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J sus-Christ (que la paix soit avec lui) a apport  un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son  poque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il  tait in vitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un d clin constant ; ce qui a facilit  l’adoption progressive par les chr tiens de croyances et de rites pa ens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette br ve pr sentation, nous vous invitons   examiner l’authenticit  de la f te de No l, et nous poserons quelques questions : Cette f te est-elle r ellement chr tienne ? Est-ce l’anniversaire de J sus ? J sus l’aurait-il approuv ?





La plupart des chr tiens consid rent No l comme une f te religieuse.   travers le monde, les  glises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 d cembre est l’anniversaire authentique de J sus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas rev cu la mise en sc ne du miracle de la Nativit  - l’enfant J sus dans la cr che, les Rois Mages, etc. ?





La f te de No l ranime, sans doute, des sentiments de solidarit  entre chr tiens, de par leur identit , leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de No l, aux cloches, aux bougies et aux b chers, sans oublier le P re No l. Toutes ces choses aident   cr er une ambiance de f te et de r jouissances.





L’historique de la f te de No l


Il est un fait que ni l’ann e, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de J sus ne sont mentionn s dans la Bible. En fait, le r cit biblique nous indique qu’il naquit durant l’ t  (de juin   septembre en Palestine), car les bergers  taient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver  tant une saison de pluie, il n’ tait pas question pour les bergers de passer la nuit   la belle  toile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la c l bration de l’ v nement, quant   elle, n’est nullement indiqu e. D’ailleurs, il est int ressant de noter que selon la Bible, ni J sus ne l’avait jamais c l br , ni ses disciples auxquels il avait lui-m me enseign  la religion juste. En effet, si la c l bration de No l devait figurer dans la religion de J sus, ses suivants l’auraient certainement f t e. Or, l’ dition anglaise de 1911 de l’Encyclop die catholique, diffus e par l’ glise Catholique Romaine, d clare que   No l ne figure pas parmi les premi res f tes de l’ glise... elle appara tra pour la premi re fois en  gypte.   C’est dire que cette f te est d’origine pa enne.





Le Coran affirme aussi que la p riode de naissance de J sus  tait en  t , p riode des dattes m res que la Vierge Marie mangea avant d’accoucher :   Elle devient donc enceinte [de l’enfant], et elle se retira avec lui en un lieu  loign . 23. Puis les douleurs de l’enfantement l’amen rent au tronc du palmier, et elle dit :   Malheur   moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubli e !   24. Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle [lui disant :]   Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a plac    tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fra ches et m res. 26. Mange donc et bois et que ton œil se r jouisse ! Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis [lui :]   Assur ment, j’ai vou  une abstinence au Tout Mis ricordieux : je ne parlerai donc aujourd’hui   aucun  tre humain  . (Qur’an, 19:16-26).





Pourquoi le 25 d cembre ?


Peu de gens savent que la naissance de J sus est f t e   diff rentes dates dans le monde chr tien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 d cembre est une date tr s importante pour les pa ens romains : il s’agit de la c l bration de   Brumalia  , suivant les   Saturnalia  , f t es du 17 au 24 d cembre. Cette f te avait le but de rendre hommage   Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclop die  dit e par Schaff-Herzog :





  ... la f te, solidement enracin e dans la tradition populaire, ne put  tre  limin e par l’influence chr tienne. Cette f te pa enne, avec sa d bauche et ses r jouissances,  tait si populaire que les pal ochr tiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un pr texte pour continuer   la c l brer sans trop changer son esprit ou sa tradition.  





Bien loin de rejeter cette f te pa enne, l’ glise l’agr a en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’ tre la naissance du Roi-Soleil des Romains, d sormais ce serait celle de J sus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 apr s J.-C., avait d clar  que le 25 d cembre serait la date officielle de la naissance du Christ. D s lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires pa ennes de Rome. Ceci poussa les chr tiens de M sopotamie (les Syriens et les Arm niens)   accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idol trie pour avoir adopt  cette f te pa enne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la c l bration de la No l, la consid rant non chr tienne en raison de son origine pa enne.





