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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


AVANT-PROPOS


Louange à Dieu seul, et que le salut et la bénédiction d’Allah soient sur


son messager…


Aujourd’hui plus qu’hier, par ignorance ou par orgueil, face à la vérité,


certains s’attaquent à l’Islam et le critiquent. Alors que cette religion


représente par excellence le respect des droits de l’homme de tous horizons


et classes confondus. On l’accuse d’opprimer certaines catégories de


personnes, de leur porter atteinte et de les dénigrer.


La femme tout particulièrement est, prétendent-ils, considérée comme


inférieure et dont les droits sont bafoués, voire inexistants, et dont le rôle


dans la société est quasi inexistant.


Entre haines, mensonges, ignorances ou amalgames, quel est réellement


le statut de la femme dans l’Islam et en Occident ? Où est elle vraiment


respectée et intégrée dans la société et où y tient-elle vraiment un rôle ?


LA CONDITION DE LA FEMME EN


OCCIDENT.


En Occident, ou plus largement dans les pays non musulmans, la femme,


disent-ils, est une citoyenne à part entière, égale à l’homme sur tous les


points de vue. Or, cette prétendue égalité, n’a pas toujours été un acquis ;


elle a dû la réclamer haut et fort au prix de sa vie parfois.


À l’époque où les hordes isolées se trouvaient en pleine lutte pour


l’existence ; le clan devait veiller à se débarrasser de tout rejeton qui


nécessitait de grands soins. Les filles nouveau-nées, en première ligne,


avaient ce caractère d’impedimenta.


On cherchait donc à s’en débarrasser autant que possible dès leur


naissance. On n’en laissait vivre qu’un petit nombre, celles dont on avait


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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


absolument besoin pour la reproduction de l’espèce. En Grèce, elle était


un objet se vendant et s’achetant dans les marchés et ne disposant d’aucun


droit. Dans l’empire romain, l’homme avait tous les droits sur sa famille.


Même celui de vie et de mort sur sa femme et ses enfants, sans devoir


rendre de comptes à l’Etat. En Inde, lorsque le mari mourait, son épouse


s’immolait sur son bûcher de plein gré. Aujourd’hui, elle se contente de se


raser les cheveux.


De nos jours, une situation persiste, se maintenant et s’aggravant toujours


davantage : la prostitution. Elle était non seulement permise aux filles non


mariées, mais à Babylone, chez les Phéniciens, les Lydiens et chez bien


d’autres peuples encore, elle était demandée, voire ordonnée par la religion.


À Babel, la puissante capitale de l’empire babylonien, il était prescrit que


toute jeune fille devait se rendre au moins une fois en pèlerinage au temple


de la déesse Mylitta pour s’y prostituer, en son honneur, au libre choix des


hommes qui accouraient en foule. On rapporte de Chéops, roi d’Egypte,


qu’il tira du produit de la prostitution de sa fille l’argent nécessaire à la


construction d’une pyramide.


Chez les personnes de confession judaïque, la femme est maudite, car


c’est elle qui aurait influencé Adam (que la paix soit sur lui) à pécher.


Chez les premiers chrétiens, elle était considérée comme la porte de Satan.


En France, en 585 lors du Concile de Mâcon, on se demandait si elle était


un être humain et possédait une âme. Et si elle en avait une, était-ce celle


d’un animal ou d’un humain ? Ils en conclurent enfin, qu’elle avait une


âme d’être humain, mais avait été créée uniquement pour servir l’homme.


L’Occident se persuade même que la sorcellerie est intimement liée à la


nature féminine, et que toute femme est une sorcière en puissance (« Pour


un sorcier, dix mille sorcières... »). Les bûchers brûlent surtout à partir


du XVe siècle et ne s’éteindront qu’au XVIIe siècle. En France en 1804


dans le Code napoléonien, la veuve n’a aucun droit dans la succession de


son conjoint et, si elle désire se remarier, elle est soumise à la décision


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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


du conseil de famille. Dans les lois anglaises, elle n’était pas considérée


comme citoyenne au siècle dernier, et jusqu’en 1805, l’homme avait le


droit de vendre sa femme. En Chine l’année du cheval et de la femme sont


mauvais signe. Dans bien d’autres communautés, la femme connaissait ou


connaît encore le même sort, voire pire.


