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         Sa vie était un modèle étonnant de simplicité et d'humilité.





        Pendant son agonie, cinq jours avant sa mort, le Prophète ﷺ‬ monta sur sa chaire, la tête bandée, pria pour les martyrs d'Ohoud, demanda à Dieu de leur pardonner et déclara :





« Dieu a permis à un de ses fidèles serviteurs de choisir entre posséder les biens de ce monde et ce qui se trouve auprès de lui. Ce serviteur a opté pour ce qui se trouve auprès de son Dieu » Abou Bakr t comprit aussitôt le sens de ces paroles, et lui dit en pleurant : « Nous sacrifierons volontiers nos parents pour toi ! ». Le Prophète ﷺ‬ s'adressa à Abou Bakr et lui dit : « Ressaisis-toi Abou Bakr » Rapporté par Boukhâry et Mouslim.





         Les gens s’étonnèrent de la réaction d’Abou Bakr t, mais comprirent par la suite ce qu’il avait compris avant eux, le fait que le Prophète ﷺ‬ les informa de sa mort imminente, car le fidèle serviteur n’était autre que lui. Il poussait aux dernières limites le mépris des biens de ce monde et disait :





« Qu'ai-je à faire avec les biens de ce monde, je suis comme le voyageur qui s'étend à l'ombre d'un arbre, par un jour de chaleur, et le quitte pour ne plus y revenir. » Rapporté par Tirmidhy et authentifié par Albâny.





         Ses compagnons l'aimaient, le respectaient et lui faisaient totalement confiance. Pourtant, il continua à mettre l'accent sur l'importance de ne n’adorer que Dieu et non sa propre personne. Voilà qui était ce Prophète que vous décriez ! Considérez sa noblesse, son courage, sa bonté et sa vraie valeur, peut-être reconnaîtrez-vous l’erreur de ceux qui l’ont insulté. Cependant, le meilleur témoin de la valeur du Prophète ﷺ‬, reste celui qui l’a créé, le Créateur des cieux et de la terre, qui dit à son propos :





(Noun. Par la plume et ce qu’ils écrivent ! Tu n’es pas, par la grâce de ton Seigneur, un dément. Tu auras une récompense inépuisable. Tu as vraiment un excellent comportement. Tu verras bien et ils verront bien, qui d’entre vous a perdu la raison. Ton Seigneur est celui qui connaît mieux ceux qui s’égarent de son chemin et ceux qui sont bien guidés. N’obéis pas à ceux qui t’ont traité de menteur ! Ils auraient aimé que tu fasses des concessions, afin qu’ils en fassent. N’obéis pas à celui qui ne cesse de jurer, qui est méprisable, diffamateur et grand colporteur de médisances, qui empêche de faire le bien, agresseur, grand pécheur, au cœur dur et, en plus, d’ascendance inconnue. Parce qu’il est riche  et a de nombreux enfants. Quand nos versets lui sont récités, il dit : « Ce sont d’anciennes légendes ! » )





         Après avoir étudié la moralité et le comportement du noble Prophète ﷺ‬, il n’est plus possible de pouvoir encore dénigrer cette personne. Annie Besant (1847-1933), femme intellectuelle qui n'était point musulmane, disait peu avant sa mort : « Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Être suprême. Même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe. » (Tiré de « The Life And Teachings of Mohammad ». Madras, 1932, p.4)





         Malgré tout cela, la plupart des gens ne savent pas, et c’est pour cette raison que le Prophète de l’islam ﷺ‬ n’est point estimé à sa juste valeur, car les gens n’ont pas conscience de ses vertus. La seule solution reste d’exposer clairement à toute personne les qualités de notre Prophète ﷺ‬ et de démontrer qu’il est aux antipodes de la description qu’on lui attribue injustement dans les médias…





 Le Prophète Muhammad ﷺ‬ était un homme d’honneur


         Bien avant qu'il n'y eût quelque perspective de succès en vue pour l'islam, et au début d'une longue et pénible ère de tortures, de souffrances, et de persécutions subies par Muhammad ﷺ‬ et ses compagnons, il reçut une offre intéressante. Un envoyé des chefs païens, ‘Otba Ibnou Rabî’a, vint à lui et lui dit : « Si tu veux de l'argent, nous amasserons pour toi assez d'argent pour que tu sois le plus riche d'entre nous. Si c'est le commandement que tu veux, nous te prendrons comme dirigeant et nous ne prendrons jamais de décision au sujet de quoi que ce soit sans ton approbation. Si tu veux un royaume, nous te ferons roi... » il demanda à Muhammad de ne faire qu'une concession en échange de tout cela, celle de cesser d'appeler les gens à l'islam et celle de cesser d’appeler à n'adorer que Dieu sans lui attribuer d'associés. 