Quelques croyances pa ennes d fendues


La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les pa ens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance  tait c l br e le 25 d cembre. Il aurait  t  crucifi  le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que   dieu-soleil pour la nouvelle saison  . Son corps  tait symboliquement consomm  sous la forme de pain.





La religion  gyptienne : Osiris  tait un dieu-sauveur, dont l’adoration s’ tendit jusqu’  Rome avant la fin du premier si cle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la R surrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu gr ce auquel les hommes et les femmes pouvaient rena tre. Trois hommes sages avaient annonc  sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des g teaux de bl , symbolisant son corps.





La religion persane : Mithra  tait un dieu pa en en comp tition avec le christianisme jusqu’au 4e si cle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 d cembre en pr sence de plusieurs t moins, dont... des bergers et trois mages portant des pr sents ! Beaucoup croyaient qu’il  tait n  d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il gu rissait les malades et qu’il exorcisait les personnes poss d es par des d mons. Il aurait c l br  un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.





La religion babylonienne : La sc ne de la Nativit   tait tr s r pandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la d esse-m re S miramis, qui, par ses complots,  tait devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Apr s la mort pr matur e de Nemrod, sa m re proclama qu’un arbre   feuilles persistantes avait pouss  durant la nuit   partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle d clara que dor navant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre  ternellement vert pour y laisser des pr sents.





Ne serait-ce pas l  l’origine r elle de l’arbre de No l ? En d finitive, la ressemblance entre ces l gendes pa ennes et l’histoire de la Nativit  sont pour le moins flagrantes.





Il est   souhaiter que tous les chr tiens qui croient vraiment en Dieu, r fl chiront, et arriveront   faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous esp rons aussi qu’ils n’h siteront pas   d barrasser le christianisme de toutes pratiques pa ennes. J sus dit qu’il n’est pas venu pour   d truire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir   (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de J sus sera rejet :   Personne ne peut servir deux ma tres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse.   (Voir Matthieu 6 : 24).    loignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui m prisent la Loi.   (Matthieu 7 : 23).





  cela, J sus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du proph te Esa e :   C’est en vain qu’ils continuent   m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. L chant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes.   (Marc 7 : 7,8).





Par ailleurs, Dieu commande aux croyants :   N’apprenez absolument pas la voie des pa ens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coup  dans la for t, travaill  des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive.   (J r mie 10 : 2-4).





Par ailleurs, Dieu les met en garde :   Prends garde   toi, de peur que tu te laisses prendre   leur suite... Toute parole que Je vous commande, voil  ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher.   (Deut ronome 12 : 30 et 32).





En somme, J sus (sur lui la paix) n’a jamais ordonn  de c l brer son anniversaire comme tous les proph tes d’ailleurs, mais a seulement command  les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d’adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa l gislation…





Aux chr tiens, nous posons la m me question qu’avait pos e Paul :   Quelle part a le fid le avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ?   (2 Corinthiens 6 : 15,16).





J sus n’est donc pas n  le jour de la No l. Et il n’aurait certainement pas approuv  l’institution de cette c l bration, car elle est d’origine pa enne, elle est contraire   la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un proph te pourrait-il tol rer des coutumes ou des rites pa ens ? S’il les agr ait, ce serait la n gation m me de l’objectif de sa venue, qui n’ tait autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Cr ateur des cieux et de la terre.





La Naissance de J sus dans le Coran


Dieu dit :





  (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent :     Marie, voil  que Dieu t’annonce une parole de Sa part : son nom sera   Al-Masih     ’issa  , fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l’au-del , et l’un des rapproch s de Dieu". 46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son  ge m r et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit :   Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu’aucun homme ne m’a touch e ?  -   C’est ainsi !   dit-Il. Dieu cr e ce qu’Il veut. Quand Il d cide d’une chose, Il lui dit seulement :   Sois  ; et elle est aussit t. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l’ criture, la sagesse[2], la Thora et l’ vangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d’Isra l [et leur dira] :   En v rit , je viens   vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d’un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je gu ris l’aveugle-n  et le l preux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voil  bien l  un signe, pour vous, si vous  tes croyants ! 50. Et je confirme ce qu’il y a dans la Thora r v l e avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui  tait interdit. Et j’ai certes apport  un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et ob issez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voil  le chemin droit.  





