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Le Prophète  était toujours souriant avec sa famille et ses Compagnons. Il plaisantait avec ses épouses, les cajolait et tenait avec elles des conversations douces et intimes, pleines d’amour, de tendresse et d’affection. Etant donné qu’un sourire sympathique illuminait toujours son visage pur, il captivait les cœurs et les âmes des gens dès le premier abord.


Il plaisantait, mais il ne disait que la vérité. Ainsi, ses plaisanteries étaient, pour ses Compagnons, plus affectueuses que la tendre main d’un père caressant la tête de son fils sur le point de voyager; elles les remotivaient, les réjouissaient et épanouissaient leurs visages.


Djarîr ibn `Abdallah al-Badjalî, qu’Allah soit satisfait de lui, affirma :  Chaque fois que le Prophète  me voyait il me souriait  (Boukhari et Mouslim).


Le sourire et les plaisanteries du Prophète  étaient au juste milieu entre deux extrémités : Il ne peut être classé ni dans la catégorie de personnes austères qui froncent constamment leurs sourcils, ni dans celle des personnes frivoles qui se laissent aller à des éclats de rires immodérés.


En effet, les plaisanteries du Prophète  avec ses Compagnons s’inscrivaient dans le cadre de sa noble ligne de conduite. D’après Anas, qu’Allah soit satisfait de lui, un homme vint demander une monture au Prophète . Alors, le Prophète  lui dit :


-  Je mettrai à ta disposition le petit d’une chamelle .


-  Que ferais-je avec le petit d’une chamelle ? , s’exclama l’homme.


-  Tous les chameaux ne sont-ils pas issus d’une chamelle? , répondit le Prophète  [al-Tirmidhî et Abû Dâwûd et qualifié par Al-Albânî de hadith sahîh (authentique)].


Un jour, une vieille femme vint voir le Prophète  et lui dit :  Ô Messager d’Allah, invoque Allah pour qu’Il me fasse entrer au Paradis . Le Prophète  lui répondit :  Ô mère d’untel, ne sais-tu pas que dans le Paradis il n'y aura aucune vieille femme!. Elle partit en pleurant. Alors, le Prophète  dit :  Dites-lui qu’elle ne sera pas vieille quand elle entrera au Paradis, car Allah, exalté soit-Il, dit : ‘C’est Nous qui les avons créées à la perfection, et Nous les avons faites vierges, gracieuses, toutes de même âge’  (Coran 56/35-37) [Rapporté par al-Tirmidhî et qualifié par al-Albânî de hadith hasan].


Abû Hurayra, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta avoir dit un jour au Prophète  :  Ô Messager d’Allah, nous constatons que tu plaisantes de temps à autre. Le Prophète  lui répondit :  Oui, mais je ne dis dans mes plaisanteries rien que la vérité  [Ahmad et al-Tirmidhî et qualifié par al-Albânî de hadith sahîh].


De son côté, Anas, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta que le Prophète,  lui dit un jour en plaisantant :  Ô toi jeune-homme aux deux oreilles !  [Abû Dâwûd et qualifié par al-Albânî de sahîh].


Suhayb, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta ce qui suit :  Je vins voir le Prophète  alors qu’il avait entre les mains du pain et des dattes. Le Prophète  me dit : ‘Viens manger’, je me mis alors à manger de ces dattes. Le Prophète  me dit : ‘Manges-tu des dattes, alors que tu as un œil infecté ?’ . Suhayb, qui avait de la répartie, lui répondit :  Oui, mais je les mâche en me servant des dents qui sont du côté de mon œil sain. Ce qui fit sourire le Prophète,  [Ibn Mâdja et qualifié par al-Albânî de hadith hasan].


Anas, qu’Allah soit satisfait de lui, rapporta ce qui suit :  Il y avait un homme parmi les bédouins qui s’appelait Zâhir ibn Harâm, que le Prophète  aimait en dépit de sa laideur. Un jour, alors que ce bédouin vendait ses marchandises, le Prophète  vint par derrière et l’enlaça sans que celui-ci ne puisse le voir. ‘Lâche-moi, qui es-tu ?’ demanda Zâhir. Il se retourna et vit le Prophète  dès qu’il le reconnut, il recolla son dos sur la poitrine du Prophète  qui dit en plaisantant : ‘Qui veut m'acheter cet esclave ?’.


