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L’homosexualité est l’un des sujets chauds du 21esiècle.  Le sujet du mariage gay est matière à débat partout à travers le monde.  Étrangement, toutefois, plusieurs ne comprennent pas le sens profond du terme « homosexualité » ni ne comprennent ce que l’islam a à dire à ce sujet.  Dans cet article, nous définirons ce terme, étudierons les preuves scientifiques relatives à cette tendance, discuterons du point de vue des autres religions sur ce sujet et de celui de l’islam.





L’homosexualité est la manifestation d’un désir sexuel envers une personne de son propre sexe ou une activité érotique avec un membre de son sexe (le terme grec « homos » signifie « le même »).  Une lesbienne est une femme homosexuelle.  De nos jours, le terme « gay » est couramment utilisé pour faire référence à des personnes homosexuelles des deux sexes.





Le dictionnaire en ligne Merriam Webster définit l’homosexualité comme un intérêt sexuel ou une attirance envers un ou des membres de son propre sexe.  L’homosexualité féminine est le plus souvent appelée lesbianisme et le terme « gay » est utilisé pour les deux sexes.





      Le rôle de certains facteurs biologiques dans le développement de l’orientation sexuelle humaine est un sujet chaudement débattu.  Il existe une vaste gamme d’opinions sur les effets que les gènes, les hormones prénatales et la structure du cerveau peuvent avoir sur le développement hétérosexuel, homosexuel, bisexuel ou asexuel d’une personne.  Cela semble peu clair même pour ceux qui croient que l’homosexualité est un trait inné.  Lors d’une conférence Pride Works[1] sur les mineur(e)s lesbiennes, gays, bisexuels(elles) et transgenres, il fut déclaré que « la sexualité est une chose fluide, qui peut changer au fil du temps ».  Malgré cela, les militants homosexuels maintiennent qu’ils sont nés gays.





Les récentes études menées par le National Institute for Mathematical and Biological Synthesis (NIMBioS) affirment que l’homosexualité n’est pas inscrite dans notre ADN, ce qui explique pourquoi les scientifiques n’ont pas réussi, jusqu’à maintenant, à trouver de « gènes gays ».  Ils suggèrent que cette tendance sexuelle se trouve dans certaines modifications qui ont lieu lorsque l’ADN est activé.  Ces changements peuvent avoir des racines environnementales et ne sont donc pas suffisamment permanents pour être transmis aux enfants par leurs parents, même si certains avancent qu’ils peuvent parfois être transmis.  Il s’agit là d’une branche de la science appelée épigénétique.[2]





À travers l’histoire, les homosexuels ont été traités de façons différentes selon les cultures et les sociétés.  Leurs comportements sexuels furent tour à tour encouragés, approuvés, tolérés, châtiés et bannis.  Les trois grandes religions (judaïsme, christianisme et islam) ont quant à elles toujours considéré l’homosexualité comme un péché.





L’attitude envers l’homosexualité fluctue régulièrement et est influencée, entre autres, par l’activisme politique.  On peut toutefois se souvenir que, pas plus tard que dans les années 70, plusieurs organismes médicaux, incluant l’American Psychiatric Association, classaient l’homosexualité dans la catégorie des maladies mentales.  Au cours des deux dernières décennies, plusieurs dénominations chrétiennes ont modifié leur point de vue de manière assez radicale, de sorte que nous voyons désormais des pasteurs homosexuels et une plus grande acceptation du mariage gay.  Cela, toutefois, ne concerne pas l’Église catholique, dont la position sur l’homosexualité n’a pas changé.  En 2012, le Vatican a dénoncé toute suggestion à l’effet que le mariage traditionnel soit vaincu, suite à la victoire d’activistes américains pour le mariage gay, aux États-Unis et en Europe.  Dans son discours prononcé lors de la Journée mondiale de la paix, le pape a déclaré : « Nous avons besoin de reconnaître et de promouvoir la structure naturelle du mariage en tant qu’union entre un homme et une femme, face aux tentatives de le rendre équivalent à d’autres types d’union radicalement différentes.  De telles tentatives causent du tort à l’institution du mariage et le déstabilisent, occultant sa nature spécifique et son rôle indispensable au sein des sociétés. »  Plus tôt, au cours de la même année, le pontife avait déclaré que le mariage gay constituait une menace à la dignité humaine et à l’avenir de l’humanité.





