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est-ce que l’islam s’est répandu par « l’épée » ??





il y a de nombreuses allégations occidentales qui prétendent que l’islam s’est répandu par l’épée !...or, les faits de l’histoire – qui sont solides et absolus- ainsi que les témoignages des savants non-musulmans de l’est et de l’ouest réfutent ces allégations et ces mensonges…





les victimes de toutes les guerres du messager -  paix et bénédictions soient sur lui – en vingt batailles durant neuf ans sont limitées à 203-386 des polythéistes contre 183 des musulmans !... alors que voltaire  (1694-1778) a énuméré les victimes des guerres religieuses entre les catholiques et les protestants en europe, on dit qu’elles sont  dix millions, c'est-à-dire 40% des peuples d’europe centrale !!!





en plus, toutes les batailles des conquêtes islamiques étaient contre les armées de l’impérialisme romain et perse, celles qui ont colonisé l’orient et l’ont subjugué sur le plan religieux, culturel, linguistique, politique et civilisationnel pendant dix siècles !! en outre, aucune  bataille entre les armées islamiques et les habitants des pays de l’est n’a eu lieu… tandis que les victimes ont atteint seulement dans les deux guerres coloniales occidentales - la première et la seconde – environ soixante millions dans le xxe siècle !!!





lorsque les conquêtes islamiques ont libéré la terre, ils ont libéré avec elle les consciences des peuples et leurs croyances…après la persécution religieuse pratiquée par les romains contre le christianisme oriental – citée en exemples et à partir de laquelle les églises de l’orient datent l’époque des martyrs jusqu’à présent – l’islam a laissé les gens libres dans la religion qu’ils suivent…et il suffit de savoir que la proportion des musulmans dans l’état islamique après cent ans de la conquête islamique n’a pas dépassé 20% de la population !! ainsi que dans l’empire ottoman – l’état du califat islamique – le pourcentage de la population non-musulmane était 49,8% de la population totale ! …





en conséquence, si ce qui a précédé n’était qu’ « un échantillon » des faits de l’histoire – solides et absolus – les témoignages des savants non-musulmans sur la propagation pacifique de l’islam remplissent les livres… dont on cite :





la parole de l’orientaliste anglais georges sale (1697-1736) qui est l’auteur d’une traduction du coran en anglais : « la loi (sharia) de mohammad a rencontré un bon accueil sans pareil dans le monde …et ceux qui imaginent qu’elle s’est répandue par l’épée se laissent prendre par une grande illusion » !





les mots de l’érudit anglais « sir thomas arnold » (1864-1920) qui est le plus grand homme qui a fait la chronique de la propagation de l’islam dans son livre (the preaching of islam) (l’appel de l’islam) : «  l’idée qui a circulé que l’épée était le facteur de la conversion des gens à l’islam est loin d’être crue…la théorie de la foi islamique respecte la tolérance et la liberté de la vie religieuse pour tous les adeptes des autres religions…il a été dit que « justinien » (483-565) – l’empereur romain – a ordonné de tuer deux cent milles coptes dans la ville d’alexandrie, et la persécution de ses successeurs a mené de nombreuses personnes à se réfugier au désert.





la conquête islamique a apporté à ces coptes une vie fondée sur la liberté religieuse dont ils ne profitaient pas avant cela depuis un siècle… et il n’y a pas de témoignages que leur apostasie de leur ancienne religion et le fait d’entrer largement dans l’islam étaient dus à une persécution ou une pression basée sur l’intolérance de la part de leurs nouveaux dirigeants…mais beaucoup de ces coptes se sont convertis à l’islam avant la conquête, quand l’alexandrie – la capitale de l’egypte ce jour-là – était encore en train de résister aux conquérants ;  de nombreux coptes ont suivi le chemin de leurs frères quelques années plus tard… »





c’était « un échantillon » des témoignages des savants – non-musulmans – qui se joint à « l’échantillon » des faits et des réalités historiques, pour dire aux tendancieux – qui délirent de ce qu’ils ne savent pas – et prétendent que l’islam s’est répandu par l’épée que ces allégations n’ont rien à voir ni avec la vérité, ni avec l’objectivité ni avec l’équité.


réponse au soupçon de l’interdiction du mariage de la musulmane avec un non musulman





pourquoi l’islam autorise au musulman d’épouser  les femmes « kitabiayat » (femmes des gens du livre) et interdit cela à la musulmane ?





c’est une bonne question, et la bonne logique incite à la poser, et avant de répondre à cette question on confirme que l’islam a interdit la musulmane d’épouser un non-musulman, allah exalté a dit : « et ne donnez pas d'épouses aux associateurs tant qu'ils n'auront pas la foi, et certes, un esclave croyant vaut mieux qu'un associateur même s'il vous enchante » (la vache 221).





