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l’islam entre le fanatisme et la tolérance


neuvième mensonge





boutross avance que, à la mecque, le prophète (bp sur lui) a pris la tolérance comme devise, et il (bp sur lui) n’a cessé tout au long de sa mission de citer le verset coranique suivant : “ ... est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ?” (younès (jonas) : 99.)





il argumente ses propos fallacieux et mensongers, dans une autre citation, en disant : “l’islam, à ses débuts, n’a pas connu d’opposition, en raison de la liberté de croyance, des intérêts et enjeux économiques, mais aussi parce qu’il prêchait le culte hanafi (religion de ibrahîm (abraham)) qui régnait à l’époque.





boutross ne cesse de répéter ces mensonges, en cherchant à induire en erreur l’auditeur et lui faire croire que le prophète (bp sur lui) a évité, au début, toute escalade et toute action offensive jusqu’à ce qu’il se fit suffisamment de pouvoir et de puissance pour lancer le jihad (la lutte légale et sainte).





d’abord, le verset qu’il prend pour argument « est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? » n’est pas du coran mecquois mais médinois. ceci est suffisant pour démentir ses propos.





par ailleurs, boutross se contredit lors de l’émission. tantôt il avance l’idée de l’action inoffensive et timide du prophète (bp sur lui), tantôt il prétend qu’il attaquait les qouraïchites, les qualifiait de mécréants, et insultait leurs idoles et que la mecque a connu une sorte de guerre inlassable entre les croyants et les polythéistes.





a ce niveau, j’aimerai bien éclaircir deux points :





le premier concernant l’opposition à l’islam





le second est relatif au culte hanafi hérité de ibrahîm.





1- boutross répète, injustement, à chaque occasion que l’appel à l’islam était venu de la part de qoraïche dans le but de régner sur les arabes ou de la part des bani hâchim pour avoir la suprématie sur tout. ces prétentions sont inadmissibles et ont été démenties. tous les événements de la sira (biographie du prophète pbasl) et tous les versets du coran révélés à la mecque prouvent le contraire et rapportent l’existence d’une opposition farouche et inlassable aussi bien de qoraïche que de certains membres des bani hâchim, les proches parents du prophète (bp sur lui).





dans le livre authentique d’al-boukhari, ibn ‘abbas (a sur eux) rapporte ce hadith : “lorsque ce verset a été révélé ‘‘et avertis les gens qui te sont les plus proches.” (ach-chou‘âra’ (les poètes) : 214) ’’ le prophète (bp sur lui) est monté sur as-safa et se mit à appeler les différentes familles de qoraïche : “vous bani fahd, vous bani adiy…” jusqu’à ce qu’elles se soient toutes réunies et même celui qui n’arrivait pas à joindre la foule personnellement, a envoyé quelqu’un le représenter pour voir de quoi il s’agit. le prophète (bp sur lui) leur dit : “me croiriez-vous si je vous disais qu’une armée dans la vallée s’apprête à vous attaquer ?” ils répondirent : certainement oui, tu ne nous as jamais menti.” il a (bp sur lui) aussitôt dit : “je vous préviens d’un pénible châtiment.” abou lahab dit : “pourvu que tu périsses toute la journée ! es-ce pour cela que tu nous as réunis ?” aussitôt sourate al-massad (les fibres) fut révélée : ‘‘que périssent les deux mains d'abu-lahab et que lui-même périsse. * sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis…’’ abou lahab ibn ‘abd al mouttaleb, oncle du prophète (bp sur lui) fût le premier opposant à l’islam.





le prophète (bp sur lui) invita ses oncles et ses cousins des bani hâchim pour leur présenter l’islam mais ils le prirent à la légère, se moquèrent de lui et lui t


les versions à ce sujet sont nombreuses. abou dardâ’ disait : “j’ai entendu le prophète (bp sur lui) dire : “les prophètes sont ceux qui renoncent le plus au monde et leurs proches sont ceux qui s’opposent le plus à eux’’.” cela est visible dans ces versets : “ et avertis les gens qui te sont les plus proches. * et abaisse ton aile [sois bienveillant] pour les croyants qui te suivent. * mais s'ils te désobéissent, dis-leur: «moi, je désavoue ce que vous faites.” (ach-chouârâ’ (les poètes).