- ‘Ô Messager d’Allah’, lui dit Zâhir ‘personne ne voudra de moi’.


- ‘Cependant tu es précieux auprès d’Allah’ dit alors Le Prophète  [Ahmad et al-Tirmidhî par al-Albânî de hadith sahîh].


En dépit de sa simplicité avec sa famille et ses Compagnons, le Prophète  ne riait jamais aux éclats et ne laissait apparaître qu’un sourire. Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, dit :  Je n’ai jamais vu le Prophète  rire à gorge déployée ; il se contentait toujours de sourire  (Boukhari et Mouslim).


Allah, exalté soit-Il, dit en toute vérité (sens du verset) :  Et tu es certes, d’une moralité éminente  (Coran 68/4).





Le Prophète  était le plus courageux et le plus déterminé de tous les hommes. Son courage et sa force morale et physique étaient sans pareils; il est le seul à avoir atteint la perfection en matière de courage et de hardiesse.





Son courage ne se manifesta pas seulement sur le champ de bataille, car dès son jeune âge, et avant la Révélation, il fit preuve d’un très grand courage moral qui se manifesta pendant ses discussions avec les grands hommes de son peuple, et dans sa façon de déclarer la vérité, sans ambages, et ce malgré les critiques.





Il déclarait publiquement sa profonde aversion pour les soi- disant divinités de son peuple, il les discréditait et les évitait, en faisant fi de la désapprobation ou de la colère qu’éprouvait son peuple envers son comportement.





Après avoir reçu la Révélation, il lança un appel au monothéisme avec une détermination et un courage incomparables, il vilipenda ouvertement leurs déités et ceux qui les adoraient, sans faire cas ni de leur virulente animosité, ni de leurs persécutions, ni de leurs menaces contre lui.





Si son courage moral s’était manifesté dès son jeune âge, son intrépidité au combat était également un trait saillant de sa personnalité depuis sa tendre enfance, dans la mesure où le Prophète  participa avec ses oncles paternels à la bataille d'al-Fidjâr, durant laquelle il leur servait les flèches pour qu'ils les lancent contre les ennemies.





Après avoir reçu la Révélation, Allah, exalté soit-Il, lui ordonna de combattre les mécréants et d’entreprendre la lutte dans Son sentier. Là, le Prophète  donna de sublimes exemples d’intrépidité et de résolution. Plusieurs fois, les héros les plus courageux s’enfuirent devant lui, alors qu’il était, quant à lui, aussi inébranlable qu’une montagne imposante, se montrant toujours vaillant et jamais fuyard ; il était imperturbable ; or même les combattants les plus courageux ont, ne serait-ce qu’une fois, tourné les talons ou perdu un combat.





Il a dit  :  Par Celui qui détient mon âme, si ce n’était la frustration de ces croyants face à leur incapacité à me suivre et le fait que je ne trouve pas de monture pour les transporter, je ne manquerais jamais de prendre part à aucune expédition. Par Celui qui détient mon âme, j’aimerais combattre dans le sentier d’Allah, y être tué, puis ressuscité, pour être de nouveau tué, puis de nouveau ressuscité  (Boukhari et Mouslim).





Il sortit le jour de la bataille de Badr, commanda lui-même les troupes et affronta en personne l’armée païenne qui voulait sa tête. Le jour de la bataille d’Ohod, il fut balafré et ses deux incisives furent cassées (Boukhari et Mouslim). Bien que, ce jour-là, soixante-dix de ses Compagnons furent tués, le Prophète  ne fléchit pas, ni ne faiblit, ni ne perdit son allant et il fut plus tranchant qu’un sabre.





Il ne cédait jamais aux menaces, ne reculait devant rien et ne se laissait pas ébranler par les vicissitudes. Il s’en remettait à Allah, exalté soit-Il, se repentait, agréait Son jugement, se contentait de Son soutien et avait confiance en Sa promesse.





