Les Conseils oecuméniques se sont arrogés des droits dépassant leur
autorité comme au premier Conseil ou Jésus fut déifié. Au second, le
Saint Esprit fut aussi déifié. Au troisième Conseil, la même chose a été
faite à Marie (que la paix soit sur elle) et au douzième Conseil, l’Eglise
s’octroya le droit de pardonner les pêchés; en fin au vingtième, le Pape
fut déclaré infaillible.
L’Encyclopédie Américaine affirme que le monothéisme commença
comme un mouvement théologique à une période reculée de l’histoire et
qu’il précéda de plusieurs décennies la croyance en une trinité. De
même, que le Christianisme était le produit du Judaïsme et que ce
dernier était très strict en matière de monothéisme. La croyance en la
Trinité fut seulement admise au 4eme siècle AC et ne reflétait pas
exactement la foi chrétienne originale en la vraie nature de Dieu; la
Trinité était plutôt une déviation de cette croyance originale. (Voir
Volume 27, p. 294)
La Nouvelle Encyclopédie Catholique indique que "le concept d'un
Dieu unique en trois entités ne s'est pas enraciné dans la vie chrétienne
et les pratiques religieuses avant la fin du IV è siècle. C'est ce concept
qui au début a pris le nom de la doctrine de la Trinité et dont on ne
trouve chez les disciples de Jésus aucune image ou idée de loin ou de
près semblable."
Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 61
controverses et d’oppositions, plus de trois cent ans après
la disparition de Jésus.
Toutefois, même considérée d’un point de vue
rationnel, la Trinité n’est pas viable. Croire en la Trinité
signifie croire en trois personnes divines qui sont ou finies
ou infinies. Si on les considère infinies, l'on est amené à
considérer donc trois infinis différents, trois Omnipotents
différents, et par conséquent trois Dieux différents. Si au
contraire on les considère finies, l'on ne devra considérer
ni le Père, ni le Fils, ni le Saint Esprit comme un dieu. En
effet, il résulta une conception de la Trinité qui attribua
erronément la divinité à deux ‘créatures’, à savoir: Jésus et
le Saint Esprit, Gabriel, (que la paix soit sur eux). Etant
donné que la doctrine de la Trinité est irrationnelle, la
réponse conventionnelle des ecclésiastes de l’Eglise fut
que ceci est un mystère qui dépasse la capacité de la
compréhension humaine, que l’on ne doive pas
nécessairement tout comprendre et qu’il suffise d’accepter
cela comme une question de foi.
L’Islam prêche purement et simplement la croyance en
l’Unicité d’Allah et déclare qu’Allah est Unique et qu’il
n’a pas de partenaires. Il est l’Autosuffisant, de qui tout
dépend, et qui ne dépend de personne. Il n’engendre pas et
n’est pas engendré. Aucune chose ne sort de Lui, n’est Son
égale ou Son partenaire.
Nous lisons dans l'Evangile:«Je dis ce que j'ai vu chez
mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de
la part de votre père. Ils lui répondirent: Notre père, c'est
Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham,
vous feriez les oeuvres d'Abraham. Mais maintenant vous
62 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam
cherchez à me faire mourir, moi, un homme1
, qui vous ai
dit la vérité que j'ai entendue de Dieu » (Jean 8: 38-40)
Dans le même Evangile: «Or, la vie éternelle, c'est qu'ils
te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as
envoyé, Jésus Christ. Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai
achevé l'oeuvre que tu m'as donné à faire.» (Jean 17: 3-4)
Le Coran affirme en insistant sur la foi en l’Unicité
d’Allah dans la Sourate 112, comme cité ci-dessous: «Dis:
"Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré
pour ce que nous désirons. Il n'a jamais
engendré, n'a pas été engendré non plus. Et nul
n'est égal à Lui".»
Allah dit: «Ô gens du Livre (Chrétiens),
n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites
d'Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de
Marie, n'est qu'un Messager d'Allah, Sa parole
qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant
de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses
messagers. Et ne dites pas "Trois". Cessez! Ce
sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu
unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant.
C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les
cieux et sur la terre et Allah suffit comme
protecteur.» (Le Coran 4: 171) Dans une autre Sourate,
Allah dit aussi: «Ce sont certes des mécréants,
ceux qui disent: "En vérité, Allah est le troisième
de trois." Alors qu'il n'y a de divinité qu'Une
Divinité Unique! Et s'ils ne cessent de le dire,
1
“...Car je suis Dieu, et non pas un homme” (Osée 11:9); “Dieu n'est
point un homme …, Ni fils d'un homme …” (Nombres 23: 19); “Mon
esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que
chair” (Genèse 6: 3).
Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 63
certes, un châtiment douloureux touchera les
mécréants d'entre eux. Ne vont-ils donc pas se
repentir à Allah et implorer Son pardon? Car
Allah est Pardonneur et Miséricordieux.» (Le
Coran 5: 73-74)
Le seul verset dans la Bible entière qui appuie la
doctrine de la Trinité (le premier épître de Jean, chapitre 5,
verset 7 «Car il y en a trois qui rendent témoignage
dans le ciel, le Père, le Mot et le Saint Esprit: et ces
trois sont un.»), a été supprimé de la Nouvelle Edition
Standard Révisée et d’autres éditions1
, après que l'on
découvrit que ceux-ci étaient des mots qui avaient été
intercalés dans la version du Roi James et dans d’autres
versions.
La Divinité de Jésus
Les Chrétiens croient que Jésus est le Dieu de toute
éternité, la Seconde Personne de la Trinité Divine qui,
depuis plus de deux mille ans, avait choisi de se
personnifier et fut engendré par la Vierge Marie. Comme
cela est rapporté dans les Evangiles, ce dogme de même
que celui traité précédemment n’est pas confirmé par les
termes de Jésus2
. C'est un fait que Jésus ne prétend jamais
1
(La Bible en Anglais de Base); (La Traduction du Darby); (Le
Nouveau Testament de Weymouth); (La Sainte Bible: La Version
Simplifiée); La Version Anglaise Contemporaine); (La Version
Standard Américaine); (La Traduction PAROLE DE DIEU); (La
Nouvelle Traduction Vivante); (La Nouvelle Bible Américaine
Standard); (La Version Standard Révisée); (La Bible Anglaise
Mondiale); (La Version Standard Internationale); (La Version des
Noms Hébreux de la Bible Anglaise Mondiale). 2
Ainsi, la position de l’Islam qui considère que Jésus n’était pas divin
mais humain, ne doit pas être vue comme étrange.
64 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam
être divin. Que l'on en juge par ses propres termes:
«Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon que Dieu.»
(Marc 10: 18) Si Jésus Christ avait refusé qu’on l’appelle
‘bon’, aurait-il accepté qu’on l’appelle Dieu?
Quand Jésus parlait de Dieu, il le mentionnait comme
«... mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu.»
(Jean 20: 17)
De plus, Jésus refusait la notion qu’il pouvait faire
quoi que ce soit de lui-même. Il a été très clair à préciser
que tout ce qu'il faisait était par la volonté de Celui qui l’a
envoyé. Il dit: «Je ne puis rien faire de moi-même1
: selon
que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que
je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui
m'a envoyé.» (Jean 5: 30) De nouveau, il déclare que les
mots ne sont pas les siens mais qu’il lui ont été révélés
comme tout autre Prophète envoyé par Dieu: «Car je n'ai
point parlé de moi-même; mais le Père, qui m'a envoyé,
m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.»
(Jean 12: 49) De plus, dans (Jean 7: 17-18), on lit: «Si
quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine
est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de
son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche
la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a
point d'injustice en lui.». Jésus a aussi déclaré que le
Seigneur est plus grand que lui. Dans (Jean 14: 28), on
peut lire: «…je vais au Père; car le Père est plus grand
que moi.». Jésus ne fait que ce qui plait à Dieu qui l’a
envoyé. Il déclare: «Celui qui m'a envoyé est avec moi; il
ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui
1
C’est ce que Jésus a dit en parlant de lui-même, alors qu’il a dit en
parlant de Dieu: «…car tout est possible à Dieu.» (Marc 10: 26-27)
Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 65
est agréable. Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent
en lui.» (Jean 8: 29-30)
De plus, selon (Luc 4: 43), Jésus est venu pour
annoncer le Royaume de Dieu: «Mais il leur dit: Il faut
aussi que j'annonce aux autres villes la bonne nouvelle du
royaume de Dieu; car c'est pour cela que j'ai été envoyé.»