Depuis des siècles, elle subit un avilissement certain et ne bénéficie


d’aucune reconnaissance, malgré son rôle capital dans la société. Elle est


humiliée, méprisée, négligée, réduite à un objet de désirs et de procréation.


Mais, diront-ils, la femme n’est désormais plus considérée comme telle,


elle est désormais respectée, fait partie intégrante de la société, dispose


de droits équivalent à l’homme. Elle est considérée comme libre et peut


travailler dans ce que bon lui semble.


Certes, il est vrai que la vision qu’ils se faisaient de la femme a changé…


Mais dans quel sens ce changement s’est-il fait ?


L’ÉMANCIPATION DE LA FEMME


Elle s’est vraiment confirmée vers la deuxième moitié du XXe siècle,


quand la femme a commencé à réclamer ses droits, les mêmes que


ceux des hommes à tous les niveaux. Droits qu’elle obtient petit à petit


au fil des années. Parallèlement, (sous influence ou pas), naît l’idée de


s’épanouir, vivre, revendiquer sa liberté, son indépendance et se détacher


des mentalités des anciens naquis.


La femme obtint donc sa « liberté. » Aujourd’hui elle fait ce qu’elle veut


au nom de la liberté et de l’égalité, dispose des mêmes droits que les


hommes, elle est citoyenne, elle existe et le fait savoir.


Cependant, cette liberté est-elle vraiment une liberté comme on l’entend ou


est-ce plutôt du libertinage ? Comme on pourrait également se demander


si l’émancipation de la femme n’est-elle pas en réalité une belle expression


qui dissimule, pour celui qui réfléchit, l’exploitation de la femme ?


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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


Ces beaux discours n’ont en effet pas leur place ici. Ce sont en réalité


que des cache-misère. Certes il y a eu un changement dans la vision de la


femme, mais ce changement ne s’est pas fait véritablement à son avantage.


De nos jours, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que la femme n’est


toujours pas respectée comme il se doit, même s’ils veulent le faire


croire. Il est vrai qu’elle a acquis une liberté ; mais c’est une liberté totale,


exemptée de principes, de valeurs, de pudeur ou d’honneur. Elle est passée


d’un extrême à un autre, d’une absence de liberté à une liberté sans limite


aux fruits amers.


Ils voudraient faire croire (et malheureusement, beaucoup y ont cru) qu’elle


serait complètement l’égale de l’homme en tous points, et aurait les mêmes


droits que lui, alors que curieusement, certaines inégalités entre les deux


sexes persistent. Pour eux, s’épanouir signifierait l’absence de tabous. Une


femme sera femme que si elle n’a pas de règles de conduite. On la pousse à


s’habiller de façon très indécente dans la rue en prétendant que c’est cela être


une femme épanouie et bien dans sa peau ! Ils répandent la mixité partout,


ce qui a pour résultat l’expansion de la perversité, des problèmes conjugaux


et de graves atteintes au respect de la personne. Mais aussi la multiplication


des rapports avant le mariage, qui conduit à une grossesse pénible, car non


voulue et à l’accroissement préoccupant d’enfants illégitimes.


La plupart des avortements sont la conséquence de tout cela. En 2002 (en


France métropolitaine) 205 627 avortements ont été recensés. On constate


même la multiplication d’actes immoraux tels que le viol, dont le nombre


déclaré en 2001 a atteint le chiffre de 9 574 et on suppose que ceux qui ont


été perpétrés, sans être ébruités, seraient de 4 à 6 fois supérieures.


Désormais, elle est considérée comme un objet de jouissance et un passetemps.


