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 Les Conseils oecuméniques se sont arrogés des droits dépassant leur


autorité comme au premier Conseil ou Jésus fut déifié. Au second, le


Saint Esprit fut aussi déifié. Au troisième Conseil, la même chose a été


faite à Marie (que la paix soit sur elle) et au douzième Conseil, l’Eglise


s’octroya le droit de pardonner les pêchés; en fin au vingtième, le Pape


fut déclaré infaillible.


L’Encyclopédie Américaine affirme que le monothéisme commença


comme un mouvement théologique à une période reculée de l’histoire et


qu’il précéda de plusieurs décennies la croyance en une trinité. De


même, que le Christianisme était le produit du Judaïsme et que ce


dernier était très strict en matière de monothéisme. La croyance en la


Trinité fut seulement admise au 4eme siècle AC et ne reflétait pas


exactement la foi chrétienne originale en la vraie nature de Dieu; la


Trinité était plutôt une déviation de cette croyance originale. (Voir


Volume 27, p. 294)


La Nouvelle Encyclopédie Catholique indique que "le concept d'un


Dieu unique en trois entités ne s'est pas enraciné dans la vie chrétienne


et les pratiques religieuses avant la fin du IV è siècle. C'est ce concept


qui au début a pris le nom de la doctrine de la Trinité et dont on ne


trouve chez les disciples de Jésus aucune image ou idée de loin ou de


près semblable." 


Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 61


controverses et d’oppositions, plus de trois cent ans après


la disparition de Jésus.


Toutefois, même considérée d’un point de vue


rationnel, la Trinité n’est pas viable. Croire en la Trinité


signifie croire en trois personnes divines qui sont ou finies


ou infinies. Si on les considère infinies, l'on est amené à


considérer donc trois infinis différents, trois Omnipotents


différents, et par conséquent trois Dieux différents. Si au


contraire on les considère finies, l'on ne devra considérer


ni le Père, ni le Fils, ni le Saint Esprit comme un dieu. En


effet, il résulta une conception de la Trinité qui attribua


erronément la divinité à deux ‘créatures’, à savoir: Jésus et


le Saint Esprit, Gabriel, (que la paix soit sur eux). Etant


donné que la doctrine de la Trinité est irrationnelle, la


réponse conventionnelle des ecclésiastes de l’Eglise fut


que ceci est un mystère qui dépasse la capacité de la


compréhension humaine, que l’on ne doive pas


nécessairement tout comprendre et qu’il suffise d’accepter


cela comme une question de foi.


L’Islam prêche purement et simplement la croyance en


l’Unicité d’Allah et déclare qu’Allah est Unique et qu’il


n’a pas de partenaires. Il est l’Autosuffisant, de qui tout


dépend, et qui ne dépend de personne. Il n’engendre pas et


n’est pas engendré. Aucune chose ne sort de Lui, n’est Son


égale ou Son partenaire.


Nous lisons dans l'Evangile:«Je dis ce que j'ai vu chez


mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de


la part de votre père. Ils lui répondirent: Notre père, c'est


Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham,


vous feriez les oeuvres d'Abraham. Mais maintenant vous 


62 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam


cherchez à me faire mourir, moi, un homme1


, qui vous ai


dit la vérité que j'ai entendue de Dieu » (Jean 8: 38-40)


Dans le même Evangile: «Or, la vie éternelle, c'est qu'ils


te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as


envoyé, Jésus Christ. Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai


achevé l'oeuvre que tu m'as donné à faire.» (Jean 17: 3-4)


Le Coran affirme en insistant sur la foi en l’Unicité


d’Allah dans la Sourate 112, comme cité ci-dessous: «Dis:


"Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré


pour ce que nous désirons. Il n'a jamais


engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul


n'est égal à Lui".»


Allah dit: «Ô gens du Livre (Chrétiens),


n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites


d'Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de


Marie, n'est qu'un Messager d'Allah, Sa parole


qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant


de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses


messagers. Et ne dites pas "Trois". Cessez! Ce


sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu


unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant.


C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les


cieux et sur la terre et Allah suffit comme


protecteur.» (Le Coran 4: 171) Dans une autre Sourate,


Allah dit aussi: «Ce sont certes des mécréants,


ceux qui disent: "En vérité, Allah est le troisième


de trois." Alors qu'il n'y a de divinité qu'Une


Divinité Unique! Et s'ils ne cessent de le dire,





1


 “...Car je suis Dieu, et non pas un homme” (Osée 11:9); “Dieu n'est


point un homme …, Ni fils d'un homme …” (Nombres 23: 19); “Mon


esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que


chair” (Genèse 6: 3). 


Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 63


certes, un châtiment douloureux touchera les


mécréants d'entre eux. Ne vont-ils donc pas se


repentir à Allah et implorer Son pardon? Car


Allah est Pardonneur et Miséricordieux.» (Le


Coran 5: 73-74)


Le seul verset dans la Bible entière qui appuie la


doctrine de la Trinité (le premier épître de Jean, chapitre 5,


verset 7 «Car il y en a trois qui rendent témoignage


dans le ciel, le Père, le Mot et le Saint Esprit: et ces


trois sont un.»), a été supprimé de la Nouvelle Edition


Standard Révisée et d’autres éditions1


, après que l'on


découvrit que ceux-ci étaient des mots qui avaient été


intercalés dans la version du Roi James et dans d’autres


versions.


La Divinité de Jésus


Les Chrétiens croient que Jésus est le Dieu de toute


éternité, la Seconde Personne de la Trinité Divine qui,


depuis plus de deux mille ans, avait choisi de se


personnifier et fut engendré par la Vierge Marie. Comme


cela est rapporté dans les Evangiles, ce dogme de même


que celui traité précédemment n’est pas confirmé par les


termes de Jésus2


. C'est un fait que Jésus ne prétend jamais





1


 (La Bible en Anglais de Base); (La Traduction du Darby); (Le


Nouveau Testament de Weymouth); (La Sainte Bible: La Version


Simplifiée); La Version Anglaise Contemporaine); (La Version


Standard Américaine); (La Traduction PAROLE DE DIEU); (La


Nouvelle Traduction Vivante); (La Nouvelle Bible Américaine


Standard); (La Version Standard Révisée); (La Bible Anglaise


Mondiale); (La Version Standard Internationale); (La Version des


Noms Hébreux de la Bible Anglaise Mondiale). 2


 Ainsi, la position de l’Islam qui considère que Jésus n’était pas divin


mais humain, ne doit pas être vue comme étrange. 


64 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam


être divin. Que l'on en juge par ses propres termes:


«Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu.»


(Marc 10: 18) Si Jésus Christ avait refusé qu’on l’appelle


‘bon’, aurait-il accepté qu’on l’appelle Dieu?


Quand Jésus parlait de Dieu, il le mentionnait comme


«... mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu.»


(Jean 20: 17)


De plus, Jésus refusait la notion qu’il pouvait faire


quoi que ce soit de lui-même. Il a été très clair à préciser


que tout ce qu'il faisait était par la volonté de Celui qui l’a


envoyé. Il dit: «Je ne puis rien faire de moi-même1


: selon


que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que


je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui


m'a envoyé.» (Jean 5: 30) De nouveau, il déclare que les


mots ne sont pas les siens mais qu’il lui ont été révélés


comme tout autre Prophète envoyé par Dieu: «Car je n'ai


point parlé de moi-même; mais le Père, qui m'a envoyé,


m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.»


(Jean 12: 49) De plus, dans (Jean 7: 17-18), on lit: «Si


quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine


est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de


son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche


la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a


point d'injustice en lui.». Jésus a aussi déclaré que le


Seigneur est plus grand que lui. Dans (Jean 14: 28), on


peut lire: «…je vais au Père; car le Père est plus grand


que moi.». Jésus ne fait que ce qui plait à Dieu qui l’a


envoyé. Il déclare: «Celui qui m'a envoyé est avec moi; il


ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui


 1


 C’est ce que Jésus a dit en parlant de lui-même, alors qu’il a dit en


parlant de Dieu: «…car tout est possible à Dieu.» (Marc 10: 26-27) 


Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 65


est agréable. Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent


en lui.» (Jean 8: 29-30)


De plus, selon (Luc 4: 43), Jésus est venu pour


annoncer le Royaume de Dieu: «Mais il leur dit: Il faut


aussi que j'annonce aux autres villes la bonne nouvelle du


royaume de Dieu; car c'est pour cela que j'ai été envoyé.»