l’interdiction du mariage de la musulmane avec un non-musulman est due principalement à ce que la femme suit généralement son mari, et l’homme a d’habitude plus d’influence sur son épouse que la femme sur son époux, ainsi que l’islam est une religion qui a un certain nombre d’objectifs y compris ces deux objectifs :





le premier objectif est : que les gens le connaissent clairement sans confusion ou ambiguïté, une connaissance qui les mène à croire que c’est la vraie religion, pour cela elle a permis au musulman d’épouser une non-musulmane à condition qu’elle soit des gens du livre, c'est-à-dire une juive ou une chrétienne, car au moins elle croit en dieu et à la révélation, indépendamment de la nature de cette foi, ainsi, elle est plus proche que d’autre de la compréhension du message de l’islam, surtout lorsqu’elle se marie avec un musulman pratiquant dans ses paroles et dans ses actes, quand elle aperçoit de son mari les mœurs de l’islam et sa bonne conduite, son comportement convenable envers elle comme l’islam a ordonné, cela peut causer sa conversion en islam, mais si elle insiste sur sa religion, c’est son droit, et personne ne peut la forcer à d’autre chose que cela, allah le tout-puissant a dit : « nulle contrainte en religion » (la vache 256).





le deuxième objectif de l’islam est : de maintenir l’attachement de ses disciples à lui, et donc il ne les expose pas à ce qui aurait un impact sur leur foi en lui, c’est ce que l’islam appelle « la fitna dans la religion » (l’épreuve ou la tentation dans la religion) allah exalté dit : «  et la fitna est plus grave que le meurtre » (la vache 217).





cette épreuve dans la religion prend plusieurs aspects, elle peut être une torture de l’homme musulman qui vise à changer sa foi, et elle peut être comme dans notre cas un mariage avec un homme non musulman, quelle que soit sa religion, et pourquoi le mariage avec un homme non-musulman est une épreuve dans la religion ? car l’homme, comme nous l’avons avancé a d’habitude plus d’influence sur la femme, il se peut que cet époux influence négativement sur sa femme musulmane, une influence qui la pousse à quitter sa religion, ou du moins, le non-engagement à elle et à ses règles, et c’est ce que l’islam ne veut pas pour ses disciples, mais il veut leur offrir l’environnement approprié pour s’engager à ses préceptes, pour cela il a exhorté la musulmane à faire le bon choix même quand elle épouse un musulman, et il l’a ordonnée de choisir celui qui s’engage à sa religion, ainsi que de rejeter celui qui néglige les préceptes de sa religion, tout cela afin que la musulmane reste attachée à sa religion, éloignée de toute mauvaise influence.





est ce que la voix de la femme est une "awrah"(chose qu'elle doit cacher)? et l'explication du fait qu'elle a été créée à partir d'une côte incurvée





parmi les rumeurs qui circulent entre les gens comme étant une réalité, la rumeur que l'islam considère la voix de la femme une des parties qu'elles doivent être cachées ! pour cela, nous n'allons pas consacrer beaucoup de temps à ce soupçon parce qu'il n'existe aucune preuve sur lui, mais l'inverse est vrai, les preuves sur la fausseté de cette allégation sont trop nombreuses pour être énumérées.





par exemple, le saint coran nous raconte sur les deux filles de choaib qui parlèrent à moise paix sur lui : " et quand il fut arrivé au point d'eau de madian, il y trouva un attroupement de gens abreuvant [leur bêtes] et il trouva aussi deux femmes se tenant à l'écart et retenant [leurs bêtes]. il dit : "que voulez-vous ?" elles dirent : "nous n'abreuverons que quand les bergers seront partis; et notre père est fort âgé " (al-qasas 23). le coran nous raconte la parole de l'une des deux à moise : " mon père t'appelle pour te récompenser pour avoir abreuvé pour nous " (al-qasas 25). où est donc la "awrah" dans la voix des deux filles de choaib en parlant à moise - paix sur lui?





puis, est-il logique d'empêcher la femme de parler, à qui l'islam a permis de vendre, d'acheter, de donner des conseils, de commander le convenable et d'interdire le blâmable ? " les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. ils commandent le convenable, interdisent le blâmable " (at-tawbah 71)





en plus, une femme s'est tenue debout au milieu de la mosquée en ordonnant omar (ibn-alkhattab) de suivre un verset dans le livre d'allah, quand il a voulu fixer les dots, elle s'est tenue debout et a dit : " où est tu de la parole d'allah exalté - et que vous ayez donné à l'une un quintar, n'en reprenez rien. (al-nissae 20) - puis il (omar) a dit sa parole connue : une femme a eu raison et omar a eu tort !