Jésus déclare aussi qu’entrer au Paradis et obéir à la
Volonté Divine sont liés: «Ceux qui me disent: Seigneur,
Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux,
mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est
dans les cieux.1
» (Mathieu 7: 21) Entre autre, il dit: «Car,
quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère,
ma soeur, et ma mère2
.» (Marc 3: 35)
Selon Marc 13: 32, il est aussi rapporté que Jésus
avait nié connaître la dernière heure de ce monde et avait
dit: «Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le
sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père
seul.»
Dans Luc 13: 33-34, Jésus exprime ses craintes d'être
tué et fait référence à lui-même comme à un des
Prophètes: «Mais il faut que je marche aujourd'hui,
demain, et le jour suivant; car il ne convient pas qu'un
prophète périsse hors de Jérusalem. Jérusalem,
1
Le mot “Rabbi”, traduit par “Seigneur” signifie “Maître”. Jean 1:38
dit: «Jésus se retourna, et voyant qu'ils le suivaient, il leur dit: Que
cherchez-vous? Ils lui répondirent: Rabbi (ce qui signifie Maître), où
demeures-tu?» 2
Dans Mathieu 12: 50, on lit: «Car, quiconque fait la volonté de mon
Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma
mère.» Mathieu ici remplace le mot «Dieu» par le mot «Père» pour des
raisons théologiques. Kisman dit que Luc et Mathieu ont tous les deux
changé délibérément une centaine de fois le texte de Marc, et cela pour
des raisons théologiques.
66 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam
Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui te
sont envoyés…!»
Ces mots et déclarations dits par Jésus, comme cela est
rapporté dans la Bible, montrent qu’il était, par rapport à
Dieu, comme n’importe quel autre être humain. Il n’était
pas Créateur mais une créature comme Adam. Il priait
même Dieu (Marc 1: 35, 14: 35 et Luc 5: 16) ce qui veut
dire, en conclusion, qu’il était un Prophète et non point
Dieu, car Dieu ne prie personne. Jésus avait aussi
l’habitude de louer Dieu comme cela est évident dans
Mathieu 11: 25: «…Jésus prit la parole, et dit: Je te loue,
Père, Seigneur du ciel et de la terre…» Alors qu’on était
entrain de le crucifier, durant ses prétendus moments
d’agonie, il s’écria: «Eloi, Eloi, lama sabachtani?» que
l’on peut interpréter comme: «Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné?»
Le dogme chrétien de la divinité n’est donc pas
confirmé par les mots de Jésus, mentionnés dans les
Evangiles. Comme la doctrine de la Trinité, la doctrine de
l’incarnation a été élaborée après la disparition de Jésus.
Elle a été incorporée au Christianisme du paganisme. Dans
la mythologie qui précéda le Christianisme, de très
nombreux héros étaient considérés des dieux. La plupart
de ce qui a été dit concernant Krishna par les hindous,
concernant Bouddha par les bouddhistes, concernant
Mithra par les persans, concernant Osiris par les anciens
égyptiens, sur Bacchus par les grecs, au sujet de Baal par
les babyloniens et Adonis par les syriens, a été aussi dit au
sujet de Jésus par les Chrétiens. Seul l’Islam, a réussi à
libérer ses adeptes de telles superstitions, en rejetant la
doctrine de l’incarnation.
L’Islam, cependant, déclare avec insistance que ni
Jésus ni aucun être humain ne peuvent être Dieu. Il rejette
Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 67
également la notion que Dieu puisse être incarné ou uni à
l’une de Ses créations. Dans le Coran 5: 75, on apprend
que Jésus était un Messager de Dieu, comme bien d’autres
Messagers qui le précédèrent, et qui lui et sa mère
vertueuse, «avaient l’habitude de consommer de la
nourriture». L’idée est que quiconque mange, qu'il soit
prophète, messager ou autre, ne peut être Dieu, car manger
signifie avoir besoin et dépendre des éléments externes, et
Dieu n’est ni nécessiteux ni dépendant. De plus, manger
implique la transformation de la nourriture dans le corps et
ensuite, le besoin de déféquer. De tels actes ne
conviennent certes pas à la majesté de Dieu.
