Articles

Qui aurait pu imaginer que l’humanité s’avilisse au point que certains fassent de Satan une divinité de laquelle ils cherchent à se rapprocher par différentes formes de débauche et de vilenies, en immolant des enfants et des animaux, en se souillant le corps, en commettant des turpitudes telles que la fornication, l’homosexualité et le lesbianisme. Leur principe est de plonger dans le péché et de contrevenir aux bonnes mœurs et aux valeurs morales, et ce, pour se rapprocher de Satan.


Dans quelle décadence l’humanité est-elle tombée, quelle sottise et quelle impudence se sont emparées des cœurs et de la raison de ces gens pour engendrer de telles déviances. Tel est le matérialisme avec son vide béant qui a dépourvu l’homme de toute valeur spirituelle et l’a transformé en une machine qui ne cesse de travailler jour et nuit dans le but d’acquérir un plaisir éphémère. Le culte de Satan n’est en fait que l'une des formes de l'athéisme répandu dans les sociétés occidentales.





La profondeur du choc qu’a provoqué en nous l’observation de ces gens nous a incités à chercher dans les livres les origines historiques de leur tendance et leurs précurseurs qui ont fait de Satan une divinité à laquelle ils vouent leur culte. Mais avant de chercher dans des livres traitant du sujet des cultes ou des sectes, nous nous sommes d’abord référés au Livre d’Allah, exalté soit-Il. Ce Livre éminent a montré le début du chemin dans lequel Satan s’était engagé, a affirmé l'hostilité de ce dernier à l’égard des fils d’Adam, son souci de les corrompre et de les égarer et a indiqué les moyens qu’il adopte pour réaliser son dessein. Nous avons médité sur le Coran, autant que nous avons pu, mais nous n’y avons pas trouvé la forme du culte de Satan sous sa forme actuelle et avec les mêmes concepts que nous traitons dans ce présent contexte. Nous y avons trouvé la forme traditionnelle du culte de Satan que le Coran évoque sous la forme du « culte par l’obéissance », c'est-à-dire l’obéissance à Satan par la désobéissance à Allah, exalté soit-Il. C’est ce qu’Allah, le Très Haut, confirme par Sa parole (sens du verset) : « Ne vous ai-Je pas engagés, enfants d’Adam, à ne pas adorer le Diable ? Car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré » (Coran 36/60).





Au sujet de l’exégèse de ce verset, at-Tabarî, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : "Cela signifie « Ne vous ai-je pas conseillé et ordonné dans ce bas monde de ne pas adorer Satan ni de lui obéir en désobéissant à Allah »". En effet, le culte des polythéistes voué à Satan consistait alors à désobéir à Allah, exalté soit-Il, notamment en adorant d’autres que Lui. Le conseil d’Ibrâhîm (Abraham), Alaihi Salam, à son père à ce propos est rapporté par Allah, le Très Haut, dans Sa parole (sens du verset) : « Ô mon père, n’adore pas le Diable, car le Diable désobéit au Tout Miséricordieux » (Coran 19/44). Il est connu que le père d’Ibrâhîm adorait les idoles et non pas Satan, ce qui prouve que vouer son culte à Satan dans ce contexte signifie lui obéir en vouant un culte à autre qu’Allah, exalté soit-Il.





Après cet aperçu coranique qui manifeste dans une certaine mesure le caractère étrange de l’aspect contemporain du fait de vouer son culte à Satan, suivons maintenant de manière succincte l’histoire humaine qui a été préservée afin de connaître les origines de cette secte égarée mécréante et perverse. Cependant, il convient à ce niveau de solliciter votre attention sur le fait que le terme « Satan », qui renvoie à cette créature des djinns dont l’histoire est relatée en détail dans le saint Coran et également dans la Torah, ne renvoie peut-être pas à cette même créature chez les nations antiques que nous allons citer et qui n’embrassaient aucune religion céleste. Par conséquent, ils avaient interprété le phénomène du mal de manière erronée et cru que la source du mal était une force divine tout comme la source du bien était une source divine parallèle. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les croyances des nations précédentes que nous allons évoquer.