          Cette offre ne serait elle pas apparue particulièrement tentante à quelqu'un recherchant les privilèges de ce monde, à un imposteur, à un homme caricaturé en misérable et sur qui on jette le discrédit ? Ce noble Prophète ﷺ‬ était-il hésitant lorsqu'on lui fit cette attrayante offre ? Ou l'a-t-il refusée par stratégie de marchandage pour laisser la porte ouverte à une autre meilleure ? Voici ce que fut sa réponse : « Au nom de Dieu, l’infiniment Miséricordieux, le très Miséricordieux », et il récita à ‘Otba, les versets de la sourate Fussilat du verset 1 à 38. Voici quelques-uns de ces versets :





(Hâ. Mîm. C'est une révélation descendue de la part de l’infiniment Miséricordieux, du très Miséricordieux. Un livre dont les versets sont détaillés et clairement exposés, un Coran en arabe pour des gens qui savent, annonciateur d'une bonne nouvelle et avertisseur. Mais la plupart d'entre eux se détournent ; c'est qu'ils n'entendent pas. ) Rapporté par Bayhaqy et considéré comme bon par Albâny dans « fiqh sîrâ ».





         À une autre occasion, et en réponse aux supplications de son oncle qui lui demandait d'arrêter d'appeler les gens à l'islam, la réponse du Messager de Dieu ﷺ‬ fut tout aussi décisive et sincère : « Je jure par le nom de Dieu, ô mon oncle ! Que s'ils mettaient le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche pour que j'abandonne cela (appeler les gens à l'islam), je ne cesserais jamais jusqu'à ce que Dieu fasse triompher l'islam ou que je périsse en le défendant. »[6]





         L’honorable Prophète ﷺ‬ était aussi le plus humble des hommes, ne prêchant pas pour sa propre personne, mais simplement l’adoration de l’unique Créateur. C’est pour cela que lorsque certains exagéraient dans son éloge, il leur interdisait cela, et disait : « N’exagérez pas en me couvrant d’éloges, comme l’ont fait les chrétiens avec Jésus, je suis seulement un serviteur, donc dites plutôt : le serviteur de Dieu et son Messager. » Rapporté par Boukhâry d’après Omar Ibnou Al-Khattâb t.





         Et contrairement à ce que pense beaucoup de gens, Muhammad ﷺ‬ n’est pas le Dieu des musulmans. Nous n’adorons que le seul créateur des cieux et de la terre, l’unique, le Dieu d’Abraham, Moïse et Jésus (sur eux la paix) et cela comme nous l’a ordonné le dernier de ses envoyés Muhammad ﷺ‬, en ne cessant jusqu’à sa mort de  rappeler qu’il n’était qu’un simple humain dépourvu de toute particularité divine, mais que Dieu l’avait choisi pour transmettre son message. C’est pour cela, que l’une des dernières choses qu’il ait ordonnées peu avant sa mort, était que sa tombe ne soit pas prise comme lieu d’adoration.





         Curieusement, ces caricatures le décrivent comme un terroriste avide de sang prêt à tout faire exploser ! Quelle énorme ignominie ! Cette caricature dont l'intention manifeste est de provoquer, blesser, humilier, stigmatiser, participe délibérément à l'amalgame raciste entre musulmans et terroristes. S'attaquer au Prophète c'est attaquer les musulmans. Sachez que le Messager de Dieu ﷺ‬ était un réel homme d’honneur, et en aucun cas un enragé, comme voudraient le faire croire les médias. Lisez ce qui suit et jugez par vous-même.





          Le Prophète de Dieu ﷺ‬, après près de vingt ans de guerres et de persécutions, conquit la Mecque. En total vainqueur et conquérant, il ﷺ‬ pénétra la mosquée sacrée. Et quelle fut sa première volonté ? Pour d’autres personnes qui auraient été persécutées, insultées, bafouées, exilées, etc., la première volonté aurait été de chercher à se venger en tuant et en pillant les habitants de La Mecque. En effet, quelle personne ne résisterait-elle pas au goût attrayant d’une vengeance devenue enfin réalisable ? Non, ce Prophète ﷺ‬ que l’on décrit comme prêt à tout faire exploser, sans aucune excuse, entra à La Mecque, tête baissée, humble, modeste et humilié, en parfaite communion avec son Seigneur. Il n'y avait donc pas de place dans son coeur pour l'ivresse de la victoire et du triomphe, et la vanité et l'orgueil n'avaient aucune prise sur lui. Il ne recherchait à ce moment-là, que l'union complète avec son Dieu, afin de le remercier pour son aide et la grâce de la victoire. L'heure était aux remerciements et à la reconnaissance envers Dieu seul. À travers ce passage, le Prophète ﷺ‬ a tracé la ligne de conduite des musulmans, à savoir une complète soumission à Dieu dans les moments de joie et de malheur, dans l'aisance et les difficultés, en état de force ou de faiblesse. Mentionnez-nous donc un homme qui fut plus humble que ce noble Prophète ? Ce fut un homme d’honneur !





