarchie entre les races, entre les ethnies ; et en particulier, une doctrine politique fondée sur le droit pour une race, qui se prétend pure et supérieure, d’en dominer d’autres, et sur le devoir de soumettre les intérêts des individus à ceux de la race. C’est une attitude d’hostilité pouvant aller jusqu’à la violence, et de mépris envers des individus appartenant à une race différente, généralement ressentie comme inférieure. Il est étonnant de voir comment l’Occident, qui se


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veut civilisé, légitime le critère racial de différenciation entre les êtres humains, et en fait usage comme si c’était un critère déterminant de la classification humaine ! Si les anciens grecs ont connu des formes de racisme, placées dans le lointain de l’histoire, il est pratiqué en Europe depuis le moment de son expansion planétaire, accompagnée par des massacres, des exploitations, des discriminations et des dégradations. Car c’est un système de discriminations qui s’alimentent les unes les autres. Un système qui ne tardera pas à être intégré dans le fonctionnement même de la société, assumant, en Europe comme aux États-Unis, la domination et l’infériorisation des Noirs ou des ressortissants des colonies, presque automatiquement, dans tous les secteurs de la vie quotidienne, à ne parler que du logement, de l’école et du marché du travail. Le racisme qui se renouvelle et se construit contre les immigrés, contre leurs enfants, tenus à distances, exclus de l’emploi, se précise dans le fait de tenir l’altérité à distance, construisant ainsi des barrières concrètes de ségrégation, cédant la place à d’autres discriminations beaucoup plus complexes, surtout quand il s’agit de l’Islam et des musulmans. C’est là qu’apparaît le racisme anti-arabe, anti-islamique, qui déferle particulièrement sur le sol français, avec la montée du nationalisme algérien et son besoin d’accéder à l’indépendance. Ce qui ne tardera pas à provoquer une guerre féroce, qui couvre la politique raciste française d’une honte, que rien ne pourra effacer. Il suffit de penser à ce fameux slogan de liberté, fraternité, égalité, pour voir non seulement le grand écart qui sépare paroles et vérités, mais pour mesurer la grande désillusion de tous ceux qui croyaient aux belles promesses, qui se réveillèrent sur l’amertume d’une plate réalité que rien ne justifie... Les quelques milliers ou plutôt le plus d’un million de martyres qu’elle a égorgés représentent plus qu’une honte. On trouvera dans le livre de Fausto Giudice, intitulé Arabicides (1992) et pour cause, une étude impressionnante et révoltante à la fois, sur les meurtres d’Arabes commis en France ou par la France durant cette période. Est-il besoin d’ajouter que parmi ceux qui pratiquèrent ces massacres, les commandos Charles Martel ont bien leur part ? Ce nom n’a été mentionné que pour montrer les racines d’une haine, faussement implantée, et longuement entretenue par le fanatisme français. Le seul mérite de ce Charles Martel, mentionné dans les dictionnaires de classes, est d’avoir repoussé les Arabes à Poitiers, en 732.


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Quelqu’un s’est-il jamais donné la peine de demander : si les Arabes n’avaient pas été repoussés, le caractère des occidentaux n’aurait-il pas été plus humain, plus civilisé ?! Sûrement, ils n’auraient pas connu tant de boucheries et tant de massacres. L’exemple de l’Espagne andalouse n’est pas tout à fait biffé, encore, de la mémoire occidentale ou internationale. C’est bien grâce à l’apport des Arabes que la civilisation occidentale a vu le jour. Là on ne peut empêcher un certain sourire, en pensant à la monnaie de retour avec laquelle les Arabes ont été payés, à ne mentionner que le fait de voir leurs noms distordus, latinisés : Abubacer pour Abu Bakr, Abulcasis pour Abul-Qāsem, Averroès pour Ibn Rushd, Avicenne pour Ibn Sîna, etc. N’est-il pas temps de rendre à tous ces savants leurs noms d’origine, de les écrire correctement, comme ça se prononce, à commencer par le nom du Prophète, que les Occidentaux, et surtout les Français, continuent à distordre en une ridicule cacophonie, Mahomet, au lieu de Muhammad, qu’ils savent d’ailleurs écrire correctement, lorsqu’il s’agit de tout autre Muhammad, à part le Prophète ! Ou bien l’Occident raciste, et surtout la France, éprouvent-ils une gêne quelconque d’être redevables aux Arabes, d’être redevables à ce Tiers-Monde qu’ils ont crée par leurs usurpations, par leur fameuse pratique de deux poids deux mesures, ce pauvre Tiers-Monde qu’ils essayent d’éradiquer, après l’avoir bien pressé ?! Il est étonnant de voir comment ce racisme, ce fait de distordre les noms propres, de les latiniser, se mène jusqu’à nos jours avec les descendants des émigrés musulmans, qui vivent en France, par besoin de les assimiler, par besoin d’éradiquer la présence musulmane. Et vive la laïcité ! Et vivent liberté, égalité et fraternité ! Le terme de Tiers-Monde est une des résultantes directes de la politique des deux principales sources abordées dans ce chapitre. Il apparaît pour la première fois en août 1952, dans l’Observateur Politique, sous la plume d’Alfred Sauvy. Le Tiers-Monde, bien qu’il désigne un ensemble de pays hétérogènes, leur accorde, comme dénominateur commun, d’être ignorés, exploités, méprisés, tout comme le tiers état d’autrefois. Car il se définit, par rapport aux pays riches, dominants la scène politique et économique mondiale, comme étant les pays où existe une pauvreté de masse, qui ne se trouve pas forcément citée dans les statistiques mondiales ou officielles.