comme les bani hâchim, qoraïche toute entière, empêchait les gens de suivre le prophète (bp sur lui) et torturait sévèrement ses adeptes. ils l’injuriaient, le qualifiaient de fou et de sorcier et ils l’assiégèrent durant trois ans dans les cols de bani hâchim avec tous ceux qui le suivaient ou qui le soutenaient même s’ils n’avaient pas adopté sa religion. ils faillirent les faire mourir de faim et de soif. en même temps, ils essayèrent d’offrir la royauté et de l’argent au prophète (bpasl) à condition d’abandonner son invitation à allah et de les laisser à leur polythéisme. naturellement, il n’a pas accepté et les désignait par le terme “incroyants” : dis: «o vous les infidèles!* je n'adore pas ce que vous adorez.* et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore.* je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez.* et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore.* a vous votre religion, et à moi ma religion». (al-kâfiroûn (les infidèles) : 1- 6).





l‘islam s’est répandu par le soutien de deux tribus non qoraïchites, al-aws et al-khazradj, à médine en un lieu autre que la mecque. et qoraïche demeura toujours le principal adversaire dans la guerre contre le prophète (bp sur lui) à badr, à ouhod, à al-ahzab, à al-houdaybiya et lors de la conquête de la mecque.





estce possible maintenant, après tous ces arguments, de continuer à dire et de croire que l’invitation à l’islam avait pour but de donner la suprématie à qoraïche ou aux bani hâchim et qu’il a usé, ses premiers jours, de la tolérance et de la flatterie ?





le culte hanafite n’était pas une religion répandue avant le prophète (bp sur lui). ses pratiquants non plus n’étaient pas si nombreux et suffisamment répartis à travers les régions : à peine une personne à la mecque ou dans toute la péninsule, et quelques chrétiens qui ne dépassaient pas cinq sans aucun apport ni influence sur le vécu des gens. qoraïche et toutes les autres tribus arabes adoraient des idoles et prétendaient que c’était la religion de ibrahîm. ils ne toléraient pas que quelqu’un les insulte ou transgresse leurs croyances. nul n’a osé, avant le prophète (bp sur lui), désapprouver leurs croyances à part zayd ibn ‘amr ibn noufaïl. qoraïche avait réclamé à son oncle, al-khattab ibn noufaïl, de le chasser de la mecque et lui-même avait confié le soin de ne pas le laisser y revenir à un groupe de jeunes sots. tout cela pour ne pas encourager d’autres à le suivre. zayd vécut et mourut seul et n’a jamais prétendu être prophète.





il n’y avait donc pas de culte hanafite à l’avènement du prophète (bp sur lui). c’est qouraïche qui prétendait que son adoration des idoles était la religion d’ibrahîm, alors que la confession d’ibrahîm n’est autre que l’islam que tous les prophètes, envoyés par allah, sont venus prêcher aux gens. le coran nous dit : “ qui donc aura en aversion la religion d'abraham, sinon celui qui sème son âme dans la sottise ? car très certainement nous l'avons choisi en ce monde; et, dans l'au-delà, il est certes du nombre des gens de bien.” (al-baqara (la vache) : 130). “ils ont dit : “soyez juifs ou chrétiens, vous serez donc sur la bonne voie”. - dis : “non, mais suivons la religion d'abraham, le modèle même de la droiture et qui ne fut point parmi les associateurs”. (al-baqara (la vache) : 135). “dis : “c'est allah qui dit la vérité. suivez donc la religion d'abraham, musulman droit. et il n'était point des associateurs”. (al ‘imrane (la famille imrane) : 95). “qui est meilleur en religion que celui qui soumet à allah son être, tout en se conformant à la loi révélée et suivant la religion d'abraham, homme de droiture ? et allah avait pris abraham pour ami privilégié.” (an-nissâ’ (les femmes) : 125).





nous les musulmans, nous croyons fermement que tous les prophètes (pbase) étaient sur la voie de l’islam qui désigne la soumission exclusive à allah, le seul et unique dieu. nous considérons que tous les prophètes y compris ibrahîm (pbase) sont musulmans, et que la religion qu’ils ont respectivement prêchée était le même et unique islam, bien que les lois fussent différentes.