Jésus déclare aussi qu’entrer au Paradis et obéir à la


Volonté Divine sont liés: «Ceux qui me disent: Seigneur,


Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux,


mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est


dans les cieux.1


» (Mathieu 7: 21) Entre autre, il dit: «Car,


quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère,


ma soeur, et ma mère2


.» (Marc 3: 35)


Selon Marc 13: 32, il est aussi rapporté que Jésus


avait nié connaître la dernière heure de ce monde et avait


dit: «Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le


sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père


seul.»


Dans Luc 13: 33-34, Jésus exprime ses craintes d'être


tué et fait référence à lui-même comme à un des


Prophètes: «Mais il faut que je marche aujourd'hui,


demain, et le jour suivant; car il ne convient pas qu'un


prophète périsse hors de Jérusalem. Jérusalem,





1


 Le mot “Rabbi”, traduit par “Seigneur” signifie “Maître”. Jean 1:38


dit: «Jésus se retourna, et voyant qu'ils le suivaient, il leur dit: Que


cherchez-vous? Ils lui répondirent: Rabbi (ce qui signifie Maître), où


demeures-tu?» 2


 Dans Mathieu 12: 50, on lit: «Car, quiconque fait la volonté de mon


Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma


mère.» Mathieu ici remplace le mot «Dieu» par le mot «Père» pour des


raisons théologiques. Kisman dit que Luc et Mathieu ont tous les deux


changé délibérément une centaine de fois le texte de Marc, et cela pour


des raisons théologiques. 


66 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam


Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui te


sont envoyés…!»


Ces mots et déclarations dits par Jésus, comme cela est


rapporté dans la Bible, montrent qu’il était, par rapport à


Dieu, comme n’importe quel autre être humain. Il n’était


pas Créateur mais une créature comme Adam. Il priait


même Dieu (Marc 1: 35, 14: 35 et Luc 5: 16) ce qui veut


dire, en conclusion, qu’il était un Prophète et non point


Dieu, car Dieu ne prie personne. Jésus avait aussi


l’habitude de louer Dieu comme cela est évident dans


Mathieu 11: 25: «…Jésus prit la parole, et dit: Je te loue,


Père, Seigneur du ciel et de la terre…» Alors qu’on était


entrain de le crucifier, durant ses prétendus moments


d’agonie, il s’écria: «Eloi, Eloi, lama sabachtani?» que


l’on peut interpréter comme: «Mon Dieu, mon Dieu,


pourquoi m’as-tu abandonné?»


Le dogme chrétien de la divinité n’est donc pas


confirmé par les mots de Jésus, mentionnés dans les


Evangiles. Comme la doctrine de la Trinité, la doctrine de


l’incarnation a été élaborée après la disparition de Jésus.


Elle a été incorporée au Christianisme du paganisme. Dans


la mythologie qui précéda le Christianisme, de très


nombreux héros étaient considérés des dieux. La plupart


de ce qui a été dit concernant Krishna par les hindous,


concernant Bouddha par les bouddhistes, concernant


Mithra par les persans, concernant Osiris par les anciens


égyptiens, sur Bacchus par les grecs, au sujet de Baal par


les babyloniens et Adonis par les syriens, a été aussi dit au


sujet de Jésus par les Chrétiens. Seul l’Islam, a réussi à


libérer ses adeptes de telles superstitions, en rejetant la


doctrine de l’incarnation.


L’Islam, cependant, déclare avec insistance que ni


Jésus ni aucun être humain ne peuvent être Dieu. Il rejette 


Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 67


également la notion que Dieu puisse être incarné ou uni à


l’une de Ses créations. Dans le Coran 5: 75, on apprend


que Jésus était un Messager de Dieu, comme bien d’autres


Messagers qui le précédèrent, et qui lui et sa mère


vertueuse, «avaient l’habitude de consommer de la


nourriture». L’idée est que quiconque mange, qu'il soit


prophète, messager ou autre, ne peut être Dieu, car manger


signifie avoir besoin et dépendre des éléments externes, et


Dieu n’est ni nécessiteux ni dépendant. De plus, manger


implique la transformation de la nourriture dans le corps et


ensuite, le besoin de déféquer. De tels actes ne


conviennent certes pas à la majesté de Dieu.