         Ensuite, Le Prophète ﷺ‬ ferma la porte de la Kaaba de manière à rester seul à l’intérieur, avec Oussama et Bilâl. Alors, il se dirigea vers le mur faisant face à la porte. À trois coudées de ce mur, il s’arrêta, laissant deux colonnes derrière lui. Là, il pria, fit une tournée dans le temple, prononçant la formule de « grandeur » : « Dieu est le plus grand » (Allâhou Akbar) et celle du « monothéisme pur » (Tawhid) : « Lâ ilâha illâllâh », avant de rouvrir la porte et ordonna d’effacer toute icône représentant des idoles et des prophètes et de détruire toutes statues adorées en dehors de Dieu. Pendant ce temps, les habitants de La Mecque, en rangs, avaient rempli la mosquée, attendant de voir ce qu’il allait faire d’eux. Le Prophète ﷺ‬ s’appuyant aux deux appuis de la porte et surplombant toute la foule, dit :





« Il n’y a pas de divinité qui mérite d’être adorée si ce n’est Dieu, lui seul, en dehors de tout associé. Vraie a été sa promesse, car il a secouru son serviteur et, seul, a mis en déroute les coalisés. N’est-ce pas que toute action, tout bien ou tout sang dépend de moi à l’exception de la garde du temple et du ravitaillement en eau des pèlerins ? N’est-ce pas que quelqu’un tué par erreur est presque comme quelqu’un tué par préméditation. Il faut à cet égard un sévère prix du sang : cent chameaux, dont quarante chamelles en état de grossesse. Peuple de La Mecque ! Dieu vous a débarrassé de l’orgueil et du culte des ancêtres de l’époque antéislamique. Les hommes viennent d’Adam et Adam vient de la terre ». Cela dit, il récita le verset ci-après : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous connaissiez les uns les autres. Le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand Connaisseur. » (Al-Hujurât, v.13)





         Faisant face aux habitants de la Mecque, le Messager de Dieu ﷺ‬ dit ensuite : « Ô habitant de la Mecque ! Que pensez-vous que je vais faire de vous aujourd’hui ? » Ils répondirent : « Du bien, car tu es un frère généreux, fils d’un frère généreux ». Le Prophète ﷺ‬ reprit : « Je vais vous dire ce que Yousouf avaient dit à ses frères : « Pas de récrimination contre vous aujourd’hui ». Allez-vous-en, vous êtes libres ».[7]





         Durant tous les siècles derniers, l'Occident a eu le monopole de la violence, le mensonge, la tromperie, l'hypocrisie, le mépris de l'autre, l'individualisme, l'égoïsme, l'insulte, le colonialisme, la torture, le pillage, le meurtre, la déportation, le génocide, la guerre, la traite des Noirs, le dénigrement, le non-respect de l'autre et de la nature et l'exploitation des plus faibles. Les génocides ont trouvé leurs plus fidèles serviteurs dans cette société occidentale, rien de comparable avec ce que notre Prophète, soucieux du respect humain, nous a enseigné. Comparez donc, l’histoire de l’Occident et celle de notre Prophète ﷺ‬ : Qui d’entre les deux s'est badigeonnée d'une couche superficielle pour donner l'illusion d'être civilisée ?!





         Voici donc le Prophète ﷺ‬ et ses compagnons revenus à leur patrie, à leurs familles et à leurs biens ayant multiplié leur nombre et raffermi leurs forces. Ceux-là mêmes qui les avaient chassés, il y a huit ans, les recevaient la tête basse, humiliés et soumis. Le Prophète ﷺ‬ ordonna à Bilâl Ibn Rabâh, l'ancien esclave abyssin que les polythéistes persécutèrent, de monter sur le toit de la Kaâba où il déclara d'une voix retentissante : Dieu est le plus grand ! Dieu est le plus grand ! Cette même voix qui, auparavant, affaiblie par tant de souffrances, murmurait sous les coups de ses tortionnaires lui ordonnant de délaisser l’islam : « Dieu est unique ! Dieu est unique ! » La voici, aujourd'hui, qui retentit du haut de la Kaaba, en proclamant : « Je témoigne qu’il n’y a pas de divinité méritant d’être adorée si ce n’est Dieu et je témoigne que Muhammad est le Messager de Dieu », alors que toute La Mecque l'écoute avec recueillement et soumission[8]… Voici l’œuvre de l’homme que vous décriez et que vous qualifiez d’intégriste et de fanatique ! Quel homme fut plus valeureux ! Ce fut l’exemple même de la dignité morale…





