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Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset): « Et dépensez dans le sentier d’Allah. Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction. Et faites le bien. Car Allah aime les bienfaisants » (Coran : 2/195) 





Selon Al-Boukhari, Houthaifa () a dit au sujet de ce verset qu’il concerne les dépenses. Ibn Abi Hatim dit la même chose à propos de ce verset. Cet avis est aussi partagé par Ibn Abbas, Moujahid, ‘Ikrima, Sa’id ibn Joubayr,’Atta, Adh-Dhahhak, Al-Hassan Al-Basri,  Qatada, As-Souddi et Mouqatil.





Al-Layth Ibn Saad rapporta le récit de Yazid Ibn Abi Habib selon lequel Aslam Abi ‘Imran  dit qu’un homme faisant partie des Mouhajiroun (les  émigrés) attaqua les rangs de l’ennemi à Constantinople et réussit à les percer. Des gens dirent que l’homme s’était jeté par ses propres mains dans la destruction. Abou Ayoub Al-Ansari () qui se trouvait parmi les combattants, dit : « Nous les Ansars nous connaissons mieux que vous l’explication de ce verset car  il fut révélé à notre sujet. En effet, après que nous avions accompagné le Messager d’Allah () dans ses conquêtes, participé à ses victoires et à la propagation de  l’Islam, nous nous sommes  rencontrés pour discuter de notre nouvelle vie et nous nous sommes dit : « Allah nous a honorés par la compagnie de Son Prophète () et nous a choisi pour le soutenir jusqu’à que l’Islam se repende partout et que le nombre de musulman grandisse. Nous avions privilégié l’Islam sur nos familles et nos biens auxquels nous ne retournions qu’une fois la guerre finie. Maintenant que la guerre a pris fin nous allons nous  installer chez nous pour nous occuper de nos familles et nos biens ». c’est alors que ce verset fut révélé. La destruction mentionnée dans le verset signifiait dans ce contexte le séjour parmi la famille et l’abandon du combat et du Jihad. Ce récit est rapporte par Abou Dawoud, At-Tirmidhi (qui le qualifia de bon) et Al-Hakim qui dit qu’il répond aux critères d’authenticité fixés par Boukhari et Mouslim.





Selon la version d’Abou Dawoud, Aslam Abou ‘Imran  a dit : Lorsque nous étions a Constantinople l’armée romaine sortit en grand nombre de la ville et nous formâmes nos rang, l’un de nos homme sortit a leur rencontre, il réussit à percer leurs rangs avant de retourner sain et sauf, les musulmans se mirent a crier « Gloire a Allah Qui l’a épargné, il s’est jeté de ses propres mains dans la destruction ». Abou Ayoub dit alors : «  Oh gens ! Vous interprétez ce verset d’une façon erronée. Il fut révélé pour nous les Ansars quand Allah, exalte soit-Il, accorda la victoire à Sa religion et multiplia le nombre des fideles nous nous dimes et si nous nous occupons de nos biens pour mieux les gérer. Allah fit alors descendre ce verset.





Abou Bakr ibn ‘Ayyach rapporta qu’Abou Ishaq As-Sobayi dit qu’un homme a dit a Al-Bara Ibn ‘Azib () : « Si j’attaque l’ennemi tout seul il est très probable que je serai tué, peut-on dire que je me suis jeté de mes propres mains dans la destruction ? » « Non » lui répond Abou Ayyoub avant d’ajouter : « N’est-ce pas qu’Allah dit à Son Messager (sens du verset): " Combats donc dans le sentier d’Allah, tu n’es responsable que de toi-même ", mais ce verset concernes les dépenses ». Rapporte par Ibn Mardawayi et Al-Hakim qui déclare qu’il répond aux critères d’authenticité fixés par Boukhari et Mouslim. Une version de ce récit  fut aussi rapporté par Ath-Thawri et Qays ibn Ar-Rabi’ dans laquelle Al-Bara Ibn ‘Azib précise que la destruction dans ce verset signifie le péché que l’homme commet en abandonnant les dépenses dans le sentier d’Allah.





Selon ‘Atta, Ibn Abbas dit que le verset en question ne concerne pas le combat, mais plutôt les dépenses et en particulier celles relatives au combat dans le sentier d’Allah.