Plusieurs nations, indépendamment de l’état primitif
dans lequel elles se trouvent, rejettent l’idée qu’un
messager de Dieu puisse se comporter comme un être
humain qui «mange de la nourriture». Dans le Coran, le
peuple de Noé dit de Noé lui-même: «Les notables de
son peuple qui avaient mécru et traité de
mensonge la rencontre de l'au-delà, et auxquels
Nous avions accordé le luxe dans la vie présente,
dirent: "Celui-ci n'est qu'un être humain comme
vous, mangeant de ce que vous mangez, et
buvant de ce que vous buvez.» (Le Coran 23: 33)
Le Coran nous parle aussi des arabes parmi lesquels le
Prophète Mohamed est apparu. «Et ils disent: "Qu'estce donc que ce Messager qui mange de la
nourriture et circule dans les marchés? Que n'a-ton fait descendre vers lui un Ange qui eût été
avertisseur en sa compagnie?» (Le Coran 25: 7)
Si l’on considère à présent la situation de ceux qui
attribuent la divinité au Prophète Jésus, on trouve que, non
seulement, ils ont rendu «Dieu» un être humain, mais
qu'ils l’ont aussi fait nécessiteux et dépendant de
68 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam
nourriture pour survivre: une notion que l’Islam rejette
complètement car elle ne convient nullement à la majesté
d’Allah, Dieu Tout-Puissant.
La divinité de Jésus a été rejetée dans le Coran quand
Allah dit: «Ce sont, certes, des mécréants ceux qui
disent: "En vérité, Allah c'est le Messie, fils de
Marie." Alors que le Messie a dit: "O enfants
d'Israël, adorez Allah, mon Seigneur et votre
Seigneur". Quiconque associe à Allah (d'autres
divinités), Allah lui interdit le Paradis; et son
refuge sera le Feu. Et pour les injustes, pas de
secoureurs! Ce sont certes des mécréants, ceux
qui disent: "En vérité, Allah est le troisième de
trois." Alors qu'il n'y a de divinité qu'Une Divinité
Unique! Et s'ils ne cessent de le dire, certes, un
châtiment douloureux touchera les mécréants
d'entre eux.» (Le Coran 5 :72)
Allah a aussi révélé: «Pour Allah, Jésus est
comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui
dit: "Sois" et il fut.» (Le Coran 3: 59)
1
Dans le Coran,
Allah décrit Jésus comme étant Son Prophète, pur et pieux,
comme tout le reste de Ses Prophètes; Il le décrit toujours
comme un être humain: «Mais (Issa, le bébé) dit: "Je
suis vraiment le serviteur d'Allah. Il m'a donné le
Livre et m'a désigné Prophète.» (Le Coran 19: 30)
Dans les Actes 3: 13 on déclare aussi: «Le Dieu
d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a
glorifié son serviteur Jésus…» (Le Nouveau Testament,
La Maison d’Imprimerie Catholique, Version Arabe).
1
Même de Melchisédech, la Bible dit: “qui est sans père, sans mère,
sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie …”
(Hébreux 7: 3). Cependant, nul ne le déclara divin.
Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 69
L’Islam a une conception spécifique des Prophètes
d’Allah. Ils sont tous des êtres humains qui, en raison de
leur dévotion à la vérité, ont été choisis par la grâce de
Dieu pour être Ses Messagers. Le message qu’ils
prêchaient n’était pas le leur, mais celui d’Allah. Allah
leur transmettait Sa parole pour qu’ils puissent adapter
leurs vies à Sa Révélation et devenir, de cette façon, des
modèles pour leurs adeptes et pour le reste des humains.
Allah dit: «Et Nous n'avons envoyé avant toi aucun
Messager à qui Nous n'ayons révélé: "Point de
divinité en dehors de Moi. Adorez- Moi donc."»
(Le Coran 21: 25)
Dans un sondage effectué par un show de la télévision
britannique intitulé “Credo”, 19 parmi 31 évêques de
l’Eglise anglicane déclarèrent que les chrétiens ne sont pas
obligés de croire que Jésus Christ est Dieu (Le ‘Daily
News’, le 25 juin 1984).
La filiation divine
Cette doctrine, comme celles traitées précédemment,
n’est pas conforme aux enseignements et aux paroles de
Jésus. Dans la Bible, cette même expression a été utilisée
pour faire référence à Adam (Luc 3: 38) et à plusieurs des
premiers Prophètes qui le précédèrent. Israël, par exemple,
a été appelé le ‘Fils de Dieu’ dans un des Livres de Moïse:
«Tu diras à Pharaon: ainsi parle l'Éternel: Israël est
mon fils, mon premier-né.» (Exode 4: 22)
En outre, dans le Psaume, le même titre a été attribué à
David: «Je publierai le décret; L'Éternel m'a dit: Tu es
mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui.» (Psaume 2: 7)
De même, dans 1 Chroniques 22: 10, Salomon a été
appelé fils de Dieu: «Ce sera lui qui bâtira une maison à
mon nom. Il sera pour moi un fils, et je serai pour lui un
70 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam
père; et j'affermirai pour toujours le trône de son
royaume en Israël».