Ballottée d’un homme à un autre, on s’en débarrasse une fois


rassasié sans se soucier de son devenir et de son honneur. Pour bien réussir


sans obstacles dans sa vie professionnelle, il faut qu’elle soit « ouverte à


toutes propositions. »


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Le grand savant Ibn Qayyim a dit à propos de la mixité : « Il n’y a aucun


doute que la mixité est l’origine de tous maux et de toutes calamités,


c’est aussi l’une des plus grandes causes du châtiment d’Allah (sur une


communauté). »


Tout comme elle fait partie des causes de la perversion, qu’elle soit


générale ou spécifique. La mixité entre hommes et femmes est la cause


de la multiplication de la perversité, de la fornication, de la mort et des


épidémies ». En 2003, 30 000 personnes vivaient avec le sida en France,


où l’on estime à 100 000 le nombre de séropositifs. 7000 personnes ont


découvert leur séropositivité en 2004, contre 6000 en 2003, selon les


chiffres communiqués par l’Institut de Veille sanitaire.


La femme est aussi un très bon argument de vente. En effet, pour convaincre


la clientèle d’acheter, il suffit de mettre une femme séduisante à côté du


produit. À l’instar des demoiselles du juste prix, on la dénude chaque fois


que l’occasion se présente pour la campagne d’un gel douche ou encore


pour la promotion d’une voiture ! Il n’y a pas une émission de télévision


qui n’ait ses collections de nunuches dévêtues, prêtes à rire à toutes sortes


de blagues malencontreuses à leur sujet provenant de la gent masculine,


curieusement très satisfaite !


Elle possède souvent des postes en contact avec la clientèle, comme


secrétaire, vendeuse ou encore caissière, tout en l’incitant à porter des


vêtements toujours plus impudiques dans le but de mieux attirer. Si elle


ne le fait pas, on cherchera des femmes beaucoup plus « dociles ». Avant


qu’elle soit reconnue comme ayant du talent dans quelque domaine que


ce soit, il faut d’abord qu’elle soit belle, qu’elle le montre, et qu’elle joue


de tout son charme.


En réalité, elle n’a acquis aucune liberté dans le vrai sens du terme, mais


a plutôt perdu sa dignité, son humanité et sa nature première. Jadis, elle


était certainement humiliée, mais faisait quand bien même partie d’une


famille. Elle se mariait humblement et possédait un foyer. L’humiliation et


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le vice n’étaient pas apparents. Aujourd’hui, elle reste toujours humiliée,


mais d’une autre manière : elle est réduite à un objet de fantasmes et de


convoitises avec lesquelles on passe un peu de bon temps puis on l’oublie.


La cellule familiale est quasi inexistante fragilisant ainsi, toute la


société, car son rôle est primordial. Depuis cette pseudo-liberté, les


vices n’ont fait qu’accroître. La femme n’a point connu d’émancipation


positive, mais connaît plutôt une exploitation par des hommes sans


aucun scrupule profitant d’elle pour arriver à leurs fins. De même,


elle n’a toujours pas obtenu sa liberté dans le sens moral et humain


du terme. Et cette soi-disant liberté ne profite qu’aux hommes, qui


sont libres d’abuser impunément d’elle, sous les yeux indifférents


et complices de tous. En acceptant cette situation, la femme a perdu


sa féminité, sa beauté, sa douceur et sa distinction. Elle demande le


respect, alors qu’elle tend la main aux irrespectueux. Comment, dès


lors, peut-elle l’obtenir ? De l’autre côté, il y a l’Islam, religion de


juste milieu, ne basculant dans aucun extrême :





[Ainsi, Nous avons fait de vous une juste communauté afin que vous soyez


témoins pour les gens et que le messager soit témoin pour vous ] (s.2 v.143).


LA CONDITION DE LA FEMME DANS


L’ISLAM.


Délivrance, amélioration du quotidien et de la situation de l’ensemble


des membres d’une communauté, interdisant l’injustice et l’oppression,


ordonnant l’équité et le respect de son prochain, l’Islam donna à la femme


une place sans équivalent dans aucune autre communauté.