“abraham n'était ni juif ni chrétien. il était entièrement soumis à allah (musulman). et il n'était point du nombre des associateurs.” (al ‘imrane (la famille imrane) : 67).





“quand son seigneur lui avait dit : “soumets-toi”, il dit : “je me soumets au seigneur de l'univers”. ( al-baqara (la vache) : 131).





“notre seigneur ! fais de nous tes soumis, et de notre descendance une communauté soumise à toi. et montre nous nos rites et accepte de nous le repentir. car c'est toi certes l'accueillant au repentir, le miséricordieux.” (al-baqara (la vache) : 128).





“ô mon seigneur, tu m'as donné du pouvoir et m'as enseigné l'interprétation des rêves. [c'est toi le] créateur des cieux et de la terre, tu es mon patron, ici-bas et dans l'au-delà. fais-moi mourir en parfaite soumission et fait moi rejoindre les vertueux.” (youssouf (joseph) : 101).





“et moïse dit : "ô mon peuple, si vous croyez en allah, placez votre confiance en lui si vous (lui) êtes soumis”. (younès (jonas) : 84).





“tu ne te venges de nous que parce que nous avons cru aux preu





ves de notre seigneur, lorsqu'elles nous sont venues. ô notre seigneur ! déverse sur nous l'endurance et fais nous mourir entièrement soumis.” (al a‘râf : 126).





“si vous vous détournez, alors je ne vous ai pas demandé de salaire... mon salaire n'incombe qu'à allah. et il m'a été commandé d'être du nombre des soumis”. (younès (jonas) : 72).





“ne soyez pas hautains avec moi et venez à moi en toute soumission”. (an-naml (la fourmi: 31).





“il dit : "ô notables ! qui de vous m'apportera son trône avant qu'ils ne viennent à moi soumis ? ” an-naml (la fourmi) : 38).





“quand elle fut venue on lui dit : “est-ce que ton trône est ainsi ? ” elle dit : “c'est comme s'il c'était”. - [salomon dit]: “le savoir nous a été donné avant elle; et nous étions déjà soumis”. (an-naml (la fourmi) : 42).





“mais nous n'y trouvâmes qu'une seule maison de gens soumis.” (ad-dhariyat (qu eparpillent) : 36).





“et quand j'ai révélé aux apôtres ceci : “croyez en moi et mon messager (jésus)”. ils dirent : “nous croyons; et atteste que nous sommes entièrement soumis”. (al mâ’ida (la table servie) : 111).





tous les prophètes (pbase) ont été envoyés pour inviter à l’unicité et dire point de divinité sauf allah.





“et nous n'avons envoyé avant toi aucun messager à qui nous n'ayons révélé : “point de divinité en dehors de moi. adorez-moi donc ”. (al anbiyâ’ (les prophètes) : 25).





la confession d’ibrahîm décrite par qoraïche n’est certainement pas celle abordée par le coran et la sunna (la tradition du prophète pbasl). de ce fait, lorsque le prophète mohammad (bp sur lui) a affirmé qu’il était sur la voie et selon la confession d’ibrahîm cela n’était pas dans le but de faire plaisir à qoraïche ou de lui faire des éloges, loin de ça. les arguments présentés ci-dessus témoignent bel et bien d’une grande divergence, et que qoraïche a considéré l’islam dès son premier jour un danger et le prophète (bp sur lui) et ses adeptes des ennemis. de plus, tous les versets où la religion de ibrahîm a été mentionnée sont médinois.





le prophète (bp sur lui) tentait ses adeptes par l’argent





huitième mensonge





boutross prétend que le but de la prophétie était purement économique et politique… c’est de mettre en place un royaume. le prophète (bp sur lui) tentait ses adeptes par l’argent et le pouvoir en leur promettant la fortune de césar et chosroes.





