La description de la prière
Louange à Allah et que la prière et le salut soient sur le serviteur et le
Messager d’Allah, Muhammad, sa famille et ses Compagnons.
J’adresse ces quelques paroles à tout musulman et musulmane pour
expliquer
comment le Prophète صلى الله عليه وسلم accomplissait la prière, afin qu’ils
fournissent des efforts pour se conformer aux actes du Prophète,
[mettant ainsi en pratique] sa parole, après en avoir pris connaissance:
)صَلُّوا كَمَا رَأَيتُمُوني أُصَلِّي(
«Priez comme vous m’avez vu le faire.»1
Il faut d’abord faire les ablutions avec le plus grand soin, c’est-àdire
comme Allah l’a prescrit dans Sa parole:
)يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا قُمْتُمْ إِلَى الصَّلاةِ فَاغْسِلُوا وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى الْمَرَافِقِ وَامْسَحُوا
بِرُءُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى الْكَعْبَيْنِ(
«Ô vous qui avez cru ! Quand vous vous levez pour la prière, lavezvous
le visage et les mains jusqu’aux coudes, passez-vous les mains
sur la tête et [lavez-vous] les pieds jusqu’aux chevilles.»2
… Et selon la parole du Prophète :صلى الله عليه وسلم
)لا تُقْبَلُ صَلاةٌ بِغَيرِ طَهُور وَلا صَدَقَةٌ مِن غَلُول(
«La prière sans ablutions et l’aumône provenant d’un escroc ne sont
pas acceptées.»3
La personne qui veut prier se dirige, où qu’elle se trouve, en
direction de la Qiblah (c’est-à-dire la Mecque ou Al-Kacabah) et lui fait
face de tout son corps, en ayant l’intention dans son coeur de faire la
prière, qu’elle soit obligatoire ou surérogatoire. Elle ne doit pas prononcer
1 Rapporté par Al-Bukhârî.
2 La Table Servie, verset 6.
3 Rapporté par Muslim dans son recueil authentique.
6
l’intention, ceci n’est pas permis; c’est une innovation (Bidcah) car le
Prophète صلى الله عليه وسلم ne l’a jamais fait, ni ses Compagnons - qu’Allah les agrée.
Il est recommandé de mettre un objet devant soi, en direction duquel on
prie, (pour empêcher les gens de passer), que l’on préside la prière ou
que l’on prie seul, en application de l’ordre du Prophète .صلى الله عليه وسلم
On prononce la première formule de grandeur de son Seigneur
(Takbîr) qui est le Takbîratu-l-Ihrâm:
)اللهُ أَكْبَر(
(Allâhu ‘Akbar)
«Allah est le Plus Grand», en fixant le regard vers l’endroit de la prosternation.
On lève les deux mains, au moment du Takbîr, parfois au niveau
des épaules, parfois au niveau des oreilles.
On place les mains sur la poitrine, en posant la main droite sur la
main gauche, le poignet et l’avant-bras, tel que c’est mentionné dans
un hadith rapporté par Wâ’il Ibn Hujr, et Qubaysah Ibn Hulub At-Tâ’îy
selon son père – qu’Allah les agrée.
Prononcer l’invocation d’ouverture fait partie de la tradition du
Prophète صلى الله عليه وسلم (Sunnah):
)اللَّهُمَّ بَاعِدْ بَيْني وَ بَيْنَ خَطَايَاي كَمَا بَاعَدْتَ بَيْنَ المَشْرِقِ وَ المَغْرِبِ , اللَّهُمَّ نَقِّني مِنْ خَطَايَاي
كَمَا يُنَقَّى الثَّوْبُ الاَبْيَضُ مِنَ الدَّنَسِ , اللَّهُمَّ اغْسِلْني مِنْ خَطَايَاي بِالمَاءِ وَ الثَّلْجِ وَ البَرَد(
«Ô Allah ! Eloigne de moi mes péchés comme tu as éloigné l’orient de
l’occident. Ô Allah ! Purifie-moi de mes péchés comme on nettoie le
vêtement blanc de sa saleté. Ô Allah ! Purifie-moi de mes péchés avec
l’eau, la neige et la grêle.»4
Si on veut, on peut dire à la place:
)سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ وَ بِحَمْدِكَ وَتَبَارَكَ اسْمُكَ وَتَعالَى جَدُّكَ وَلا إِلَهَ غَيْرُكَ(
4 Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim, selon Abû Hurayra – qu’Allah l’agrée.
7
«Gloire et pureté à Toi, ô Allah, et à Toi la louange. Que ton Nom soit
béni et Ta Majesté soit élevée, et il n’y a pas d’autre divinité [digne
d’adoration] en dehors de Toi.»