Selon les déclarations susmentionnées et d’après bien
d’autres, citées dans la Bible, il a été établi que le mot
‘fils’ signifie en réalité un être proche d’Allah et lié à Lui
par le sentiment d’amour. Jésus dit même, dans les versets
suivants: «…Aimez vos ennemis … afin que vous soyez
fils de votre Père qui est dans les cieux;» (Mathieu 5: 44-
45). «Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront
appelés fils de Dieu!» (Mathieu 5: 9).
Si on analyse tout ce qui a été cité précédemment, le
sens que Jésus attribuait au mot ‘fils’ ne fait plus aucun
doute. Ces faits prouvent qu' il n’y a pas de raisons de
considérer Jésus, exclusivement et uniquement, le Fils de
Dieu. Quand Jésus utilisa la clause ‘fils de Dieu’, cela
signifiait précisément la même chose que ce qui était
utilisé pour Adam, Israël, David et Salomon. Jésus a été
mentionné 13 fois comme le ‘fils de Dieu’ dans la Bible,
alors qu’il a été mentionné 83 fois comme le ‘fils de
l’homme’ Le Coran rejette de façon énergique et
catégorique le dogme de la ‘filiation’; dans la sourate 2,
versets 116: «Et ils ont dit: "Allah s'est donné un
fils"! Gloire à Lui! Non! Mais c'est à Lui
qu'appartient ce qui est dans les cieux et la terre
et c'est à Lui que tous obéissent.».
De nouveau, la raison et le bon sens sont du côté de
l’Islam. Un être qui provient d’un autre être et qui existe
comme un individu à part, ne peut devenir son égal ni être
considéré parfait. De plus, attribuer un fils à Dieu
reviendrait à nier et refuser implicitement la perfection de
Dieu; ceci impliquerait que Dieu a besoin d’un autre être à
part Lui-même.
Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 71
Le péché originel
Selon ce dogme, Adam a commis un péché quand il a
désobéi à Allah en mangeant de l’arbre défendu (l’arbre de
la connaissance du bien et du mal)!:Genèse 2: 171
. En
conséquence et selon la théologie chrétienne, tous les
descendants d’Adam héritent de son péché, ce qui signifie
que tous les êtres humains sont nés avec ce péché originel;
selon le Christianisme, pour que la justice de Dieu soit
faite, un prix doit être payé pour chaque pêché commis.
En d’autres termes, Dieu ne laissera pas le moindre
péché passer, sans châtiment. Il ne peut pardonner le plus
simple péché! Selon les croyances chrétiennes, la seule
chose qui puisse effacer le péché est l’effusion de sang.
Selon Paul, «Et presque tout, d'après la loi, est purifié
avec du sang,2
et sans effusion de sang il n'y a pas de
pardon.» (Hébreux 9: 22) Mais ce sang doit être parfait,
pur et incorruptible. C'est ainsi que le présumé fils de Dieu
versa son sang pur, souffrit une indescriptible agonie et
mourut en faisant pénitence pour les péchés des hommes.
Comme il était le Dieu infini, lui seul pouvait payer le prix
infini du péché des hommes. En conséquence, nul ne peut
être sauvé s'il n'accepte Jésus comme son sauveur3
. Tous et
chaque individu est condamné à souffrir éternellement en
Enfer à cause de sa nature de pécheur, à moins qu’il
n'accepte la rédemption faite par Jésus au prix de son sang,
pour les péchés de toute l'humanité.
1
Il est donc pertinent de poser la question suivante: comment Adam
pourrait-il être puni pour son action s’il ne savait pas distinguer le bien
du mal ?
2 Ceci est en contradiction avec d'autres textes qui indiquent que le
pardon est possible moyennant de la farine: (Lévitique 5:11) de
l'argent: (Exode: 30:15), des bijoux ou autres…: (Nombres: 32:50). 3 "C'est moi, moi qui suis l'Éternel, Et hors moi il n'y a point de
sauveur." (Esaîe 43:11)
72 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam
Ce dogme peut être divisé en trois parties distinctes:
(1) le péché originel, (2) la croyance que la Justice de Dieu
exige que la pénitence du péché soit faite par le sang, et (3)
la croyance que Jésus a payé pour les péchés des hommes
par sa mort sur la croix, et que le salut est seulement pour
ceux qui croient en son sacrifice1
.