Il a reconnu à la femme des capacités et des droits inconditionnels,


dans toute gestion d’ordre civil, économique ou personnelle. La femme


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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


jouit ainsi de la capacité et du droit d’hériter, de donner, de léguer, de


contracter une dette, d’acquérir, de passer un contrat, d’attaquer en justice


et d’administrer ses biens.


Elle a aussi le droit de choisir librement son mari, de se remarier, après


avoir divorcée ou être devenue veuve. Ce dernier droit n’a été reconnu à


la femme occidentale que bien tardivement…


Parmi ses droits sur l’homme, on peut citer par exemple : le versement de


sa dot lors de son mariage, subvenir à tous ses besoins, quand bien même


elle serait la plus riche des personnes, et cohabiter convenablement avec


elle… comme il est mentionné dans le verset suivant :


﴿ۉ ۉ﴾


[Et cohabitez avec elles convenablement] (s.4, v.19).


Et le Messager de Dieu a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le


meilleur avec ses femmes. » Rapporté par Hâkim et authentifié par Albâny.


Elle n’est pas obligée de travailler, c’est l’homme qui subvient


obligatoirement à ses besoins. Si l’homme venait à refuser d’assouvir


ses besoins, alors cela est considéré comme un grave péché. Par ailleurs,


si celle-ci venait à travailler, son argent lui appartiendrait et l’homme


n’aurait aucun droit dessus.


Quant à la double part reconnue à l’homme, dans l’héritage, elle s’explique


par les obligations exceptionnelles auxquelles l’homme est astreint, alors


que l’exemption de la femme est totale, ses dépenses envers son mari ou ses


enfants sont purement volontaires et ceci, quel que soit son degré d’opulence.


De même, chez les Arabes avant l’Islam, elle n’était pas mieux considérée


qu’ailleurs. Donner naissance à une fille était à l’époque, considérée


comme une calamité, donc pour s’en débarrasser certains enterraient leurs


filles vivantes comme il a été critiqué dans le Coran :


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[Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux [la naissance d’] une fille son visage


s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du


malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouirat-


il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ] (s.16, v.58-59).


Elle n’avait quasiment aucun droit. L’homme pouvait avoir autant de


femmes qu’il le souhaitait sans forcément devoir subvenir aux besoins


de chacune. Prostitutions, vagabondages et harcèlements étaient monnaie


courante en Arabie.


L’Islam, quant à lui, avait réglementé certaines coutumes païennes, telle la


polygamie, qu’il légiféra. Mais, il établit pour le polygame des conditions


tellement rigoureuses, que le champ de cette pratique se trouva relativement


rétréci. En effet, la polygamie doit s’adapter à certaines exigences telles


que l’équité entre les épouses, comme il est mentionné dans le Coran :





[Si vous craignez d'être injustes n'épousez qu'une seule femme ] (S 4, v 3),


Mais aussi, pouvoir subvenir aux besoins de toutes, etc. En Occident, un


homme qui a plusieurs maîtresses ne devrait-il pas être considéré comme


un polygame ? Pourquoi reproche-t-on aux musulmans leur polygamie


alors que celle-ci est contractée par les liens sacrés du mariage alors qu’on


applaudit l’homme qui change de femmes toutes les semaines ?


Le sociologue français Gustave le Bon (1831-1941) l’a d’ailleurs reconnu par


ses paroles : « Je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux soit


inférieure à la polygamie hypocrite des Européens. Alors que je vois très bien


au contraire en quoi elle lui est supérieure ». (La civilisation des Arabes. p. 422)


Quant à la polygamie du Prophète qui a toujours été décriée en


Occident, elle s’explique surtout par des mobiles d’ordre politique,


qui ont incité l’Envoyé de Dieu à ne jamais refuser des offres tribales.