Qur’an, 3:45-51





Dieu dit  galement 





   Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l’Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoy mes Notre Esprit (Gabriel), qui se pr senta   elle sous la forme d’un homme parfait. 18. Elle dit :   Je me r fugie contre toi aupr s du Tout Mis ricordieux. Si tu es pieux, [ne m’approche point]. 19. Il dit :   Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur  . 20. Elle dit :   Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m’a touch e, et je ne suis pas prostitu e ?   21. Il dit :   Ainsi sera-t-il ! Cela M’est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une mis ricorde de Notre part. C’est une affaire d j  d cid e  . 22. Elle devient donc enceinte [de l’enfant], et elle se retira avec lui en un lieu  loign . 23. Puis les douleurs de l’enfantement l’amen rent au tronc du palmier, et elle dit :   Malheur   moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubli e !   24. Alors, il l’appela d’au-dessous d’elle [lui disant :]   Ne t’afflige pas. Ton Seigneur a plac    tes pieds une source.25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fra ches et m res. 26. Mange donc et bois et que ton œil se r jouisse ! Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis [lui :]   Assur ment, j’ai vou  un je ne au Tout Mis ricordieux : je ne parlerai donc aujourd’hui   aucun  tre humain  . 27. Puis elle vint aupr s des siens en le portant [le b b ]. Ils dirent :     Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28.   Sœur de Haroun, ton p re n’ tait pas un homme de mal et ta m re n’ tait pas une prostitu e  . 29. Elle fit alors un signe vers lui [le b b ]. Ils dirent :   Comment parlerions-nous   un b b  au berceau ?   30. Mais (le b b ) dit :   Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m’a donn  le Livre et m’a d sign  Proph te. 31. O  que je sois, Il m’a rendu b ni ; et Il m’a recommand , tant que je vivrai, la pri re et la Zakat ; 32. et la bont  envers ma m re. Il ne m’a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour o  je naquis, le jour o  je mourrai, et le jour o  je serai ressuscit  vivant.   34. Tel est Hissa (J sus), fils de Marie : parole de v rit , dont ils doutent. 35. Il ne convient pas   Dieu de S’attribuer un fils. Gloire et Puret    Lui[3] ! Quand Il d cide d’une chose, Il dit seulement :   Sois !   et elle est.  36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voil  un droit chemin. 





Qur’an, 19:16-36





Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les B n dictions de Dieu soient avec tous les croyants sinc res. Amen.





La fête de Noël est une fête chrétienne annuelle qui commémore la naissance de Jésus.  Elle est célébrée le 25 décembre, jour de congé national dans de nombreux pays, et à cette occasion, les chrétiens se réunissent, mangent ensemble et s’échangent des cadeaux.  Dans le calendrier liturgique chrétien, l’Épiphanie (période de Noël) se déroule du 24 décembre au 6 janvier.





La fête de Noël est une fête religieuse si importante du calendrier chrétien qu’il pourrait être facile de s’imaginer que les apôtres célébraient, eux aussi, cette fête avec Jésus.  Mais ce n’est pas du tout le cas.  Durant les deux premiers siècles du christianisme, c’est Pâques qui était la principale célébration annuelle des chrétiens, tandis que la naissance de Jésus n’était point célébrée.  Ce n’est qu’à partir du quatrième siècle que les responsables de l’Église décidèrent de faire de la naissance de Jésus une célébration annuelle.





La véritable date de naissance de Jésus demeure inconnue à ce jour.  Plusieurs ont suggéré qu’il était né au début du printemps, car la Bible affirme que lors de sa naissance, des bergers veillaient sur leurs troupeaux de nuit : « Dans les champs environnants, des bergers passaient la nuit pour garder leurs troupeaux. » (Luc 2:8) Les bergers n’avaient pas l’habitude de sortir leurs troupeaux, de nuit, durant l’hiver.  Mais ce ne sont là que des suppositions; la véritable date de naissance de Jésus n’est mentionnée nulle part dans la Bible, laquelle ne mentionne, par ailleurs, aucune célébration de quelque anniversaire que ce soit.  Historiquement, les gens de cette époque étaient plus susceptibles de célébrer une mort plutôt qu’une naissance et c’est pourquoi les premiers chrétiens célébraient Pâques (mais pas Noël).