Plusieurs nations, indépendamment de l’état primitif


dans lequel elles se trouvent, rejettent l’idée qu’un


messager de Dieu puisse se comporter comme un être


humain qui «mange de la nourriture». Dans le Coran, le


peuple de Noé dit de Noé lui-même: «Les notables de


son peuple qui avaient mécru et traité de


mensonge la rencontre de l'au-delà, et auxquels


Nous avions accordé le luxe dans la vie présente,


dirent: "Celui-ci n'est qu'un être humain comme


vous, mangeant de ce que vous mangez, et


buvant de ce que vous buvez.» (Le Coran 23: 33)


 Le Coran nous parle aussi des arabes parmi lesquels le


Prophète Mohamed est apparu. «Et ils disent: "Qu'estce donc que ce Messager qui mange de la


nourriture et circule dans les marchés? Que n'a-ton fait descendre vers lui un Ange qui eût été


avertisseur en sa compagnie?» (Le Coran 25: 7)


Si l’on considère à présent la situation de ceux qui


attribuent la divinité au Prophète Jésus, on trouve que, non


seulement, ils ont rendu «Dieu» un être humain, mais


qu'ils l’ont aussi fait nécessiteux et dépendant de 


68 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam


nourriture pour survivre: une notion que l’Islam rejette


complètement car elle ne convient nullement à la majesté


d’Allah, Dieu Tout-Puissant.


La divinité de Jésus a été rejetée dans le Coran quand


Allah dit: «Ce sont, certes, des mécréants ceux qui


disent: "En vérité, Allah c'est le Messie, fils de


Marie." Alors que le Messie a dit: "O enfants


d'Israël, adorez Allah, mon Seigneur et votre


Seigneur". Quiconque associe à Allah (d'autres


divinités), Allah lui interdit le Paradis; et son


refuge sera le Feu. Et pour les injustes, pas de


secoureurs! Ce sont certes des mécréants, ceux


qui disent: "En vérité, Allah est le troisième de


trois." Alors qu'il n'y a de divinité qu'Une Divinité


Unique! Et s'ils ne cessent de le dire, certes, un


châtiment douloureux touchera les mécréants


d'entre eux.» (Le Coran 5 :72)


Allah a aussi révélé: «Pour Allah, Jésus est


comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui


dit: "Sois" et il fut.» (Le Coran 3: 59)


1


 Dans le Coran,


Allah décrit Jésus comme étant Son Prophète, pur et pieux,


comme tout le reste de Ses Prophètes; Il le décrit toujours


comme un être humain: «Mais (Issa, le bébé) dit: "Je


suis vraiment le serviteur d'Allah. Il m'a donné le


Livre et m'a désigné Prophète.» (Le Coran 19: 30)


Dans les Actes 3: 13 on déclare aussi: «Le Dieu


d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a


glorifié son serviteur Jésus…» (Le Nouveau Testament,


La Maison d’Imprimerie Catholique, Version Arabe).





1


 Même de Melchisédech, la Bible dit: “qui est sans père, sans mère,


sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie …”


(Hébreux 7: 3). Cependant, nul ne le déclara divin. 


Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 69


L’Islam a une conception spécifique des Prophètes


d’Allah. Ils sont tous des êtres humains qui, en raison de


leur dévotion à la vérité, ont été choisis par la grâce de


Dieu pour être Ses Messagers. Le message qu’ils


prêchaient n’était pas le leur, mais celui d’Allah. Allah


leur transmettait Sa parole pour qu’ils puissent adapter


leurs vies à Sa Révélation et devenir, de cette façon, des


modèles pour leurs adeptes et pour le reste des humains.


Allah dit: «Et Nous n'avons envoyé avant toi aucun


Messager à qui Nous n'ayons révélé: "Point de


divinité en dehors de Moi. Adorez- Moi donc."»


(Le Coran 21: 25)


Dans un sondage effectué par un show de la télévision


britannique intitulé “Credo”, 19 parmi 31 évêques de


l’Eglise anglicane déclarèrent que les chrétiens ne sont pas


obligés de croire que Jésus Christ est Dieu (Le ‘Daily


News’, le 25 juin 1984).


La filiation divine


Cette doctrine, comme celles traitées précédemment,


n’est pas conforme aux enseignements et aux paroles de


Jésus. Dans la Bible, cette même expression a été utilisée


pour faire référence à Adam (Luc 3: 38) et à plusieurs des


premiers Prophètes qui le précédèrent. Israël, par exemple,


a été appelé le ‘Fils de Dieu’ dans un des Livres de Moïse:


«Tu diras à Pharaon: ainsi parle l'Éternel: Israël est


mon fils, mon premier-né.» (Exode 4: 22)


En outre, dans le Psaume, le même titre a été attribué à


David: «Je publierai le décret; L'Éternel m'a dit: Tu es


mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui.» (Psaume 2: 7)


De même, dans 1 Chroniques 22: 10, Salomon a été


appelé fils de Dieu: «Ce sera lui qui bâtira une maison à


mon nom. Il sera pour moi un fils, et je serai pour lui un 


70 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam


père; et j'affermirai pour toujours le trône de son


royaume en Israël».


