
Il n'est pas nécessaire de respirer - Le racisme aux États-Unis ne vient pas de l'Islam.
Nous sommes maintenant sur la terre de l'humanité, de la civilisation et du progrès. Nous sommes en Amérique et plus précisément dans l'État du Minnesota.
Le bruit des machines automobiles, leurs klaxons, les façades des bâtiments et les vêtements des gens nous font ressentir le degré du progrès de ceux qui vivent dans cette partie de la planète.
A quelques pas de notre chemin, nous sommes confrontés à un contrôle de sécurité, une équipe qui cherche à établir la sécurité et à désamorcer le chaos au Minnesota !
Nous nous sommes arrêtés pour vérifier les détails de ce qui se passe ?
Nous pouvons voir un policier appuyer son genou pointu sur le cou d'un citoyen noir appelé "George Floyd" !
Nous pouvons entendre le gémissement de George, qui a la quarantaine et qui ressemble à un criminel, avec la saleté et la poussière de la pauvreté due à la vie dans la rue et à l'insouciance. Ces hommes durs soupçonnaient que George avait un faux coupon (20 dollars) !
Ils ont donc décidé de le mettre à terre et de le traiter violemment !
Ignorance :
Pendant que ces policiers font leur devoir, nous avons le temps de prendre plaisir à parler d'un autre homme noir, ailleurs, et dans d'autres circonstances !
Remontons un peu en arrière,.. Non, en fait remontons beaucoup plus en arrière,.. mais pas tant que ça, seulement mille quatre cents ans.
Voici Bilal bin Rabah, l'esclave à la peau noire, libéré de l'esclavage par le premier homme qui s'est converti à l'Islam après le Prophète, paix et bénédictions sur lui, Abu Bakr Al-Siddiq.
Le Prophète, que les prières et la paix de Dieu soient sur lui, a confié à Bilal une mission au caractère bien distinct, celle d'élever l'appel à la prière de la plus grande mosquée de l'époque, la mosquée de Médine.
Voici Bilal qui est allé voir le Prophète, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, se plaignant du comportement d'Abu Dharr, qui l'a méprisé à cause de la couleur de la peau de sa mère, en déclarant : « Hé fils d’une Noire ! »
Bilal savait très bien que la religion qu'il a choisie abhorre ceux qui déterminent les caractéristiques des autres uniquement sur la base de leur couleur ou de leur race. Pour cette raison, il est allé voir le prophète Muhammad lui-même pour résoudre ce problème à sa place !
La couleur de la personne, ou celle de sa mère, est-elle liée aux droits et aux obligations qui lui incombent ? Existe-t-il un critère autre que la piété qui puisse déterminer si une personn a plus de privilèges que les autres dans la religion de l'Islam ?
De telles questions tourbillonnaient dans la tête de Bilal, qui avait des traits similaires à ceux de George Floyd !
Le sang commença à monter sur le visage du Prophète, paix et bénédictions de Dieu soient sur lui, lorsqu'il entendit les motifs de la dispute. En effet, les questions périphériques de la dispute disparurent rapidement, et seule la phrase « Hé fils d’une Noire ! » subsista !
Ainsi, lui, paix et bénédictions soient sur lui, regarda Abu Dharr, cette grande figure de l'Islam, et lui, paix et bénédictions d'Allah soient sur lui, fut franc et clair, et ne fit pas l'éloge d'Abu Dharr, mais lui dit plutôt, pour corriger son point de vue aux autres,
«Abou Dharr, tu l'as offensé en insultant sa mère ?!
Tu es un homme qui possède encore des caractères du temps de l'Ignorance, Djahiliya […]»
C'est l'ignorance, la fausseté et le manque de connaissance dans la perspective de l'Islam qui fait que le regard d'une personne sur son frère soit déterminé par le pigment de la mélanine, la courbure des sourcils ou le ton de son discours !
L'histoire est rapportée par Saheeh al Bukhari et Saheeh Muslim.
« Tu es un homme qui possède encore des caractères du temps de l'Ignorance, Djahiliya […] »
C'est ainsi que l'Islam a statué sur le comportement inacceptable d'Abu Dharr, que Dieu soit satisfait de lui…
Perspective :
Retournons au Minnesota pour voir notre ami George.
Il émet un son semblable à un gémissement. Il supplie le policier qui, à la force de ses deux genoux, est prêt à protéger la sécurité :
"Je ne peux pas respirer... Je ne peux pas respirer !"
George, comme tu es comique ! Tu ne peux pas respirer ?
Ne savez-vous pas que le policier a une autre perspective, qui est : il n'est pas nécessaire de respirer !
Il n'y aura pas de désastre si tu ne peux pas respirer, George ! Pourquoi donc as-tu besoin de respirer ?