nous prenons juste ce hadith très significatif de l'honorable sunna qui montre le statut de la femme dans l'islam:





" selon la mère des croyant um-salama -hind bint abi omayya - qu'allah l'agrée - quand le messager d'allah paix et bénédictions soient sur lui est sorti pour la hijra, zaynab la fille du messager d'allah paix et bénédictions soient sur lui  avait demandé la permission de son mari abu-alass, et il était encore polythéiste, d'aller chez  le messager d'allah paix et bénédictions soient sur lui , il lui a donnée l'autorisation, par conséquent, elle est arrivée chez lui (son père). par la suite,  abu-alass a rejoint la médine, alors il lui envoya un message (à sa femme) : prends pour moi une garantie de sureté de ton père. ainsi, elle sortit et surgit sa tête de la porte de son appartement tandis que le messager d'allah paix et bénédictions soient sur lui faisait  la prière du fajr en tant qu’imam pour les gens, elle dit: ô hommes, je suis zaynab la fille du messager d'allah paix et bénédictions soient sur lui et j'ai protégé abu-alass. quand le messager d'allah paix et bénédictions soient sur lui  a terminé la prière il a dit: ô hommes, je n'ai pas su ceci que jusqu'à ce que vous l'avez entendu, en vérité, la garantie de protection donnée par le plus bas des musulmans s'applique à tous. ce hadith est rapporté par l'albani dans " as-silsila as-sahiha, 770-6".





au fait, comme l'islam est merveilleux ainsi que sa position à l'égard de la femme et sa valorisation, et comme ils sont ignorants ceux qui répandent l'idée que l'islam dédaigne la femme et abolit sa dignité, ils doivent plutôt enterrer leurs têtes dans le sol en éprouvant la honte à cause de leurs attitudes scandaleuses envers la femme. ils ont violé sa sainteté et ont fait de son corps une marchandise qui se vend et s'achète. celui qui réfléchit sur la situation des femmes de l'occident ressent de la pitié pour elles, elles ont été exploitées par les gens des désirs pour satisfaire leurs envies interdites, ils les ont poussées à la nudité sous le nom de la liberté de la femme, ainsi qu'à la prostitution et l'immoralité sous le nom de l'art et de la créativité, où est donc la valorisation de la femme dans ceci?





pourquoi l’héritage de la femme est la moitié de l’héritage de l’homme ? est-ce qu’il est ainsi dans tous les cas ?





réponse au soupçon :





il est vrai et certain que les versets de l’héritage dans le saint coran comprend la parole de dieu glorifié et exalté : « au fils, une part équivalente à celle de deux filles »(1) ; cependant beaucoup de ceux qui suscitent des soupçons quant à la compétence de la femme dans l’islam, prenant de la différenciation dans l’héritage un moyen à cela, ne comprennent pas que la part de la femme équivalente à la moitié de celle de l’homme  dans l’héritage ne représente ni un cas général ni une base régulière dans la répartition de l’islam de l’héritage  pour tous les hommes et toutes les femmes. le saint corann’a pas dit : voici ce que dieu vous enjoint au sujet des héritages et des héritiers ; la part du mâle est équivalente à celle de deux femelles…mais il a dit : (voici ce que dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles)… c'est-à-dire que cette différenciation n’est pas une base régulière dans tous les cas de l’héritage, elle se manifeste dans des cas particuliers, voire limitée parmi les cas de l’héritage.





la véritable connaissance de la doctrine de l’islam dans l’héritage révèle que la différenciation dans les parts des héritiers et des héritières ne revient pas à la norme de la masculinité et la féminité…cependant cette doctrine islamique dans l’héritage renferme des raisons divines et des fins célestes qui sont invisibles pour ceux qui ont fait de l’inégalité entre les hommes et les femmes dans quelques questions de l’héritage et ses cas un soupçon sur l’achèvement de la compétence de la femme dans l’islam. néanmoins, la disparité entre les parts des héritiers et des héritières dans la doctrine de l’héritage islamique est régie par trois critères :





le premier :  le degré de parenté entre l’héritier, que ce soit mâle ou femelle, et le de cujus décédé, plus le lien s’approche, plus la part de l’héritage augmente…et plus le lien s’éloigne, plus la part de l’héritage diminue sans égard au sexe des héritiers…