Selon les déclarations susmentionnées et d’après bien


d’autres, citées dans la Bible, il a été établi que le mot


‘fils’ signifie en réalité un être proche d’Allah et lié à Lui


par le sentiment d’amour. Jésus dit même, dans les versets


suivants: «…Aimez vos ennemis … afin que vous soyez


fils de votre Père qui est dans les cieux;» (Mathieu 5: 44-


45). «Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront


appelés fils de Dieu!» (Mathieu 5: 9).


Si on analyse tout ce qui a été cité précédemment, le


sens que Jésus attribuait au mot ‘fils’ ne fait plus aucun


doute. Ces faits prouvent qu' il n’y a pas de raisons de


considérer Jésus, exclusivement et uniquement, le Fils de


Dieu. Quand Jésus utilisa la clause ‘fils de Dieu’, cela


signifiait précisément la même chose que ce qui était


utilisé pour Adam, Israël, David et Salomon. Jésus a été


mentionné 13 fois comme le ‘fils de Dieu’ dans la Bible,


alors qu’il a été mentionné 83 fois comme le ‘fils de


l’homme’ Le Coran rejette de façon énergique et


catégorique le dogme de la ‘filiation’; dans la sourate 2,


versets 116: «Et ils ont dit: "Allah s'est donné un


fils"! Gloire à Lui! Non! Mais c'est à Lui


qu'appartient ce qui est dans les cieux et la terre


et c'est à Lui que tous obéissent.».


De nouveau, la raison et le bon sens sont du côté de


l’Islam. Un être qui provient d’un autre être et qui existe


comme un individu à part, ne peut devenir son égal ni être


considéré parfait. De plus, attribuer un fils à Dieu


reviendrait à nier et refuser implicitement la perfection de


Dieu; ceci impliquerait que Dieu a besoin d’un autre être à


part Lui-même. 


Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 71


Le péché originel


Selon ce dogme, Adam a commis un péché quand il a


désobéi à Allah en mangeant de l’arbre défendu (l’arbre de


la connaissance du bien et du mal)!:Genèse 2: 171


. En


conséquence et selon la théologie chrétienne, tous les


descendants d’Adam héritent de son péché, ce qui signifie


que tous les êtres humains sont nés avec ce péché originel;


selon le Christianisme, pour que la justice de Dieu soit


faite, un prix doit être payé pour chaque pêché commis.


En d’autres termes, Dieu ne laissera pas le moindre


péché passer, sans châtiment. Il ne peut pardonner le plus


simple péché! Selon les croyances chrétiennes, la seule


chose qui puisse effacer le péché est l’effusion de sang.


Selon Paul, «Et presque tout, d'après la loi, est purifié


avec du sang,2


 et sans effusion de sang il n'y a pas de


pardon.» (Hébreux 9: 22) Mais ce sang doit être parfait,


pur et incorruptible. C'est ainsi que le présumé fils de Dieu


versa son sang pur, souffrit une indescriptible agonie et


mourut en faisant pénitence pour les péchés des hommes.


Comme il était le Dieu infini, lui seul pouvait payer le prix


infini du péché des hommes. En conséquence, nul ne peut


être sauvé s'il n'accepte Jésus comme son sauveur3


. Tous et


chaque individu est condamné à souffrir éternellement en


Enfer à cause de sa nature de pécheur, à moins qu’il


n'accepte la rédemption faite par Jésus au prix de son sang,


pour les péchés de toute l'humanité.





1


 Il est donc pertinent de poser la question suivante: comment Adam


pourrait-il être puni pour son action s’il ne savait pas distinguer le bien


du mal ?