         Le Prophète que vous dénigrez, n’a jamais frappé qui que ce soit, ni femme, ni enfant, et donnait toujours à ceux qui lui demandaient. Le Prophète que vous dénigrez ne cessa d’être patient face aux épreuves qui le touchaient, après que son peuple s'est opposé à lui, l’a menacé, insulté par tous les noms, frappé, pris pour cible en lui jetant des pierres et renversant sur lui des excréments, et après avoir voulu le tuer à maintes reprises. Ce Prophète que vous dénigrez, ne cessa jamais de dépenser toutes ses forces pour transmettre son message, de patienter, d’endurer, de se comporter avec honneur et dignité, et d’invoquer le pardon pour son peuple, jusqu'à ce que son Seigneur le fasse triompher. Les premiers musulmans sont restés de nombreuses années cachés, torturés pour leur foi, isolés, traités tels des pestiférés, mais ce Prophète que vous dénigrez, ne cessa d’enjoindre à ses compagnons la patience et le pacifisme. Puis, Dieu les fit régner sur terre comme il l’a promis à quiconque l’adore seul et applique sa religion de la meilleure façon.





         Cette promesse s’est accomplie pour le Prophète ﷺ‬, ses compagnons et de nombreuses fois après eux ; regardez comment une poignée d’hommes ont défié les plus grandes puissances de leur époque, en arrivant finalement après quelques années à gouverner la majeure partie de la planète, de l’Espagne jusqu'à la Chine. Cette promesse s’accomplira une fois encore, si les musulmans reviennent véritablement et sincèrement à leur religion. Ahmed Chawqî (que Dieu lui fasse miséricorde) écrivit ces vers qu’il est bon de méditer :





Un peuple perdurera tant qu’il gardera une attitude exemplaire,





Si son bon comportement disparaît, ce peuple périt et se perd !  





         Après ce qu’on a mentionné, est-ce que ceux qui dénigrent notre Prophète ﷺ‬ peuvent comparer les soi-disant grands hommes de leur histoire à notre Prophète bien-aimé ; ces hommes qui tantôt, vouaient un culte à leur propre personne, ou passaient la plus grande partie de leur vie à s’enrichir et assouvir leurs pulsions en tous genres, en étant toujours mêlés aux pires histoires de corruption et autres vices ? Prenez conscience à travers ces véridiques récits que notre Prophète ﷺ‬ est aux antipodes de ce qu’ils décrivent ; c’est un homme comme il n’y en a jamais eu sur terre, et comme il n’y en aura jamais plus. Leurs caricatures ne sont finalement que le reflet de leurs propres imaginations. Et surtout, nous devons savoir que le seul but en attaquant le Prophète ﷺ‬, est de rabaisser le modèle des musulmans. Cependant, les adversaires de l’Islam préfèrent que les musulmans aient comme modèle des humoristes de banlieue ou autre footballeur millionnaire, comme pour nous faire comprendre qu’un bon musulman « intégré » doit servir à amuser la galerie ou faire des acrobaties !





       Enfin, chers lecteurs, nous vous invitons à rendre hommage à cette noble personne et à faire en sorte de le connaître plus encore pour enfin reconnaître en votre for intérieur que cet homme n’était point un imposteur et n’était point comme le décrivent les médias…





JTroisième chapitre \





 Que disent-ils du Prophète Muhammad  ﷺ‬ ?


 Le témoignage d’Héraclius 1er , empereur d’Orient


         Boukhâry rapporte dans un long hadith, la teneur de la lettre que le Prophète ﷺ‬ avait adressée à Héraclius 1er, empereur d’Orient (610-641), pour l’inviter à embrasser l’Islam. La lettre est la suivante :





« Au nom de Dieu, L’infiniment Miséricordieux, le très Miséricordieux. Lettre de Muhammad, le serviteur et le Messager de Dieu à Héraclius, empereur de Rome. Que la paix soit sur ceux qui suivent la voie droite. Accepte de te soumettre. Embrasse l’Islam et Dieu te récompensera deux fois. Si tu te détournes et refuses, tu porteras les péchés des Romains. « Dis : Ô gens du Livre !  Convenons les uns des autres de ce point commun entre nous, à savoir de n’adorer que Dieu seul, sans lui adjoindre d’associé, de ne pas nous prendre les uns les autres pour divinités en dehors de Dieu. » S’ils se détournent, dites-leur : « Soyez témoins, qu’à Dieu seul, nous nous soumettons ». » (La famille d’Imrâne, v.64).





