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Une manière plus simple de démontrer l’unicité de Dieu consiste à étudier la révélation.  L’argument, ici, est que si Dieu S’est présenté à l’humanité par l’intermédiaire d’une révélation et que l’on peut prouver que cette révélation émane de Lui, alors ce qu’Il dit à Son sujet est nécessairement vrai.  La question que pose inévitablement le non-croyant ou l’agnostique est : comment savez-vous que Dieu S’est manifesté à l’humanité et sous quelle forme cette révélation existe-t-elle?





Premièrement, il n’y a que deux manières de savoir si Dieu S’est manifesté ou non à l’humanité : extérieurement et intérieurement.  Ce que j’entends par « intérieurement », c’est qu’une personne peut découvrir et comprendre Dieu par simple introspection et intériorisation.  Et ce que j’entends par « extérieurement », c’est qu’une personne peut découvrir Dieu par la communication avec l’entourage et par les signes apparents dans l’univers.  Découvrir Dieu intérieurement, toutefois, n’est pas très plausible et ce, pour les raisons suivantes :





1.    Les êtres humains sont différents.  Ils ont ce que les psychologues appellent des différences individuelles, qui incluent l’ADN, l’expérience, le contexte social, les capacités intellectuelles et émotionnelles et le genre, entre autres.  Ces différences jouent un rôle dans notre habileté à internaliser par l’introspection ou l’intuition et le résultat de cette introspection ne peut donc que différer d’un individu à l’autre.  Alors s’il fallait compter sur ce processus pour découvrir et comprendre le Créateur, il y aurait d’inévitables différences dans notre façon de Le concevoir.  Cela est vrai même d’un point de vue historique, car si l’on remonte à plus de 6000 ans avant notre ère jusqu’à nos jours, il existe des écrits recelant plus de 3700 noms et concepts différents pour désigner Dieu!





2.    Comme la méthode utilisée pour conclure de l’existence de Dieu est une méthode de « gros bon sens », ou ce que les philosophes appellent la pensée rationnelle et ce que les musulmans appellent pensée innée, tenter de découvrir Dieu « intérieurement » ne peut mener qu’à l’erreur.  Cela parce que les conclusions auxquelles nous pouvons parvenir en faisant de l’univers la preuve de cette cause indépendante et transcendantale est que cette cause doit être éternelle, unique et puissante; tout le reste ne peut être que spéculation.  Le Coran demande : « Pourquoi dites-vous de Dieu ce dont vous n’avez aucune connaissance? ».  Tenter d’internaliser ce qu’est Dieu équivaudrait à une souris tentant de penser comme un éléphant.  L’être humain n’est pas éternel, unique et puissant et ne peut donc conceptualiser Dieu.  Et c’est pourquoi Dieu Se manifester et Se décrire à lui par révélation.





Prenez l’exemple suivant : on frappe à votre porte et vous en concluez, évidemment, que quelqu’un se trouve de l’autre côté de cette porte.  Mais savez-vous qui?  Vous n’attendiez personne, alors vous demandez « qui est là? » pour le découvrir.  Et la seule façon, pour vous, de savoir qui est derrière cette porte est que la personne en question vous le dise.  Vous pouvez donc conclure que si Dieu a transmis quoi que ce soit à l’être humain, ce doit être en utilisant un moyen extérieur.





D’un point de vue islamique, cette communication ouverte est le Coran, car il s’agit du seul texte affirmant provenir de Dieu qui répond aux critères de texte divin.  Ces critères incluent :





1.    Que le texte doit être en accord avec les conclusions rationnelles et intuitives sur Dieu.  Par exemple, si un livre dit que Dieu est un éléphant doté de 40 bras, votre raison vous dira que ce livre ne provient pas de Dieu, car Dieu n’est pas inclus dans Son propre univers.





2.    Que le texte doit être intérieurement et extérieurement cohérent.  Autrement dit, s’il dit, à la page 20, que Dieu est unique et, à la page 340, que Dieu est trois, il s’agit d’une incohérence interne.  Si le livre dit que l’univers n’a que 6000 ans, il s’agit d’une incohérence externe, car nous savons, dans la réalité, que cela est faux.