(Subhânak Allâhumma wa Bihamdika wa Tabâraka-Smuka, wa Tacâla
Jadduka wa lâ Ilâha Ghayruk)
Il est confirmé que le Prophète صلى الله عليه وسلم a prononcé ces deux formules. Si on
souhaite prononcer d’autres invocations
rapportées de manière sûre du
Prophète صلى الله عليه وسلم, il n’y pas de mal. Et si on prononce de temps en temps
celle-ci et de temps en temps, celle-là, c’est préférable, car c’est se
conformer encore plus aux actes du Prophète.
Puis, on dit:
)أَعُوذُ بِاللهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيْمِ بِسْمِ اللهِ الرَّحمَنِ الرَّحِيم(
«Je me mets sous la protection d’Allah contre Satan le lapidé. Au Nom
d’Allah le Tout Miséricordieux,
le Très Miséricordieux.»
(Acûdhu billâhi minash-Shaytân ir-Rajîm, Bismillah ir-Rahmân ir-Rahîm.)
Ensuite, on récite la sourate Al-Fâtihah (Le Prologue) selon la parole
du Prophète :صلى الله عليه وسلم
)لاَ صَلاةَ لِمَنْ لمَ يَقرَأُ بِفَاتِحَةِ الكِتَاب(
«Pas de prière pour celui qui ne récite pas le premier chapitre du Coran
[c.-à-d. Al-Fâtihah].»
Puis, on dit, après cette récitation: ) آمِين ( (Âmîn) à voix haute dans les
prières à voix haute, et à voix basse, dans les prières à voix basse.
On récite ensuite (une sourate ou un passage) du Coran. Il est préférable
que l’on récite, dans les prières du Dhouhr, de l’Asr, et de l’Ishâ’, les
sourates moyennes, dans le Fajr, les sourates les plus longues, et dans
le Maghrib, les plus courtes. Mais, parfois au cours de cette dernière
prière, on peut réciter des sourates longues ou moyennes, comme l’a
fait le Prophète صلى الله عليه وسلم. Il est religieusement correct que la prière de l’Asr
soit plus courte que celle du Dhouhr.
8
On s’incline ensuite en prononçant le Takbîr (Allâhu
‘Akbar), tout en levant les mains au niveau des
épaules ou des oreilles. [Une fois incliné,] Il faut que
la tête soit dans le prolongement du dos, les mains
sur les genoux
24
9
On s’incline ensuite en prononçant le Takbîr (Allâhu ‘Akbar), tout
en levant les mains au niveau des épaules ou des oreilles. [Une fois
incliné,] Il faut que la tête soit dans le prolongement du dos, les mains
sur les genoux, les doigts écartés; on marque un temps d’arrêt en disant:
)سُبْحَانَ رَبيَ العَظِيم(
«Gloire et pureté à mon Seigneur le Très Grand.»
(Subhâna Rabbiy-al-cAzhîm)
Il est préférable de répéter cette formule trois fois ou plus.
Il est recommandé d’ajouter ceci:
)سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ رَبَّنَا وَبِحَمْدِكَ اللَّهُمَّ اغْفِرْ لي(
«Gloire et pureté à Toi, ô Allah, notre Seigneur, et à Toi la louange. Ô
Allah, pardonne-moi.»
(Subhânak Allâhumma Rabbanâ wa Bihamdika AIlâhumma Ghfirlî)
Puis, on se redresse de l’inclinaison, et on lève les mains au
niveau des épaules ou des oreilles, en disant:
)سَمِعَ اللهُ لِمَنْ حَمِدَه(
«Qu’Allah exauce celui qui L’a loué.»
(Samic-Allâhu liman Hamidah)
que la personne mène la prière (en groupe), ou bien qu’elle prie derrière
un imam.
Après s’être redressé, on dit:
)رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْدُ حَمْداً كَثيراً طَيِّباً مُبَارَكاً فِيهِ, مِلءُ السَّمَاوَاتِ وَمِلءُ الأَرْضِ وَمِلءُ مَا بَينَهُمَا
وَمِلءُ مَا شِئْتَ مِن شَيءٍ بَعْد..(
«Notre Seigneur, à Toi la louange, une louange abondante, pure et
bénie, qui remplit les cieux et la terre et ce qu’il y a entre les deux, et
qui remplit tout ce que Tu voudras au-delà de cela...»