         Le Prophète ﷺ‬ fit porter cette lettre par Dihya ibn Khalîfa Al-Kalby à qui il donna l’ordre de la remettre au roi de Bosrâ qui lui-même se chargea de la transmettre à l’empereur d’Orient. Dans les propos rapportés par Boukhâry, Ibn Abbas dit avoir été informé par Aboû Soufyân ibn Harb du dialogue qui s’est tenu entre lui et l’empereur Héraclius 1er, lorsque ce dernier apprit la nouvelle de la lettre. Aboû Soufyân présent chez l’empereur, alors qu’il n’avait pas encore embrassé l’Islam et dirigeait encore l’inimitié contre le Prophète, témoigne en répondant aux questions de l’empereur, curieux de savoir qui est ce Muhammad qui se prétend être envoyé de Dieu :





Héraclius 1er : « Lequel d’entre vous est généalogiquement plus proche de cet homme qui prétend être un prophète ? »





Aboû Soufyân : « C’est moi. »





Héraclius 1er : « Rapprochez-le de moi ! Rapprochez ses compagnons et mettez-les derrière lui ». Ensuite il dit au traducteur : « Dis-leur que je veux interroger leur compagnon au sujet de ce prétendu prophète ; si cet homme venait à mentir, alors ses compagnons devraient m’informer de ce mensonge. » 





« Par Dieu ! N’eût été la honte de me voir attribuer un mensonge, j’aurais menti devant les questions de l’empereur » affirma par la suite Aboû Soufyân.





 La première question fut la suivante :





Héraclius 1er : Quelle appréciation faites-vous de sa généalogie ?





Aboû Soufyân : « Son lignage est noble. »





Héraclius 1er : « Quelqu’un parmi vous a-t-il jamais, tenu de tels propos ( le fait de se prétendre prophète) ? »





Abou Soufyan : « Non. »





Héraclius 1er : « Le soupçonniez-vous de mensonge avant qu’il ne tienne un tel discours ? »





Abou Soufyan : « Non. »  





Héraclius 1er : « Y a-t-il des rois dans sa descendance ? »





Aboû Soufyân : « Non. »





Héraclius 1er : « Ceux qui le suivent sont-ils les nobles ou le bas peuple ? »





Aboû Soufyân : « Plutôt le bas peuple. »  





Héraclius 1er : « Ces gens augmentent-ils en nombre ou régressent-ils ? »  





Aboû Soufyân : « Ils augmentent plutôt. »  





Héraclius 1er : « Y en a-t-il qui apostasient par aversion après avoir embrassés sa religion ? »  





Aboû Soufyân : « Non. »  





Héraclius 1er : « Lui arrive-t-il de trahir ? »  





Aboû Soufyân : « Non. Toutefois, nous avons conclu une trêve avec lui et nous ne connaissons pas ses intentions. » 





Héraclius 1er : « C’est la seule réponse où je peux trouver à redire. Mais avez-vous été en guerre avec lui ? »  





Aboû Soufyân : « Oui. »  





Héraclius 1er : « Quel a été l’aboutissement de ces combats livrés ? »  





Aboû Soufyân : « Tantôt nous triomphions et tantôt il triomphait. » 





Héraclius 1er : « Que vous ordonne-t-il de faire ? »  





Aboû Soufyân : « Il nous ordonne de n’adorer que Dieu seul sans rien lui associer, de délaisser le culte de nos ancêtres, de faire la prière, de verser l’aumône, d’être sincères, d’être chastes et de garder le lien avec la famille. »  