2 Ceci est en contradiction avec d'autres textes qui indiquent que le


pardon est possible moyennant de la farine: (Lévitique 5:11) de


l'argent: (Exode: 30:15), des bijoux ou autres…: (Nombres: 32:50). 3 "C'est moi, moi qui suis l'Éternel, Et hors moi il n'y a point de


sauveur." (Esaîe 43:11)


72 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam


Ce dogme peut être divisé en trois parties distinctes:


(1) le péché originel, (2) la croyance que la Justice de Dieu


exige que la pénitence du péché soit faite par le sang, et (3)


la croyance que Jésus a payé pour les péchés des hommes


par sa mort sur la croix, et que le salut est seulement pour


ceux qui croient en son sacrifice1


.


En ce qui concerne la première partie, le révérend de


Groote, dans son livre "L’enseignement Catholique",


(p.140) écrit: ‘L’Ecriture Sainte nous apprend que le péché


d’Adam fut transmis à tous les hommes (exceptée la Sainte


Vierge). D’après ce qu’a dit Saint Paul: «Ainsi donc,


comme par une seule offense (celle d’Adam) la


condamnation a atteint tous les hommes, de même par


un seul acte de justice (celui de Jésus Christ) la


justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes.


Car, comme par la désobéissance d'un seul homme


beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par


l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes.»’


(Romains 5: 18-19) Ces propos montrent clairement que


tous les hommes ont hérité le péché d’Adam. Comme


d’autres croyances chrétiennes, cette doctrine du ‘péché


hérité’ ne s'appuie sur aucun enseignement de Jésus et des


Prophètes qui l'ont précédé. C'est une doctrine contraire


aux enseignements de tous les messagers de Dieu. Tous


les prophètes et messagers de Dieu ont enseigné que


chacun de nous est responsable de ses propres actes; que


les enfants ne seraient pas punis pour les péchés de leurs


parents.





1


 Si la croyance en la crucifixion de Jésus est le seul chemin qui mène


au salut pour ses contemporains et ceux qui crurent en lui plus tard,


qu’en est-il des pécheurs qui moururent avant Jésus et n’eurent jamais


l’occasion de le connaître ou de croire en sa crucifixion? 


Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 73


Aucun être humain ne naît pécheur. Jésus lui-même


considérait les enfants comme des êtres innocents, purs qui


ne naissent pas dans le péché. Cela est évident dans ce qui


suit: «Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez


venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas;


car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur


ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne


recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant


n'y entrera point.» (Marc 10: 14-15)


D'autre part, si on considère la question


rationnellement, ce serait la pire des injustices que de


condamner la race humaine dans sa totalité pour le péché


commis par nos ancêtres des milliers d’années auparavant.


Le péché est une transgression volontaire de la loi de Dieu,


la loi du bien et du mal. La responsabilité du péché ou les


reproches doivent retomber seulement sur la personne qui


l’a commis et non pas sur ses descendants. C’est du


cynisme que de considérer l’homme pécheur à la


naissance. Combien un homme peut devenir déraisonnable


et impitoyable s’il croit au dogme du péché hérité, tel que


cela est montré par le dicton théologique de Saint


Augustin, qui dit que tous les nourrissons non baptisés,


sont condamnés à brûler éternellement dans le feu de


l’enfer. Jusqu’à récemment, les nourrissons non baptisés


n’étaient pas enterrés en terre bénite de Chrétienté, parce


qu’on pensait qu’ils étaient morts dans le ‘Péché Originel’.


L’Islam condamne le dogme du péché originel et


considère les enfants purs et innocents à la naissance. Le


péché selon l’Islam n’est pas hérité mais nous l'acquérons


en transgressant les règles de bonne et vertueuse conduite


ou en restant passifs, sans vouloir faire le nécessaire.


La deuxième partie de la doctrine chrétienne de


l’expiation considère que la Justice de Dieu exige qu’un


prix soit payé pour le péché originel, ainsi que pour tous 


74 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam


les autres péchés de l’homme. Si Dieu venait à pardonner à


un pécheur sans le punir cela reviendrait à rejeter Sa


Justice. Le révérend W. Goldsack dans son livre


"L’expiation" (p. 5) écrit à ce propos: «Cela doit être clair


comme le jour pour tout un chacun que Dieu ne peut


enfreindre Sa propre Loi: Il ne peut pardonner à un


pécheur avant de lui donner tout d’abord une punition


appropriée. Car s’Il faisait cela, qui donc l’appellerait


‘Juste’ et ‘Equitable’».