avnt de répondre à ces prétentions fallacieuses, j’aimerai bien attirer l’attention sur une chose : il est évident chez les chrétiens et les musulmans que la preuve de la prophétie c’est d’annoncer l’inconnu. effectivement, le prophète (bp sur lui) a annoncé la conquête (par son entrée à l’islam) de la perse et de rome, et le rétablissement de la paix après la terreur dans la péninsule arabe. cela était rapporté dans le même hadith dont a puisé boutross pour argumenter ses mensonges.





le hadith, en entier rapporté par al-boukhari d’après ‘adiy ibn hatim dit: “j’ai été chez le prophète (bp sur lui) lorsqu’un homme est venu se plaindre de la pauvreté auprès de lui (bp sur lui), un deuxième s’est présenté pour se plaindre de l’insécurité et du pillage sur la route. le prophète (bp sur lui) m’a dit : “‘adiy, as-tu déjà vu al-hira ?” j’ai répondu : “non, mais on m’en a parlé.” il dit (bp sur lui) : “si tu restes longtemps en vie, tu verras que la dame montée sur un chameau quittera al-hira en destination de la mecque en toute sécurité, épargnée de tout danger, ne craignant personne sauf allah. si tu restes en vie, tu assisteras à la conquête de la fortune de chosroes.” j’ai dit : “chosroes ibn hormuz ?” il répondit : “chosroes ibn hormuz.” le prophète (bp sur lui) dit : “si tu restes longtemps en vie, tu verras un jour que l’un d’entre vous cherchera en vain quelqu’un à qui lui donner à main ouverte de l’or ou de l’argent. vous vous soumettrez devant allah sans interprète et il vous dira : “n’ai-je pas envoyé pour vous un messager prédicateur avertisseur ?” vous direz : “si.” il vous dira encore : “ne vous ai-je pas donné de l’argent et beaucoup d’autres libéralités ?” vous direz : “si.” vous regarderez à droite et vous ne verrez que l’enfer, puis vous regarderez à gauche et vous ne verrez que l’enfer. ‘adiy dit : “j’ai entendu le prophète (bp sur lui) nous prévenir en disant : “epargnez-vous de l’enfer au moins par la moitié d’une datte, et si vous ne trouvez rien, épargnez-vous par un mot aimable.” ‘adiy a confirmé par la suite en disant : « j’ai témoigné et vu la femme quittant al-hira sur un chameau en destination de la mecque en toute sécurité, épargnée de tout danger, ne craignant personne sauf allah. et j’ai été parmi ceux qui ont conquit la fortune de chosroes ibn hormuz. et si vous vivrez longtemps, vous assisterez à la prédiction du prophète concernant celui qui ne trouvera personne à qui lui donner son or ou son argent.





le hadith présente une prédiction de bonnes nouvelles. et c’est allah, le plus savant, le plus connaisseur qui les lui a révélées pour qu’il soit annonciateur de bonnes nouvelles pour les croyants et de mauvaises nouvelles pour les non soumis.


la citation dans le hadith dément catégoriquement ce qu’a été improvisé par boutross envers le prophète (bp sur lui), prétendant qu’il était un roi ou aspirait à la royauté couvrant les arabes et les non arabes. et voici ce qu’a rapporté ‘adiy en racontant l’histoire de sa conversion à l’islam : « j’ai quitté ma tribu en destination de médine pour rencontrer le prophète (bp sur lui). il était dans sa mosquée, je l’ai salué et il m’a dit : « qui êtes vous ? » j’ai répondu : « ‘adiy ibn hâtim. le prophète (bp sur lui) s’est levé et m’a demandé de l’accompagner chez lui. en route, une pauvre vieille femme l’intercepta (bp sur lui). le prophète s’arrêta et lui donna tout son temps et toute son intention pour subvenir à sa requête. je me suis dit : « je jure que ce n’est pas le comportement d’un roi, et il ne peut chercher à devenir roi. après, nous avons repris chemin et lorsque nous entrâmes chez lui, il (bp sur lui) prit un oreiller bourré de paille qu’il me lança en disant : « assis-toi. » j’ai dit : « c’est toi qui devrait l’utiliser pour s’asseoir. il répondit : « c’est plutôt pour toi » et il s’assit par terre. je me suis encore dit : « je jure que c’est tout sauf l’air d’un roi. » le prophète me dit : « eh ‘adiy, n’es-tu pas ourkoussy (hétérodoxe, adepte d’une religion entre les nazaréen et les sabéen) ? » je répondis : « oui. » il reprit : “ne prenais-tu pas le quart du butin de ta tribu (comme chef) ? » je répondis : « oui. » et il me dit : « cela n’était pas permis par ta religion. » je dis : « oui, par allah. » et j’ai réalisé aussitôt qu’il était un prophète envoyé par allah qui lui révèle l’inconnu.