Des dizaines de millions de personnes vivent dans le dénuement le plus complet ou plus exactement, dans un monde de pauvreté de masse.


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Plus d’un milliard et demi de personnes sont sous le seuil de la pauvreté absolue. Quant au progrès effectués dans ces pays, il est toujours accompli sur les doubles inégalités. Des inégalités sectorielles, à l’intérieur même du pays, entre les minorités riches et les démunis, et des inégalités à une échelle beaucoup plus vaste, entre ce Tiers- Monde et les pays du Nord qui l’exploitent. Les inlassables essais d’occidentalisation de la culture et l’implantation du christianisme, dans les pays non-chrétiens, sont les conséquences d’une colonisation qui perdure depuis des siècles, qui sont exercés dans l’optique de maintenir en permanence cet état de servitude et de dépendance. Ce qui cause une insécurité de plus en plus remarquée. Une insécurité alimentaire, une insécurité sanitaire, et surtout une insécurité politique due aux colonisateurs qui serrent plus férocement leur emprise. À quoi s’ajoute une insécurité environnementale, due aux incidents climatiques de la sécheresse, des inondations, des tremblements de terre, etc. Les chiffres qui en résultent sont de plus en plus effrayants : on est pris de panique face au « bon raisonnement » occidental qui ne prend pas en considération le fait que 1.3 milliards d’habitant de la terre au moins, n’ont pas d’accès à l’eau potable, que 1.5 milliards au moins n’ont pas accès à un réseau d’assainissement, qui ne semble pas disposé à réviser sa responsabilité face aux ressources naturelles, à ne citer que les émissions de gaz carbonique ou la diminution de la couche d’ozone qui résultent, incontestablement, de la croissance dans les pays industrialisés. Tares desquelles il est le premier responsable, par ses abus discriminatoires.


La lutte contre la pauvreté, contre la misère causée, imposée et maintenu par l’Occident, n’est-elle pas un impératif moral et une nécessité de premier ordre pour la sauvegarde de l’humanité ? L’inadmissible état de misère dans lequel se trouve le Tiers-Monde, dû à la situation de dépendance et à l’exploitation, dû au vol systématique, professé par les dits « hommes libres », depuis les colonies jusqu’à nos jours, vol qui s’exerce par toutes sortes de moyens, car, dit-on, l’Afrique noire est un mendiant assis sur une montagne d’or ! Si le sol du continent abrite des richesses inestimables, fabuleuses, tel l’uranium, le diamant, l’or, l’argent ou et surtout le pétrole, ce n’est pas une raison pour le voler. Probité exige, si probité il y a, que les relations soient accomplies sous forme d’un commerce d’équité, de complémentarité, et non ce qui se passe en réalité. Si chaque « homme libre » disposait de la force mentale et du courage nécessaire, pour saisir au tréfonds de lui-


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même, consciencieusement, que son bonheur et le luxe dans lequel il vit, sont payés chaque jour, par la mort ou par la destruction d’une dizaine d’êtres humains, la situation dans laquelle se trouve le monde changerait catégoriquement. Les interventions politiques et militaires constituent un autre volet de ces pratiques, qui ne sont point en l’honneur des pays occidentaux, à entendre, le long de ce livre : les pays usurpateurs, d’un égoïsme insensé, insatiable et amoral. Sous la présidence de Reagan, l’administration des États-Unis ne se contenta pas de former un réseau de terrorisme, mais poussa à l’excès, pour former un groupe de nations agents-mercenaires, à ne citer que le soutient inconditionnel du bastion d’Israël. Ce qui ne peut être classé que sous le terrorisme d’État, à un degré extrême. Il se peut que, pour quelques-uns, la participation des États-Unis dans le terrorisme international n’ait été découverte que lors des investigations de la guerre qu’elle mena contre le Nicaragua, par l’intermédiaire de la Contra, qui reçurent l’ordre de s’attaquer aux civils et aux coopératives agricoles tout particulièrement. D’un côté, c’était pour l’enliser et exterminer ses ressources hors des programmes sociaux et ne point résoudre ses problèmes économiques, de l’autre, cela faisait partie intégrante de la guerre contre le socialisme. Lorsqu’en juin 1986 la Cour International de Justice accusa les États-Unis d’avoir usé de force, illégitimement, le chef du Tribunal a été dispensé de ses fonctions ! D’ailleurs ce n’est pas le seul exemple à faire, concernant la politique des États-Unis, qui prouve son racisme, qui porte atteinte à son peuple, et le met incontestablement sous l’appellation de pays terroriste. La même impertinence se répéta, pour faire comprendre au monde que ce pays terroriste par excellence, de premier ordre, considère son attitude comme fait accompli, un droit légitime, quel que soit l’avis du reste du monde. Attitude de laquelle découle une autre arrogance : aucun pays n’a le droit de se dresser contre la volonté de cette politique américaine. C’est un principe qui réfute toute protestation. Et le reste du monde occidental se laisse faire, chante à l’unisson. Il est vrai que les pays européens se sont unis, pour faire face à l’hégémonie américaine, dès qu’il s’agit de leur propre intérêt, mais savent la soutenir dès qu’il s’agit de l’autre, de l’indésirable, de l’Islam et des musulmans.