La signification donc du verset est qu’Allah, exalte soit-Il, ordonne aux musulmans de dépenser dans Son sentier par les moyens licites et en particulier les dépenses qui visent le combat contre les ennemis de l’Islam et la fortification des musulmans, toute négligence ou abandon de ces dépenses mènera son auteur a une perdition certaine et a sa propre destruction. A la fin de ce verset Allah, exalte soit-Il, fait une  conjonction avec la bienfaisance, qui est l’aspect le plus sublime de l’obéissance lorsqu’Il dit, exalte soit-Il (sens du verset): « Et faites le bien. Car Allah aime les bienfaisants. »  





Allah dit (sens des versets): 





 « Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu'accroître la perdition des injustes. » (Coran: 17/82)




« Ô gens ! Une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants » (Coran: 10/57)




Le Coran est une révélation divine descendue sur le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) pour guider les gens vers le droit chemin, mais il est aussi une guérison pour les malades. Il est rapporté que le Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) a dit : « Puise dans le Coran ce que tu veux pour ce que tu veux




Ali Bin Abi Talib (Radhia Allahou Anhou) a dit : « Le Coran est le meilleur des remèdes. »




Certes, le Coran est un remède contre tous les maux du cœur et du corps. A ce sujet, il est rapporté que le Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) a dit : « Celui qui lit chaque jour (jour et nuit, régulièrement) cinquante versets [du Coran] ne sera pas compté parmi les insouciants [au Jour du Jugement]. Celui qui en lit cent sera compté au nombre des gens pieux. Celui qui en lit deux cents ne se verra adresser aucun reproche par le Coran au Jour de la Résurrection. Et celui qui en lit cinq cents se verra accorder un quintal en guise de rétribution. » (Ibn As-Sounni)




Plusieurs savants précisent à propos du verset suivant « Nous faisons descendre du Coran ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants», que l’article contracté « du » n’est pas un partitif mais spécifie la nature, dont certain versets ont cette particularité de guérir et ont un effet bénéfique dans l’exorcisation. Parmi ces versets, on peut citer :




-         La Fatiha car le Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) a dit à celui qui l’avait utilisée dans son exorcisation : « Comment as-tu su qu’elle était effectivement une forme d’exorcisation ? »  .




-         Le verset du Trône (Ayate Al-Koursi) 




-         Les Trois Sourates (Al Ikhlas; Le monothéisme pure, Al-Falaq : l’aube naissante, et An-Nas : Les hommes). Le Prophète (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) a dit à ce propos : « Les gens ne sauraient mieux se préserver du mal qu’en les récitant ». Il n’est pas mauvais, et même conseillé de les répéter trois fois de suite, car la lecture est toujours utile qu’elle soit répétée ou non, mais réitérée et multipliée, elle a sans doute plus d’effet bénéfique.




On rapporte que l’Imam Ibn Al Qayam tomba malade à la Mecque mais n’ayant trouvé aucun médecin, il se soigna avec la sourate Al Fatiha. Il raconta que ceci avait une influence étonnante sur sa maladie. Ainsi, il lut cette sourate sur une quantité d’eau de Zamzam et en but jusqu’à que sa guérison soit complète. Il est dit aussi qu’il se mit à employer cette méthode pour toutes sortes de douleurs.




Les savants divergèrent quant à la licéité d’écrire quelques versets ou sourates du Coran et de les porter autour du cou, c’est-à-dire le fait de faire des talismans à l’aide du Coran ou des Noms Sublimes d’Allah, Exalté soit-Il. Certains dirent que cela est licite, attribuant cela à Amr Ibn Al-As, à Abou Djaâfar Al-Baqer ou à l’imam Ahmed dans une variante.




D’autres savants tinrent le port de talismans pour interdit en vertu du Hadith rapporté par Ahmed, rapportant que le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaïhi wa Sallam) a dit : « Quiconque porte un talisman (Tamima) qu’Allah ne réalise point son vœu et quiconque porte une amulette (wada`ah) qu’Allah ne le préserve point. », sachant que le vocable Tamima désigne toutes sortes de galets, d’os ou autres matériaux visant à conjurer le mauvais œil.




On interrogea Ibn Abi Yazid Al-Maliki à propos de celui qui inscrit sur un papier le nom d’Allah accompagné de versets du Coran et s’il était permis de faire de telles inscriptions, il répondit : « Nous ne tenons cette pratique ni du Coran, ni des Hadiths authentiques et cela n’est pas permis ; la tradition prophétique authentique consistant à faire des invocations en utilisant des versets du Coran et les Noms et Attributs d’Allah ». 




C’est ce que le Coran indique dans les versets des invocations et dans les récits qu’il rapporte illustrant comment les Prophètes et les Compagnons se tournaient vers Allah, Exalté soit-Il, L’invoquant et L’appelant au secours.




Note importante :




Pour que la médication soit efficace et la guérison rapide, il faut absolument que le malade et le soignant aient la certitude que le Coran procure la guérison. Ils doivent être sûrs que les versets du Coran sont une arme tranchante et une aide puissante faute de quoi le cœur se vide de la confiance en Allah et s’emplit de désespoir. La guérison est de ce fait retardée voir même impossible !


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