10
(Rabbanâ wa lakal-Hamd Hamdan Kathîran Tayyiban Mubârakan fîh,
Mil’us-Samâwât wa Mil’ul-‘Ardh wa Mil’u mâ baynahumâ wa Mil’u mâ
Shi’ta min Shay’in bacd…)
C’est bien si l’on rajoute après cela:
)أَهْلُ الثَّنَاءِ والمجَدِ أَحَقُّ مَا قَالَ العَبْدُ وَكُلُّنَا لَكَ عَبْدٌ اللَّهُمَّ لاَ مَانِعَ لِمَا أَعْطَيْتَ وَلاَ مُعْطِيَ لِمَا
مَنَعْتَ وَلاَ يَنْفَعُ ذَا الجَدِّ مِنْكَ الجَدّ(
«Tu es Digne d’éloges et de grandeur, c’est la parole la plus véridique
que le serviteur puisse dire et nous sommes tous Tes serviteurs. Nul
ne peut retenir ce que Tu as donné et nul ne peut donner ce que Tu
as retenu. Le fortuné ne trouve dans sa fortune aucune protection
contre Toi», car il est prouvé dans certains hadiths authentiques que le
Prophète صلى الله عليه وسلم l’a dit.
Par contre, si l’on prie derrière l’imam, on dit en se relevant [de l’inclinaison]:
)رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْد(
(Rabbanâ wa lakal-Hamd)
… puis, tout ce qui a été mentionné ci-dessus.
Il est recommandé que l’imam et la personne
qui prie derrière lui placent
[à nouveau] les mains sur la poitrine, comme ils l’ont fait en position
debout, avant l’inclination, selon la pratique du Prophète صلى الله عليه وسلم confirmée
dans le hadith de Wâ’il ibn Hujr et Sahl ibn Sacd - qu’Allah les agrée.
Puis, on se prosterne en prononçant le Takbîr, en posant les
genoux au sol avant les mains, si on y arrive; mais si cela pose problème,
on peut poser les mains avant les genoux. Les doigts des mains et des
pieds sont dirigés vers la Qiblah; les doigts des mains sont joints entre
eux. On repose sur les sept membres suivants: le front et le nez, les
(deux) mains, les (deux) genoux, la plante des (deux) pieds -les orteils
repliés. On dit alors:
)سُبْحَانَ رَبيَ الأَعلَى(
(Subhâna Rabbiy-al-Aclâ)
11
«Gloire et pureté à mon Seigneur le Très Haut» … trois fois ou plus.
Il est recommandé
de dire après cela également:
)سُبْحَانَكَ اللَّهُمَّ رَبَّنَا وَبحَمْدِكَ اللَّهُمَّ اغْفِرْ لي(
«Gloire et pureté à Toi, ô Allah, notre Seigneur, et à Toi la louange. Ô
Allah, pardonne-moi.»
(Subhânak Allâhumma Rabbanâ wa Bihamdika AIlâhumma Ghfirlî)
On s’efforce de faire le plus d’invocations
possible, car le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit:
)أَمَّا الرُّكُوعُ فَعَظِّمُوا فِيهِ الرَّبَ وَأَمَّا السُّجُودُ فَاجْتَهِدُوا في الدُّعَاءِ فَقَمِنٌ أَنْ يُسْتَجَابُ لَكُم(
«Dans l’inclinaison, proclamez la grandeur du Seigneur; quant à la
prosternation, faites dans cette posture beaucoup d’invocations, car
elles sont plus à même d’être acceptées par Allah.»5 … Et il a dit aussi:
)أَقْرَبُ مَا يَكُون العَبْدُ مِن رَبِّهِ وَهوَ سَاجِدٌ فَأَكْثِرُوا الدُّعَاء(
«La position dans laquelle le serviteur se trouve le plus proche de son
Seigneur est lorsqu’il est prosterné. Faites donc le plus d’invocations
possible [dans cette posture].»6
On demande à Allah, le bien de ce bas-monde et de l’au-delà, pour
soi-même et les autres musulmans, que la prière que l’on accomplit
soit une prière obligatoire ou surérogatoire.
On écarte les coudes de
ses côtes, le ventre de ses cuisses, et les cuisses de ses mollets. On
lève les avant-bras au-dessus du sol, selon la parole du Prophète :صلى الله عليه وسلم
)وَاعْتَدِلُوا في السُّجُودِ وَلاَ يَبْسُطُ أَحَدُكُم ذِرَاعَيهِ انْبِسَاط الكَلْب(
«Et restez en prosternation sans bouger, et n’allongez pas vos avantbras
comme le fait le chien.»7
On relève ensuite la tête en prononçant
le Takbîr, on étend son
pied gauche sur le sol (sous soi) de manière à s’asseoir dessus, [la
jambe droite repliée], le pied droit relevé, et on pose les mains sur les
cuisses et les genoux. On dit alors:
5 Rapporté par Muslim.
6 Rapporté par Muslim.
7 Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
12
Puis, on se prosterne en prononçant le Takbîr, en posant les genoux
au sol avant les mains, si on y arrive; mais si cela pose problème, on
peut poser les mains avant les genoux. Les doigts des mains et des
pieds sont dirigés vers la Qiblah
24
On relève ensuite la
tête en prononçant
le Takbîr, on étend
son pied gauche sur
le sol (sous soi) de
manière à s’asseoir
dessus, [la jambe
droite repliée]
13
)رَبِّ اغْفِرْ لي رَبِّ اغْفِرْ لي رَبِّ اغْفِرْ لي اللَّهُمَّ اغْفِرْ لي وَارْحَمْني وَارْزُقْني وَعَافِني وَاهْدِني واجْبُرْني(
«Seigneur, pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi, Seigneur, pardonnemoi.