En ce qui concerne la première partie, le révérend de
Groote, dans son livre "L’enseignement Catholique",
(p.140) écrit: ‘L’Ecriture Sainte nous apprend que le péché
d’Adam fut transmis à tous les hommes (exceptée la Sainte
Vierge). D’après ce qu’a dit Saint Paul: «Ainsi donc,
comme par une seule offense (celle d’Adam) la
condamnation a atteint tous les hommes, de même par
un seul acte de justice (celui de Jésus Christ) la
justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes.
Car, comme par la désobéissance d'un seul homme
beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par
l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes.»’
(Romains 5: 18-19) Ces propos montrent clairement que
tous les hommes ont hérité le péché d’Adam. Comme
d’autres croyances chrétiennes, cette doctrine du ‘péché
hérité’ ne s'appuie sur aucun enseignement de Jésus et des
Prophètes qui l'ont précédé. C'est une doctrine contraire
aux enseignements de tous les messagers de Dieu. Tous
les prophètes et messagers de Dieu ont enseigné que
chacun de nous est responsable de ses propres actes; que
les enfants ne seraient pas punis pour les péchés de leurs
parents.
1
Si la croyance en la crucifixion de Jésus est le seul chemin qui mène
au salut pour ses contemporains et ceux qui crurent en lui plus tard,
qu’en est-il des pécheurs qui moururent avant Jésus et n’eurent jamais
l’occasion de le connaître ou de croire en sa crucifixion?
Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 73
Aucun être humain ne naît pécheur. Jésus lui-même
considérait les enfants comme des êtres innocents, purs qui
ne naissent pas dans le péché. Cela est évident dans ce qui
suit: «Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez
venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas;
car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur
ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne
recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant
n'y entrera point.» (Marc 10: 14-15)
D'autre part, si on considère la question
rationnellement, ce serait la pire des injustices que de
condamner la race humaine dans sa totalité pour le péché
commis par nos ancêtres des milliers d’années auparavant.
Le péché est une transgression volontaire de la loi de Dieu,
la loi du bien et du mal. La responsabilité du péché ou les
reproches doivent retomber seulement sur la personne qui
l’a commis et non pas sur ses descendants. C’est du
cynisme que de considérer l’homme pécheur à la
naissance. Combien un homme peut devenir déraisonnable
et impitoyable s’il croit au dogme du péché hérité, tel que
cela est montré par le dicton théologique de Saint
Augustin, qui dit que tous les nourrissons non baptisés,
sont condamnés à brûler éternellement dans le feu de
l’enfer. Jusqu’à récemment, les nourrissons non baptisés
n’étaient pas enterrés en terre bénite de Chrétienté, parce
qu’on pensait qu’ils étaient morts dans le ‘Péché Originel’.
L’Islam condamne le dogme du péché originel et
considère les enfants purs et innocents à la naissance. Le
péché selon l’Islam n’est pas hérité mais nous l'acquérons
en transgressant les règles de bonne et vertueuse conduite
ou en restant passifs, sans vouloir faire le nécessaire.
La deuxième partie de la doctrine chrétienne de
l’expiation considère que la Justice de Dieu exige qu’un
prix soit payé pour le péché originel, ainsi que pour tous
74 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam
les autres péchés de l’homme. Si Dieu venait à pardonner à
un pécheur sans le punir cela reviendrait à rejeter Sa
Justice. Le révérend W. Goldsack dans son livre
"L’expiation" (p. 5) écrit à ce propos: «Cela doit être clair
comme le jour pour tout un chacun que Dieu ne peut
enfreindre Sa propre Loi: Il ne peut pardonner à un
pécheur avant de lui donner tout d’abord une punition
appropriée. Car s’Il faisait cela, qui donc l’appellerait
‘Juste’ et ‘Equitable’».
Cette opinion reflète une ignorance totale en ce qui
concerne la nature de Dieu. Dieu n’est pas un juge ou un
roi simplement. Il est tel que le Coran le décrit (1:3-4):
‘Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Maître du Jour de la rétribution (Maliki yaoum eddine). Il n’est pas seulement ‘Juste’ mais aussi «Le plus
Miséricordieux des miséricordieux.» (Coran 12:
92) Si Dieu sait qu’un homme est sincèrement repenti et
désire vraiment vaincre le mal qui est en lui, il se peut qu'
Il lui pardonne toutes ses faiblesses et tous ses péchés.