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Autrement, comment justifier le lien monogame du Prophète avec sa


première femme Khadîdja, qui avait alors atteint l’âge de la maturité


(40 ans) alors que le Prophète était encore dans la fleur de l’âge (25


ans). Il vécut 25 ans avec elle, sans jamais penser à prendre une autre


femme, elle mourut à l’âge de 65 ans.


Dans la plupart des pays occidentaux, un problème persiste : le divorce ?


Son taux a atteint les 60 %. Quelle est la signification de ce chiffre ?


Cela sous-entend assurément que la structure sociale en Occident


n’est pas équilibrée et tend à démanteler les liens entre les époux


qui résultent à la destruction du mariage. Ce résultat était facile à


prévoir : en Occident, les fréquentations mixtes sont libres à l’excès,


la consommation d’alcool est répandue et le manque de pudeur de


certaines femmes contribue à l’adultère, mais les hommes sont aussi


responsables. Cela est une chose aisée pour ceux qui ne craignent pas


Dieu. Dans tous ces pays, la formule est la suivante : hommes, femmes,


alcool, nudité, fréquentations libres, ayant pour résultat la destruction


du mariage, des enfants illégitimes et malheureux.


C’est pour toutes ces raisons que l'Islam interdit les fréquentations libres,


prône l’interdiction de l’alcool, et la préservation de la pudeur, ayant


pour résultat la protection du mariage, des enfants légitimes et heureux.


Le sociologue français Gustave le Bon l’a également reconnu par ses


paroles : « La situation légale de la femme mariée, telle qu’elle est réglée


par le Coran et ses commentateurs est bien plus avantageuse que celle de


la femme européenne ». (G. Le Bon p. 436).


Avec l’Islam, la femme retrouva sa dignité, son honneur et son humanité.


Elle existe vraiment, tient un rôle concret et est indispensable au maintien de


la société. La femme dans Islam est : lumière, pudeur, bon comportement,


chasteté, pureté, beauté… Chez elle avec son mari et ses enfants, elle est


servie, honorée, chérie, respectée, préservée, et aimée. Elle a été créée à


partir de la côte de l’homme, les rendant ainsi inséparable, se complétant,


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et dépendant l’un de l’autre :





[Elles sont pour vous un vêtement et vous êtes pour elles un vêtement. ] (s.2, v.187).


Et le fait qu’ils soient de la même origine comme l’a dit le prophète


(paix et salut d’Allah sur lui) : « Les femmes sont les consoeurs des


hommes », augmente ainsi le sentiment d’unité et les rapproche par un


lien d’interdépendance inaltérable. Rapporté par Tirmidhy et authentifié


par Albâny.


Il doit donc prendre soin d’elle comme de sa propre personne, car elle est


une partie de lui-même :





[Parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous des épouses pour que vous viviez en


tranquillité avec elles, et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en


cela des preuves pour des gens qui réfléchissent.] (s.30, v.21)


Et comme le mentionne un hadith : « Veuillez du bien aux femmes. »


Rapporté par Boukhâry et Mouslim.


Quel que soit sa situation, qu’elle soit épouse, fille, mère, il a été ordonné


à l’homme de bien se comporter avec la femme. Faire le contraire est


donc une désobéissance et passible d’un châtiment divin. Le Prophète


(paix et salut d’Allah sur lui) a en effet dit : « Le croyant qui a la foi


la plus parfaite est celui qui a le meilleur comportement. Les meilleurs


d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes. » Rapporté par Hâkim


et authentifié par Albâny.


L’homme marié doit chérir sa femme, bien lui parler, patienter sur ses


défauts, lui apprendre sa religion…


S’il divorce, il doit lui verser une pension et la loger d’une durée de trois


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menstrues, avant qu’elle ne puisse se remarier, comme il est dit dans le Coran:





[Et faites que ces femmes habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. Et


ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l’étroit. Et si elles sont


enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu’à ce qu’elles aient accouché. Puis, si


elles allaitent [l’enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concertez-vous [à


ce sujet] de façon convenable ] (s.65, v.6).