3.    Que le texte doit contenir des indicateurs de transcendance.  Autrement dit, il doit contenir des preuves nous démontrant qu’il provient bel et bien de Dieu.





 





Le Coran – que nous n’étudierons pas en profondeur dans cet article – ne peut être expliqué de manière naturelle, mais seulement de manière surnaturelle.  Certains indicateurs de cette caractéristique du Coran sont :





a.    Son inimitabilité linguistique et littéraire





b.    Ses références historiques qui ne pouvaient être connues de l’homme au moment de la révélation





c.    Ses descriptions de certains phénomènes naturels qui n’étaient pas connus de l’homme à l’époque de sa révélation





Bref, comme la seule façon de connaître Dieu et Son message à l’humanité est par l’intermédiaire d’une révélation – et que l’on démontre que cette révélation est le Coran – alors ce que le Coran dit, au sujet de Dieu, est nécessairement vrai.  Dans le contexte de cette discussion, le Coran dit, entre autres : « Sache que Dieu, ton Seigneur, est unique ».





Conclusion





C’étaient là quelques arguments que l’on peut présenter pour démontrer l’unicité de Dieu.  L’unicité de Dieu ne se limite pas au fait d’être Un; la croyance en cette unicité est intimement reliée à la façon de L’adorer, à Sa souveraineté, à Ses noms et attributs, choses qui ne peuvent être appréciées qu’en méditant sur le monde qui nous entoure et sur le sens des versets du Coran et en appliquant, au jour le jour, l’essence même de son message.





Au cours du siècle dernier, les scientifiques ont découvert que si certaines propriétés de l’univers étaient très légèrement modifiées, nous ne pourrions exister.  Elles doivent se maintenir à l’intérieur de paramètres très étroits pour que notre vie soit maintenue et que notre environnement soit habitable.





L’univers est finement ajusté pour permettre l’existence de vie intelligente dont la complexité et la délicatesse défient l’entendement humain.





Types d’ajustements fins





1.     Ajustement fin des lois de la nature.





2.     Ajustement fin des constantes de la physique.





3.     Ajustement fin des conditions initiales de l’univers.





 





1. Ajustement fin des lois de la nature





Il y a deux façons de considérer cet aspect de l’ajustement fin :





 





A.   Précisément, des lois appropriées sont nécessaires à l’existence de vies hautement complexes.  Si l’une de ces lois manquait, ce genre de vie serait impossible.  La loi de la gravité en est un exemple.  Sans elle, il n’y aurait ni étoiles ni planètes.  Un autre exemple est celui de la force électromagnétique, sans laquelle il ne pourrait y avoir d’atomes, car il n’y aurait pas de force pour maintenir ensemble les électrons négativement chargés et les protons positivement chargés, qui permettent les liens chimiques.





 





B.   L’harmonie entre la nature et les mathématiques : Ce n’est qu’au 20e siècle que nous avons compris que ce que nous observons, dans la nature, ne peut être décrit que par une poignée de lois physiques et que chacune d’elles peut être décrite par des équations mathématiques simples.





2. Ajustement fin des constantes de la physique





Les « constantes » sont les nombres invariables qui apparaissent dans les équations mathématiques exprimant les lois de la nature.  Les lois de la nature ne déterminent pas la valeur de ces constantes.  Il pourrait y avoir un univers gouverné par les mêmes lois, mais avec des valeurs différentes chez ces constantes.  Selon les valeurs de ces constantes, un univers gouverné par les mêmes lois de la nature serait très différent.  La constante de gravitation G en est un exemple.  Si l’on augmentait la force de gravité d’une partie pour 1034 , même les organismes unicellulaires seraient anéantis et seules les planètes de moins de 100 pieds de diamètre pourraient être habitables.  Une mesure multipliée par 400 dans la constante de gravitation G aurait pour résultat de créer, sur ces planètes, une force de surface au moins dix fois plus grande.  





3. Ajustement fin des conditions initiales de l’univers





En plus des constantes, il y a certaines quantités arbitraires qui sont des conditions initiales sur la base desquelles les lois de la nature fonctionnent.  Parce que ces quantités sont arbitraires, elles ne sont pas déterminées par les lois de la nature.