Héraclius 1er: (au traducteur) « Dis-lui que je l’ai interrogé au sujet de son lignage et il a répondu qu’il est noble. Il en est de même du lignage des messagers au sein de leur peuple. Je lui ai demandé si quelqu’un avant lui, avait eu la même prétention et il m’a répondu que « non ». Car, si quelqu’un avant lui, avait eu la même prétention, j’aurais pu croire qu’il ne veuille que renouveler ce qu’un autre a déjà accompli.  Je lui ai demandé s’il y avait des rois dans sa descendance et il m’a répondu que « non ». Je me suis dit : S’il y avait un roi dans sa descendance, je pourrais penser qu’il cherche à reconquérir le trône de son père. Je lui ai demandé s’ils le traitaient de menteur avant qu’il n’ait eu à se présenter comme prophète et il m’a répondu que « non ». Or j’ai compris par là, que s’il n’était pas homme à mentir à l’égard de ses semblables, il ne pouvait, à plus forte raison mentir à l’égard de Dieu. Je lui ai demandé si ce sont les nobles qui le suivent ou le bas peuple et il répondit « le bas peuple », or ce sont ceux-là même qui suivent toujours les messagers. Je lui ai demandé si ceux qui le suivent augmentent en nombre ou régressent, et il m’a répondu qu’ils progressent, or c’est bien cela le propre de la foi qui est de croître jusqu’à atteindre la complétude. Je lui ai demandé s’il y en a qui apostasient par aversion parmi ses disciples et il m’a répondu que « non », or c’est bien ainsi qu’il en est de la foi, lorsque sa douce saveur rencontre les cœurs. Je lui ai demandé s’il trahissait, il m’a répondu que « non », or tel est le comportement des messagers, ils ne trahissent jamais. Je lui ai demandé s’ils se sont combattus, et il m’a répondu que « oui » et que les combats entre vous avaient eu des alternatives, tantôt à son avantage et tantôt au leur. Il en est ainsi des prophètes, ils subissent des épreuves, mais la réussite et le succès final leur reviennent. Je lui ai demandé ce qu’il leur ordonne et il m’a répondu « qu’il leur ordonne d’adorer Dieu sans rien lui associer, de s’abstenir d’adorer les idoles, de prier, de cultiver la sincérité et la chasteté. » Précise-lui que si tout ce que tu as dit est vrai, il sera maître de l’endroit sur lequel, présentement, foulent mes pieds[9]. Je savais qu’un prophète allait paraître, mais je n’imaginais pas qu’il viendrait de vous. Quant à moi, s’il m’était possible de l’approcher, je ferais tout pour le rencontrer et si j’étais auprès de lui, je laverais moi-même ses pieds ».[10]





         « Il était César et le Pape réunis en un seul être ; sans armée, sans garde du corps, sans palais et sans revenu fixe ; s’il y a un homme qui a le droit de dire qu’il règne par la volonté divine, ce serait Muhammad, puisqu’il a reçu tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports. » Bosworth Smith, Mohammad and Mohammadanism, Londres, 1874, p.92.





 « Quel homme fut plus grand ? »


         Chers lecteurs, vous serez étonnés de lire de tels propos provenant de gens aussi connus, car ces témoignages ne sont volontairement pas publiés. Ceci, pour que la méconnaissance de ce prophète ﷺ‬ domine continuellement les esprits européens ou autres et pour que l’image altérée de l’Islam et de son prophète demeure dans leurs pensées. Nous nous faisons donc honneur de revivifier ces témoignages pour que le monde considère la réelle image de l’Islam et de son prophète ﷺ‬. Ces témoignages ne concernent pas les penseurs musulmans, car l’imputation d’esprit de parti ou de sectarisme pourrait être évoquée. En revanche, nous avons délibérément opté pour les témoignages de penseurs occidentaux, étant plus à même de convaincre que si l’on s’était restreint aux témoignages de musulmans.





         L'Encylopédia Britannica le proclame : « l'Homme de religion qui a connu le plus de succès sur cette terre. » Georges Bernard Shaw (politique et écrivain anglais du XXe siècle)  a déclaré que si Muhammad vivait encore, il réussirait à résoudre tous les problèmes qui menacent notre civilisation, aujourd’hui. Thomas Carlyle, qualifié de « l’une des plus riches « carrières d’idées » du XIXe siècle et prix Nobel », fut tout étonné qu'un seul homme, d'un seul tour de main, pût souder des tribus ennemies et des bédouins nomades en une nation, la plus puissante et la plus civilisée qui soit, et ce, en moins de vingt ans. Napoléon et Gandhi rêvaient inlassablement d'une société de la même trempe que celle forgée par cet homme en Arabie.





         En effet, nul autre humain n'accomplit autant dans les domaines aussi variés et dans un temps aussi limité, que Muhammad ﷺ‬. Illettré, il était cependant un enseignant des nations, un réformateur social, un guide moral, un penseur politique, un génie militaire, un maître de l'administration, un ami sincère, un compagnon merveilleux, un époux dévoué et un père affectueux. Aucune personnalité de l'histoire ne put le surpasser ou même l'égaler, dans n'importe quel domaine de la vie. Ce monde a eu son lot de grandes personnalités, mais elles ne furent illustres que dans un ou deux domaines, tels que la pensée religieuse ou la direction des affaires militaires.