Quelle belle justice que celle qui empêche l'homme noir "George" de respirer ! Il causerait un choc violent à la Sécurité nationale américaine, car il avait un faux coupon d'une valeur de 20 dollars.
Je suis surpris que Stephen Mnuchin (secrétaire au Trésor américain) n'ait toujours pas fait d'annonce aux agences de presse sur les dommages causés à l'économie américaine par la grave fraude planifiée et commise par "George Floyd".
Allah est le plus grand :
Tant que George respire encore, bien que ce soit un souffle faible, nous pouvons retourner à "Bilal" pour voir où il se trouve maintenant ?
Nous sommes maintenant à la Mecque ! Les gens sont entassés autour du Prophète, que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur lui, et parmi eux se trouvent les plus importantes personnalités islamiques: Abu Bakr, Omar, Othman, Ali et d'autres hommes arabes, ainsi que les anciens de La Mecque ; ceux dont le sang de l'arabisme imprègne le corps. Aussi, ceux dont le visage est d'un blanc éclatant. Tous se regroupent autour de lui, attendant tout ordre de sa part, paix et bénédictions soient sur lui, pour l’exécuter immédiatement ! Mais le Prophète, que la paix et les bénédictions soient sur lui, cherche avec ses yeux purs une autre personne, non-Arabe, et non blanche, qui a même un passé d'esclave. Peut-être savez-vous qui elle est ? En effet, il s'agit de Bilal bin Rabah !
Mais cette fois, il n'y a pas eu de problème du type « Hé fils d’une Noire ! » qui s'est produit entre Bilal et Abu Dharr.
La question est plutôt liée à un ordre qu'il va donner au "Fils de la femme noire" de monter au-dessus du plus noble monument du monde et du plus grand bâtiment de l'histoire avec ses pieds noirs !
Le Prophète, que les prières et la paix de Dieu soient sur lui, lui a ordonné de monter sur la Kaaba et d'élever l'appel à la prière (Dieu est grand... Dieu est grand) !
Dieu est plus grand que les civilisations fausses et trompeuses,
Dieu est plus grand que les mensonges d'un progrès oppressif,
Dieu est plus grand que l'insouciance de l'humanité toute blanche !
Le Prophète, que la paix et les bénédictions soient sur lui, a voulu dire à l'histoire que l'Islam est une foi qui ne donne pas d'importance au fait d'être arabe ou éthiopien, blanc ou noir, avec un nez droit ou carlin. C'est une foi, une croyance qui vise le cœur avec une perspective plus profonde que celle de la génétique et des acides nucléiques !
Victoire de la mélanie :
Revenons à George, et voyons ce qu'il en est de sa respiration !
Oh ! Il semble qu'il y ait eu une tournure des événements !
George est mort, il n'y a plus aucune respiration. Le policier a relevé son genou très attaché à la sécurité nationale, du cou de George qui cherche à confondre les marchés des devises et à manipuler les cours des actions avec ses faux coupons !
Il l'a tué !
La couleur chérie a remporté la victoire sur la couleur détestée ! Le pigment de mélanine a gagné sur le pigment que Dieu a choisi pour chaque personne, il a gagné sur l'humanité, la compassion et le droit de vivre !
Le progrès, la civilisation et l'humanité peuvent élever leur voix sur les airs funéraires noirs pour dire au monde entier : Le noir n'a pas le droit de respirer !
Tant que le système judiciaire américain, l'Agence de sécurité nationale et le président Trump lui-même se pencheront sur le cas de "George" qui est mort parce que sa couleur n'était pas compatible avec les exigences de la civilisation humaine, cette civilisation, qui considère la couleur comme une partie intégrante du droit des humains à respirer, tant que cette affaire est encore en cours d'investigation.. Nous pouvons donc jeter un dernier regard sur "Bilal Al Islam".
La loi de la maîtrise :
Bilal se promène dans la ville de Médine, et ceux de pure souche arabe se tendent le cou pour le regarder. Puis le décret vient du plus grand leader de l'histoire de l'Islam, "Omar bin al-Khattab". Le vrai leader arabe, dont la lignée croise celle du Prophète de l'Islam, paix et bénédictions de Dieu soit sur lui.
Il n'est pas nécessaire de respirer !
Il regarde Bilal le noir avec admiration et honneur,.. Le regardant alors qu'il redéfinit la loi de la Maîtrise, et le concept de noblesse; ne méritant pas seulement de respirer et de vivre décemment, il proclame et fait entendre à toute l'histoire humaine, sa déclaration qui devient une loi préservée, protégée et mémorisée par les descendants de tous les musulmans qui la prennent en nourriture comme ils le font avec le lait de leur mère :
« Abû Bakr notre maître a affranchi Bilâl notre maître. »Rapporté par el Bukhârî
Ali Ben Jaber Alfaifi