le deuxième :la position de la génération héritière par rapport à la succession temporelle des générations …  les générations qui reçoivent la vie et se préparent à endurer ses charges, ont généralement une part d’héritage plus grande de celles qui tournent leur dos à la vie et s’allègent de ses fardeaux, voire ses fardeaux deviennent – d’habitude - imposés aux autres, indépendamment de la masculinité et la féminité des héritiers et des héritières…la fille du défunt hérite plus que sa mère – et toutes les deux sont des femelles - ainsi que la fille hérite plus que le père ! – même si elle est nourrisson et n’a pas discerné la physionomie de son père… et même si le père est la source de la fortune que le fils (le défunt) possède, une fortune que la fille saisisse toute seule sa moitié !...en outre, le fils hérite plus que le père – et tous les deux sont des masculins - …et ce critère parmi les critères de la doctrine de l’héritage dans l’islam renferme des raisons divines considérables et des hautes fins célestes invisibles pour beaucoup de personnes ! ce sont des critères qui n’ont rien à voir avec la masculinité et la féminité…





le troisième :la charge financière que la loi islamique exige de l’héritier prendre en charge et accomplir envers les autres…et c’est le seul critère qui produit une disparité entre le mâle et la femelle…cependant cette disparité ne conduit à aucune injustice envers la femelle ou à une diminution de son équité…même peut être que c’est le contraire qui est vrai !...dans le cas où les héritiers s’harmoniseraient et seraient au même niveau dans le degré de parenté et dans la position de la génération héritière par  rapport à la succession des générations – comme les enfants du défunt, mâles et femelles – la disparité de la charge financière sera la cause de la disparité dans les parts de l’héritage…pour cela, le saint coran n’a pas généralisé cette disparité entre le mâle et la femelle dans l’ensemble des héritiers, mais il l’a limitée dans ce cas en particulier, le verset coranique a dit : « voici ce que dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles ».. non pas : voici ce que dieu vous enjoint au sujet de l’ensemble des héritiers…et la raison de cette disparité, dans ce cas en particulier, c’est que le mâle ici est chargé de prendre en charge une femelle – qui est une épouse- avec leurs enfants…tandis que la femelle héritière la sœur du mâle – sa charge, avec ses enfants, est un devoir du mâle avec qui elle est mariée…elle a – malgré cette diminution dans son héritage par rapport à son frère, qui a hérité le double de sa part, plus de chance et de privilège que lui dans l’héritage…puisque son héritage – avec son exonération des dépenses obligées – constitue une garantie financière pure et thésaurisée, pour la compensation de la vulnérabilité féminine, ainsi qu’assurer sa vie contre les risques et les instabilités…cela est une sagesse divine qui est peut être cachée pour beaucoup.





si telle est la doctrine islamique dans la disparité des parts des héritiers et des héritières et que les deux parties d’extrémisme, religieux et irréligieux, oublient, celles qui croient que cette disparité partielle est un soupçon qui affecte la compétence de la femme dans l’islam, la vérification des cas et des questions d’héritage – comme indiqués dans la loi de succession (l’héritage) – révèle un fait qui peut étonner beaucoup de gens quant à leurs idées fausses et anticipées dans ce sujet…cette vérification des cas et des questions de l’héritage nous dit :





1.que dans 4 cas seulement la femme hérite la moitié de la part de l’homme


2.et il ya des cas qui valent plusieurs fois plus que ces 4 cas où la femme hérite exactement comme l’homme


3.et il y’a 10 cas ou plus où la femme hérite plus que l’homme


4.et il y’a des cas où la femme hérite tandis que son homologue des hommes n’hérite pas


 


c'est-dire qu’il existe plus de 30 cas où la femme prend comme l’homme, ou plus que lui, ou bien elle hérite et son homologue des hommes n’hérite pas, par rapport à 4 cas précisés où la femme hérite la moitié de la part de l’homme…(2) !!





ce sont les fruits de la vérification des cas et des questions de l’héritage dans la loi de succession (l’héritage), gouvernés par les normes islamiques établies par la doctrine de l’islam dans l’héritage…qui ne s’est pas arrêtée à la norme de la masculinité et la féminité, comme pensent beaucoup de ceux qui ne savent pas !





ainsi, nous voyons la chute du premier soupçon des cinq soupçons soulevés quant à la compétence de la femme telle que déterminée par l’islam.





au nom d'allah le tout miséricordieux, le très miséricordieux et que





ses grâces et sa paix soient accordées à son messager





la crise du système financier mondial





etude élaborée par dr. hossein hossein shehata





professeur à l'université d’al-azhar





conseiller expert dans les transactions financières légales.