Son serviteur Anas ibn Mâlik, qu’Allah soit satisfait de lui, le décrivit en disant :  Le Prophète  était le meilleur, le plus généreux et le plus courageux des hommes (Boukhari et Mouslim).





De son côté, Ibn `Omar, qu’Allah soit satisfait de lui et de son père a dit:  Je n’ai jamais vu quelqu’un de plus secourable, de plus généreux, de plus courageux, de plus rayonnant et de plus beau que le Prophète   (Ad-Dârimi).





Le Prophète  se jetait dans la mêlée et s’engageait dans les combats, allant sans hésitation et sans peur au-devant de la mort. Il ne tourna jamais les talons, ni ne recula d’un pas lorsque la bataille faisait rage, que les sabres étaient dégainés, les lances brandies, que les têtes tombaient et que la mort surplombait le champ de bataille. Il était toujours le plus proche du danger, si bien que ses Compagnons se refugiaient de temps à autre derrière lui, alors qu’il faisait front et combattait, ne faisant aucun cas de son ennemi, peu importe son effectif ou sa puissance. Il alignait les rangs, encourageait les combattants et prenait sa place à la tête des détachements.





Al-Barâ’, qu’Allah soit satisfait de lui, disait : Par Allah, quand la bataille faisait rage, nous nous protégions derrière le Prophète ; les plus courageux d’entre nous étaient ceux qui combattaient sur la même ligne que la sienne  (Mouslim).





Même Ali ibn Abi Tâlib, qu’Allah soit satisfait de lui, le cavalier intrépide, connu pour ses exploits guerriers, dit du Prophète  :  Quand la bataille faisait rage et que les deux armées étaient l’une en face de l’autre, nous nous protégions derrière le Prophète  si bien que personne n’était plus proche de l’ennemi que lui  (Ahmad).





Le Jour de la bataille de Hunayn, les Musulmans prirent la fuite et seul le Prophète  persévéra sur le champ de bataille. Chevauchant sa mule, il la lança en direction des mécréants, alors que son oncle Al-`Abbâs, qu’Allah soit satisfait de lui, tenait la bride pour la freiner. En le voyant, les mécréants se ruèrent contre lui, et quand ils l’entourèrent, il ne tourna pas les talons, ni ne recula. Au contraire, il descendit de sa mule, semblant vouloir être à la portée de l’ennemi, et s’écria :  Je suis le Prophète, en toute vérité, je suis le fils de `Abdul Muttalib  (Boukhari et Mouslim), comme pour les défier et les attirer vers lui.





Sur le champ de bataille, sa poitrine était toujours à la portée des sabres et des lances des ennemis. Les héros étaient terrassés face à lui, mais lui gardait toujours le sourire et restait serein.





C’est là une vaillance inouïe, devant laquelle l’intrépidité des plus courageux s’amenuisait par déférence !





Il était toujours le premier à répondre à l’appel de quiconque. Une nuit, les Médinois sursautèrent à cause d’un bruit étrange. Quelques-uns parmi eux sortirent et se dirigèrent vers le bruit et ils rencontrèrent le Prophète  qui les avait précédés et revenait de l’endroit d’où semblait provenir le bruit. Il montait à crue un cheval appartenant à Abou Talhah, portait un sabre suspendu à son cou et disait :  N’ayez pas peur, n’ayez pas peur  (Boukhari et Mouslim).





Quel courage ! Il alla seul vers la source du danger, avant que les gens ne réagissent, ce qui est difficile, même pour les plus courageux !





Le jour de la bataille du Fossé, les coalisés se ruèrent sur lui de toutes parts. La situation devint extrêmement difficile et les Musulmans étaient horriblement tourmentés ; ils eurent une peur bleue et furent alors terriblement ébranlés. Puis le Prophète  se leva, se mit à prier, à invoquer son Seigneur, exalté soit-Il, et à implorer Son secours, jusqu’à ce qu’ Allah, exalté soit-Il, l’aidât, repoussât les stratagèmes de ses ennemis, humiliât ses adversaires, envoyât contre eux un vent violant et de Ses soldats invisibles et leur infligeât une grave défaite et un camouflet retentissant.