malgré que adiy était chef de sa tribu, un grand parmi les nobles arabes, et malgré qu’il détestait (avant sa reconversion) amplement le prophète (bpasl), son témoignage honnête montre que le prophète (bp sur lui) n’était pas un roi. il circulait seul dans la ville (sans escorte ni gardes du corps), se prêtait à la vieille pour voir ses doléances, s’asseyait par terre et vivait dans une chambre très modeste dépourvue de tout ameublement sauf d’un petit oreiller qui se jette par la main.





l’histoire présente aussi d’autres signes révélateurs de la prophétie de mohamed (bp sur lui)





et voilà, que ce boutross vient prétendre fallacieusement que le prophète était roi, et qu’il cherchait à être le roi de tous les gens. que le menteur soit enlaidit et maudit par allah.


cher lecteur !





l’islam n’a jamais distribué des pots-de-vin à quiconque pour se convertir. il n’a jamais utilisé l’argent pour cette fin. ce type de motivation n’est pas le style du prophète (bp sur lui) ni même un principe de la loi islamique. nous allons le démontrer comme suit :





au second acte d’allégeance d’al-‘aqaba, les ançâr avaient prêté serment d’allégeance au prophète (bp sur lui), , d’obéir et se soumettre en ce qui est aimé ou non aimé ; à dépenser leur argent en période de prospérité ou de crise ; à prêcher les bonnes actes (les bienfaits) et à en inhiber l’impur et le déplaisant (désavouable) ; à dire toujours la vérité (le mot juste) et rien que la vérité (le mot juste) pour allah sans craindre personne ; à soutenir et défendre leur prophète (bp sur lui) en cas d’attaque ou de menace extérieure et à l’épargner et le protéger (bp sur lui) de tout ce dont ils protègent leurs femmes et enfants.





en contrepartie, il (bp sur lui), il leur promettait le paradis.





le prophète (bp sur lui) était sûr qu’allah allait réaliser ce fait de voir le cavalier ne craindre qu’allah et le loup pour ses brebis et que les perses ne vivront qu’une ou deux victoires après lesquelles les musulmans hériteront de leurs biens et que la syrie sera la cour intérieure des pays musulmans. malgré cela, il n’a pas voulu que le sujet soit basé sur des intérêts matériels mais guider les esprits à rechercher ce qui se trouve chez allah.





durant la période de la mecque, alors que les musulmans étaient encore peu nombreux, démunis de moyens, torturés, chassés, poursuivis et opprimés et, face à une apostasie générale, à une insistance à continuer sur la voie de l’égarement et au soutien financier colossal pour faire évincer les gens de la bonne voie d’allah, l’appel à allah se focalisait plus sur le jour dernier, la tombe, les comptes à rendre, le paradis et l’enfer. c’est ce qui caractérise le coran mecquois révélé durant cette période.





depuis le début et en même temps, l’appel à allah insistait sur l’avertissement et l’inspiration du désir de la rétribution en rappelant tantôt le paradis et tantôt le châtiment d’allah. le monde devenait un moyent de transport vers l’éternité et personne ne payait leur islam moyennant les trésors de chosroes. le coran dit : “je vous exhorte seulement à une chose : que pour allah vous vous leviez, par deux ou isolément, et qu'ensuite vous réfléchissiez. votre compagnon (muhammad) n'est nullement possédé : il n'est pour vous qu'un avertisseur annonçant un dur châtiment” (saba’ : 46).


