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Chu’ayb, que la Paix soit sur lui, est l'un des quatre prophètes arabes. Selon Abû Dhar, le Prophète (Salla Allahou alaihi wa Sallam) a dit en parlant des prophètes : « Parmi eux, il y en a quatre qui sont arabes : Hûd, Sâlih, Chu'ayb et ton prophète, ô Abû Dhar. » (Rapporté par Ibn Hibbân).





L’histoire du prophète Chu’ayb, que la Paix soit sur lui, et de son peuple est mentionnée entre autre dans la septième sourate du Noble Coran, al-A'râf. Le peuple de Madyan, à qui ce noble prophète fut envoyé, était un peuple d’Arabes qui vivait dans un lieu appelé « Ma’ân » en Jordanie.


Ce peuple était avide et cupide et ne croyait pas en l’existence d’Allah, il menait une vie pleine de vices et d’égarements.





Ce peuple transgresseur pratiquait le mensonge dans ses transactions commerciales, il vantait plus que de raison ses produits, trompait les acheteurs dans la mesure des denrées et ne reculait devant aucun mensonge pour arriver à vendre ses biens.





Allah le Tout-Puissant dit dans le Noble Coran (sens des versets) : « Et aux Madyan, leur frère Chu’ayb : " Ô mon peuple, dit-il, adorez Allah. Pour vous, pas d'autre divinité que Lui. Une preuve vous est venue de votre Seigneur. Donnez donc la pleine mesure et le poids et ne donnez pas aux gens moins que ce qui leur est dû. Et ne commettez pas de la corruption sur la terre après sa réforme. Ce sera mieux pour vous si vous êtes croyants. Et ne vous placez pas sur tout chemin, menaçant, empêchant du sentier d'Allah celui qui croit en Lui et cherchant à rendre ce sentier tortueux. Rappelez-vous quand vous étiez peu nombreux et qu'Il vous a multipliés en grand nombre. Et regardez ce qui est advenu aux fauteurs de désordre. Si une partie d'entre vous a cru au message avec lequel j'ai été envoyé, et qu'une partie n'a pas cru, patientez donc jusqu'à ce qu'Allah juge parmi nous car Il est le Meilleur des juges. " Les notables de son peuple qui s'enflaient d'orgueil, dirent : " Nous t'expulserons certes de notre cité, Ô Chu’ayb, toi et ceux qui ont cru avec toi. Ou que vous reveniez à notre religion." - Il dit : " Est-ce même quand cela nous répugne ? ". Certes, nous aurions forgé un mensonge contre Allah si nous revenions à votre religion après qu'Allah nous en a sauvés. Il ne nous appartient pas d'y retourner à moins qu'Allah notre Seigneur ne le veuille. Notre Seigneur embrasse toute chose de Sa science. C'est en Allah que nous plaçons notre confiance. Ô notre Seigneur, tranche par la vérité, entre nous et notre peuple car Tu es le meilleur des juges. Et les notables de son peuple qui ne croyaient pas, dirent : "Si vous suivez Chu’ayb, vous serez assurément perdants."  Alors le tremblement (de terre) les saisit ; et les voilà étendus, gisant dans leurs demeures. Ceux qui traitaient Chu’ayb de menteur (disparurent) comme s'ils n'y avaient jamais vécu. Ceux qui traitaient Chu’ayb de menteur furent eux les perdants. Il se détourna d'eux et dit : "Ô mon peuple, je vous ai bien communiqué les messages de mon Seigneur et donné des conseils. Comment donc m'attristerais-je sur des gens mécréants ?" » (Coran 7/85-95).





Allah le Tout-Puissant envoya Son prophète Chu’ayb, que la Paix soit sur lui, avec de nombreux miracles. Ce dernier n’eut de cesse d’exhorter son peuple au bien, de le presser de remercier Allah le Tout-Puissant pour tous les bienfaits qu’Il lui avait accordé, d’abandonner le mensonge et la tromperie dans le commerce mais il ne fut que moqué. Chu’ayb, que la Paix soit sur lui, resta calme et patient avec son peuple car le travail qu’il effectuait n’était pour son propre compte mais pour Allah le Tout-Puissant.