versets coraniques et hadiths prophétiques ayant trait au sujet de l'étude :





allah, exalté et glorifié soit-il, dit au verset 276 de sourate al-baqara "la vache" – ce qui peut être traduit comme suit : «allah anéantit l’intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. et allah n’aime pas le mécréant pécheur.»





de même allah, exalté et glorifié soit-il, dit au verset 39 de sourate ar-roûm (les romains),– ce qui peut être traduit comme suit : «tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens aux dépens des biens d’autrui ne les accroît pas auprès d’allah, mais ce que vous donnez comme zakāt, tout en cherchant la face d’allah (sa satisfaction)... ceux-là verront [leurs récompenses] multipliées.»





le messager d'allah (bpsl) dit à ce propos : «lorsque règnent la fornication et l'usure dans un village, allah donne l'ordre de l'anéantir.» hadith rapporté par abou ya'la d'après abdullah ibn mas'oud.





dans un autre hadith rapporté par ibn madja, al-barrar et al-bayhaqi, le messager d'allah (bpsl) a dit : « toute tribu qui prête à usure se verra victime de démence. »





les différents points soulevés dans cette étude :





préambule sur les prédictions de l’effondrement du nouveau système économique mondial.


les aspects de la crise du système financier mondial.


les causes fondamentales de la crise du système financier mondial.


les effets dévastateurs découlant de la crise du système financier mondial.


l'économie islamique face à la crise du système financier mondial.


les normes (les règles) qui assurent la sécurité et la stabilité à l’économie islamique.


comment se tirer de cette crise ? les règles et les normes de l'économie islamique se manifestent être la seule issue.


conclusion : seules les règles et les normes de l'économie islamique sont susceptibles de mettre fin à cette situation critique.


appel aux experts en matière d'économie, aux financiers et aux hommes d'affaires.


appel à tous les musulmans au niveau du monde entier.


 


louanges à allah qui par sa grâce, les bienfaits se réalisent.





ª  préambule :





les experts de l’économie positiviste avaient par le passé prévu l’effondrement du système économique socialiste basé sur des notions et des principes qui allaient à l’encontre du bon sens de l’être humain et de sa nature ; de même, ce système s’opposait aux règles et aux normes de la loi islamique.





parallèlement, nombreux ont été les pionniers du système économique capitaliste qui ont prévu sa chute en raison des préceptes et des principes sur lesquels il est établi et qui s’opposent aux lois divines ainsi qu'aux valeurs et aux mœurs. de surcroît, ledit système est fondé sur le monopole et sur les intérêts usuraires (système des prêts à intérêt et du crédit) lesquels s’avèrent être les pratiques humaines les plus déplorables puisqu’elles entraînent inéluctablement le culte des richesses ainsi que la prédominance des créditeurs (prêteurs) sur les débiteurs (emprunteurs) ; par conséquent, les premiers ravissent à ces derniers leur liberté, leurs affaires et leurs possessions, entraînant par là des conséquences graves sur la société et l’économie.





de ce fait, un grand nombre de personnes s'enquièrent sur :





-       les raisons qui sont à l'origine de la crise financière mondiale.





-       les raisons qui ont poussé les banques qui mènent leurs opérations de vente et d’achat sur le principe des dettes et des emprunts, à faire faillite.





-       les raisons qui ont entraîné la faillite des grandes entreprises qui gèrent leurs affaires à partir du financement bancaire à base d'intérêts usuraires.





-       peut-on s’attendre à une nouvelle récession au niveau du monde entier imposée par le régime capitaliste et ses outils tels que la globalisation et le système des intérêts ?





-       en même temps, un grand nombre d'arabes et de musulmans désirent connaître la perspective de l'économie islamique et du régime bancaire islamique vis-à-vis de cette crise.





tous les points mentionnés ci-haut ainsi que d’autres, formeront l’objet de débat de notre présente étude, mais du point de vue de l’économie islamique.





ª  les aspects de la crise du système financier mondial :





les prédictions et les indices de l’effondrement du système financier mondial ont commencé à paraître à l'horizon provoquant l’affolement et la panique chez les nantis. les établissements financiers et les intermédiaires ont été plongés à leur tour dans le désarroi dans leurs tentatives d’élaboration dans l'immédiat des plans d’urgence pour sauver le crédit. cet effondrement du système financier mondial a en même temps, semé l'appréhension chez les dirigeants qui redoutent de perdre leur trône et ont d'emblée eu recours aux compétences et aux experts pour les aider à trouver un subterfuge.





parmi les aspects de cette crise :





a)    l'empressement à retirer les sommes déposées en banque car le capital s'avère être poltron ; les différentes agences de presse ont vite fait d'aborder ce sujet.