Après tout, l'unique raison de la punition réside dans la
prévention du mal, son but final est de ramener à la vertu
le malfaiteur. Punir une personne pour ses péchés
antérieurs, après qu’elle se soit repentie et qu’elle ait
regagné sa vertu, est un signe de vengeance farouche, non
de justice. Tout comme pardonner à une personne après
l’avoir punie, ou infliger une punition à une personne qui
n'a pas commis de péché, ne peut être ni un acte de pardon,
ni une œuvre de justice raisonnable.
Le Dieu que nous adorons est le Dieu de miséricorde.
S’Il prescrit une loi et demande qu’on la respecte, ceci
n’est pas pour son intérêt personnel, mais pour le bien de
l’humanité. De même, s’Il punit un homme pour ses
faiblesses et ses péchés, ceci n’est pas pour sa propre
satisfaction ou à titre de compensation, comme le
Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 75
proclame le dogme chrétien, mais dans le but de mettre le
mal en échec et de purifier le pécheur de ses péchés. Dieu
pardonne les faiblesses et les péchés de ceux qui renoncent
au pêché et regagnent leur vertu. Dieu leur pardonne sans
les punir, sans punir quiconque d’autre en leur nom et leur
place; et ceci n’est pas contraire à la Justice de Dieu.
Ainsi Allah dit-Il: «Votre Seigneur S'est prescrit
à Lui-même la miséricorde. Et quiconque d'entre
vous a fait un mal par ignorance, et ensuite s'est
repenti et s'est réformé, Il est, alors, Pardonneur
et Miséricordieux.» (Le Coran 6: 54)
La troisième partie du dogme chrétien de l’expiation
affirme que Jésus a payé, par sa mort sur la croix du
calvaire, la pénitence pour le péché originel, ainsi que pour
les autres pêchés humains; et que le salut ne peut être
obtenu sans la foi en le pouvoir sauveur du sang du Christ.
J. F. De Groote, dans son livre "L’enseignement
catholique, (p. 162) écrit: «Etant donné que le Christ, Dieu
et homme, a assumé la responsabilité de nos péchés pour
aboutir à notre expiation, tout en donnant satisfaction à
Dieu en réalisant la justice divine, il est pour cette raison
le médiateur entre Dieu et l’homme.» Ce dogme n’est pas
seulement un reniement de la miséricorde de Dieu mais
aussi de Sa Justice1
.
Demander le prix du sang dans le but de pardonner les
péchés des hommes, est faire preuve d’un manque total de
pitié, et punir un homme non coupable, pour les péchés
d’autrui, qu'on le veuille ou non, relève de la plus haute
1
A ce stade, je dois poser les questions suivantes: Le remords et le
repentir d’Adam envers Dieu, son départ du Paradis, l’inondation, et les
nombreux sacrifices faits à Dieu n’ont-ils pas constitué un prix suffisant
pour son salut? Qu'en est-il de péchés plus horribles que ceux d’Adam?
Et comment donc ce mystère du salut a-t-il pu rester si longtemps
inconnu de tous les Prophètes, pour n'être découvert que par l’Eglise?