         De tous les autres dirigeants de ce monde aucun ne put combiner autant de qualités diverses et à un degré de perfection aussi impressionnant que Muhammad ﷺ‬. La vie et les enseignements des autres grandes personnalités du monde se sont enfouis dans les replis poussiéreux de l’Histoire. L'époque et le lieu de leur naissance, leur mode de vie, la nature et les détails de leurs enseignements, leur degré de réussite ou d’échec est tellement sujet à conjectures qu'il est impossible à l'humanité, aujourd'hui, de reconstituer avec précision la vie et les enseignements de ces hommes. Le Prophète Muhammad ﷺ‬ était singulier et son mode de vie ne cesse d’être mis en pratique par des millions de musulmans.





         Mahatma K. Gandhi disait : « Je voulais mieux connaître la vie de celui qui aujourd’hui détient indiscutablement les cœurs de millions d’êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce n’était pas l’épée qui créait une place pour l’Islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. C’était cette grande humilité, cet altruisme du prophète, l’égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l’épée, lui amenèrent tant de succès, et lui permirent de surmonter les problèmes. » Extrait du journal « Young India », cité dans « The light », Lahore, 16/09/1924 





          « La façon dont il accepta les persécutions dues à sa foi, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Et pourtant aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Mohammad. » W. Montgomery, Mohammad at Mecca, Oxford, 1953, p. 52.





         « À la mort de Muhammad, certains voulurent le déifier, mais son successeur administratif (Abou Bakr le véridique, ndlr.) mit fin à cette vague d’hystérie par une des paroles les plus belles de l’histoire religieuse : « Si l’un d’entre vous alla jusqu’à rendre un culte à Muhammad, sachez que Muhammad est mort. Mais si c’est à Dieu qu’il rend un culte, Dieu est le vivant et ne meurt pas. » James A. Michener, Islam : The Misunderstood Religion. Dans la revue Reader’s Digest (édition américaine). Numéro de mai 1955, p. 68-70.





         Maurice Bucaille, scientifique français, disait : « Comment un homme, illettré au départ, aurait-il pu, en devenant par ailleurs, du point de vue de la valeur littéraire, le premier auteur de toute la littérature arabe à énoncer des vérités d’ordre scientifique que nul être humain ne pouvait élaborer en ce temps-là, et cela, sans faire la moindre déclaration erronée sous ce rapport ? » Maurice Bucaille, “La Bible, le Coran et la science”, 1978, p. 126.





         Il disait également : « Une analyse purement objective du Coran, à la lumière des connaissances modernes, nous amène à reconnaître l’harmonie existant entre les deux, ainsi qu’on l’a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s’imaginer qu’un homme du temps du Mohammad (que la Paix et la Bénédiction soient avec lui) a pu être l’auteur de telles affirmations, compte tenu du niveau intellectuel de l’époque. De telles considérations répondent en partie de la place exceptionnelle qu’occupe la Révélation coranique et contraignent le scientifique impartial à admettre son incapacité de fournir une explication fondée uniquement sur la logique matérialiste. » Maurice Bucaille, “Le Coran et la science moderne”, 1981, p. 18.





          « Certains lecteurs seront peut-être étonnés de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence en ce monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les plans : religieux et séculier. »  Michael H. Hart, The 100 : A Ranking of the Most Influential Persons in History (Classement des plus influentes personnalités de l'Histoire) New-York : Hart Publishing Co. Inc. 1978 p. 33.





         Lamartine disait : « Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité de la réussite sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Muhammad ? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires ; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles qui s’écroulèrent souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité, mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes... Sa patience dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, son triomphe après le tombeau (après sa mort) n’attestent nullement d’une imposture, une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. […] Orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Muhammad ! À toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? » Lamartine, Histoire de la Turquie. Paris, 1854. Tome 1 et Livre 1, p. 280.