L’écrivain et chronologiste Sextus Julius Africanus (160-240 de notre ère) fut le premier à suggérer le 25 décembre comme date de naissance de Jésus et l’idée devint rapidement acceptée.  À l’époque, la célébration annuelle la plus populaire, chez les Romains païens, était Saturnalia, une fête célébrant Saturne, le dieu romain de l’agriculture.  Elle était parfois célébrée le 17 décembre et durait parfois de trois à sept jours.  Quant au 25 décembre, c’était la date de la fête nommée Sol Invictus (jour de la naissance du soleil invaincu).  C’était une fête populaire célébrant le solstice d’hiver et incorporant de vieux rites empruntés aux festivals d’hiver.





Le site history.com (en anglais) rapporte que durant la fête de Saturnalia, les commerces fermaient et les gens ne travaillaient pas.  Les écoles et les tribunaux fermaient également et les gens décoraient leurs maisons avec des couronnes de végétaux.  Même les esclaves n’étaient pas contraints de travailler durant cette fête et on leur permettait de participer aux festivités.  Il arrivait même qu’on les fasse asseoir au bout de la table et que leurs maîtres les servent.  À l’occasion de Saturnalia, beaucoup s’adonnaient aux jeux de hasard, au chant, à la musique, aux festins et à des échanges de cadeaux.





Il y a deux raisons pour lesquelles les leaders de l’Église auraient choisi le 25 décembre comme date de naissance de Jésus.  D’abord, le christianisme fut, pour un temps, une secte illégale.  Alors, célébrer Noël durant la même période que Saturnalia et le même jour que Sol Invictus faisait en sorte qu’ils attiraient moins l’attention sur eux.  L’autre raison, c’est que les leaders de l’Église voulaient, en choisissant le 25 décembre, augmenter la popularité du christianisme.  En incorporant des pratiques païennes au sein du christianisme, la conversion des païens se faisait plus en douceur.  C’est ainsi qu’à la fin du quatrième siècle, de nombreux rituels de Saturnalia (l’échange de cadeaux, les chants, les bougies, les festins) devinrent parties intégrantes de la célébration de Noël.





Dès le Moyen-Âge, le christianisme avait quasi entièrement remplacé le paganisme et Noël était devenu la principale célébration.  Dans certaines parties du monde chrétien, Noël était devenu une fête laïque lors de laquelle les gens se réunissaient pour avoir du plaisir ensemble.  Tandis que l’Église catholique adoptait petit à petit Noël et ses rituels païens, la réforme protestante, elle, s’y refusait.  Noël fut même banni dans certaines parties du monde.  À Boston (Massachusetts), en 1659, ceux qui étaient pris à célébrer Noël recevaient une amende de 5 shillings.





Noël est célébré différemment selon les pays et les cultures, mais la majorité de ces célébrations empruntent des éléments au paganisme.  L’arbre de Noël est une invention allemande remontant au 17e siècle et qui rejoint la pratique païenne de décorer les maisons avec des végétaux.  Les ornements que les gens suspendent dans les arbres de Noël tirent leur origine de la fête de Saturnalia, quand les Romains suspendaient divers ornements dans les arbres, à l’extérieur.  Ces ornements représentaient le plus souvent Saturne ou d’autres déités adorées par les Romains.  Des tribus primitives allemandes décoraient des arbres avec des fruits et des bougies pour honorer la déité Odin.  Le gâteau aux fruits, une tradition de Noël dans plusieurs pays, est une imitation d’une pratique de l’ancienne Égypte.  En effet, les Égyptiens plaçaient des gâteaux faits à base de fruits fermentés et de miel dans les tombes des défunts de leur famille.  Alors que les chrétiens affirment que les fruits rouges du houx représentent le sang de Jésus, dans les cultures pré-chrétiennes, le houx était utilisé pour repousser les mauvais esprits.