b)   les institutions financières se sont hâtées de bloquer les prêts octroyés aux sociétés et aux individus car elles redoutent la difficulté dans la récupération desdits prêts.  





c)    les individus, les entreprises et les institutions financières sont à court de liquidité, ceci s’est traduit par un rétrécissement aigu tant au niveau de l’activité économique qu’au niveau des autres secteurs de la vie ; les débiteurs se sont déclarés notoirement insolvables.





d)    la baisse du niveau des échanges sur le marché monétaire et financier a entraîné la confusion et la crise dans les indices boursiers.





e)    le recul des offres d'emplois au sein des entreprises en raison de la pénurie de liquidité et du blocage de l’octroi des crédits de la part des institutions financières, à moins de garantir des taux d’intérêts très élevés et des cautions abusives.





f)     la baisse des vente, plus particulièrement dans le secteur immobilier et le secteur automobile en raison de la pénurie de fluidité monétaire.





g)    la  croissance du taux de chômage dû à la stagnation, à la faillite et à la liquidation. tout salarié se trouve menacé de vider son bureau, un carton sous le bras.





h)    l’augmentation des demandes d’allocations sociales auprès des gouvernements.





i)     la baisse du taux de consommation, de dépenses, d’épargne, et d’investissements ne font qu'accroître le marasme, le chômage, la stagnation, la liquidation et la faillite.





cette conjoncture nous pousse à chercher à connaître les raisons réelles et fondamentales de la crise





ª  les causes fondamentales de la crise du système financier mondial :





le diagnostic de la crise est susceptible de donner accès à une cure saine. le fait de souligner les grandes lignes du problème de façon objective et modérée constitue déjà une partie de la solution.





les experts de l’économie mondiale, dont certains ont obtenu dans le passé, le prix nobel, tel que maurice ailey, affirment que : « le système économique du régime capitaliste est fondé sur des concepts et normes susceptibles d’être à la base de son propre effondrement au cas où ils ne sont pas traités dans l'immédiat et réglés de façon appropriée. »





d’autre part, nombreux sont les experts en économie  qui ont avancé que le nouveau système économique mondial repose sur des principes qui le mèneront infailliblement à la chute.





parmi les raisons de cette crise, ils ont cité :





1-    la propagation de la corruption économique, tels que l’exploitation abusive, le mensonge, la diffamation, la fraude, le vol, le monopole, les opérations fictives, qui sont des pratiques engendrant l’injustice. en d'autres termes, les pauvres, les nécessiteux et les débiteurs seront sujets à la tyrannie des propriétaires de biens parmi les détenteurs de capitaux et les créditeurs. ce qui alimentera la grogne chez les oppressés lorsqu’ils ne pourront plus supporter le despotisme ; et le mécontentement chez les débiteurs. de surcroît, lorsque les débiteurs se trouveront incapables de régler leurs dettes et leurs emprunts, l’ordre social sera affecté.





2-    c’est désormais la matière qui prédomine, les oppresseurs s’en servent comme d’une arme. c'est elle qui guide la politique et permet de prendre les décisions au niveau du monde ; l’argent est d’ores et déjà l’idole des matérialistes.





3-    le système bancaire à base d’intérêt usuraire est fondé sur le système des intérêts dans toutes ses opérations, de dépôt ou de retrait. il opère à partir du commerce des prêts, que ce soit pour l’achat, la vente ou le négoce. toute hausse du taux d’intérêt sur les dépôts entraîne une hausse du taux d’intérêt sur les prêts octroyés aux individus et aux entreprises ; les seuls bénéficiaires en seront bien évidemment, les banques, et les intermédiaires ; alors que le fardeau et la tyrannie incombent aux débiteurs qui reçoivent les emprunts pour des fins de consommation ou de production. certains économistes affirment que le développement réel et le bon emploi des facteurs de production ne peuvent se réaliser que lorsque le taux d’intérêt équivaudra à zéro. c’est bien ce qu’a souligné adam smith, le père des économistes (ainsi que ces derniers le surnomment) ; ils pensent que le substitut serait dans le système de répartition du gain et de la perte, système susceptible d’assurer la stabilité et la sécurité. ils ont même ajouté que le système des intérêts conduit inéluctablement à la concentration des fonds chez une minorité qui aura mainmise sur les richesses.





4-    le système financier et bancaire traditionnel est fondé sur un système de planification des dettes conformément à un taux d’intérêt qui va croissant ; ou un système de substitution d’un prêt échu par un nouveau prêt en marquant un taux d’intérêt encore plus élevé, ainsi que disaient les usuriers de l’ère préislamique : « tu paies ta dette d’emblée ou tu préfères l’usure ? ». ceci ne fait qu’infliger de nouvelles charges au débiteur qui a failli auparavant à rembourser sa première dette en raison du taux d’intérêt élevé.