Ô Seigneur, pardonne-moi, accorde-moi Ta miséricorde;
accordemoi
ma subsistance et le salut, guide-moi et panse mes blessures.»
(Rabbi Ghfirlî, Rabbi Ghfirlî, Rabbi Ghfirlî, Allâhumma Ghfirlî wa-
Rhamnî, wa-Rzuqnî wa cÂfinî wa-Hdinî wa-Jburnî.)
On marque une pause de manière à ce que toutes les vertèbres
reprennent leur place, comme on l’a fait en se relevant de l’inclinaison,
car le Prophète marquait une longue pause, après l’inclination et entre
les deux prosternations.
On se prosterne ensuite pour la deuxième fois en prononçant le
Takbîr, et on fait la même chose que ce que l’on a fait la première fois.
On relève la tête en prononçant le Takbîr, et on s’assied comme
on l’a fait entre les deux prosternations,
mais un moment très court.
Cette courte pause s’appelle la position du repos (Jalsatu-l-‘Istirâhah)
et il est recommandé de la faire, selon l’avis le plus correct des savants.
Si on ne la fait pas, il n’y pas de mal. On ne prononce dans cette
posture aucune formule de rappel, ni d’invocation.
On se lève ensuite pour la deuxième unité de prière (Rakcah), en
s’appuyant sur ses genoux, et si cela cause une difficulté, on peut
s’appuyer avec ses mains sur le sol. On lit la sourate Al-Fâtihah et
(une sourate ou un passage) du Coran, après cela, comme on l’a fait
dans la première Rakcah; ensuite, on procède de la même manière
que dans la première Rakcah.
[Remarque]
Il n’est pas autorisé à celui qui prie derrière l’imam de le précéder, car
le Prophète a mis en garde sa communauté
contre cela. De même,
14
il est détestable de faire les mouvements en même temps que lui;
la tradition du Prophète (As-Sunnah) veut que celui qui prie derrière
l’imam fasse les mouvements après lui, sans tarder, juste après qu’il
ait terminé de prononcer [le Takbîr], selon la parole du Prophète :صلى الله عليه وسلم
)إِنَّمَا جُعِلَ الإِمَامُ لِيُؤْتَمَّ بِهِ فَلاَ تَخْتَلِفُوا عَلَيْهِ فَإِذا كَبَّرَ فَكَبِّرُوا وَإِذَا رَكَعَ فَارْكَعُوا. إِذَا قَالَ سَمِعَ اللهُ
لِمَنْ حَمِدَهُ فَقُولُوا رَبَّنَا وَلَكَ الحَمْدُ وَإِذَا سَجَدَ فَاسجُدُوا(
«L’imam a été désigné pour être suivi; donc ne le précédez pas, et ne
tardez pas à suivre ses mouvements. S’il dit «Allâhu ‘Akbar», dites
«Allâhu ‘Akbar» (après lui); s’il s’incline, inclinez-vous (après lui); s’il
dit «Allah a entendu celui qui L’a louangé», dites «Ô Seigneur, à Toi la
louange»; et lorsqu’il se prosterne, prosternez-vous (après lui).»8
Si la prière comporte deux unités de prière, comme le Fajr, la
prière du Vendredi ou de l’Aïd, on s’assied après avoir relevé la tête de la
deuxième prosternation, le pied droit relevé, en étendant le pied gauche
sur le sol (sous soi). On pose la main droite sur la cuisse droite, en serrant
le poing sauf l’index que l’on pointe vers l’avant, lorsque l’on mentionne le
nom d’Allah, dans la formule du Tawhîd et les invocations. On peut aussi
garder l’annulaire
et l’auriculaire de la main droite pliés, former une boucle
avec le pouce et le majeur et pointer son index vers l’avant. Ces deux
manières ont été rapportées, et le mieux est de faire parfois ceci, parfois
cela. La main gauche est posée sur la cuisse et le genou gauches.