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De là découle l’autre réalité, pas moins amère, la formation d’un bastion de garde, pour mâter chaque peuple qui ne se résigne pas ou qui ose réclamer son droit, qui défend sa terre usurpée ou réclame son droit à la vie. Cela est considéré une action qui doit être affrontée par l’éradication. Et le monde civilisé, complice, laisse faire, laisse passer, du moment que cela concerne les autres, l’Islam et les musulmans à exterminer. Dans les années 80, le terrorisme devient à la mode. Tout mouvement de libération nationale du Tiers-Monde, quelle que soit son origine, était considéré par Reagan, comme une attaque communiste. Actuellement, c’est considéré par G. W. Bush comme une attaque islamiste ! N’oublions pas qu’en début de 1980, l’administration des États-Unis, Reagan en tête, annonçait de partir en Croisade contre le communisme, dans le monde entier, traitant l’Union Soviétique de l’ « Empire du Mal », élevant la guerre psychologique au niveau d’une politique d’État... Après l’effroyable imposture du 11 septembre, Bush emploi le même terme et part en Croisade contre l’Islam. Il a beau s’excuser, la même Croisade psychologique, qui visait l’Union soviétique, est lancée visant l’Islam et tous les pays musulmans, avec la fameuse caractéristique : L’incitation à la haine, l’accusation sans aucune preuve, l’écrasement sans la moindre vergogne. Un vrai bras de fer provocateur, mais qui bouge ? Personne. Personne, pour la simple raison : les tenants de la politique occidentale sont complices ou agissent en spectateurs ; les tenants de la politique arabe ou musulmane sont aussi complices que leurs confrères, et agissent aussi en spectateurs, mais pour une autre raison... Nul n’ignore que les colonisateurs, en cédants aux instances populaires, prenaient soin, avant de quitter leurs colonies, d’instaurer des régimes militaires qui leur permettent le maintient de leur hégémonie, par l’intermédiaire d’un Chef unique, d’un parti unique, d’une pseudo-liberté d’opinion ou de médias. Quant aux peuples, ici ou là, au Nord ou au Sud, on leur rallonge la corde ou on la resserre, selon le degré de liberté permis ou accordé, à condition de ne point toucher aux lignes de démarcations, entre gouverneurs et gouvernés, entre permis et prohibé !


L’hégémonie trompeuse de cette superpuissance unique, qui avait commencé par le plus grand des génocides, les Indiens, propriétaires de l’Amérique, continua par l’esclavage, l’apartheid, la protection des


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dictatures les plus sanguinaires, culmina avec la catastrophe ahurissante d’Hiroshima, les massacres inouïs de l’Irak, les bombardements injustifiés de la Libye, les embargos imposés, les complots ourdis sous cape ou à découvert, une vraie fournaise infernale, qui enlève toute crédibilité à la probité des Institutions dites internationales, à ne citer que les N.U. Le 16 avril 2002, le gouvernement néerlandais présenta sa démission, à la suite d’un rapport mettant en plein jour la responsabilité politique des Pays-Bas pour la situation dans laquelle les massacres de Srebrenica ont pu se produire. Le Premier ministre, Wan Kok, était à l’époque vice-Premier ministre du gouvernement du chrétien-démocrate Ruud Rublers. Les Casques Bleus, néerlandais, avaient été dotés d’ « Une Mission Impossible », permettant aux Serbes l’exécution du massacre le plus meurtrier qu’ait connu l’Europe depuis la seconde guerre mondiale... À Srebrenica : plus de 7.500 musulmans ont trouvé la mort sous la surveillance des N.U. et sa complicité ou plus exactement : sa participation. Les militaires néerlandais, au lieu de protéger l’enclave, ont participé au « tri » des hommes en âge de combattre, exécutés par la suite. Et le rapport IVK d’assurer : « Le génocide de Srebrenica aurait pu être évité, si le gouvernement et le bataillon néerlandais avaient réagi différemment. » Probité tardive ou complicité flagrante, quel que soit le commentaire, et quel que soit le châtiment théâtral que subira le responsable de ce massacre collectif un peu plus tard, comme d’habitude, cela n’empêche que dans l’entrefilet de la nouvelle, telle qu’elle a été annoncée dans les journaux français se révèle, subtilement, l’apport du gouvernement chrétien-démocrate, qui était en fonction à l’époque, qui chargea son bataillon d’une « mission impossible » ainsi que l’empreinte du fanatisme politico-ecclésiastique.