5-    le système financier  mondial et le système boursier sont établis sur le système des dérivés financiers lesquels sont fondamentalement basés sur des opérations fictives n’entraînant ni échanges réels de biens ni services. ce ne sont que des jeux de hasard qui se basent sur la chance et le destin. pis encore, la majorité de ces dérivés financiers sont établis à partir de crédits issus des banques sous forme de prêts. mais lorsque le cours des évènements s'annonce défavorable, tout s'écroule et la crise financière advient tout naturellement.





6-    la mauvaise conduite des institutions financières intermédiaires qui leurrent ceux qui ont un besoin impérieux d’emprunter ; elles usent de subterfuges en vue de les tenter et de les pousser à emprunter des institutions financières ; en cas de risque éventuel, ils requièrent des chiffres fabuleux qui leur servent de commission. seul, le débiteur sans défense doit subir les effets désastreux de cette manœuvre ; c’est bel et bien ce qui est arrivé et qui a conduit tout droit à la crise.





7-    l’emploi abusif et généralisé du système de carte de crédit sans provision (où le retrait se fait à découvert, sans avoir de fonds pour régler comptant), est apte à charger la personne en question de frais considérables ; lorsque le débiteur ne peut rembourser la totalité de ses engagements, il sera l’objet d’une évolution défavorable des taux d'intérêts, jusqu’à se voir séquestré personnellement ou bien jusqu’à trouver sa maison ou sa voiture hypothéquées. un grand nombre de porteurs de cette carte ont été exposés à pareille prise de caution qui a abouti à un déséquilibre budgétaire au sein de leur foyer et a causé la crise dans certaines banques à usure.





ª  les effets dévastateurs de la crise du système financier mondial :





le système financier mondial a été atteint d’un grave infarctus et d’une hémorragie cérébrale qui a provoqué la paralysie de ses membres ; par conséquent, les artères de l’activité économique s’en sont trouvées bloquées ; parmi les effets néfastes on peut citer :





1-    la panique, l’affolement et l’inquiétude qui ont atteint entre autres :





les gouverneurs, les présidents et les ministres.


les propriétaires des établissements financiers et l'organisme qui surveille et contrôle le bon fonctionnement des marchés financiers.


les propriétaires des établissements des intermédiaires financiers et leur personnel


les dépositaires et épargnants.


les créanciers des banques.


les consommateurs menacés d’une hausse des prix.


les salariés et les employés menacés de licenciement.


les pauvres et les nécessiteux qui vivent de subsides et d’aumônes.


cette crise est semblable à une leucémie qui a porté atteinte à la vie économique.





2-    la faillite de certaines banques et institutions financières en raison de la pénurie de liquidité et d’un excédent dans les retraits effectués par les dépositaires. de leur côté, et dans un essai de sauver la situation et d’éviter un effondrement total de la vie économique et la faillite de l’etat, certains gouvernements se sont trouvés dans l’obligation d’intervenir par l’intermédiaire des banques centrales.





3-    la faillite de certaines entreprises qui se basaient sur un système d’investissement partant de prêts à taux d’intérêt, ou l’arrêt de quelques lignes de leur production. parallèlement, certaines banques ont commencé à mettre à exécution les hypothèques et les cautions qui sont en leur possession, ce qui a entraîné un déséquilibre dans les dépôts bancaires.





4-    le licenciement des employés et le nombre croissant de ceux qui sollicitent des allocations d’aide publique ; ceci n’a fait qu’infliger des charges supplémentaires aux budgets des pays et suspendre un grand nombre de nouveaux projets d’investissement.





5-    l’augmentation des impôts par certains etats en vue de compenser le déficit budgétaire dû à la hausse du budget de soutien, aux aides financières octroyées par les gouvernements aux entreprises et aux banques qui sont sujettes à la faillite, et enfin au soutien des dépôts ou autres.





6-    en raison des emprunts, les débiteurs ont perdu leurs actifs, leurs logements hypothéqués, et sont du nombre des sans-logis, des réfugiés, des expatriés, des pauvres et des nécessiteux.