On lit alors la formule de l’attestation (at-Tachahhud):
)التَّحِيَّاتُ للهِ وَالصَّلَواتُ الطَّيبَاتُ السَّلامُ عَلَيْكَ أَيُّهَا النَّبيُّ وَرَحْمَةُ اللهِ وَبَرَكَاتُهُ السَّلامُ عَلَينَا
وَعَلَى عبَادِ اللهِ الصَّالِحِينَ أَشْهَدُ أَنْ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَأَشْهَدُ أَنَّ مُحَمَّداً عَبْدُهُ وَرَسُولُه(
«Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes
oeuvres. Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde
d’Allah et Ses bénédictions. Que le salut soit sur nous et sur les
serviteurs vertueux d’Allah. J’atteste qu’il n’y pas de divinité [digne
d’adoration] en dehors d’Allah, et j’atteste que Muhammad est Son
serviteur et Son messager.»
8 Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
15
(At-Tahiyyâtu Lilâhi was-Salâwâtu wat-Tayyibâtu, as-Salâmu calayka
Ayyuhan-Nabiyyu wa Rahmatu-Llâhi wa Barakâtuhu, as-Salâmu
cAlayna wa calâ-cIbâdillâh is-Sâlihîna, Ash-hadu an lâ Ilâha Illallâhu wa
ash-Hadu anna Muhammadan cAbduhu wa Rassûluh.)
Puis, on dit:
)اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آَلِ مُحَمَّدٍ كَمَا صَلَيْتَ عَلى إبْرَاهيمَ وَعَلَى آَل إبْرَاهيمَ إِنَّكَ حَمِيدٌ
مَجِيدٌ وَبَارِكْ عَلَى مُحَمَّدٍ وَعَلَى آَلِ مُحَمَّدٍ كَمَا بَارَكْتَ عَلَى إبْرَاهيمَ وَآَلِ إبْرَاهيمَ إِنَّكَ حَمِيدٌ مَجِيد(
«Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad
comme Tu as prié sur Ibrâhîm et sur la famille d’Ibrâhîm, Tu es
certes Digne de louange et de glorification. Ô Seigneur, accorde Tes
bénédictions à Muhammad et à la famille de Muhammad comme Tu
as accordé Tes bénédictions à Ibrâhîm et à la famille d’Ibrâhîm, Tu es
certes Digne de louange et de glorification.
»9
(Allâhumma Salli cala Muhammadin wa cala Âli Muhammadin, kama
Sallayta cala Ibrâhîma wa cala Âli Ibrâhîma, Innaka Hamîdun Majîd.
wa Bârik cala Muhammadin wa cala Âli Muhammadin, kama Bârakta
cala Ibrâhîma wa cala Âli Ibrâhîma, Innaka Hamîdun Majîd.)
Ensuite, on invoque Allah contre quatre choses:
)اللَّهُمَّ إِنِّي أَعُوذُ بِكَ مِنْ عَذَابِ جَهَنَّم وَمِنْ عَذَابِ القَبْرِ وَمِنْ فِتْنَةِ المحَيْا وَالمَمَات وَمِنْ فِتْنَةِ المَسِيحِ
الدَّجَّال(
«Ô Seigneur, je cherche refuge auprès de Toi contre le châtiment de
l’enfer, le châtiment de la tombe, l’épreuve de la vie et de la mort et
l’épreuve du Faux Messie.»
(Allâhumma innî Acûdhu Bika min cAdhâbi Jahannami wa min cAdhâb il-
Qabri wa min Fitnat il-Mahyâ wal-Mamât, wa min Fitnat il-Massîh id-Dajjâl.)
On demande ensuite à Allah ce que l’on veut comme bienfait ici-bas
ou dans l’au-delà; c’est bien de faire des invocations en faveur de ses
parents, ou d’autres musulmans.
Ceci se fait, aussi bien dans une
9 Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
16
Si la prière comporte deux unités
de prière, on s’assied après avoir
relevé la tête de la deuxième
prosternation, le pied droit relevé,
en étendant le pied gauche sur le
sol (sous soi).
24
Puis, on salue [en
tournant la tête] vers
la droite et vers la
gauche
17
prière obligatoire que surérogatoire, car la parole du Prophète صلى الله عليه وسلم, dans
le hadith rapporté par Ibn Mascûd décrivant ce que faisait le Prophète
dans le Tachahhud, est générale:
)ثُمَّ لَيَتَخَيِّرُ مِن الدُّعَاءِ أَعْجَبُهُ إلَيْهِ فَيَدْعو(
«Ensuite, qu’il choisisse parmi les invocations ce qui lui plaît, et qu’il
invoque.»
Dans une autre version:
)ثُمَّ لَيَخْتَر مِنَ المَسْأَلَةِ مَا شَاء(
«Ensuite, qu’il demande ce qu’il veut…» et cela englobe tout ce qui
peut être bénéfique au serviteur ici-bas et dans l’au-delà.
