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Lorsqu’un jeune enfant décède, il devance ses parents au Paradis





Mu'âwiya ibn Qurra a rapporté d'après son père : « Lorsque le Prophète () s'asseyait, un groupe de compagnons s'asseyaient avec lui. Parmi ceux-ci se trouvait un homme qui avait un jeune garçon qui montait sur son dos et s'asseyait devant lui jusqu'au jour où ce jeune garçon décéda et l'homme cessa d'assister à ce rassemblement. Le Prophète () remarqua son absence et dit : "Pourquoi ne vois-je plus untel ?" On lui répondit : "O Messager d'Allah, son enfant qui tu voyais est décédé et c'est ce qui l'empêche d'assister à cette assemblée." Le Prophète () alla à sa rencontre et lui demanda des nouvelles de son fils. L'homme l'informa qu'il était décédé. Le Prophète () lui présenta ses condoléances puis lui dit : - "O untel, que préfères-tu : profiter de lui (ton fils) toute ta vie ou ne pas te présenter demain devant une porte du Paradis sans le trouver t'y ayant devancé et t'ouvrant celle-ci ?" - "O Prophète d'Allah, je préfèrerais certes qu'il me devance à l'une des portes du Paradis et m'ouvre cette dernière.", dit l'homme. - "Tu auras donc ce que tu souhaites.", dit le Prophète (). Un homme parmi les Ansârs se leva ensuite et dit : - "O Messager d'Allah, je sacrifierais pour toi ma vie. Cela est-il spécifique à cet homme ou est-ce également valable pour tout musulman qui a perdu un jeune enfant ?" - "Cela est certes valable pour tout musulman qui perd un jeune enfant.", répondit le Prophète (). » [al-Nasa'î, al-Tirmidhi, ibn Mâdja (al-Albânî : sahîh)]


Ce que l'on apprend de ce hadith :


1- L'amour des enfants est naturel et inné. C'est pourquoi la grande tristesse de ce compagnon à la mort de son fils n'est pas étonnante.


2- Le Prophète () laissait l'enfant jouer en sa présence et dans son assemblée.


3- Présenter ses condoléances à la mort d'un enfant est une sunna.


4- La mort d'un enfant a un impact sur le moral et empêche les gens d'assister aux assemblées de bien.


5- La mort de cet enfant a été la raison de la bonne nouvelle annoncée par le Prophète () à ce compagnon et aux autres personnes qui perdent leurs enfants.


6- Le Prophète () a demandé des nouivelles de son compagnon et lui a accordé de l'attention.


7- Les compagnons, qu'Allah soit satisfait d'eux, veillaient à accomplir le bien et se concurrençaient entre eux dans ce domaine comme le prouve ce passage : « Un homme parmi les Ansârs se leva [...] »


8- Le hadith montre la politesse des compagnons envers le Prophète () et la gentillesse dont ils faisaient preuve en lui posant des questions comme dans le passage : « O Messager d'Allah, je sacrifierais pour toi ma vie. »





 



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