ª  l’économie islamique et la loi bancaire islamique face au système financier mondial :





beaucoup de personnes se posent des questions sur l’impact de la crise du système financier mondial sur les établissements financiers islamiques tels que les banques, les sociétés d’investissement, les fonds communs de créance et autres organismes du même niveau.





l'attitude des économistes islamiques et des experts des établissements financiers islamiques à l'égard des bouleversements financiers et bancaires mondiaux ne doit pas être une réponse à une action par une action contraire. il leur faut aller plus loin et faire valoir aux gens les principes et les normes du système économique et financier tout en exposant ses références et ses applications;  et en soulignant que ce genre de crise ne peut survenir qu'en l'absence de l'application de ses concepts, de ses principes et de ses conventions.





ce point sera abordé plus loin au cours de cette étude à travers la mise en valeur des bases de la sécurité et de la stabilité qui règnent dans le système financier et économique islamique, et qui préservent le système de ces crises.





ª  les règles (les normes) de la sécurité et de la stabilité au sein de l'économie islamique :





le système financier et économique islamique de même que ses établissements financiers sont fondés sur un ensemble de règles qui leur garantissent la sécurité et la stabilité tout en réduisant les risques et ce, en comparaison des systèmes positivistes lesquels sont établis à partir d’un système d’intérêts et des dérivés financiers ; à en citer :





1-    le système financier et économique islamique est instauré sur la base d’un ensemble de valeurs, de vertus et de principes, telle la probité, la sincérité, la transparence, la preuve évidente, la facilité, la collaboration, la complémentarité et la solidarité. l’économie islamique est inconcevable en dehors de ces principes et de ces valeurs. cet ensemble de valeurs est susceptible de garantir la sécurité et la stabilité à toutes les parties. en même temps, la loi islamique proscrit les opérations financières et économiques qui sont fondées sur le mensonge, le hasard, la fraude, le détournement, l’exploitation de l’ignorance, le monopole, l’abus, la cupidité, l’injustice et le ravissement des biens d’autrui injustement et sciemment.





le fait de tenir aux valeurs de la foi et de la morale représente un signe d’adoration et une obéissance à allah qui vaudra au musulman une rétribution et qui règlera sa conduite, producteur fût-il ou consommateur, vendeur ou acheteur et ce, en temps de croissance ou de récession, de stabilité ou de crise.





2-    le système financier et économique islamique est fondé sur une base de participation aux profits et aux pertes, ainsi que sur l'échange effectif des fonds et des actifs. ceci est régi par les normes licites et pures, par les priorités islamiques, et par la réalisation des bénéfices légaux, des gains et des pertes ; par l'interaction réelle entre les détenteurs de capitaux, les hommes d'affaires, les experts, et le travail suivant la norme de l'équité et de la droiture. les efforts ainsi fournis, réduisent de la véhémence de toute crise qui peut survenir. en ce sens qu'on ne peut avoir affaire à une équipe toujours gagnante et à une autre toujours perdante : on est tantôt gagnant, tantôt perdant.





les juristes ainsi que les économistes islamiques ont élaboré un ensemble de contrats d'investissement et de financement purement islamiques qui s'appuient sur des normes légales. parmi ces contrats: les formes du financement par la spéculation, par la participation aux gains et aux pertes, par le gain mutuel, par l'investissement, par le bail, par le métayage, par le bail à complant et autres...





d'autre part, la loi islamique a prohibé toute forme de contrats de financement et d’investissement basés sur le prêt à intérêt considéré comme la cause principale de la crise financière mondiale actuelle.





3-    la loi islamique a prohibé le système des dérivés financiers qui sont fondés sur des opérations fictives régies par le risque et l’ignorance ; d'ailleurs, les jurisconsultes de l'économie islamique ont jugé que de telles opérations relèvent des jeux de hasard et sont illicites.





les experts et les observateurs perspicaces de l'économie positiviste ont confirmé que le système des dérivés financiers a provoqué la crise financière mondiale actuelle ; car ce système n'entraîne pas de développement économique proprement dit, bien au contraire c'est un des moyens susceptibles de créer l'inflation, la hausse des prix et de plus mènent aux vices; en même temps, il est la cause de l'écroulement rapide au sein des établissements qui usent de ce système dans leurs opérations. au fond, ce qui est survenu sur les marchés des pays de l'asie orientale est toujours présent dans nos esprits.





4-    la loi islamique a prohibé toutes formes et figures qui consentent à débiter une dette par une autre dette afin de contracter une vente, tel que le fait d’escompter des effets, ou des chèques prorogatifs ; de plus, elle a prohibé l'ajournement d'une dette en haussant le taux d'intérêt. le messager d'allah (bénédiction et paix sur lui) a proscrit la vente d'une dette dont le paiement est différé par une autre dette.





les experts et les savants de l'économie positiviste ont affirmé que l'une des causes de la crise financière actuelle est le recours aux transactions à partir des dettes de la part de certaines entreprises financières i



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