 Un moment de sincérité


         Pour conclure, ceci est un honnête témoignage, et c'est la conclusion objective et inévitable à laquelle mène toute étude impartiale et critique de l'Histoire des religions. Comme l’attestent bien des spécialistes non-musulmans. Ne pensez pas par contagion et n’attrapez pas une opinion comme on attraperait un mauvais rhume. Une opinion juste et objective passe obligatoirement par soi-même. La seule chose que chacun doit faire en tant qu'être humain sensible, réfléchi et concerné, c'est de s'arrêter un court instant et de se demander : toutes ces idées extraordinaires et révolutionnaires, sont-elles fondées et véridiques ? À supposer simplement, qu'elles soient justes, et que, ami lecteur, vous ne connaissiez pas encore cet homme, que vous ignoriez ses enseignements, ou encore que vous ne le connaissiez pas suffisamment pour tirer profit de sa force, n'est-il pas temps que vous répondiez à ce grand appel vers la vérité et que vous fassiez un effort pour le connaître ? Cela ne vous coûtera rien, mais ne fera que marquer l'ouverture d'une ère absolument nouvelle dans votre vie…





JQuatrième chapitre \





 Faites partie de ceux qui aiment le Prophète ﷺ‬[11]


 Recevez la bonne nouvelle ![12]


         Après avoir lu les chapitres précédents, la personne éclairée ne peut que se résoudre à aimer ce noble prophète. C’est pour cette raison que nous annonçons l’heureuse nouvelle à ceux qui aiment le Prophète ﷺ‬. En effet, le Prophète ﷺ‬ souhaita vivement rencontrer ceux qui l’aiment. D’après Anas Ibn Mâlik t qui rapporte que le Prophète ﷺ‬ a dit : « J’aurais aimé rencontrer mes frères. » Les compagnons lui dirent : « Ne sommes-nous pas tes frères ? » Il répondit : « Vous, vous êtes mes compagnons. Par contre, mes frères sont ceux qui ont cru en moi sans pour autant m’avoir vu. » Hadith authentique rapporté par Ahmad et authentifié par Albâny.





         Nous vous annonçons une autre bonne nouvelle. D’après Anas Ibn Mâlik t qui raconte : « Alors que j’étais en compagnie du Prophète, en sortant de la mosquée, nous rencontrâmes un homme à sa porte. Soudain, l’homme interrogea le Prophète ﷺ‬ : « Quand l’Heure se manifestera-t-elle (le jour dernier) ? Le Prophète ﷺ‬ lui rétorqua : « Qu’as-tu préparé pour son arrivée ? » L’homme, comme s’il avait honte, répondit : « Je ne lui ai pas préparé d’abondantes prières, ni beaucoup de jeûnes, ni d’importantes aumônes, mais j’aime Dieu et son Envoyé. » Le Prophète ﷺ‬ lui dit : « Tu seras avec ceux que tu as aimés. » Anas dit : nous n’avions pas été autant heureux, si ce n’est le jour de notre conversion à l’Islam, comme ce jour où le Prophète a dit : « tu seras avec ceux que tu as aimés.» Moi j’aime Dieu, son Envoyé, Abou Bakr et Omar ; et j’espère être parmi eux, même si je n’ai pas accompli ce qu’ils ont fait. » Rapporté par Boukhâry et Mouslim. 





         D’après Aicha (que Dieu l’agrée) qui raconte : « Un homme vint voir le Prophète ﷺ‬ et lui dit : « Ô Messager de Dieu ! Je t’aime plus que ma propre personne et plus que mon enfant ; lorsque je suis chez moi et je me rappelle de toi, je ne peux résister à l’envie de te voir, et celle-ci s’estompe que lorsque je me présente à toi pour te contempler. Néanmoins, lorsque je me représente ma mort et la tienne, je sais pertinemment qu’en rentrant aux paradis, tu seras élevé avec les Prophètes, alors que moi, si je rentre au paradis, je crains de ne plus pouvoir te voir. » Le Prophète ﷺ‬ ne lui répondit pas jusqu’à ce que l’ange Gabriel descendit avec ce verset « Quiconque obéit à Dieu et au Messager, ceux-là seront avec ceux que Dieu a comblés de ses bienfaits : les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux… » Rapporté par At-Tabarâny et authentifié par Albâny dans « fiqh As-sîra ».





 Quelques exemples de l’amour qu’éprouvaient les compagnons pour le Prophète ﷺ‬ 


         Avant cela citons quelques hadiths du prophète ﷺ‬ qui incitent les musulmans à l’aimer d’un amour sincère :





En effet, il est mentionné dans le hadith authentique d'après la parole d'Omar t :





« Ô Messager de Dieu ! Je jure que tu es la personne que j'aime plus que tout, à part ma propre personne. » Le Prophète ﷺ‬ rétorqua : « Non Omar ! Je jure par celui qui détient mon âme dans sa main, il est indispensable que tu m'aimes plus que ta propre personne. » C'est alors qu'Omar répondit : « Par Dieu, tu es certes, ô Messager de Dieu, la personne que j'aime plus que ma propre personne. » Le Prophète ﷺ‬ dit alors : « Ô Omar !  À partir de maintenant.[13] » Rapporté par Boukhâry.


 



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