« Satan », le dieu du mal dans l’antiquité égyptienne :





Les Egyptiens anciens avaient pris comme dieu du bien « Osiris » et comme dieu du mal « Seth ». En vertu de leur croyance profonde de la primauté du bien sur le mal, ils avaient alors accordé la primauté et la suprématie à Osiris, considérant Seth comme inférieur à lui, car il était le dieu du ravage, de la dévastation et de la mort.





Satan, dieu du mal chez les Hindous :





Tel est également le cas chez les Hindous. Satan constitue une partie de leur soi-disant dieu « Brahma », lequel se compose de trois divinités : « Brahma », le créateur de toute la création, « Vishnou », le dieu du bien et de la vertu et « Shiva », le dieu du mal, de l’anéantissement et de la destruction.





Si l’on s’attarde dans ce contexte sur ce sujet, c’est afin de mettre en relief la fausseté de ces crédos pour que toute personne qui les ignorerait ne se laisse pas abuser. En effet, toutes ces croyances polythéistes sont réfutables par un argument logique que leurs adeptes ont oublié, à savoir que la multiplicité des divinités mène inévitablement au conflit et au litige entre ces dites divinités. D’ailleurs, tel est ce que ces croyances ont bien prouvé en rapportant une diversité de conflits opposant ces fausses divinités. Ceci dit, une question s’impose à ce niveau, à savoir : comment l’univers et la vie pourraient-ils se stabiliser et fonctionner de façon ordonnée avec ce conflit chronique qui ne cesse de s’envenimer entre ces divinités querelleuses ? Sans aucun doute, un conflit de divinités mènerait inévitablement à un désordre dans le système de l’univers et de la vie. Cependant, nous vivons au sein d’un univers bien réglé qui fonctionne selon un système rigoureux qui ne change pas, ce qui prouve que notre Dieu est unique, exalté soit-Il, sans nul associé. Cet argument logique est justement ce qu’Allah, le Très Haut, confirme par Sa parole (sens du verset) :





« S’il y avait dans le ciel et la terre des divinités autres qu’Allah, tous deux seraient certes dans le désordre. Gloire, donc à Allah, Seigneur du Trône ; Il est au-dessus de ce qu’ils Lui attribuent ! » (Coran 21/22).





Satan chez les Yazidis :





Les Yazidis vivent principalement dans des régions d'Iraq et en Syrie telles que Mossoul, Bagdad, Damas et Alep. C’est une secte qui glorifie Satan et l’appelle « Malik Taous ». Ils croient qu’il est le chef des monothéistes, car il ne s’est prosterné devant personne en dehors d’Allah c’est pourquoi Allah, exalté soit-Il, le nomma, selon eux, le chef des Anges. Chaque année, les Yazidis organisent une fête durant une nuit particulière qu’ils appellent « la nuit noire » pendant laquelle ils éteignent les lumières, et les hommes se mêlent aux femmes, boivent de l’alcool et commettent les pires crimes et turpitudes possible.





Satan chez les gnostiques :





Ceux-là sont apparus lors du premier siècle et ils croyaient que la force de Satan équivalait à celle d’Allah, exalté soit-Il. Ils ont engendré une autre secte qui a accordé à Satan un statut très éminent et l’a glorifié encore davantage que ses prédécesseurs. L’église a lutté contre les adeptes de cette secte et les a torturés jusqu’à ce qu’ils aient été totalement éliminés. Certains chercheurs rattachent le mouvement contemporain des adorateurs de Satan à cette secte et le considèrent comme un prolongement de celle-ci.





Voilà un aperçu succinct de l’historique de cette secte corrompue constituée par « les adorateurs de Satan », et nous allons tâcher, dans un prochain article, de vous expliquer certaines de ses idées et de ses rites pour que le musulman soit éclairé à cet égard et qu’il prenne alors garde et mette les autres en garde. C’est qu’il s’agit là du crime le plus odieux qui puisse exister. Si le polythéisme est le péché majeur absolu, ce genre de polythéisme est le plus grave et le plus hideux.



Publications récentes

L'Islam est la religi ...

L'Islam est la religion du Seigneur de l'Univers

Questions confusantes ...

Questions confusantes pour chrétiens

LE DROIT EXCLUSIF DE ...

LE DROIT EXCLUSIF DE DIEU À L’ADORATION