Cette complicité ou plutôt les manoeuvres de la politique américaino-occidentale, qui prit en charge d’éradiquer l’Islam et ses adeptes, de par la terre, dans la décade des années 90, afin que le troisième millénaire commence avec un monde christianisé, avait sa planification toute préparée : démanteler la notion de la Umma musulmane, brouiller les pays musulmans dans des contradictions préfabriquées pour qu’ils s’entre combattent, fomenter des animosités entre les peuples islamiques, provoquer des problèmes et des troubles qui secouent leur stabilité, imposer des inflations assommantes par les FMI, la BM et l’OMC, approfondir le grand écart déjà formé, entre


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dirigeants et opprimés, serrer davantage le poing autour des gorges affamées. Telles étaient les décisions prises et différemment annoncées, non seulement dans le rapport de l’administration de la Sécurité Nationale, diffusé le 6 mars 1991 par la Voice of America, mais dans nombre de rapports, d’ouvrages, de programmes diffusés ou télévisés. Terreur, terrorisme et terroristes, tels qu’on l’a vu à travers les quelques mots clés qui en découlent, brièvement développés dans ce chapitre, sont intimement liés et ne sont, en réalité, qu’une résultante de cette politique discriminatoire que mène l’Occident depuis le Moyen Âge ( Période qu’on situe en général entre la disparition de l’Empire romain, en 476, et la chute de Constantinople, en 1453) Période caractérisée surtout par le morcellement politique et par une société divisée en une classe de nobles et une classe de paysans asservis. Que cette classe de « nobles » soit étatique ou ecclésiastique, elle n’a jamais cessé d’appliquer le système de deux poids deux mesures. Constantinisme, Croisades, Inquisitions, Colonialisme, Évangélisation, Collaboration avec Franco ou avec Pétain, interventions, complots, massacres, la liste est longue, dépasse la mince étendue de ce modeste ouvrage, mais culmine avec la création éhontée du bastion d’Israël. Imposé à l’ONU le II mai 1949, par la volonté des États-Unis, ce Bastion bâtard se place d’emblée, au-dessus de toute loi internationale, grâce aux pressions serviles du lobby juif. Il est vrai qu’il ne fut admis qu’à trois conditions : Ne pas toucher au statut de Jérusalem ; Permettre aux Arabes palestiniens de revenir chez eux ; Respecter les frontières fixées par la décision de partition. Inutile d’ajouter qu’aucune des décisions des grandes Institutions internationales n’a été respectée. C’est de l’histoire vécue. Tout le monde sait qui, quand, comment et pourquoi ce poignard a été implanté en plein coeur des pays Arabes et musulmans.


Loi de la jungle, usurpation vagabonde, c’est la méthode terroriste par excellence qui fut mise en place, soutenue par les Grandes Nations Terroristes, Discriminatoires. Tout un tollé ahurissant, inouï, s’éleva des quatre coins de la terre, pour protester contre les Talibans, qui voulaient détruire deux statues païennes ! Mais que le peuple afghan musulman soit écrasé par la politique américaine, sans la moindre preuve, les grandes puissances s’entraident, se soutiennent, rien d’alarmant. Que ce Bastion sioniste détruise tout un pays, dévaste tout un peuple, tandis que tout le monde regarde, observe la télé, personne ne bouge : rien que de