le prophète lui-même était ainsi adressé : « que nous te fassions voir une partie de ce dont nous les menaçons, ou que nous te fassions mourir, (en tout cas), c'est vers nous que sera leur retour. allah est en outre, témoin de ce qu'ils font.” (younès : 46). et encore : « que nous te fassions voir une partie de ce dont nous les menaçons, ou que nous te fassions mourir (avant cela), ton devoir est seulement la communication du message, et le règlement de compte sera à nous. » (ar-ra‘d : 40).





et c’est ainsi que les esprits se sont redressés et que les gens fournissaient tous leurs efforts dans la vie d’ici-bas en vue de la rétribution promise et voici comment allah les décrit physiquement et moralement : « tu les vois inclinés, prosternés, recherchant d'allah grâce et agrément » (al-fath (la victoire) : 29). le texte laisse entendre que c’est leur image permanente. et, comme le dit l’auteur de « a l’ombre du coran » : « celui qui réfléchit aux versets du coran, se rendra compte que chaque commandement et chaque interdiction est suivi d’un rappel du jour dernier que cela soit d’une façon directe ou indirecte. nous avons par exemple : « malheur aux fraudeurs*qui, lorsqu'ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure,* et qui lorsqu'eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres, [leur] causent perte.* ceux-là ne pensent-ils pas qu'ils seront ressuscités,* n un jour terrible,* le jour où les gens se tiendront debout devant le seigneur de l'univers? » (al-moutaffifîn (les fraudeurs) :1-6).





encore : « c'est lui qui vous a soumis la terre: parcourez donc ses grandes étendues. mangez de ce qu'il vous fournit. vers lui est la résurrection. " (al-moulk (la royauté) : 15). dans ce verset, allah recommande aux gens de chercher leur pain, mais il a établi ce lien, comme d’habitude, entre l’activité dans cette vie d’ici-bas et la résurrection le dernier jour dans le but d’attirer leur attention à assainir et purifier leur gain puisqu’ils seront amenés à en rendre compte.





dans sourate al-baqara, les versets qui parlent du divorce se terminent par un ou deux des plus beaux attributs d’allah : 227… “allah est certes audient et omniscient ; 231… et craignez allah, et sachez qu'allah est omniscient ; 233… et craignez allah, et sachez qu'allah observe ce que vous faites ; 234... allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites ; 110… allah voit parfaitement ce que vous faites”. ces attributs d’allah impliquent certainement les notions de récompense et de châtiment.





ce style, typiquement coranique, instaure comme principale motivation l’envie de ce qu’a promis allah aux pieux adeptes de l’islam et la prévention contre son châtiment destiné aux mécréants et aux désobéissants. c’est la voie du prophète (bp sur lui) et de ses compagnons.





jamais cette vie matérielle n’a été le prix à payer pour amener les gens à se convertir à l’islam et jamais le prophète (bp sur lui) n’a été un roi ou n’a demandé la royauté. il (bp sur lui) était un des serviteurs d’allah, habitant un appartement bâti en argile et couvert de feuilles de palmier. il (bp sur lui) dormait par terre et parfois ne trouvait même pas de quoi manger.





mensonge à propos du sceau de la prophétie





septième mensonge


l’annonceur (speaker) lui demande : est-ce que l’une des femmes compagnons a vu le sceau de la prophétie ?





oum khaled bint sa‘îd raconte : “un jour mon père m’a amenée voir le prophète (bp sur lui), et je portais une jolie chemise jaune. mon père m’a vu jouer avec le sceau de la prophétie et se hâta de m’en empêcher. le prophète (bp sur lui) lui demanda avec douceur et humour de me laisser jouer.”





le mensonge est double, au niveau de la formulation et au niveau de la réponse. en effet, la question était à propos des femmes qui ont vu le sceau. donc l’auditeur risque de conclure que oum khaled a vu le sceau. et d’ailleurs, c’est ce qui est déduit naturellement de son appellation (oum khaled) qui laisse croire qu’elle s’est mariée et qu’elle a eu un enfant nommé khaled.