Son peuple saisit les biens du Prophète Chu’ayb, que la Paix soit sur lui, et ceux de ses disciples et les chassèrent hors de la ville. Chu’ayb, que la Paix soit sur lui, s’en remit à son Seigneur et son invocations fut exhaussée. Allah fit s’abattre sur le peuple transgresseur une chaleur étouffante et le vent cessa de souffler pendant sept jours. Aucune eau ne les refroidit ni aucune ombre ne les soulagea de la chaleur non plus. Alors ils partirent vers des espaces ouverts, là s’éleva un nuage en dessous duquel ils s’assemblèrent. Quand ils s’assemblèrent tous dans la même place, Allah envoya de ce nuage des étincelles, une averse de cendre et d’escarbille. Ensuite, la terre fut secouée, et un souffle vint du ciel, ainsi ils succombèrent tous.





Allah le Tout-Puissant dit dans le Noble Coran (sens des versets) : « Et (Nous avons envoyé) aux Madyan, leur frère Chu’ayb qui leur dit : "Ô mon peuple, adorez Allah ; vous n'avez point de divinité en dehors Lui. Et ne diminuez pas les mesures et le poids. Je vous vois dans l'aisance, et je crains pour vous [si vous ne croyez pas] le châtiment d'un jour qui enveloppera tout. Ô mon peuple, faites équitablement pleine mesure et plein poids, ne dépréciez pas aux gens leurs valeurs et ne semez pas la corruption sur terre. Ce qui demeure auprès d'Allah est meilleur pour vous si vous êtes croyants ! Et je ne suis pas un gardien pour vous." Ils dirent : "Ô Chu’ayb ! Est-ce que ta prière te demande de nous faire abandonner ce qu'adoraient nos ancêtres, ou de ne plus faire de nos biens ce que nous voulons ? Est-ce toi l'indulgent, le droit ?" Il dit : "Ô mon peuple, voyez-vous si je me base sur une preuve évidente émanant de mon Seigneur, et s'Il m'attribue de Sa part une excellente donation ? Je ne veux nullement faire ce que je vous interdis. Je ne veux que la réforme, autant que je le puis. Et ma réussite ne dépend que d'Allah. En Lui je place ma confiance, et c'est vers Lui que je reviens repentant. Ô mon peuple, que votre répugnance et votre hostilité à mon égard ne vous entraînent pas à encourir les mêmes châtiments qui atteignirent le peuple de Noé, le peuple de Hûd, ou le peuple de Sâlih et (l'exemple du) peuple de Lot n'est pas éloigné de vous. Et implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui. Mon Seigneur est vraiment Miséricordieux et plein d'amour." Ils dirent : "Ô Chu’ayb, nous ne comprenons pas grand chose à ce que tu dis ; et vraiment nous te considérons comme faible parmi nous. Si ce n'est ton clan, nous t'aurions certainement lapidé. Et rien ne nous empêche de t'atteindre." Il dit : "Ô mon peuple, mon clan est-il à vos yeux plus puissant qu'Allah à qui vous tournez ouvertement le dos ? Mon Seigneur embrasse (en Sa science) tout ce que vous œuvrez. Ô mon peuple, agissez autant que vous voulez. Moi aussi j'agis. Bientôt, vous saurez sur qui tombera un châtiment qui le déshonorera, et qui de nous est l'imposteur. Et attendez (la conséquence de vos actes)! Moi aussi j'attends avec vous." Lorsque vint Notre ordre, Nous sauvâmes, par une miséricorde de Notre part, Chu’ayb et ceux qui avaient cru avec lui. Et le Cri terrible saisit les injustes, et ils gisèrent dans leurs demeures, comme s'ils n'y avaient jamais prospéré. Que les Madyan s'éloignent comme les Tamûd se sont éloignés. » (Coran 11 /84-95).





Ceci est la fin tragique du peuple mécréant du prophète Chu’ayb, que la Paix soit sur lui, cette fin est celle de tout les peuples qui tout au long de l’histoire de l’humanité ont rejeté le message divin et les messagers envoyés par Allah le Tout-Puissant.



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