Le judaïsme a également de la difficulté à composer avec l’attitude moderne vis-à-vis de l’homosexualité.  L’histoire de l’homosexualité dans le judaïsme commence dans le Lévitique, où les relations entre hommes constituent un péché capital : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme; c'est une abomination. » (Lévitique 18:22).  C’est pourquoi les croyances orthodoxes juives et l’autorité de la halakha (loi juive) déclarent que l’homosexualité (i.e. l’acte sexuel comme tel) est un acte prohibé.





Vers la fin de 2012, la plus grande organisation rabbinique des États-Unis, le Conseil rabbinique des États-Unis (RCA) a officiellement retiré son appui à l’organisme JONAH (Jews Offering New Alternatives to Homosexuality – Juifs offrant de nouvelles alternatives à l’homosexualité).  L’approche du judaïsme envers l’homosexualité a longtemps été une approche de réhabilitation, semblable à celle de l’église mormone.  Aux États-Unis, les juifs qui sont aux prises avec des tendances homosexuelles sont encouragés à suivre une thérapie pour les aider à surmonter ces désirs anormaux.  Il est intéressant de souligner qu’à la fois JONAH et diverses organisations gaies font référence à l’homosexualité comme à un état susceptible de fluctuer au fil des ans.  Et nombreux sont les ex-homosexuels qui reconnaissent que l’homosexualité est un choix.





Greg Quinlan, président de l’organisme Parents and Friends of Ex-Gays and Gays (PFOX) affirme : « Personnellement, en tant qu’ex-homosexuel, avec des dizaines de milliers d’autres personnes qui ont laissé tomber l’homosexualité, je suis la preuve qu’il ne s’agit pas d’un état immuable; il est possible de changer. »  Il a également dit : « Ce n’est pas inné; personne ne naît ainsi. »  Il existe également des groupes islamiques d’ex-gays visant à aider les homosexuels à se réorienter vers une pratique hétérosexuelle, incluant la Straightway Foundation, au Royaume-Uni, organisme d’ex-gays qui travaille auprès de musulmans à tendances homosexuelles pour les amener à lutter contre les désirs qu’ils éprouvent pour les gens du même sexe qu’eux.





Dans le Coran, Dieu condamne sans équivoque l’homosexualité :





« Lorsque leur frère Lot leur dit : « Que ne craignez-vous Dieu?  Je suis certes  pour vous un messager digne de foi.  Craignez donc Dieu, et obéissez-moi!  Je ne vous demande pas de salaire pour cela; mon salaire n’incombe qu’au Seigneur des mondes. Quoi!  Accomplissez-vous l’acte charnel avec les mâles de ce monde?  Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ?  Vous êtes vraiment des transgresseurs ! » (Coran 26:161-166)





Il existe un consensus, parmi les érudits musulmans, à l’effet que l’être humain est naturellement hétérosexuel.  L’homosexualité, en islam, est perçue comme une déviation perverse et toutes les écoles de pensée et de jurisprudence considèrent l’homosexualité comme illicite.  L’islam considère que notre attitude assouplie, ces jours-ci, vis-à-vis de l’homosexualité est une réalité de notre époque, témoin d’une véritable décadence morale.





L’homosexualité est souvent associée au péché du peuple de Lot[3]; son nom arabe est loutiyyaet liwat est le terme arabe désignant la sodomie.  Sous la loi islamique, le sodomite comme celui qui accepte d’être sodomisé sont tous deux condamnés à mort.  Il faut toutefois souligner que la peine de mort ne s’applique que lorsque des conditions strictes sont remplies et seulement dans les pays régis par la loi islamique.  Il n’existe pas de châtiment officiellement prescrit pour le lesbianisme, même s’il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une pratique prohibée constituant un grave péché.





Le Coran affirme clairement que le mariage, qui est une union entre deux personnes de sexes différents, est basé sur l’amour, la tendresse et la compassion et que chacun y trouve la tranquillité et le soutien dont il a besoin (Coran 30:21).  Selon le Coran, c’est au sein d’une telle union que l’homme et la femme trouvent réconfort, paix d’esprit, satisfaction et accomplissement et qu’ils comblent non seulement leurs besoins physiques, mais aussi émotifs et spirituels.





L’islam affirme sans équivoque que même si une personne nourrit des désirs homosexuels au fond d’elle-même, l’esprit humain, de par sa noblesse, est en mesure de surmonter ces désirs en se tournant vers Dieu et se soumettant de plein gré à Ses commandements, qui ont été assurément conçus pour notre bien-être.





 



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