mais en fait, oum khaled n’est autre qu’un enfant, une petite fille portée dans les bras de son père qui est venu rendre visite au prophète (bp sur lui). oum khaled est son vrai nom et non pas le pseudonyme couramment utilisé, comme il est d’usage d’appeler certaine fille des régions rurales égyptiennes.





dans sa biographie venue dans “les biographies des nobles” oum khaled a rapporté : “le prophète (bp sur lui) reçu des vêtements parmi lesquels une petite chemise noire. il dit : “a qui pensez-vous dois-je la donner ?” ils se turent et il reprit : “amenez-moi oum khaled.” me père vint me portant dans ses bras et le prophète (bp sur lui) me passa la chemise de ses mains et dit : “uses et rends désuet (c à d puisses-tu vivre longtemps et l’user.” il le répéta deux fois et se mit à regarder la chemise qui avait des rayures jaunes et rouges et dit : “ceci est jolie, jolie oum khaled.” en désignant les rayures de son doigt. a noter qu’oum khaled était encore un enfant porté dans les bras.





a noter aussi que le prophète (bp sur lui) lui disait “jolie, jolie en arabe sana, sana” à titre de cajolerie et c’est une expression couramment utilisée à l’égard des enfants.





le père, qui portait sa fille dans ses bras était en train de discuter avec le prophète (bp sur lui) alors que la petite était allée jouer sur son dos (bp sur lui) comme font tous les enfants n’importe où et n’importe quand.





le dol est bien apparent lorsque le speaker réitère la même question en disant : « y a-t-il une autre femme qui a vu le sceau ? le menteur répond : “non, ni même ses épouses, mais uniquement oum khaled.”





en vérité, aucune description du sceau de la prophétie n’a été rapportée ni dans sa biographie authentique (pbas) ni même celle mystifiée par les imposteurs à part oum khaled qu’il affirme être une femme pour tromper les gens. si elles ne l’ont pas décrit, ceci ne veut pas dire que ses épouses n’ont jamais vu le sceau. il était tout visible puisqu’il était situé en haut de l’épaule et ne demande pas à ce que le prophète (bp sur lui) ôte ses vêtements pour qu’il soit remarqué. d’ailleurs, un grand nombre de compagnons l’ont remarqué.





gabriel (basl) n’était pas un ange





sixième mensonge





ce menteur prétend que le prophète (bp sur lui) a vu, dans la grotte (cave) de hirâ’, un démon et non pas l’ange gabriel. le menteur argumente que s’il s’agissait d’un ange, il ne saurait pas aussi méchant et cruel au point qu’il ait failli étrangler le prophète (bp sur lui).





le menteur avance aussi que le prophète (bp sur lui) n’a jamais pensé qu’il était un ange ; il était (bp sur lui) sûr qu’il s’agissait d’un diable et il (bp sur lui) n’a cessé de dire à khadîdja qu’il a été touché par un diable.





l’ange n’a pas étranglé le prophète (bp sur lui). il l’a pris dans ses bras avec ferveur et amour, jusqu’au bout de ses forces. voici l’histoire telle qu’elle est racontée par â'icha : “l’ange s’est manifesté et lui dit : “lis !” je répondis : “je ne sais pas lire.” l’ange me serra une deuxième fois jusqu’au bout des mes forces et réitéra : “lis !” je répondis : “je ne sais pas lire !” l’ange me serra dans ses bras une troisième fois et récita : “lis, au nom de ton seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. lis ! ton seigneur est le très noble, qui a enseigné à la plume, a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas.” puis l’ange gabriel disparut.





le prophète (bp sur lui), terrifié par ce qui vient de lui arriver, retourne en courant chez lui. il demanda à sa femme khadîdja bint khouwaylid : “couvre-moi ! couvre-moi !” une fois couvert, le prophète (bp sur lui) a repris ses esprits et a retrouvé son calme. il commence à raconter à sa femme ce qui lui était arrivé et lui avoue qu’il a eu une si grande frayeur. khadîdja le rassura en lui disant : “jamais, jamais allah ne te décevra ! tu rends visite au proche, tu aides le faible, tu fournis aux nécessiteux, tu est hospitalier envers les visiteurs, et tu soutiens les justes causes.”