On rapporte que ce sont les Néerlandais qui auraient initialement amené l’idée du Père Noël (Sinter Klaus) à New York, au 17e siècle.  La représentation qu’on en fait actuellement est basée sur des images dessinées par le bédéiste Thomas Nast, en 1863, lesquelles images étaient inspirées des illustrations du livre The Night before Christmas (la veille de Noël), publié en 1823.  Cette image se précisa davantage, en 1931, dans une publicité de Coca-Cola.  Bien que le Père Noël, tel que nous le connaissons de nos jours, soit un produit issu tout droit du marketing, des personnages similaires ont existé par le passé.  Par exemple, la croyance selon laquelle le Père Noël entrerait dans les maisons par la cheminée provient d’une vieille légende scandinave selon laquelle la déesse Hertha apparaissait dans l’âtre pour apporter la bonne fortune dans les foyers.





Avec le temps, les rituels entourant la célébration de Noël ont changé.  De nos jours, dans plusieurs endroits du monde chrétien, Noël est désormais une occasion, pour les familles et les amis, de se réunir et d’échanger des cadeaux.  Dans certains pays d’Asie, où la majorité n’est pas chrétienne, et même dans certains pays musulmans, le Noël commercial est maintenant si populaire que plusieurs personnes l’ont intégré à leur vie, sans rien connaître de ses origines.  Même si on enlève Jésus des célébrations entourant Noël, il est difficile d’oublier leurs origines païennes. 





Certains affirment qu’il n’y a pas de mal à installer un arbre et à le décorer.  Mais le problème réside dans l’oubli.  Les musulmans, comme les chrétiens, oublient que le dieu romain Saturne et que la divinité Odin ont un grand rôle à jouer dans les célébrations entourant Noël.  Oublier les origines de Noël, cela rappelle le peuple de Noé qui, ayant oublié pourquoi il fabriquait des statues, s’est mis à les adorer comme idoles.  La fin fut destructrice pour ceux qui avaient oublié.





En islam, Jésus est considéré comme l’un des cinq plus grands prophètes envoyés par Dieu à l’humanité.  Les musulmans tirent leurs connaissances sur Jésus des deux principales sources de savoir, en islam : le Coran et les hadiths (paroles et actions du prophète Mohammed).  Le Coran fait référence à Jésus en tant que ‘Issa ibn Maryam, i.e. Jésus, fils de Marie.  L’histoire de Marie et de Jésus, dans le Coran, est principalement décrite dans les sourates 3 et 19.





Marie : une enfant précoce


Dès l’enfance, Marie jouissait de la protection de Dieu.  Née au sein de la pieuse famille d’Imran, plusieurs personnes insistèrent pour avoir l’honneur de prendre soin d’elle.  Celui qui hérita de cette responsabilité fut Zacharie, un homme âgé et sans enfant, qui avait immédiatement remarqué, chez l’enfant, un caractère particulier.  Un jour, Zacharie vit que la jeune fille avait en sa possession des provisions qu’il ne lui avait pas fournies lui-même.  Il lui demanda comment elle se les était procurées et elle répondit :





« Cela me vient de Dieu.  Dieu donne sans compter à qui Il veut. » (Coran 3:37)





Cette simple réponse eut un effet profond sur le vieil homme.  Ayant espéré toute sa vie avoir un fils, il se tourna vers Dieu et L’implora de lui accorder une progéniture.  Comme le relate le Coran dans les versets ci-dessous, ses prières furent exaucées quasi immédiatement, en dépit du fait que sa femme était stérile et qu’elle avait dépassé l’âge d’enfanter :





 « Puis Zacharie pria son Seigneur et dit : « Seigneur!  Accorde-moi, par Ta générosité, une abondante progéniture.  Certes, Tu es Celui qui entend les prières. »  Alors les anges l’appelèrent tandis qu’il priait, debout, dans le sanctuaire : « Dieu t’annonce la bonne nouvelle d’un (fils dont le nom sera) Jean : (il viendra) confirmer une Parole de Dieu.  Il sera noble et chaste, et sera un prophète faisant partie des gens de bien. » (Coran 3:38-39)





Le caractère unique de Marie, remarqué par Zacharie, fut expliqué par cette intervention des anges :





 « Et un jour, les anges dirent à Marie : « Ô Marie!  Certes, Dieu t’a élue et purifiée, et t’a préférée à (toutes) les femmes de la création.  Ô Marie!  Obéis à ton Seigneur, prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s’inclinent (en prière). » (Coran 3:42-43)





C’est ici que prend fin l’histoire de l’enfance et de l’éducation de Marie, telle que relatée dans le Coran.