S’il a des filles, qu’il leur apprenne leur religion, les éduque comme il


se doit, ne les opprime pas, et elles seront pour lui un accès au Paradis


comme il est dit dans le hadith suivant : « Celui qui a une fille, ne l’accable


pas, ne la blâme pas, ne fait pas de différence entre elle et son fils : Allah


le fera entrer au Paradis. »


Il est aussi rapporté : « Celui qui éduque deux filles jusqu’à ce qu’elles


atteignent l’âge de la puberté, lui et moi ressusciterons le jour de la


résurrection de cette façon (et il joignit les doigts de sa main.) » Rapporté


par Mouslim.


S’il a une mère, il doit être meilleur avec elle, car elle l’a porté pendant


neuf mois. Elle a sacrifié son temps et sa vie pour s’occuper de lui. Il est


dit dans le Coran :





[ Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers son père et sa mère : sa mère


l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et son sevrage


durent trente mois. ] (s.46, v.15).


Il est aussi dit dans le Coran :





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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


[Et ton Seigneur a décrété : « N’adorez que Lui, et [marquez] de la bonté envers le


père et la mère. ] (s.17, v.23).


ON TROUVE DANS UNE POÉSIE :


Ta mère, si tu savais, détient sur toi un droit éternel !


Tout ce que tu as fait pour elle est peu de chose en parallèle.


Combien de nuits s’est-elle plainte sous le faix de la grossesse !


Sa souffrance fit jaillir lamentations et cris de détresse.


Tu ne peux t’imaginer l’accouchement dans la douleur,


Accablée d’atroces tiraillements qui lui arrachent le coeur !


Elle t’a si souvent purifiée de ses propres mains,


Cette mère dont le giron t’offrit un repos serein.


Elle sacrifiait tout pour toi lorsque tu te lamentais,


Et en son sein une boisson pure dont tu te nourrissais.


Combien s’est-elle affamée par compassion et tendresse


T’offrant son pain quotidien pendant ta prime jeunesse.


Tu l’as perdu lorsque par ignorance tu as mal agi,


Tu as trouvé le temps long, mais si courte est la vie !


Misère à celui qui possède toute sa raison et suit son bon vouloir,


Dont le coeur est aveugle et ses yeux ne le privent pas de voir !


Prends garde et convoite ses nombreuses prières,


Car ses invocations te sont plus que nécessaires…


Et si cette femme est une étrangère, il doit aussi bien se comporter avec elle.


L’aider fait partie de l’Islam et être injuste envers elle est un grand péché,


comme le Prophète (paix et salut d’Allah sur lui) a dit : «Ô Seigneur ! Je


mettrai dans la gêne ceux qui s’en prennent aux droits des deux faibles :


l’orphelin et la femme. » Rapporté par Nassâï et Ibn mâjah et considéré


comme bon par Albâny.


La femme est un pilier dans la société dont le bon fonctionnement dépend


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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


d’elle. Si elle dévie, c’est toute la communauté qui en paiera le prix comme


cela se passe de nos jours.


Alors que dans l’Islam, dès les premières décades de l’ère hégirienne,


la femme put s’imposer par sa large et efficace participation à côté de


l’homme, dans la vie culturelle et sociale de la communauté musulmane.


Aicha (épouse du Prophète et fille du ler Calife) avait une profonde


érudition, qui à moins de 20 ans, fit d’elle une des plus brillantes figures


de l’époque. Les grands compagnons du Prophète venaient la consulter


sur les questions juridiques, historiques, littéraires et même médicales.


Elle fait d’ailleurs partie de ceux qui rapportèrent le plus de hadiths (actes


et paroles du Prophète).


Le Prophète  encouragea l’enseignement des femmes, en disant :


« Rechercher la science est une obligation pour tout musulman. » Rapporté


par Ibn Mâjah et authentifié par Albâny.