76 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam
injustice. Les chrétiens affirment que Jésus a
volontairement subi la mort en pénitence pour les pêchés
des hommes. A ce propos, le point de vue de l’Islam est le
suivant:
Premièrement, le dogme de la crucifixion de Jésus
Christ pour expier le péché originel a été prouvé sans
fondement. L’idée que le péché d’Adam fut transmis à sa
progéniture contredit les versets de la Torah, qui selon la
Bible, affirme que Jésus est venu non pour détruire, mais
pour réaliser. Aussi, dans (Deutéronome 24:16), lit-on:
«Les parents ne seront pas mis à mort pour les crimes
commis par leurs enfants, ni les enfants pour ceux de
leurs parents: si quelqu'un doit être mis à mort, ce sera
pour son propre péché.» Dans (Ézéchiel 18:20), on trouve
aussi: «L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne
portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera
pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui,
et la méchanceté du méchant sera sur lui.» Jésus luimême dit, selon Mathieu 16:27: «… et alors il rendra à
chacun selon ses oeuvres.» Ceci concorde avec le Coran
qui déclare: «qu'aucune (âme) ne portera le fardeau
(le péché) d'autrui, et qu'en vérité, l'homme
n'obtient que (le fruit) de ses efforts; et que son
effort, en vérité, lui sera présenté (le jour du
Jugement).» (Le Coran 53: 38-40)
Deuxièmement, selon la Genèse 5:5, Adam (que la
paix soit sur lui) avait continué à vivre avec sa femme
pendant 930 années, et cela bien qu’ils aient mangé de
l’arbre défendu. Ceci prouve le faux raisonnement dans la
Genèse 2:17 qui déclare: «mais tu ne mangeras pas de
l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour
où tu en mangeras, tu mourras.» Ceci indique aussi
qu’Adam s’est repenti de son péché et recherchait le
Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam 77
pardon. Ezéchiel 18: 21-22 déclare: «Si le méchant1
revient de tous les péchés qu'il a commis, s'il observe
toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il
vivra, il ne mourra pas. Toutes les transgressions qu'il a
commises seront oubliées; il vivra, à cause de la justice
qu'il a pratiquée.» Ainsi, quand Adam et sa femme
‘vivaient’, ils devaient avoir ‘abandonné tous les péchés
qu’ils avaient commis’. Ceci signifie que le péché n’était
pas hérité et qu'ainsi Jésus n’était tenu de mourir pour les
péchés de personne. Ceci concorde aussi totalement avec
le Saint Coran qui déclare: «Tous deux (Adam et Eve)
en mangèrent. Alors leur apparut leur nudité. Ils
se mirent à se couvrir avec des feuilles du
paradis. Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il
s'égara. Son Seigneur l'a ensuite élu; Il a agréé
son repentir et l'a guidé.» (Le Coran 20: 121-122)
Troisièmement: historiquement il n'est pas correct
d'affirmer que Jésus est venu pour mourir volontairement
et intentionnellement pour les péchés des hommes. On lit
dans la Bible qu’il ne désirait pas mourir sur la croix.
Lorsqu’il apprit que ses ennemis complotaient dans le but
de le tuer, il déclara que son «âme était extrêmement triste
de mourir» (Marc:14:34), et il demanda à ses disciples de
monter la garde afin de le protéger de ses ennemis. Ensuite
il fit à Dieu cette prière: «Abba, Père, toutes choses te
sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non
pas ce que je veux, mais ce que tu veux.» (Marc 14: 36)
De même qu'il a demandé à ses disciples de se procurer
des armes (Luc 22 36) et de rester la nuit en éveil pour le
protéger de ses ennemis.
1
Si ceci est le cas avec “le méchant”, qu'en serait-il donc si le pécheur
était une personne vertueuse comme Adam? Assurément, le pardon lui
serait accordé puisqu'il désirait le repentir.
78 Mon grand amour pour Jésus m'a amené à l'Islam
Quatrièmement, la Bible nous informe dans Marc
15: 34 que la personne crucifiée: «… s'écria d'une voix
forte: Éloï, Éloï, lama sabachthani? Ce qui signifie: Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?». De tels
cris désespérés sont la preuve que la personne crucifiée
n’était pas disposée à mourir sur la croix. De surcroît, ceci
indique - en admettant que tout ceci fût vrai- que la
personne en question aurait pu ne pas être Jésus Christ, car
de tels cris et une telle panique sont humiliants et ne
conviennent pas à un Prophète de Dieu, encore moins à
celui qui est considéré Dieu lui-même, par les chrétiens.
Cinquièmement, selon Marc 14: 50, aucun des
disciples de Jésus n'a été témoin de la crucifixion puisque
«tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite.»1
De même,
aucun des écrivains des Evangiles et des Epîtres ne furent
témoins de la crucifixion. En d’autres termes, il n’y eut
point de témoins oculaires, et à plus fortes raisons de
témoins crédibles. Tout ceci nous amène à douter des
sources historiques, d'autant plus que les Evangiles
canoniques eux-mêmes sont différents les uns des autres,
dans de nombreux détails précis de la crucifixion, de son
début à sa fin.
Sixièmement, l’idée de la nécessité de verser du sang
pour apaiser la colère de Dieu a été introduite dans le
Christianisme à travers l’image primitive de Dieu, conçu
comme un démon tout-puissant. On ne voit pas de relation
entre le péché et le sang. Ce qui est indispensable pour