Dans le Coran, Dieu parle des différents stades du développement embryonnaire humain:
“Nous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une alaqah (sangsue, chose suspendue, caillot de sang), et de la alaqah Nous avons créé une moudghah (substance mâchée)...” (Coran 23:12-14)
Littéralement, le mot arabe alaqah a trois sens: (1) une sangsue, (2) une chose suspendue, et (3) un caillot de sang.
Si nous comparons une sangsue à un embryon à l’étape de la alaqah, nous découvrons des similarités entre les deux[1], comme nous pouvons le voir sur l’illustration 1. De plus, l’embryon qui est à cette étape de son développement se nourrit du sang de la mère, comme la sangsue se nourrit du sang de ceux sur qui elle se fixe.[2]
Le deuxième sens du mot alaqah est “une chose suspendue”. C’est ce que nous pouvons voir sur les illustrations 2 et 3: l’embryon en suspension dans l’utérus de la mère, au stade de la alaqah.
Le troisième sens du mot alaqah est “caillot de sang”. L’apparence externe de l’embryon et de ses sacs au stade de la alaqah est très similaire à celle d’un caillot de sang. Cela est dû à la présence de quantités de sang relativement élevées dans l’embryon au cours de ce stade[3] (voir illustration 4). Aussi, durant ce stade, le sang contenu dans l’embryon ne commence pas à circuler avant la fin de la troisième semaine.[4] Donc, l’embryon, à ce stade, est comme un caillot de sang.
Ainsi, les trois sens du mot alaqah correspondent exactement aux descriptions de l’embryon au stade de la alaqah.
Le stade suivant, mentionné dans le verset, est le stade de la moudghah. Le mot arabe moudghah signifie “substance mâchée”. Si quelqu’un mâchait un morceau de gomme à mâcher et le comparait à un embryon au stade de la moudghah, il verrait que l’embryon, à ce stade, prend l’apparence d’une substance mâchée. Cette ressemblance est dûe aux somites sur le dos de l’embryon qui ressemblent, en quelque sorte, à des traces de dents dans une substance mâchée.[5] (voir illustrations 5 et 6).
Comment Mohammed aurait-il pu savoir tout cela il y a 1400 ans, alors que les scientifiques ne l’ont découvert que récemment en utilisant des équipements de pointe et de puissants microscopes qui n’existaient pas à cette époque-là? Hamm et Leeuwenhoek furent les premiers scientifiques à observer des cellules de sperme humain à l’aide d’un microscope perfectionné en 1677 (c’est-à-dire plus de 1000 ans après la venue de Mohammed). Ils crurent erronément que la cellule de sperme contenait un être humain miniature préformé qui grandissait à partir du moment où il était déposé dans l’appareil génital femelle.[6]
Le professeur émérite Keith L. Moore[7] est l’un des scientifiques les plus en vue dans les domaines de l’anatomie et de l’embryologie, et il est l’auteur de l’ouvrage intitulé The Developing Human [L’humain en développement], qui a été traduit en huit langues. Ce livre est un ouvrage de référence scientifique et il a été choisi par un comité spécial, aux États-Unis, comme le meilleur livre rédigé par un seul auteur. Le docteur Keith Moore est professeur émérite d’anatomie et de biologie cellulaire à l’Université de Toronto, Toronto, Canada. Il y a été, auparavant, vice-doyen du Département des Sciences fondamentales à la Faculté de Médecine et, pendant 8 ans, le président du Département d’Anatomie. En 1984, il reçut un des prix les plus distingués attribués dans le domaine de l’anatomie au Canada, le J.C.B., Grand Prix de l’Association canadienne des anatomistes. Il a dirigé plusieurs associations internationales, dont l’Association canado-américaine des anatomistes et le Conseil de l’union des sciences biologiques.
En 1981, au cours de la Septième Conférence Médicale à Dammam, en Arabie Saoudite, le professeur Moore affirma: “Ce fut pour moi un grand plaisir que d’aider à clarifier les passages du Coran qui parlent du développement humain. Il ne fait aucun doute, à mon esprit, que ces passages ont été révélés à Mohammed ar Dieu, parce que la presque totalité de ces connaissances n’ont été découvertes que plusieurs siècles plus tard. Pour moi, cela constitue une preuve que Mohammed était un messager de Dieu.”.[8] (Pour visionner ce commentaire en vidéo RealPlayer (en anglais), cliquez ici).
On posa donc au professeur Moore la question suivante: “Cela signifie-t-il que vous croyez que le Coran est la parole de Dieu?”. Il répondit: “Je n’ai aucun problème à l’accepter.”.[9]
Au cours d’une autre conférence, le professeur Moore déclara: “Dû au continuel processus de modification au cours du développement, la classification des stades de l’embryon humain est complexe. C’est pourquoi nous considérons que nous pourrions développer un nouveau système de classification en utilisant les termes mentionnés dans le Coran et la Sounnah (ce que Mohammed a dit, fait, ou approuvé). Le système proposé est simple, complet, et en conformité avec les connaissances embryologiques actuelles. L’étude approfondie du Coran et des hadiths (rapports fidèles transmis par les compagnons du prophète Mohammed sur ce que ce dernier a dit, fait, ou approuvé) durant les quatre dernières années a révélé un système de classification des embryons humains qui est très étonnant du fait qu’il date du septième siècle de notre ère. Bien qu’Aristote, le fondateur de la science de l’embryologie, eût découvert, en étudiant des oeufs de poules, au quatrième siècle avant J.-C., que les embryons de poussins se développent par stades, il n’a jamais donné de détails sur ces stades. D’après ce que nous savons sur l’histoire de l’embryologie, il y avait très peu de connaissances sur les stades et la classification des embryons humains avant le vingtième siècle. Pour cette raison, les descriptions de l’embryon humain que l’on retrouve dans le Coran n’ont pu être basées sur les connaissances scientifiques du septième siècle. Donc la seule conclusion raisonnable est que ces descriptions ont été révélées à Mohammed par Dieu. Il ne pouvait connaître de tels détails parce qu’il était illettré et n’avait absolument aucune formation scientifique.”