Les scientifiques ont découvert que ces constantes et ces conditions initiales doivent se trouver dans un éventail de valeurs très restreint pour que l’univers puisse exister.  C’est ce que l’on entend par l’expression « l’univers a été finement ajusté pour la vie ».





Un exemple d’ajustement fin





Voici un exemple d’ajustement fin qui rend notre planète habitable.  Un certain nombre de facteurs doivent être finement ajustés pour faire en sorte qu’une planète puisse soutenir la vie :





·       Ce doit être un système solaire unique, afin qu’il puisse contenir des orbites planétaires stables.





·       Le soleil doit avoir une masse adéquate.  S’il était plus grand, son éclat changerait trop rapidement et il y aurait trop de rayonnements à haute énergie.  S’il était plus petit, l’éventail des distances planétaires capables de soutenir la vie serait trop étroit; la bonne distance serait si proche de l’étoile que l’énergie des marées perturberait la période de rotation de la planète.  Les radiations ultraviolettes seraient également inadéquates pour la photosynthèse.





·       La distance entre la terre et le soleil doit être parfaite.  Trop proche, l’eau s’évaporerait; trop éloignée et la terre serait trop froide pour la vie.  Une modification de seulement 2% ferait s’éteindre toute vie.





·       La terre doit avoir une masse suffisante pour retenir une atmosphère autour d’elle.





·       La gravité de surface et la température doivent également se maintenir pour que la planète puisse avoir une atmosphère propice à la vie, i.e. qu’elle doit pouvoir conserver un mélange de gaz adéquat pour que la vie subsiste.





·       La terre doit tourner à la bonne vitesse.  Si elle tournait trop lentement, les différences de température entre le jour et la nuit seraient trop extrêmes.  Si elle tournait trop vite, la vitesse des vents serait désastreuse.





·       La gravité terrestre, l’inclinaison axiale, la période de rotation, le champ magnétique, l’épaisseur de la croûte, le ratio oxygène/nitrogène, le dioxyde de carbone, la vapeur d’eau et les niveaux d’ozone doivent tous être finement ajustés.





Un calcul approximatif mais prudent des chances qu’aurait une telle planète d’exister dans l’univers est de 1 sur 1030.





L’exemple le plus extrême d’ajustement fin





Selon le modèle cosmologique standard, l’état initial de l’espace-temps – et donc de la gravité – de l’univers primordial avait très peu d’entropie.  La masse-énergie de l’univers primordial devait être précise pour permettre l’existence des galaxies, des planètes et des hommes.  L’exemple le plus extrême d’ajustement fin est lié à la distribution de la masse-énergie durant cette période.





Les chances pour qu’un état de basse entropie existe par pur hasard sont de 1010^123  – le nombre Penrose.  Essayons d’avoir une idée du type de nombre dont nous parlons, ici.  Il n’existe pas suffisamment de particules, dans l’univers (que nous connaissons) pour en écrire tous les zéros!  Ce nombre est si grand que si chacun de ses zéros était un caractère à 10 points, il remplirait une grande portion de l’univers.  C’est pourquoi nous l’illustrerons de trois façons :





Poser en équilibre, simultanément, un milliard de crayons, sur leur mine, sur une surface vitrée, sans aucun soutien vertical, ne se rapproche même pas de la description de l’exactitude d’une partie de 1060.





Deuxièmement, on parle, ici, d’infiniment plus de précision que ce qui serait nécessaire pour lancer une fléchette et frapper une pièce de monnaie à travers l’univers!





Troisièmement, recouvrez l’Amérique du Nord avec des pièces de monnaie superposées allant jusqu’à la lune (380 000 km ou 236 000 milles), puis faites la même chose pour plus d’un milliard de continents de la même taille.  Peignez une des pièces en rouge et cachez-la parmi cette multitude de pièces.  Bandez les yeux d’une personne et demandez-lui de trouver la pièce peinte.  Les chances pour qu’elle la trouve sont de 1 sur 1037.





Tous ces nombres sont extrêmement petits comparativement à l’ajustement fin du nombre de Penrose, qui est l’exemple le plus extrême d’ajustement fin que nous connaissions.