Cela concerne aussi bien l’homme que la femme. Une femme vint voir


le prophète  et lui dit : « Ô messager de Dieu ! Les hommes se sont


emparés de toutes tes paroles, consacre-nous donc un moment pour que


l’on puisse te rencontrer et nous enseigner ce qu’Allah t’a appris. » Le


prophète  dit : « Réunissez-vous ce jour-là et ce jour-ci. » Ce qu’elles


firent aussitôt ; durant ces jours, le prophète  leur enseignait ce qu’Allah


lui apprenait. Rapporté par Mouslim.


Désormais, le champ d’action culturel de la femme s’élargit de plus en plus.


Ibn Hajar, un des célèbres imams de l’Islam, sera formé avec cinquante de


ses condisciples à l’école d’Aïcha Al-Hambalia ainsi qu’à celle de Zeineb,


auteur des traités en droit et en Hadith. Dans ses oeuvres biographiques,


Ibn Hajar cite plus de quinze cents femmes parmi lesquelles figurent des


juristes et des savantes.


Auprès d’Allah, la femme n’est aucunement inférieure à l’homme dans ses


droits. Chacun dispose d’un rôle approprié avec des droits et des devoirs.


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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


Une personne n’est supérieure à une autre que par sa piété et non par son


origine ou sa richesse, comme il est dit dans le Coran :





[Certes, le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est


certes Omniscient et Grand-Connaisseur.] (s.49, v.13).


Le messager de Dieu r dit également : « Ô vous les gens ! Votre Seigneur


est unique et votre père est unique ; vous descendez tous d’Adam et Adam


provient de la terre. Assurément, le plus noble d’entre vous auprès d’Allah,


est le plus pieux et l’arabe n’a pas plus de mérite que le non-arabe sauf s’il se


distingue par la piété. » Authentifié par Albâny dans A-targhîb wa A-tarhîb


En somme on peut se rendre compte que la femme n’est pas opprimée en


Islam. Et ceux qui prétendent le contraire sont, ou des adversaires de la


religion, moyennant la ruse et le mensonge pour en éloigner les gens ; ou


alors, ce sont des ignorants, qui suivent aveuglément et croient tout ce qui


se dit, sans prendre la peine de vérifier ces informations.


Par ailleurs, alors que l’Islam nous inculque le bon comportement avec


les femmes, certains musulmans n’agissent pas comme il convient. Bien


que l’Islam désavoue leurs attitudes, leurs comportements


contribuent


malheureusement à souiller cette religion, faire fuir les gens et créer par la


même occasion des amalgames.


Le Prophète  est la meilleure des créatures et un exemple pour tous.


Il avait un comportement inégalable avec ses femmes : il était doux et


clément envers elles, il demandait leur avis, les aidait dans les tâches


ménagères, plaisantait avec elles, ne levait pas la voix sur elles et ne les


frappait pas… Il est un modèle pour tous:





[En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre] ]


(s.33, v.21).


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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


Il nous incombe donc de le suivre.


Il n’y a qu’un Islam. Son enseignement se fait à travers le Coran et la


Sunna (tradition prophétique) et non pas par les gens. Sinon il y aurait


autant d’islams qu’il y a d’individus. Car chacun comprendrait l’Islam à


sa manière. En connaissant véritablement ce qu’est l’Islam, on connaîtra


alors les musulmans dans le vrai sens du terme, et on évitera ainsi les


amalgames et les préjugés.


La femme est une perle précieuse, il faut donc qu’elle se protège. C’est


un trésor à la valeur inestimable, il faut donc qu’elle se mette à l’abri


des machiavéliques intentions. C’est pour cette noble raison qui lui a été


demandée de se voiler. Son voile n’est autre que sa dignité.


Dieu dit :





[Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener


sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être


offensées. Allah est Celui qui pardonne et Il est le très Miséricordieux] (s.33 v.59).


Le voile permet à la femme de se protéger des turpitudes, d’être respectée


et de préserver ainsi son honneur et sa pudeur.