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fades protestations, et l’éradication continue, garnie de quelques manifestations populaires, bien surveillées, et vite mâtées, mais pas le moindre ultimatum comme ceux qui ont été lancés aux pays musulmans, à ne citer que l’Iran et la Libye, pas le moindre embargo, pas la moindre réaction effective. Et vive l’Omerta ! Toutes ces expériences historiques ou plutôt tous ces drames humains, réalisées de sang froid par l’intermédiaire du Terrorisme d’États américano-occidentaux ou d’Organisations internationales, qui leur sont attenantes, pour ne rien dire des quelque deux milles organisations terroristes, dont la plupart se trouvent en Occident, nécessitent un arrêt. Un arrêt au cour duquel les tenants de ce jeu malsain et inhumain finissent par comprendre que l’Islam est loin de tout ce qu’on l’investi ou lui impose, par pure projection, et de chercher dans les bas-fonds de leur couloirs souterrains, les preuves cachées de son innocence. Exactement comme les tenants du Vatican, lorsqu’ils « découvrirent » dans leurs couloirs, par hasard ou forcément, de quoi réhabiliter les juifs du meurtre déicide, après être restés près de deux mille ans à les maudire, dans chaque messe de dimanche, dans toutes les églises du monde ! Comprenne qui voudra, mais la seule et vrai faute de l’Islam et des musulmans, en fait, est d’être la preuve vivante de toutes les manipulations et les falsifications qui ont été opérées et imposées au Christianisme, qui finit par perdre la vraie version avec laquelle il a été Révélé, et par voir éliminé le vrai message du monothéisme. Nombreuses sont les modifications opérées le long des siècles, à ne citer que la déification de Jésus au 1r Concile de Nicée en 325, le dogme trinitaire en 381, et toutes les autres libertés qui permirent le remplacement de la circoncision par le baptême, la permission de consommer alcool et viande de porc ! Nombreux, hélas, sont ceux qui ne se rendent pas compte combien le Christianisme a été refaçonné, remâché et rapiécé à travers Conciles et Encycliques. Et nombreux aussi sont ceux qui ne savent pas que le Qur’ān est le seul Texte Révélé qui n’a point été modifié, ne serait-ce d’une seule lettre, depuis sa Révélation jusqu’à nos jours. Citons, à titre d’exemples, quelques Versets qui parlent de ces manipulations :


⇔ - « O gens du Livre, n’exagérez pas dans votre religion et ne dites sur Allah que la Vérité. Le Messie, jésus fils de Marie, n’est que le Messager d’Allah et Sa Parole, qu’Il Projeta à Marie, et un Esprit de Sa


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Création. Croyez donc en Allah et en Ses Messagers. Ne dites point : « Trois. » Finissez-en, c’est meilleur pour vous. Certes, Allah Est un Dieu Unique. Gloire à Lui qu’Il Ait un fils. » ( 4 : 171 ) ⇔ - « Devinrent sûrement mécréants ceux qui ont dit : « Certes, Allah est le Messie fils de Marie. » (5 :17 ) ⇔ - « Devinrent sûrement mécréants ceux qui dirent qu’Allah est un des trois de la Trinité, alors qu’il n’y a de Dieu qu’un Dieu Unique. » ( 5 : 73 ) ⇔ - « Le Messie fils de Marie n’est autre qu’un Messager, tout comme les Messagers qui passèrent avant lui. Sa mère est Très-Véridique, et tous deux mangeaient la nourriture. » ( 5 : 75 ) ⇔ - « Dis : « O gens du Livre, venez-en à une parole normative entre nous et vous : de n’adorer qu’Allah, de ne rien Lui associer, et que nous ne nous prenions point les uns les autres pour seigneurs à l’exclusion d’Allah » Et s’ils s’en détournent, alors dites : « Témoignez que nous sommes musulmans. » ( 3 : 64 ) ⇔ - « Vous attendez-vous donc à ce qu’ils vous croient, alors qu’un groupe d’entre eux : ils entendaient les paroles d’Allah puis les falsifiaient après les avoir raisonnées, en le sachant ? » ( 2 : 75 ) ⇔ - « Et comme ils ont rompu leur Alliance, Nous les Maudîmes et Nous Endurcîmes leurs coeurs : ils altèrent les mots de leur place, et oublièrent une part de ce qui leur fut rappelé. Et tu continues à constater quelque trahison de leur part, sauf peu nombreux d’entre eux. Pardonne-leur et fais grâce. Certes Allah Aime ceux qui font le meilleur. » ( 5: 13 ) ⇔ - « Ils veulent absolument éteindre la Lumière d’Allah avec leurs paroles, et Allah Va Parfaire Sa Lumière, même contre le gré des mécréants. » ( 61 : 8 ) ⇔ - Dis : « Il Est Allah, l’Unique, / Allah vers Lequel on se dirige, / Il n’A point Engendré, et n’A point Été Engendré, / et n’A jamais Eu personne comme émule. » La Surah 112, qui résume très simplement la véritable profession de Foi de tous les musulmans, de tous les croyants qui croient fermement en l’Unicité d’Allah, au vrai Message du monothéisme, tel qu’il a été Révélé pour la troisième et dernière fois.


Une profession de foi à l’égard de laquelle tout musulman mène un profond Jihād pour la préserver de toute manipulation imposée par le Terrorisme Occidental. Car l’Occident ou plus exactement, la politique de l’Occident chrétien, est le vrai créateur de la terreur, du terrorisme et des terroristes ; le vrai exportateur de la terreur, du terrorisme et des