Puis, on salue [en tournant la tête] vers la droite et vers la gauche, en disant:
)السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله.. السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله(
«Que le salut et la miséricorde d’Allah soient sur vous… Que le salut
et la miséricorde d’Allah soient sur vous.»
(As-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh, as-Salâmu cAlaykum wa
Rahmatullâh)
Si la prière comporte trois unités de prière, comme le Maghrib,
ou quatre, comme le Dhouhr, l’Asr, ou l’Ishâ’, on récite le Tachahhud
mentionné précédemment, la prière sur le Prophète, puis on se lève
en s’appuyant sur ses genoux; [une fois debout,] on lève les mains à
hauteur des épaules en disant:
)اللهُ أَكْبَر(
«Allah est le Plus Grand.»
(Allâhu Akbar)
On met les mains sur la poitrine, comme décrit précédemment, et on
lit la sourate Al-Fâtihah seulement. Il n’y a pas de mal, au cours de la
prière du Dhouhr, à réciter de temps en temps, en plus de la Fâtihah,
dans la troisième et la quatrième Rakcah, un passage du Coran, selon
le hadith authentique rapporté par Abû Sacîd - qu’Allah l’agrée.
18
Puis, on récite le Tachahhud après la troisième Rakcah du Maghrib, ou
après la quatrième, pour le Dhouhr, l’Asr, ou l’Ishâ’; on récite aussi la prière
sur le Prophète صلى الله عليه وسلم, on cherche refuge auprès d’Allah contre le châtiment
de l’enfer, le châtiment de la tombe, l’épreuve de la vie et de la mort, et
l’épreuve du Faux Messie; et enfin, on fait beaucoup
d’invocations.
Parmi les invocations permises à ce moment-là, on peut citer:
)رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا عَذَابَ النَّارِ(
«Seigneur ! Accorde-nous belle part ici-bas, et belle part aussi dans
l’au-delà, et protège-nous du châtiment du Feu !»10
(Rabbanâ Âtina fid-Duniya Hassanatan wa fil-Âkhirati Hassanatan wa
Qinâ ‘Adhaban-Nâr)
… comme l’a rapporté Anas – qu’Allah l’agrée – qui a dit:
)كَانَ أَكْثَرُ دُعَاءِ النَّبيِ صَلَّى الله عَلَيْهِ وَسَلَّم رَبَّنَا آتِنَا فِي الدُّنْيَا حَسَنَةً وَفِي الآخِرَةِ حَسَنَةً وَقِنَا
عَذَابَ النَّارِ(
«L’invocation que le Prophète صلى الله عليه وسلم récitait le plus est: «Ô Seigneur,
accorde-nous un bienfait ici-bas, et un bienfait dans l’au-delà, et
protège-nous du châtiment de l’enfer.»
Puis, on s’assied comme on l’a décrit pour la prière de deux Rakcah, sauf
que l’on passe sa jambe gauche sous la jambe droite, on s’assied sur
le sol, le pied droit relevé, comme le confirme le hadith d’Abû Humayd.
Puis, on salue [en tournant la tête] vers la droite et vers la gauche, en
disant:
)السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله.. السَّلامُ عَلَيْكُم وَرَحمَةُ الله(
«Que le salut et la miséricorde d’Allah soient sur vous… Que le salut
et la miséricorde d’Allah soient sur vous.»
(As-Salâmu cAlaykum wa Rahmatullâh, as-Salâmu cAlaykum wa
Rahmatullâh)
10 La Vache, v. 201.
19
Les invocations après la prière
On prononce la formule de demande de pardon trois fois:
)اسْتَغْفِرُ الله(
«Je demande pardon à Allah.» Puis, on dit:
)اللَّهُمَّ أَنْتَ السَّلامُ وَمِنْكَ السَّلامُ تَبَارَكْتَ يَا ذَا الجَلالِ وَالإِكْرَامِ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ.