De même, Dieu dit :





[Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d’avant


l’Islam.] (s.33 v.33).


Dieu a conseillé aux femmes du Prophète de rester chez elles, et cela est


valable pour toutes les autres femmes. Mais cela ne signifie pas qu’elles


doivent être emprisonnées chez elle à longueur de journée. Dans toute


chose il y a un juste milieu. En effet, le prophète  n’enfermait pas la


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LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


femme à la maison, comme ils prétendent ! Au contraire, il lui a permis


de sortir lorsqu’elle avait des choses à faire, mais aussi pour rendre


visite à ses proches et ses amis, pour rendre visite au malade, etc. Il lui a


permis également d’aller à la mosquée, en disant : « N’empêchez pas les


femmes d’aller aux mosquées. » Rapporté par Ahmad et Aboû Dawoûd et


authentifié par Albâny.


De plus, le Prophète  aimait la compagnie de sa femme lors des invitations


et les refusait si jamais l’inviteur n’admettait pas sa femme avec lui. D’après


Anas t, qui raconte que le Prophète  avait un voisin persan connu pour ses


mets délicieux. Ce voisin prépara un plat pour le prophète  et le convia


à sa table. Le Prophète  lui dit : « Et mon épouse ? (En parlant de son


épouse Aïcha qu’Allah l’agrée) » Il répondit : « Non (je ne l’invite pas) » Le


prophète  rétorqua : « Je refuse donc. » Le voisin réitéra son invitation et


le prophète  lui redemanda: « Et mon épouse ? » Il répondit : « Non (je


ne l’invite pas). » Le prophète  rétorqua de nouveau : « Je refuse donc. »


Le voisin réitéra une nouvelle fois son invitation et le prophète 


lui redemanda : « Et mon épouse ? » L’homme, après trois demandes


consécutives dit : « Je suis d’accord. » Le prophète  et Aïcha se levèrent


et se suivirent mutuellement jusqu’à atteindre la maison de l’inviteur. »


Rapporté par Mouslim.


La véritable définition de la femme, de la liberté, et du respect se trouve


dans l’Islam. La femme ne sera reconnue comme femme que si elle suit ce


qui lui aura été demandé. Dans ce cas, elle gagnera le respect ici-bas et le


Paradis dans l’au-delà. Dieu dit :





[Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et


23


LA FEMME, CETTE PERLE PRÉCIEUSE


obéissantes, loyaux et loyales, ceux et celles qui endurent avec patience, ceux


et celles qui se montrent humbles, ceux et celles qui donnent l’aumône, ceux


et celles qui jeûnent, ceux et celles qui préservent leurs chastetés et ceux et


celles qui se remémorent souvent Dieu : à tous Dieu a préparé un pardon et


une énorme récompense. ] (s.33 v.35).


Le Prophète a dit à cet effet : « Si la femme prie ses cinq (prières), jeûne


son mois (ramadan), préserve sa chasteté, écoute son mari : elle entrera


au Paradis par la porte qu’elle souhaite. » Rapporté par Ibn Hibbâne et


authentifié par Albâny.


Bernée par une idéologie qui prétend l’émanciper, mais en réalité la


dévalorise, la femme doit se remettre en question. Suis-je réellement


respectée et honorée ?


Des personnes targuent qu’ils ont libéré la femme, mais en l’animalisant


ou en l’instrumentalisant. Elle est victime d’une société insidieuse, mais


(curieusement) sans s’en rendre compte. L’Islam lui a donné sa véritable


valeur, une position de respect et des droits sans équivalent.


Se comporter avec la femme, comme l’Occident veut, reviendrait à


répandre le chaos et l’immoralité qui seraient à leur tour banalisés sur terre


comme le montre déjà l’actualité. Se comporter avec la femme comme


le veut l’Islam, donc comme Dieu le veut, Créateur, Législateur de lois


sages, aura pour conséquence logique l’harmonie de la société, la sérénité


et le bonheur.


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