Les expéditions militaires que le Prophète  a entreprises et que les biographies, et les recueils de hadiths ont répertoriées, tout en mettant l’accent sur son héroïsme et son intrépidité pendant ses combats contre les mécréants, les polythéistes et les Juifs – un héroïsme et une intrépidité que nous n’avons fait qu’esquisser – sont une preuve péremptoire que ces deux vertus faisaient partie de sa personnalité.





Pour défendre la cause d’Allah, exalté soit-Il, le Prophète  faisait fi de tout blâme, et ne craignait que son Seigneur, exalté soit-Il. Il militait corps et âme dans le but de porter haut la parole d’Allah, exalté soit-Il, au-dessus de toutes les autres, de faire valoir la Vérité, et de faire disparaître le Faux. Le Prophète  obtint ce qu’il visait : Allah, exalté soit-Il, lui donna la Victoire, rendit son rang éminent, et fit triompher l’Islam sur toute autre religion.





Il est impossible de parler du courage, de l’héroïsme et de l’intrépidité, sans mentionner le nom de Mohammad .





Quant à sa force physique  elle équivalait celle de trente hommes. D’après Qatâda, qu’Allah soit satisfait de lui, Anas ibn Mâlik, qu’Allah soit satisfait de lui, dit :  Le Prophète  faisait le tour de ses onze épouses et avait des rapports avec chacune d’entre elles en l’espace de quelques heures du jour ou de la nuit .  Avait-il donc la force de le faire ? , demanda Qatâda à Anas.  On dit que le Prophète  avait la force de trente hommes , répondit Anas (Boukhari et Mouslim).





Rukâna, que personne avant le Prophète , n’avait pu vaincre dans la lutte, rapporta lui-même qu’un jour, il rencontra le Prophète 9) dans un des cols de la Mecque. Le Prophète  lui dit :


-  Ô Rukâna, crains Allah et accepte la religion que je te prêche ! .


-  Si je savais que la religion que tu prêches est la Vérité, je te suivrais, répondit-il.


-  Et si j’arrive à te terrasser, sauras-tu que j’appelle à la Vérité ? , demanda le Prophète .


-  Oui , répondit-il.


- Ô Rukânah prépare toi pour la lutte!, dit le Prophète .


Rukânah se prépara et proposa même de faire un pari de cent moutons pour celui qui gagne. Rukânah fut incapable d'opposer la moindre résistance au Prophète  qui le terrassa. Puis il dit au Prophète  :  Recommençons, ô Mohammad . De nouveau, le Prophète  le terrassa. Il dit alors :  Ô Mohammad, c’est vraiment extraordinaire ! Comment peux-tu me terrasser ainsi ? . Il se leva, et le Prophète  le terrassa une troisième fois, à chaque fois il paria cent moutons. Au bout de sa troisième défaite, Rukânah dit :  Ô Mohammad, personne avant toi n’a pu me terrasser, et personne ne m’était plus détestable que toi. Maintenant, j’atteste que nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah, et que tu es le Messager d’Allah . Le Prophète  qui était au-dessus de son adversaire, se leva et renonça au troupeau de moutons qu’il avait gagné (As-Siirah, Ibn Kathiir).





Malgré le courage extrême et la grande force dont il était doté, le Prophète  n’était jamais impétueux ni agressif ; son courage était régi par la raison, imprégné de miséricorde et se manifestait exclusivement en période de guerre, au cours du Djihâd, pour porter haut la Parole d’Allah, exalté soit-Il.





Ainsi, le Prophète  ne se vengea-t-il jamais et ne frappa jamais personne de sa main en dehors du Djihâd. Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, dit :  Jamais le Prophète  ne s’est vengé, mais lorsque les limites sacrées d’Allah étaient violées ; là, il vengeait la loi d’Allah le Très haut  (Boukhari et Mouslim).





Elle dit également :  Le Messager d’Allah n’a jamais frappé un serviteur, ni une femme. Il n’a jamais frappé de sa main, sauf quand il combattait dans le sentier d’Allah  (Boukhari et Mouslim).





Allah, exalté soit-Il, dit en toute vérité (sens du verset) : Et tu es certes, d’une moralité éminente  (Coran 68/4).



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