Cette opinion reflète une ignorance totale en ce qui


concerne la nature de Dieu. Dieu n’est pas un juge ou un


roi simplement. Il est tel que le Coran le décrit (1:3-4):


‘Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,


Maître du Jour de la rétribution (Maliki yaoum eddine). Il n’est pas seulement ‘Juste’ mais aussi «Le plus


Miséricordieux des miséricordieux.» (Coran 12:


92) Si Dieu sait qu’un homme est sincèrement repenti et


désire vraiment vaincre le mal qui est en lui, il se peut qu'


Il lui pardonne toutes ses faiblesses et tous ses péchés.


Après tout, l'unique raison de la punition réside dans la


prévention du mal, son but final est de ramener à la vertu


le malfaiteur. Punir une personne pour ses péchés


antérieurs, après qu’elle se soit repentie et qu’elle ait


regagné sa vertu, est un signe de vengeance farouche, non


de justice. Tout comme pardonner à une personne après


l’avoir punie, ou infliger une punition à une personne qui


n'a pas commis de péché, ne peut être ni un acte de pardon,


ni une œuvre de justice raisonnable.


Le Dieu que nous adorons est le Dieu de miséricorde.


S’Il prescrit une loi et demande qu’on la respecte, ceci


n’est pas pour son intérêt personnel, mais pour le bien de


l’humanité. De même, s’Il punit un homme pour ses


faiblesses et ses péchés, ceci n’est pas pour sa propre


satisfaction ou à titre de compensation, comme le 


Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 75


proclame le dogme chrétien, mais dans le but de mettre le


mal en échec et de purifier le pécheur de ses péchés. Dieu


pardonne les faiblesses et les péchés de ceux qui renoncent


au pêché et regagnent leur vertu. Dieu leur pardonne sans


les punir, sans punir quiconque d’autre en leur nom et leur


place; et ceci n’est pas contraire à la Justice de Dieu.


Ainsi Allah dit-Il: «Votre Seigneur S'est prescrit


à Lui-même la miséricorde. Et quiconque d'entre


vous a fait un mal par ignorance, et ensuite s'est


repenti et s'est réformé, Il est, alors, Pardonneur


et Miséricordieux.» (Le Coran 6: 54)


La troisième partie du dogme chrétien de l’expiation


affirme que Jésus a payé, par sa mort sur la croix du


calvaire, la pénitence pour le péché originel, ainsi que pour


les autres pêchés humains; et que le salut ne peut être


obtenu sans la foi en le pouvoir sauveur du sang du Christ.


J. F. De Groote, dans son livre "L’enseignement


catholique, (p. 162) écrit: «Etant donné que le Christ, Dieu


et homme, a assumé la responsabilité de nos péchés pour


aboutir à notre expiation, tout en donnant satisfaction à


Dieu en réalisant la justice divine, il est pour cette raison


le médiateur entre Dieu et l’homme.» Ce dogme n’est pas


seulement un reniement de la miséricorde de Dieu mais


aussi de Sa Justice1


.


Demander le prix du sang dans le but de pardonner les


péchés des hommes, est faire preuve d’un manque total de


pitié, et punir un homme non coupable, pour les péchés


d’autrui, qu'on le veuille ou non, relève de la plus haute





1


 A ce stade, je dois poser les questions suivantes: Le remords et le


repentir d’Adam envers Dieu, son départ du Paradis, l’inondation, et les


nombreux sacrifices faits à Dieu n’ont-ils pas constitué un prix suffisant


pour son salut? Qu'en est-il de péchés plus horribles que ceux d’Adam?


Et comment donc ce mystère du salut a-t-il pu rester si longtemps


inconnu de tous les Prophètes, pour n'être découvert que par l’Eglise? 


76 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam


injustice. Les chrétiens affirment que Jésus a


volontairement subi la mort en pénitence pour les pêchés


des hommes. A ce propos, le point de vue de l’Islam est le


suivant:


Premièrement, le dogme de la crucifixion de Jésus


Christ pour expier le péché originel a été prouvé sans


fondement. L’idée que le péché d’Adam fut transmis à sa


progéniture contredit les versets de la Torah, qui selon la


Bible, affirme que Jésus est venu non pour détruire, mais


pour réaliser. Aussi, dans (Deutéronome 24:16), lit-on:


«Les parents ne seront pas mis à mort pour les crimes


commis par leurs enfants, ni les enfants pour ceux de


leurs parents: si quelqu'un doit être mis à mort, ce sera


pour son propre péché.» Dans (Ézéchiel 18:20), on trouve


aussi: «L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne


portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera


pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui,


et la méchanceté du méchant sera sur lui.» Jésus luimême dit, selon Mathieu 16:27: «… et alors il rendra à


chacun selon ses oeuvres.» Ceci concorde avec le Coran


qui déclare: «qu'aucune (âme) ne portera le fardeau


(le péché) d'autrui, et qu'en vérité, l'homme


n'obtient que (le fruit) de ses efforts; et que son


effort, en vérité, lui sera présenté (le jour du


Jugement).» (Le Coran 53: 38-40)


Deuxièmement, selon la Genèse 5:5, Adam (que la


paix soit sur lui) avait continué à vivre avec sa femme


pendant 930 années, et cela bien qu’ils aient mangé de


l’arbre défendu. Ceci prouve le faux raisonnement dans la


Genèse 2:17 qui déclare: «mais tu ne mangeras pas de


l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour


où tu en mangeras, tu mourras.» Ceci indique aussi


qu’Adam s’est repenti de son péché et recherchait le 


Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 77


pardon. Ezéchiel 18: 21-22 déclare: «Si le méchant1


revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe


toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il


vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu'il a


commises seront oubliées; il vivra, à cause de la justice


qu'il a pratiquée.» Ainsi, quand Adam et sa femme


‘vivaient’, ils devaient avoir ‘abandonné tous les péchés


qu’ils avaient commis’. Ceci signifie que le péché n’était


pas hérité et qu'ainsi Jésus n’était tenu de mourir pour les


péchés de personne. Ceci concorde aussi totalement avec


le Saint Coran qui déclare: «Tous deux (Adam et Eve)


en mangèrent. Alors leur apparut leur nudité. Ils


se mirent à se couvrir avec des feuilles du


paradis. Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il


s'égara. Son Seigneur l'a ensuite élu; Il a agréé


son repentir et l'a guidé.» (Le Coran 20: 121-122)


Troisièmement: historiquement il n'est pas correct


d'affirmer que Jésus est venu pour mourir volontairement


et intentionnellement pour les péchés des hommes. On lit


dans la Bible qu’il ne désirait pas mourir sur la croix.


Lorsqu’il apprit que ses ennemis complotaient dans le but


de le tuer, il déclara que son «âme était extrêmement triste


de mourir» (Marc:14:34), et il demanda à ses disciples de


monter la garde afin de le protéger de ses ennemis. Ensuite


il fit à Dieu cette prière: «Abba, Père, toutes choses te


sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non


pas ce que je veux, mais ce que tu veux.» (Marc 14: 36)


De même qu'il a demandé à ses disciples de se procurer


des armes (Luc 22 36) et de rester la nuit en éveil pour le


protéger de ses ennemis.





1


 Si ceci est le cas avec “le méchant”, qu'en serait-il donc si le pécheur


était une personne vertueuse comme Adam? Assurément, le pardon lui


serait accordé puisqu'il désirait le repentir. 


78 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam


Quatrièmement, la Bible nous informe dans Marc


15: 34 que la personne crucifiée: «… s'écria d'une voix


forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? Ce qui signifie: Mon


Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?». De tels


cris désespérés sont la preuve que la personne crucifiée


n’était pas disposée à mourir sur la croix. De surcroît, ceci


indique - en admettant que tout ceci fût vrai- que la


personne en question aurait pu ne pas être Jésus Christ, car


de tels cris et une telle panique sont humiliants et ne


conviennent pas à un Prophète de Dieu, encore moins à


celui qui est considéré Dieu lui-même, par les chrétiens.


Cinquièmement, selon Marc 14: 50, aucun des


disciples de Jésus n'a été témoin de la crucifixion puisque


«tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite.»1


 De même,


aucun des écrivains des Evangiles et des Epîtres ne furent


témoins de la crucifixion. En d’autres termes, il n’y eut


point de témoins oculaires, et à plus fortes raisons de


témoins crédibles. Tout ceci nous amène à douter des


sources historiques, d'autant plus que les Evangiles


canoniques eux-mêmes sont différents les uns des autres,


dans de nombreux détails précis de la crucifixion, de son


début à sa fin.


Sixièmement, l’idée de la nécessité de verser du sang


pour apaiser la colère de Dieu a été introduite dans le


Christianisme à travers l’image primitive de Dieu, conçu


comme un démon tout-puissant. On ne voit pas de relation


entre le péché et le sang. Ce qui est indispensable pour



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