لَهُ المُلْكُ وَلَهُ الحَمْدُ وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَيءٍ قَدِير. اللَّهُمَّ لاَ مَانِعَ لِمَا أَعْطَيتَ وَلاَ مُعْطِيَ لِمَا مَنَعْتَ وَلاَ
يَنْفَعُ ذَا الجَدِّ مِنْكَ الجَدّ. لاَ حَولَ وَلاَ قُوَّةَ إِلاَّ بِاللهِ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ وَلاَ نَعْبُدُ إِلاَ إِيَاَّهُ. لَهُ النِّعْمَةُ وَلَهُ
الفَضْلُ ولَهُ الثَّنَاءُ الحَسَنُ لاَ إِلَهَ إِلاَّ اللهُ مخْلِصِينَ لَهُ الدِّين وَلَو كَرِهَ الكَافِرُون(
(Allâhumma Antas-Salâm wa Minkas-Salâm Tabârakta Yâ Dhâl-Jalâl
wal-Ikrâm. Lâ Ilâha Ill-Allâh Wahdahu lâ Sharîka Lah. Lahul-Mulk wa
Lahul-Hamd wa Huwa calâ Kulli Shay’in Qadîr. Allâhumma lâ Mânica
limâ Actayt wa lâ Muctiya limâ Manact wa lâ yanfacu dhâl-Jaddi
Minkal-Jadd. Lâ Huwla wa lâ Quwwata illâ billâh. Lâ Ilâha ill-Allâh wa lâ
Nacbudu illâ Iyyâh. Lahu Nicmatu wa Lahul-Fadhlu wa lahu-Thanâ’ul-
Hassan. Lâ Ilâha ill-Allâhu Mukhlisîna lahu-Dîn wa law Karihal-Kâfirûn)
«Ô Seigneur ! Tu es la Paix et la paix vient de Toi. Béni sois-Tu, ô
Digne de glorification et de magnificence. Il n’y a pas d’autre divinité
[digne d’adoration] qu’Allah, Unique, sans associé. A Lui la royauté, à
Lui la louange et Il est Capable de toute chose. Ô Seigneur ! Nul ne
peut retenir ce que Tu as donné et nul ne peut donner ce que Tu as
retenu. Le fortuné ne trouve dans sa fortune aucune protection efficace
contre Toi. Il n’y a de puissance ni de force qu’en Allah. Nulle divinité
[digne d’adoration] sauf Allah et nous n’adorons que Lui, la grâce et
la générosité sont à Lui. C’est à Lui que vont les belles formules de
louange. Nulle divinité [digne d’adoration] sauf Allah. Nous Lui vouons
un culte exclusif en dépit de la haine des mécréants.»
Puis, on prononce trente-trois fois chacune des formules
suivantes:
)سُبْحَانَ الله ، الحَمْدُ لله وَ اللهُ أَكْبَر(
(Subhân-Allâh wal-Hamdulilâh wal-Allâhu Akbar)
Pour compléter cent, on dit:
)لاَ إلَهَ إلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ ، لَهُ الملْكُ وَلَهُ الحَمْدُ ، وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَيءٍ قَدِير(
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(Lâ Ilâha Ill-Allâh Wahdahu lâ Sharîka Lah. Lahul-Mulk wa Lahul-
Hamd wa Huwa calâ Kulli Shay’in Qadîr)
On récite, après chaque prière:
- le verset du Repose-Pied11 (Âyatu-l-Kursîy).
- la sourate Al-Ikhlâs (le Monothéisme Pur): ( (قُلْ هُوَ اللَّهُ أَحَدٌ
- la sourate Al-Falaq (l’Aube Naissante): ( (قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الْفَلَقِ
- la sourate An-Nâss (les Hommes): ( (قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ النَّاسِ
Il est recommandé de les lire trois fois chacune, après les prières du
Fajr et du Maghrib, selon le hadith authentique rapporté du Prophète
صلى الله عليه وسلم. Il est également recommandé après ces deux prières, en plus des
invocations citées ci-dessus, de réciter dix fois la formule:
)لاَ إِلَهَ إلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لاَ شَرِيكَ لَهُ ، لَهُ الملْكُ وَلَهُ الحَمْدُ يُحْيي وَيُميْتُ وَهُوَ عَلَى كُلِّ شَيءٍ قَدِير(
«Il n’y a pas d’autre divinité [digne d’adoration] qu’Allah, Unique, sans
associé. A Lui la royauté, à Lui la louange, Il donne la vie, Il donne la
mort et Il est Capable de toute chose.»
(Lâ Ilâha Ill-Allâh Wahdahu lâ Sharîka Lah. Lahul-Mulk wa Lahul-
Hamd Yuhyî wa Yumît wa Huwa calâ Kulli Shay’in Qadîr)
Si la personne qui prie est l’imam, il se tourne vers les gens et leur fait
face après avoir récité trois fois la formule de demande de pardon, et
la formule:
)اللَّهُمَّ أَنْتَ السَّلامُ وَمِنْكَ السَّلامُ تَبَارَكْتَ يَا ذَا الجَلالِ وَالإِكرَام(
«Ô Seigneur ! Tu es la Paix et la paix vient de Toi. Béni sois-Tu, ô
Digne de glorification et de magnificence.»
(Allâhumma Antas-Salâm wa Minkas-Salâm Tabârakta Yâ Dhâl-Jalâl
wal-Ikrâm.)
Puis, il récite les invocations mentionnées ci-dessus, comme le prouvent
de nombreux hadiths du Prophète صلى الله عليه وسلم. Parmi ces hadiths, on trouve le
hadith de cÂ’ishah, rapporté par Muslim; toutes ces invocations font
partie de la Sunnah et ne sont pas obligatoires.