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terroristes de par la terre, le long des siècles, et non l’Islam. Car tel qu’on l’a vu, ce n’est pas en Islam que se trouvent l’origine, les sources ou les inventions et la mise en pratique du terrorisme, mais bien en Occident. En cet Occident qui est, lui, l’inventeur et le réalisateur. Il suffit de rappeler qu’en 1224, le pape Grégoire IX admet le supplice du feu pour les hérétiques ( i.-e. ceux qui sont contre les abus de l’Eglise ) et qu’en 1244 le pape Innocent IV instaure la torture dans la procédure de l’Inquisition dans sa Bulle intitulée Ad extirpanda. Ce n’est donc pas aux musulmans d’être éradiqués, mais c’est à cet Occident-là qu’incombe la tâche d’avouer tous ses crimes commis à l’égards de l’Islam et des musulmans, de s’en excuser officiellement et pratiquement, comme il a su s’excuser pour d’autres crimes dont la véracité est mise en doute ! C’est à cet Occident-là qu’incombe la tâche de prendre les mesures nécessaires pour changer de comportement et de tactique, en vu d’une politique humaine, basée sur la complémentarité, à pieds d’égalité. C’est à cet Occident-là qu’incombe la tâche de rembourser le Tiers-Monde, de lui rendre tous ses biens usurpés, tous ses droits violés, et surtout de rendre à ces peuples le droit de disposer d’eux-mêmes. C’est d’une dette réelle, vécue, lourdement empesée et injustement imposée, qu’il doit s’acquitter...


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Conclusion Vu l’importance du mot Jihād et l’impact des accusations qui lui ont été accolées à travers l’histoire, et surtout de nos jours, il était nécessaire de le présenter sous ses différents aspects et de commencer par une étude comparative. Dans le Judaïsme, le combat se révèle être un carnage d’une féroce atrocité, au cours duquel le peuple vaincu ou envahi est passé au fil de l’épée ! Même pire, puisqu’on voit l’agresseur mettre tout un peuple sous les scies, sous des herses de fer, sous des haches de fer, puis le faire passer dans des fourneaux où l’ont cuit des briques, non seulement durant un combat exceptionnel, mais dans toutes les villes des enfants de Hamman ( Samuel II 12 : 13 ) À quoi s’ajoute toute la gamme d’un vandalisme inimaginable et sans pitié, dû à un décret divin qui résume la cause de ce comportement inhumain : « Et maudit soit celui qui gardera son épée de répandre le sang. » ! ( Jérémie 48 : 10 ) Conseil que les fanatiques sionistes continuent à mener en Palestine, en cette Terre usurpée sans gêne, au vu et su de tout le monde, et surtout sous les regards et la bénédiction du monde Occidental et son fameux silence discriminatoire ! Le Christianisme, malgré sa tolérance bien installée à travers les âges, représente une image juste à l’opposée de cette indulgence, puisqu’on voit Jésus, le pacifiste, demander à ses disciples de se procurer un glaive, quitte à vendre leur manteau ! (Luc 22 : 36 ) D’ailleurs il avait déjà prêché la haine parmi ses disciples et leurs propres parents ( Luc 15 : 26 ), avait déjà dit qu’il était venu jeter un feu sur la terre ( Luc 12 : 49 ) et qu’il était venu pour établir la division dans chaque famille (Luc 12 : 51-53 )


Si Jésus objecta pour le soufflet qu’il reçut ou conseilla le glaive, pour la défense de soi et de ses disciples, le fanatisme ecclésiale le pris comme justification pour répandre le Christianisme par l’épée. Et c’est par l’épée que le Christianisme fut répandu de par la terre. Les abus de l’église à travers les siècles ne sont points oubliés, les luttes pour s’accaparer les pouvoirs étatique et ecclésiastique ne sont pas si loin. Ses


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combats contre les schismes d’abord puis contre l’Islam, par le glaive et par la haine, se mènent encore jusqu’à nos jours, non seulement à travers missions, missionnaires et médias, mais devinrent surtout comme objectif politique, comme affaire d’Etats. Inutile d’ajouter ou de rappeler obscurantisme imposé, Croisades, Inquisitions, Bulles de remontrance, Investitures, mise à l’Index et tant d’autres excès qui menèrent l’Occident à la laïcité, à l’athéisme, et à cette dite « hémorragie silencieuse », pour désigner ceux qui quittent l’église... En Islam, qui est la raison d’être du terme Jihād, même lorsqu’il est limité au sens de combat guerrier, c’est un combat qui a ses normes et ses règles : ne jamais commencer une attaque ; que la réplique soit seulement à la mesure de l’agression ; ne point saccager ; ne point tuer vieillards, femmes ou enfants. Bien plus, si l’ennemi arrête le combat, le combattant musulman, le mujāhid, se doit d’accepter l’arrêt du combat ; si l’ennemi demande refuge, le mujāhid se doit de le lui accorder ! C’est grâce à ce grand écart de conceptions humaines et humanitaires que l’Islam s’est répandu à une allure vertigineuse, ou intrigante, comme disent certains auteurs, à travers une dimension éthique peu connue, qui fait du Jihād un élan juste à l’opposé de ce qui se trouve écrit dans les textes bibliques ou dans l’histoire vécue de l’Occident chrétien. Dans l’étude du Jihād, approche islamique, nous avons démontré, d’un côté, la vraie étendue du terme, de l’autre, le déroulement des combats qui eurent lieu entre le Prophète et ses consanguins. Car le Jihād est un mot qui comprend tout un éventail de sens et de données, qui va de la vraie Chevalerie jusqu’à un ordre purement intérieur et spirituel. Le combattant est un Chevalier au sens le plus élevé, un guerrier qui se plie aux obligations et aux interdictions divines qui lui ordonnent le contrôle de soi avant, durant et après la bataille. Ce qui n’est, en fait, que le Petit Jihād, car une bataille est toujours limitée par une certaine durée. Alors que le Grand Jihād c’est cette vraie et durable conquête que l’on mène sur soi-même, la vie durant, à tout moment, pour ne point s’infléchir du chemin de la Rectitude. Une élévation d’âme qui aide à évoluer.