En bref, l’ajustement fin d’autant de constantes de la physique doit se trouver dans un éventail de valeurs excessivement étroit pour que la vie puisse exister.  Si elles avaient des valeurs très légèrement différentes, aucun système matériel complexe ne pourrait exister.  Il s’agit là d’un fait bien connu.





Certains diront : « L’univers est tel qu’il est; pourquoi s’échiner à expliquer ce qu’est l’ajustement fin? »





Imaginez une machine créatrice de l’univers; voyez-la comme un coffre-fort géant avec deux types de cadrans rotatifs.  Certains cadrans maintiennent les paramètres pour les lois de la physique, les constantes et les conditions initiales comme la gravité, l’électromagnétisme et les forces nucléaires.  Au départ, tous les cadrans furent ajustés sur des nombres particuliers.  Ces nombres sont les constantes de la nature et ils font en sorte que la machine produise l’univers dans lequel nous vivons.





Supposons que nous puissions modifier les cadrans de cette machine créatrice d’univers.  Il y a également un écran qui nous montre ce qui arriverait si nous modifions les cadrans, même très légèrement.





Vous modifiez la position d’un cadran et cliquez sur le bouton « aperçu » pour voir le résultat.  Vous affaiblissez les forces électromagnétique et gravitationnelle un tout petit peu.  Vous cliquez sur « aperçu » et constatez le résultat sur l’écran.  Tout à coup, les étoiles, les galaxies et les planètes commencent à se désagréger.  Alors vous augmentez un peu la force électromagnétique et les planètes ne sont plus de la bonne taille et les étoiles explosent rapidement.





Que déduirez-vous sur l’origine de ces cadrans finement ajustés?  Croirez-vous qu’ils sont apparus par hasard?  Ou croirez-vous plutôt qu’un être intelligent les a ajustés dans un but bien précis?





Quelle est l’explication la plus raisonnable de l’ajustement fin?





Pour plusieurs, l’ajustement fin implique le design, mais il s’agit pourtant de deux idées différentes.  Par conséquent, nous discuterons de toutes les explications possibles de l’ajustement fin et constaterons que la création divine est la seule explication raisonnable.





L’univers se passe d’explication





Certains avancent que l’univers se passe d’explication.





Ne vous en faites pas si vous ne comprenez pas ce que l’on entend par là, car cette idée se contredit elle-même.  Il est logiquement impossible pour une cause d’entraîner un effet sans même exister.





La nécessité





La nécessité signifie que les constantes et les quantités doivent avoir les valeurs qu’elles ont.  Mais pourquoi l’univers doit-il permettre la vie?  Pourquoi les constantes et les conditions initiales doivent-elles être ce qu’elles sont?





Il n’y a pas de bonnes réponses à ces questions.  Par conséquent, la nécessité physique est invraisemblable car il n’y a aucune preuve que des univers permettant la vie soient nécessaires.





Soit l’univers fut créé par les lois physiques, soit il s’est lui-même créé





Si un gâteau ne peut se créer lui-même, que penser de l’univers?  C’est difficile à croire, mais certains athées suggèrent que l’univers s’est créé de lui-même, par les lois de la physique ou les lois mathématiques.





Tout d’abord, attribuer une intelligence aux lois mathématiques est totalement insensé.





Ensuite, expliquer les phénomènes physiques, tels le lever du soleil à l’est, à l’aide des lois de la physique est un acte descriptif et prédictif, mais non créatif.  Qui a créé ces lois?  Remplacez l’univers, dans cet argument, par un avion.  Les lois de la physique peuvent expliquer comment fonctionne l’avion, mais pas comment il est apparu en premier lieu.





Hasard ou force brute?





L’ajustement fin peut-il être dû uniquement au hasard?  Est-ce par hasard que toutes les constantes et conditions initiales se situent dans l’éventail étroit permettant la vie sur terre?  Le problème est que les chances pour qu’un univers permettant la vie existe par lui-même sont si improbables que cette alternative devient non raisonnable.  Aucun physicien respectable (incluant les athées) ne croit que l’ajustement fin puisse s’expliquer par le pur hasard.