11 La Vache, v. 255.
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Les prières surérogatoires
Il est recommandé à chaque musulman et musulmane de prier:
- quatre Rakcât (surérogatoires) avant la prière du Dhouhr, et deux, après;
- deux, après le Maghrib;
- deux, après l’Ishâ’;
- deux, avant le Fajr.
Le nombre total de ces Rakcât fait douze; ces prières s’appellent «les
prières continuelles
» (Rawâtib) car le Prophète ne les délaissait jamais,
lorsqu’il n’était pas en voyage.
Par contre, lorsqu’il était en voyage, il délaissait celles-ci sauf les deux
Rakcât avant le Fajr, et la prière du Witr; il ne les délaissait ni en voyage,
ni lorsqu’il était chez lui. Et nous avons certes dans la personne du
Prophète صلى الله عليه وسلم, le meilleur exemple, selon la parole d’Allah:
)لَقَدْ كَانَ لَكُمْ فِي رَسُولِ اللَّهِ أُسْوَةٌ حَسَنَةٌ(
«En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre]…»12
… et la parole de Son Prophète :صلى الله عليه وسلم
)صَلُّوا كَمَا رَأَيتُمُوني أُصَلِّي(
«Priez comme vous m’avez vu le faire.»13
Il est préférable de prier ces prières Rawâtib et le Witr, à la maison,
mais, si on les prie à la mosquée, il n’y pas de mal, selon la parole du
Prophète :صلى الله عليه وسلم
)أَفْضَلُ صَلاةِ المَرْءِ فيِ بَيْتِهِ إِلاَّ الصَّلاةُ المَكْتوبَة(
«La meilleure prière du fidèle est celle priée à la maison, sauf la prière
obligatoire [qui doit se faire à la mosquée].»14
12 Les Coalisés, v. 21.
13 Rapporté par Al-Bukhârî.
14 Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
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Le fait de se tenir à ces prières surérogatoires
est une des causes
qui permet d’entrer au paradis, comme le dit Umm Habîbah, dans un
hadith rapporté dans Sahîh Muslim: «J’ai entendu le Prophète صلى الله عليه وسلم dire:
)مَا مِن عَبْد مُسْلِمٍ يُصَلِّي للهِ كُلَّ يَوْمٍ ثَنَتيَ عَشْرَةَ رَكْعَةً تَطَوعاً غَيْر فَرِيضَة إِلاَّ بَنَى الله لَهُ بَيْتاً
فيِ الجَنَّة(
«Tout musulman qui prie volontairement chaque jour douze Rakcât
surérogatoires, en dehors des prières obligatoires, Allah lui construit
une demeure au paradis.» L’imam At-Tirmidhî a donné de ce hadith
l’explication que nous avons mentionnée ci-dessus.
C’est bien aussi de prier quatre Rakcât avant la prière de l’Asr; deux,
avant le Maghrib et deux, avant l’Ishâ’, selon la parole du Prophète :صلى الله عليه وسلم
)رَحِمَ اللهُ امْرأً صَلَى أَرْبَعاً قَبلَ العَصْر(
«Allah a accordé Sa miséricorde à une personne qui a prié quatre
Rakcât avant la prière de l’Asr.»15
… et la parole du Prophète :صلى الله عليه وسلم
)بَيْنَ كُلِّ أَذانَينِ صَلاةٌ بَينَ كُلِّ أَذَانَينِ صَلاةٌ ثُمَّ قَالَ فيِ الثَّالِثَةِ لِمَنْ يَشَاء(
«Il y a une prière entre chaque appel16, il y a une prière entre chaque
appel… Puis, à la troisième fois, il a dit: «Pour celui qui veut.»17
Et c’est Allah Qui facilite toute chose… Voilà ce qu’a dicté [l’humble
serviteur] qui a besoin [de la miséricorde]
de Son Seigneur, cAbdulcAzîz
ibn cAbdullâh Ibn Bâz – qu’Allah lui pardonne et lui fasse miséricorde,
ainsi qu’à ses parents et à tous les musulmans.
Et que la prière et le salut d’Allah soient sur notre Prophète Muhammad,
sa famille, tous ses Compagnons et tous ceux qui le suivent de la
meilleure manière jusqu’au jour de la Résurrection.
15 Rapporté par Ahmad, Abû Dâwûd, et At-Tirmidhî qui l’a qualifié de Hassan. Rapporté aussi
par Ibn Khuzaymah qui l’a authentifié; sa chaîne de rapporteurs est authentique.
16 Le premier appel est l’appel à la prière (al-Âdhân), et le deuxième, Al-Iqâmah.
17 Rapporté par Al-Bukhârî.
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