Le miracle de Jésus


Dans la sourate 19, intitulée « Marie », nous en apprenons plus sur l’histoire de cette femme unique :





 « Et fait mention de Marie, dans le Livre, quand elle alla s’isoler, loin de sa famille, dans un lieu situé à l’est.  Elle étendit un voile entre elle et le monde.  Nous lui envoyâmes Notre esprit, qui avait revêtu pour elle une forme humaine accomplie.   Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Miséricordieux!  Si tu crains Dieu, [ne m’approche point]! »  Il dit : « Je ne suis qu’un messager de ton Seigneur, venu t’annoncer la naissance d’un fils pur. »  Elle dit : « Comment pourrais-je avoir un fils alors qu’aucun homme ne m’a (jamais) touchée et que je ne suis point une femme de mœurs légères? »  Il dit : « Ainsi sera-t-il.  Cela M’est facile, a dit ton Seigneur.  Et Nous ferons de lui un signe pour les gens et une miséricorde émanant de Nous.  C’est une affaire déjà décrétée. »  Elle devint donc enceinte de l’enfant et se retira en un lieu éloigné. » (Coran 19:16–22)





Selon les descriptions du Coran, on peut déduire que Marie passa la majeure partie de sa grossesse seule et isolée.  La façon dont elle vécut cette période n’est pas mentionnée dans le Coran.  Le Coran nous amène directement au moment où elle ressentit les douleurs précédant l’accouchement :





 « Saisie par les douleurs de l’enfantement, elle alla se réfugier au pied d’un palmier.  Elle dit : « Ah!  Que je fusse morte avant cet instant!  Et que je fusse totalement oubliée! »  Une voix l’appela, d’au-dessous d’elle : « Ne t’afflige pas.  Ton Seigneur a mis une source à tes pieds.  « Et secoue vers toi le tronc du palmier; il en tombera des dattes fraîches et  mûres. » (Coran 19:23-25)





Lorsqu’elle se présenta devant sa famille en portant Jésus dans ses bras, ils l’interrogèrent.  Et Jésus, dans ses bras, leur répondit.  Le Coran décrit cette scène en détail :





 « Mange et bois, et réjouis-toi.  Si tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis-lui : « J’ai fait vœu de jeûne, à mon Seigneur; je ne peux donc parler à aucun être humain, aujourd’hui. »  Puis elle revint auprès des siens, portant son bébé.  Ils lui dirent : « Ô Marie!  Tu as fait là une chose étonnante!  Ô sœur d’Aaron!  Ton père n’était pas un homme mauvais et ta mère n’était pas une femme légère. »  Mais elle pointa du doigt le nouveau-né.  « Comment, s’étonnèrent-ils, parlerions-nous à un enfant encore au berceau? »  Mais (ce dernier) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu.  Il m’a donné le Livre et m’a fait prophète; Il a fait de moi une source de bénédiction où que je sois, et Il m’a enjoint la prière et la zakat tant que je vivrai.  Il m’a rendu dévoué envers ma mère et Il ne m’a fait ni insolent ni misérable.  Que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai et le jour où je serai ressuscité! » (Coran 19:26-33)





C’est ainsi que Jésus, bébé, défendit sa mère contre les accusations d’adultère et expliqua aux gens qui il était et pourquoi il était envoyé par Dieu.





C’est ainsi que prend fin l’histoire de Marie et de la naissance miraculeuse de l’un des plus grands prophètes de Dieu, Jésus.





 « Tel était Jésus, fils de Marie. C’est la vérité, et (pourtant) ils en doutent. » (Coran 19:34)



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