Supposez que l’on vous traîne devant un peloton d’exécution composé de cent soldats et que vous entendez : « Prêts! Visez! Tirez! »  Vous entendez les balles siffler autour de vous mais, étonnamment, vous êtes toujours vivant et non touché!  Les cent tireurs vous ont-ils tous raté?  Quelle conclusion tirerez-vous de cela?





Penserez-vous : « Je ne devrais pas être surpris qu’ils m’aient raté!  Après tout, s’ils ne m’avaient pas raté, je ne serais plus ici.  Il n’y a rien d’autre à expliquer! ».





Aucune personne intelligente n’accepterait cette explication.  Devant la grande improbabilité que tous les tireurs aient raté leur cible, une conclusion raisonnable serait qu’ils l’aient ratée sciemment.





Qu’en est-il de l’hypothèse du multivers?





D’abord, il est important de savoir ce qu’est le naturalisme.  Le naturalisme est la croyance selon laquelle seules les explications naturelles (par opposition aux explications surnaturelles) devraient être considérées.  Comme un designer/créateur serait considéré comme surnaturel, le naturalisme rejetterait cette explication, indépendamment des preuves.





      Par conséquent, comme aucune explication naturelle n’a été trouvée pour l’ajustement fin, certains physiciens ont recours à l’hypothèse du multivers (univers multiples), une explication naturaliste.





Selon cette idée, il y aurait un grand nombre d’univers avec chacun de différentes conditions initiales, valeurs de constantes et lois physiques.  Notre univers ne serait qu’un membre de ce « multivers ».  Si tous ces autres univers existaient vraiment, on pourrait espérer qu’ils permettent eux aussi la vie et que les gens qui les habitent aient eux aussi remarqué que leur univers est finement ajusté.  Par conséquent, il ne serait plus nécessaire d’affirmer que notre univers a été finement ajusté pour permettre la vie par le plus grand des hasards, car d’autres univers auraient eux aussi reçu la « combinaison gagnante ».  C’est comme une loterie, finalement.  Même s’il n’y a qu’une chance sur 10 millions, le numéro gagnant finira par sortir.  Selon cette idée, les êtres humains seraient les gagnants d’une « loterie cosmique ».  Lorsque leur numéro est tiré, les humains évoluent, jusqu’au jour où, avec du recul, ils peuvent dire « nous avons été chanceux! ».





Première considération :  Il n’y a pas la moindre preuve démontrant l’existence de ces univers multiples.  Par principe, il n’est pas même possible de les observer.  C’est la raison pour laquelle cette idée fut très critiquée par la plupart des scientifiques.





Deuxième considération:  Cette théorie viole le principe du rasoir d’Ockham, selon lequel les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables. 





Troisième considération :  Toutes les théories connues sur le multivers incluent l’idée de l’ajustement fin.  Par conséquent, même l’ajustement fin d’un multivers nécessite une explication.





Quatrième considération : Puisqu’un multivers ne peut être observé, comment savoir si les autres univers sont moins ordonnés ou plus chaotiques que le nôtre?





Cinquième considération : Même si, en ce moment, il n’existe pas de preuve scientifique appuyant la théorie du multivers, il ne semble pas être nécessaire de nier sa possibilité.  Il est intéressant de souligner qu’il existe un important théorème affirmant que même si un multivers ayant produit notre univers existait, il devrait, lui aussi, avoir un commencement!  Par conséquent, il est plus facile de l’expliquer par l’œuvre d’un créateur puissant et non par le plus pur des hasards.





Pour résumer, l’hypothèse du multivers est purement spéculative.  Et en supposant qu’on lui accorde un certain mérite scientifique, il demeure qu’elle est parfaitement compatible avec l’existence d’un Dieu.





Conclusion





Après avoir épuisé toutes les explications mutuellement exhaustives possibles, l’ajustement fin de notre univers s’explique le mieux par le « design » d’un créateur immensément omniscient et puissant.  C’est la création divine et non le hasard qui est l’explication la plus convaincante et raisonnable pour l’ajustement fin de l’univers.





Univers ou multivers, peu importe, l’ajustement fin en fait partie.  Pile ou face, le Créateur gagne.



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