Dans le troisième et dernier chapitre nous avons démontré comment l’histoire vécue prouve que Terreur, Terrorisme et Terroristes


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sont des inventions et des pratiques occidentales. Une vue à vol d’oiseau à partir de la formation de l’Église et de ses combats, pour s’accaparer des deux pouvoirs, révèle que les événements ne sont point en son honneur. Événements qui ont commencé par le partage de la chrétienté en schismes dogmatiques insurmontables, puis par le partage du monde. Car le vrai partage du monde n’a pas commencé avec les premières guerres mondiales, mais avec le traité de Tordesillas ( Vieille-Castille ), le 7 juin 1494, signé par le Pape Alexandre VI, qui partagea l’Afrique entre les deux dominations espagnole et portugaise, fondant ainsi les deux premiers empires coloniaux de l’histoire ! Au seuil du XXe siècle, le partage du monde est presque terminé et la lutte s’instaure entre puissances coloniales, dont l’appétit d’expansion et de conquête ne connaissent de limites que les intérêts de leurs confrères ! Parler des deux premières guerres mondiales, qu’il serait plus juste d’appeler par leur vrai nom et dire : les deux premières guerres chrétiennes mondiales, ne désigne en fait que de parler des rivalités impérialistes qui rendaient l’affrontement entre les puissances inéluctable, et sont responsables des dégâts et des conséquences. En 1917, dix-sept millions d’hommes avaient été mis hors combat, un tiers de morts. Les Français rêvent de démanteler l’empire allemand ; Français, Anglais et Allemands envisagent de se partager l’empire turc ( Pacte de Londres et Accords de Sykes-Picot ) ; les Anglais veulent mettre la main sur les colonies allemandes, conquises dès 1916 ! La seconde guerre mondiale, avec un scénario plus ou moins varié d’affrontements politiques et idéologiques, se solde au moins par quarante millions de morts en Europe, et par une quantité de ruines jamais connues et des villes entières rasées au sol... Ces guerres inter-colonialistes, puis ou en même temps, contre les pays colonisés, rien que pour s’accaparer les matières premières ou maintenir la suprématie des routes, ont vu se défiler toute une terminologie et d’événements qui ont de quoi faire rougir le front des dits « Civilisés »...


De la traite des nègres jusqu’à la formation du Bastion d’Israël, ce long chemin semé de conspirations, d’usurpations, de fanatisme, de mensonges, ce long travail de sape mené par les colonisateurs, les missionnaires et les orientalistes, secondés par toutes sortes d’Institutions internationales ou médiatiques, a vu se dérouler de tristes réalités vécues, à ne citer que : l’esclavage, les conversions forcées, les


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Croisades, les guerres de religion, le racisme et ses interventions politiques, la misère imposée, et pour cause, la formation du dit Tiers Monde, pour aboutir à cette hégémonie fallacieuse de la politique américaine, secondée par la complicité des pays Occidentaux. Une hégémonie qui enlève toute crédibilité à la probité des Institutions internationales et des pays Occidentaux. Il va sans dire que Terreur, Terrorisme et Terroristes, sont un résultat direct de la politique discriminatoire que mène l’Occident chrétien, depuis le Moyen Âge, et bien avant, et qui culmine avec l’usurpation de l’Etat palestinien, donné par toutes sortes d’astuces, à des fanatiques sionistes, qui pensent protéger leurs crimes par un mur-barrière de 150 km de long, au coût d’un million de dollars par kilomètre ! Pour ne rien dire de toutes les interventions en Amérique latine, en Afrique ou plutôt dans les quatre coins de la terre. Loi de la Jungle ou terrorisme d’Etats, un arrêt s’impose. Un arrêt au cours duquel les vrais civilisés, les vrais hommes libres de ces Etats doivent intervenir pour stopper ce vagabondage, ce vagabondage amorale, qui nous mène tous au bord du précipice en prenant comme prétexte une prétendue « liberté immuable », alors qu’en vérité c’est de l’Islam et des musulmans qu’il s’agit d’éradiquer, afin que le troisième millénaire commence avec un monde entièrement christianisé ! (cf. Vatican II et autres )