khadîdja ramena aussitôt le prophète (bp sur lui) chez son cousin waraqa ibn nawfal ibn assad ibn ‘abd al ‘ozza. un vieux savant devenu aveugle, qui s’est converti au christianisme et connu par ses traductions à l’hébreu d’extraits de l’evangile. khadîdja lui demanda d’écouter l’histoire du prophète (bp sur lui). a la fin de l’histoire, il lui dit : “c’est la révélation, c’est gabriel qui est venu voir moise auparavant. j’aurais aimé être encore jeune et fort pour que je puisse te soutenir lorsque ton peuple te chassera. le prophète (bp sur lui) lui demanda : “m’expulseront-ils ?”. waraqa lui répondit : “oui certainement, tout envoyé auparavant a eu des ennemis et a affronté d’énormes obstacles. si je suis encore vivant ce jour-là, je te soutiendrai fortement”. waraqa est décédé bien avant.





a l’issue de ce hadith, aucun caractère cruel n’a été rapporté à propos de l’archange gabriel. le hadith décrit la première rencontre entre gabriel et mohammed (bp sur lui), rapporte les bonnes vertus du prophète (bp sur lui), l’intervention audacieuse et rassurante de khadîdja, et la confirmation de waraqa que mohammed (bp sur lui) est bel et bien le messager tant attendu.





le messager (bp sur lui) sans habillements


cinquième mensonge


boutross le menteur prétend calomnieusement que le prophète (bp sur lui) tout nu a accueilli abou bakr et omar. et lorsque othmane s’est présenté, le prophète a remis ses vêtements. â'icha lui demanda : “pourquoi uniquement pour othmane ?” le prophète répondit : “comment ne pas avoir de la pudeur pour un homme devant qui les anges en ont.


il prétend que le prophète (bp sur lui) s’est tenu nu devant â'icha, abou bakr et omar. c’est un mensonge flagrant, qu’aucun menteur, coquin, n’a osé rapporter auparavant.





la version véridique du hadith a été rapportée par mouslim dans son livre “les vertus des compagnons” - hadith n°4414 d’après â'icha qui dit : “le prophète (bp sur lui) était allongé chez moi, la cuisse ou la jambe découverte. abou bakr a demandé à le voir. le prophète (bp sur lui) l’a accueilli tout en restant allongé jambe ou cuisse découverte. abou bakr a parlé avec le prophète puis il est parti. omar est venu le voir à son tour le prophète (bp sur lui) qui l’a accueilli dans la même posture. othmane est alors venu et le prophète se redressa et couvrit sa cuisse ou sa jambe à l’entrée de ‘othmane. a la sortie de ce dernier â'icha a demandé au prophète : “abou bakr est entré te voir et tu est resté allongé cuisse (ou jambe) découverte, et tu a gardé la même posture lorsque omar est venu te parler. mais à l’entrée d’othmane tu t’es redressé, tu as arrangé tes vêtements et tu a couvert ta cuisse (ou ta jambe).” le prophète (bp sur lui) répondit qu’il l’a fait par pudeur à son égard puisque les anges manifestent bel et bien de la pudeur à son égard.





cette version originale ne prévoit aucun acte de nudité. le rapporteur a même douté s’il s’agit de la cuisse ou de la jambe du prophète (bp sur lui). une autre version a rapporté juste l’état allongé du prophète (bp sur lui) sans faire allusion à sa cuisse ou sa jambe découverte.





par ailleurs, â'icha lorsqu’elle a fait la remarque au prophète (bp sur lui) a bien dit : “tu t’es redressé et tu as arrangé tes vêtements… donc le prophète était bel et bien habillé.





le redressement du prophète (bp sur lui), le respect et la pudeur qu’il a manifesté envers othmane témoignent de la façon dont il flatte (bp sur lui) les plus vertueux parmi ses compagnons. c’est l’interprétation faite par nawawi – qu’allah bénit son âme – au hadith.


 



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