Les Etats-Unis tiennent à jouer le rôle d’un super impérialisme, prenant en main le système impérialiste mondial, se considérant comme investis du mandat de diriger le monde dit « libre » ou « civilisé » ! Cette auto-investiture n’est, hélas, contestée par personne, puisque c’est toujours le jeu d’intérêts échangés qui préside. Possédant une magistrale mainmise sur les grands moyens de l’intégration économique mondiale, doublée de moyens d’intégrations politiques et militaires, placées sous leur égide, grâce à des bases militaires implantées un peu partout, pour ne rien dire d’autres engins ou d’autres moyens, pour maintenir solidement les rapports et les structures de subordination et d’exploitation qui leur semblent indispensables à leur survie ! C’est plutôt à la survie d’une mentalité gangstériste, amorale, de laquelle découle un ordre du monde inégalitaire et démentiel ; une dialectique négative, toute de double-faces, de deux poids et de deux mesures ; une rodomontade politique jamais vue ; une loi du plus fort qui gouverne les relations internationales et partage le monde en deux : des Chrétiens qui


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s’imposent, faisant injustement usage de tous les astuces, se croyant supérieurs, et des Musulmans, dénués de tous leurs droits, à extirper par tous les moyens ! Cette injuste répartition de Nord-Sud ou de monde libre, civilisé, et monde subordonné, sous-développé, n’est autre que le résultat d’une politique usurpatrice, discriminatoire, d’un égoïsme et d’une impertinence inhumaine, dont la seule raison d’être est un aveuglement sans borne. Ce monde libre, ce monde dit « Civilisé » est comptable du plus haut tas de cadavres, de crimes et d’injustices commises de par la terre. Ce monde libre, civilisé, nous est redevable, à nous, pays usurpés, subordonnés, de tout le luxe dans lequel il baigne grâce à nos matières premières, grâce à l’effort des cerveaux immigrés, grâce aux privations qui nous sont imposées. Ce monde libre, athée ou laïque, ne cesse, par une logique illogique et par tous les moyens, de nous imposer un christianisme dont il est le premier à savoir combien il est manipulé et remâché à travers conciles et encycliques. Quand on pense à toutes ces iniquités, à toutes ces injustices préméditées et commises de sang froid, on a de la peine à croire que cela vient de la part de gens qui Osent se dire libres, démocrates, ou civilisés. Au lieu de dépenser tant d’énergie, tant de moyens et tant de vies pour extirper l’Islam et les musulmans, n’est-il pas plus simple et plus honnête d’essayer de comprendre l’Islam sous son vrai jour, car l’Islam ne s’impose à personne : « Que celui donc qui veut qu’il devienne croyant et celui qui veut qu’il devienne mécréant » ( 18 : 29 ), car il a été dit avant cela : « Nulle contrainte en la religion. La droiture a été distincte de l’égarement » ( 2 : 256) La paix universelle est un des principaux pivots autour duquel s’attachent les lois de l’Islam et ses prescriptions. Mais la paix ne peut être établie que sous la bannière de l’équité et de la justice. C’est pourquoi l’Islam leur accorda une grande importance, car la justice ne peut être réalisée qu’en éliminant l’injustice. De là découle la nécessité du Jihād, car un appel sincère pour la paix nécessite sûrement un appel aussi sincère pour la justice.


L’Occident dans son ensemble, y compris les Etats-Unis en particulier, saura-t-il se montrer à la hauteur d’une charge aussi humaine, aussi juste et aussi nécessaire pour effacer tous les maux dont il a été la cause, tous les malheurs qu’il n’a cessé d’imposer au monde et surtout


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au monde musulman, depuis la Révélation de l’Islam et le début de son expansion jusqu’à nos jours ?! Saura-t-il être à la hauteur d’un acte rectificateur de tous les abus commis, à commencer par s’excuser officiellement de tous ces comportements agressifs et inhumains, le long des siècles ; reconnaître l’Islam en tant que troisième et dernière Révélation du monothéisme ; éliminer les dettes faussement et injustement accumulées et imposées au Tiers Monde ?! Saura-t-il commencer par faire la distinction claire et nette entre vrai terrorisme et légitime défense ? Entre usurpateurs et usurpés, entre envahisseurs et envahis ? Saura-t-il surtout changer diamétralement de cap et traiter tout le monde, à pied d’égalité, sur un système de complémentarité, un système humain, sans la moindre discrimination ?! Il est triste de dire que tous les actes qui se passent de nos jours, avec une volonté de plus en plus négative et autoritaire, avec une arrogance provocatrice et discriminatoire, prouvent, hélas, que cet Occident-là est en deçà de ce que nous, les subordonnés du Tiers Monde qu’il a créé, espérons obtenir... Saura-t-il être à la hauteur de remédier à tant d’abus, à tant de malheurs, qu’il commit délibérément, le long des siècles, et qu’il continue encore, obstinément, à commettre impunément ? C’est de nos pleins droits que nous parlons !



 



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